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Règles de modérationBonjour,
A combien s’élève de garder l'euro comme monnaie ainsi que rester dans l'union européen ? Vu qu'on doit continuellement renflouer des pays.
Que pensez-vous de l'actuelle politique étrangère européenne, particulièrement en ce qui concerne les événements récents en Ukraine ?
La politique étrangère européenne manque de force et de conviction. Les chefs d’Etats et de Gouvernements européens sont encore frileux quand il s’agit d’établir une position commune, claire et affirmée.
On a pu le voir pendant les conflits au Mali et en Centrafrique : la France a d'abord agi seule.
La première étape, préalable à la création d'une Europe fédérale, serait la nomination d'un véritable ministre des Affaires étrangères européennes.
Le bilan de l'actuelle politique étrangère européenne vis-à-vis de l'Ukraine est mitigé. L'Europe a manqué et manque encore de puissance. Ses dissensions internes et la diversité des enjeux l'empêchent de parler d'une seule voix. C'est un fait.
Mais il ne faut pas tout noircir. Il existe des points positifs que je veux saluer : la politique étrangère européenne a fait des progrès ces dernières années, avec notamment la mise en place de mécanismes de sanctions, qui ont d'ailleurs été utilisés pour condamner les agissements du régime de Vladimir Poutine envers l'Ukraine. De plus, l'action de l'Union européenne ne se limite pas aux sanctions. Le Conseil des ministres du 14 avril dernier a approuvé un nouveau programme d'assistance macrofinancière à hauteur d'1 milliard d'euros de prêts, qui viendra s'ajouter aux 610 millions d'euros déjà octroyés.
Ces aides vont conjointement soutenir l'Ukraine dans la mise en place de son programme de stabilisation et de réforme élaboré dernièrement par les autorités ukrainiennes avec l'aide du Fonds monétaire international. Il s'agit donc d'un signe clair et positif du soutien de l'Union européenne au nouveau gouvernement ukrainien. Mais ne soyons pas angéliques non plus : la diplomatie et la politique étrangère sont complexes, il y a de grands intérêts économiques et énergétiques en jeu, le régime Ukrainien n'est pas parfait, et certains considèrent que l'Union européenne s'est fait en partie instrumentaliser. La partie est loin d'être jouée.
Les candidats de la liste UDI-MoDem Les Européens appellent à la mise en œuvre d'une politique étrangère et de défense commune efficace, permettant à l'Europe de parler d'une seule voix sur les grands événements du monde, d'autant plus lorsqu'ils se déroulent à nos portes. La démocratie est née en Europe, et il est donc notre devoir de défendre et de soutenir les Ukrainiens dans leur transition démocratique, ainsi que de nous tenir à leurs côtés afin qu'ils réussissent le redressement et la modernisation de leur économie. Les efforts des candidats de la liste UDI-MoDem qui seront élus iront dans ce sens pour la prochaine législature du Parlement européen.
Bonjour
L'Europe a jeté de l'huile sur le feu. Elle aurait pourtant tout intérêt à nouer un partenariat économique et énergétique avec la Russie tout en gardant sa liberté et son indépendance.
Cordialement
Monsieur,
Ce n'est pas en sanctionnant la Russie que nous parviendrons à établir le dialogue. L'attitude actuelle empire ce qu'il s'y passe, une guerre a été déclenchée contre l'Ukraine et l'Europe est en partie responsable.
Cordialement
La soi-disant politique étrangère européenne est en fait totalement alignée sur les intérêts géostratégiques des États-Unis. Les différents pays de l'UE n'ont pas les mêmes intérêts géopolitiques, n'ont pas la même histoire. Par exemple, la France a beaucoup plus à partager avec les pays francophones du Maghreb ou d'Afrique noire qu'avec l'Estonie qui célèbre les Waffen SS.
De même, les différents pays de l'UE n'ont pas du tout des intérêts identiques dans leurs relations économiques avec la Russie.La construction européenne, et sa face militaire l'OTAN, nous emmène dans des guerres illégales et scandaleuses, au nom d'une idéologie raciste et stupide qui est celle du choc des civilisations.
C'est pourquoi l'UPR propose de sortir de ce piège le plus rapidement possible. Nous proposons de sortir de l'UE sereinement, pacifiquement et légalement par l'application de l'article 50 du traité sur l'union européenne (TUE).
Nous proposons également de sortir de l'euro et de l'OTAN, puis d'appliquer le programme du Conseil National de la Résistance réactualisé.
L’absence de coordination sur des enjeux communs empêche l’UE de protéger efficacement ses citoyens et de promouvoir leurs intérêts bien compris. Les règles de la mondialisation ne doivent pas nous être imposées par une ou plusieurs puissance(s). Pour cela, l’Union européenne doit parler d’une seule voix, comme elle le fait déjà au sein de l’Organisation mondiale du Commerce.
Le conflit en Ukraine nous rappelle à quel point l’Union européenne est faible, diplomatiquement et militairement. Nous revivons un scénario de Guerre froide dans lequel les Etats-Unis et la Russie règlent les problèmes diplomatiques et militaires en Europe.
Nous proposons que les décisions européennes en matière de politique étrangère soient prises par le Conseil à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité, afin de faciliter et d’accélérer la prise de décisions.
Nous proposons que les Etats membres fassent preuve de volonté politique pour doter l’Europe d’une capacité autonome de planification et de conduite des opérations militaires, en renforçant l’État-major de l’Union européenne.
Nous proposons de favoriser la capacité de l’Union à déployer des troupes européennes dans le cadre d’opérations militaires ciblées, sans que chaque pays ne renonce pour autant à ses capacités militaires. Nous souhaitons un renforcement des capacités d’intervention conjointes et d’interopérabilité des forces armées européennes sur le modèle de l’OTAN.
Êtes-vous favorable à la prise en compte du vote blanc comme suffrage exprimé ?
Bonjour,
Je suis pour la prise en compte du vote blanc. Par ce vote, les électeurs expriment deux choses : que la politique les intéresse et qu'ils mesurent l'importance de l'acte de voter d'une part. Et qu'ils ne se reconnaissent dans aucun candidat ou parti qui leur est proposé d'autre part.
L'acte doit être respecté et le message doit être entendu. Il est de la responsabilité des partis de proposer à nos concitoyens des personnalités représentatives de la population. Par l'âge, l'origine, ou le parcours.
De proposer des nouveaux profils, dont le métier n'est pas la politique, pour apporter une vision et une pratique motivées par la volonté de servir le peuple, et non pas par le seul exercice du pouvoir.
C'est pour cela que je me présente à ces élections. Je m'engage pour l'Europe, elle fait partie de mon histoire : mon grand-père était résistant.
C'est un sujet qui me passionne et que je connais : j'ai travaillé au Parlement européen. Ce sera mon premier mandat et j'en mesure la responsabilité !
Oui.
Depuis 1852, en France, le vote blanc n'était effectivement pas différencié des bulletins nuls ou non-conformes et n'apparaissait pas dans les résultats officiels. Une proposition de loi a été déposée par des députés centristes, dont Jean-Louis Borloo, en juillet 2012, et a été adoptée en début d'année 2014. Ainsi, à partir du 1er avril de cette année, le vote blanc sera comptabilisé à part.
Je pense qu'il s'agit d'une nouveauté intéressante mais insuffisante, donc je la qualifierais de demi-avancée : je suis favorable à ce que le vote blanc soit comptabilisé comme suffrage exprimé.
Bonjour,
La réponse est évidemment oui, c'est le fondement de notre démarche, c'est aussi le fondement du droit de vote en démocratie : tout vote légal, c'est le cas du vote blanc, doit absolument être reconnu comme exprimé. Les citoyens, en votant blanc, s'expriment politiquement, soit qu'ils n'aient pas trouvé dans l'offre politique un choix acceptable, soit qu'ils refusent les propositions qui leur sont faites.
Les partis "professionnels" continuent de refuser cette expression citoyenne car ils craignent à juste titre que leur non représentativité devienne évidente. C'est ce manque de représentativité qui éloigne les citoyens des urnes ou les font se replier sur des extrêmes, mais cette attitude est au mieux non constructive, au pire suicidaire. C'est pourquoi nous avons décidé de nous présenter, pour faire avancer la démocratie, en France et en Europe, car la libération du droit de vote doit aussi libérer les citoyens et leur faire retrouver leur souveraineté, souveraineté que les partis "professionnels" leur ont pour une grande part dérobée. En votant pour les Citoyens du Vote Blanc, c'est au vote blanc toujours rejeté par la loi, donc au droit de vote, que l'on donne sa voix.
La défense de la reconnaissance du vote blanc n'est qu'un premier pas, indispensable, vers d'autres avancées démocratiques : le contrôle de l'intégrité des élus et de leur responsabilité dans le respect des mandats qui leur sont confiés, leur non cumul y compris dans le temps, la représentativité effective des citoyens, et les réformes constitutionnelles que le monde moderne exige en font partie, avec les citoyens comme acteurs.
Cordialement.
Monsieur,
Oui, le Parti Pirate est favorable au vote blanc. Beaucoup de citoyens ne se reconnaissent dans aucune formation politique. Si notre ambition est d’offrir une nouvelle voie à un maximum d’entre eux pour voir leurs idées défendues sur la scène politique, nous tenons à reconnaitre leur vote même dans les cas où nous ne parviendrions pas à les convaincre.
À ce titre, le décompte et l’annonce des votes blancs au même titre que les votes de chacun des candidats permettrait à tous les citoyens attachés au droit de vote, mais sans préférence parmi les choix qui leur sont proposés, de l’exprimer.
Nous défendons la liberté pour les citoyens de marquer leur absence de préférence entre les choix qui leur sont proposés aux élections et autres référendums.
Bonjour Monsieur,
Nous sommes favorables au vote blanc. Le point N°2 de notre programme politique qui en compte 20 est intitulé "Rétablir la démocratie la plus large". Plusieurs items sont abordés (référendum d'initiative populaire...) dont le vote blanc. Voici ce qui est écrit :
" Reconnaître le vote blanc comme un vote à part entière.
Annuler le scrutin et convoquer de nouveau les électeurs en cas de vote blanc majoritaire, avec interdiction aux candidats du vote précédent de se représenter.
Comme vous pouvez le constater, il n'y a aucune ambiguïté quant à nos intentions sur cette question. Je précise que notre programme dans son intégralité est une réactualisation de celui du Conseil National de la Résistance (CNR) de 1944 intitulé " Les jours heureux ".
Vous pouvez d'ailleurs le télécharger à cette @dresse : http://www.upr.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr
Cordialement.
Oui, c'est fondamental pour notre démocratie que les voix de chacun soient véritablement entendues !
Si les électeurs votent blanc, c'est parce qu'ils considèrent qu'aucun candidat ne répond à leurs véritables attentes et ne leur correspond.
Nous présentons des candidats Nous Citoyens, issus de la société civile, pour enclencher le renouvellement de la vie politique que nous proposons : c'est indispensable pour débloquer notre pays et l'Europe.
Bonjour,
Le vote blanc étant la forme du droit d'expression démocratique durement acquis, il aurait dû être pris en compte et doit l'être.Le vote blanc et l'abstention - comptabilisée quant à elle - sont preuves parmi de multiples autres que '' l'offre '' des propositions politiques ne répondent pas ou plus aux besoins urgents des citoyennes et citoyens.
L'Europe doit répondre pour eux et avec eux, aux urgences sociales, économiques, environnementales et à sa diversité culturelle: une Europe des peuples.
Cordialement
Êtes vous favorable à l'inscription de l'IVG dans la Constitution européenne en tant que droit inaliénable pour les femmes dans l'Union Européenne?
Le droit à l’IVG est non seulement un droit inaliénable, mais il devrait en plus être universel ! Le fait que certains pays de l'Union européenne, comme l'Irlande, ne l'aient toujours pas reconnu me scandalise. Pire, que l'Espagne ait envisagé de le supprimer me révolte.
Je ne crois pas qu'il faille inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution européenne. Mais je milite pour une loi européenne, forçant les Etats à l'appliquer.
Mais il faut être réaliste, l’Europe n’a pas aujourd'hui la capacité légale de faire reconnaître l'IVG au niveau européen. Par ailleurs, si l’Union européenne reste aux mains de la droite conservatrice je doute que l’existence de ce droit au niveau européen puisse être envisagée. Au contraire, si la gauche au côté de Martin Schulz remporte les élections européennes, elle sera en mesure de faire sanctuariser ce droit au niveau européen. Dans ce cas je soutiendrais une telle proposition.
Êtes vous favorable à une dévaluation de l'euro et à des modifications des statuts de la BCE pour avoir une europe de la croissance, de l'emploi?
Monsieur,
Oui, le fonctionnement de la BCE doit être profondément revu.
Je pense effectivement que le mandat de la BCE doit être changé. Sa seule mission est pour l'heure de contrôler l'inflation, alors qu'elle devrait aussi avoir pour objectifs la croissance et l'emploi, ce qui est, je le rappelle, le cas de la réserve fédérale américaine.
La monnaie européenne doit devenir un objet démocratique, au service de ses citoyens, contrôlé par leurs représentants directs. Nous devons donc donner aux députés de la zone euro la mission de fixer et contrôler le mandat de la BCE alors qu’elle est pour l'heure sous le seul contrôle de l'Eurogroupe. La, aussi, il est intéressant de remarquer que la réserve fédérale américaine est sous le contrôle du congrès et non du président des USA. Je suis surprise que les ultra-libéraux passent autant ces faits sous silence.
S'agissant de l'euro lui même, il y a bien urgence à le faire baisser et à augmenter l'inflation, ce dont convient aussi le président de la BCE, Mario Draghi. Mais son niveau n'est pas la seule cause de nos difficultés, il faut également nous concentrer sur notre capacité à nous positionner sur un marché de l’innovation, du haut de gamme et de la performance énergétique.
Le coût que nous devons payer pour notre énergie explique en effet par exemple en partie nos difficultés à l’exportation. Et un euro plus faible augmentera ce coût. Si nous réussissons à terme, à être plus indépendants sur le plan énergétique, nous retrouverons un potentiel d’exportation plus important, même avec un euro fort.
Êtes-vous pour la construction des LGV Bordeaux Espagne et Bordeaux-Toulouse : OUI NON et l’aménagement des lignes existantes ? : OUI NON
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Nos 43 associations (Pays basque et sud des Landes) et la population qui les soutiennent lors des puissantes manifestations souhaitent connaître avant le scrutin la position de votre tête de liste et celle des colistiers si elle est différente. Vous pouvez également étayer votre réponse. Les réponses et les non réponses seront adressées à la presse et largement diffusées avant le scrutin.
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J'y suis favorable. Elles vont permettre une meilleure communication entre nos pays et rendre plus accessible la péninsule ibérique aux européens. Ce sera une vraie alternative à l’avion qui est bien plus polluant que le TGV, mais aussi un moyen de développer le fret et de limiter la circulation de camion entre nos deux pays.
Je resterais néanmoins vigilante sur le tracé afin que des espaces naturels exceptionnels ne soient pas endommagés. Enfin, développer les lignes à grande vitesse ne veut pas dire délaisser le réseau régional qui est tout aussi important.
C’est pourquoi je pense qu’inscrire la LGV Bordeaux-Espagne dans le cadre d’un grand plan de relance européen, qui finance, en autre, des infrastructures transfrontalière, est indispensable pour que RFF concentre ses moyens sur l’entretien du réseau ferroviaire régional et transrégional.
Bonjour,
À mon sens, l'aménagement de lignes pour les trains à grande vitesse constitue une priorité pour l'Europe, car cela augmentera l'interconnexion et les échanges transfrontaliers au sein de l'Union tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et la pollution.
Je suis en conséquence pour la construction des LGV Bordeaux-Espagne. Je trouve effectivement dommage d'avoir une ligne LGV qui s'arrête à Bordeaux sans disposer d'une connexion efficace avec le Pays Basque, surtout que les liaisons ferroviaires avec l’Espagne sont des liaisons d’avenir. En ce qui concerne la ligne Bordeaux-Toulouse, j'y suis favorable pour les même raisons. Cela prend aujourd'hui quasiment autant de temps en train qu'en voiture
Maintenant sur la question du tracé, il faut se référer aux processus de décisions à l'échelle nationale, régionale et locale, pas au niveau des Députés européens.
Cordialement
L'UPR est un mouvement de libération nationale dont l'objectif est de rétablir la démocratie en France et de redonner au peuple français sa souveraineté. Notre programme politique est celui du CNR de 1944 que nous avons réactualisé.
Notre ambition est de rassembler provisoirement les Français de droite, du centre et de gauche afin de faire sortir la France de l'UE par l'article 50 du TUE, puis de l'euro et de l'OTAN.
En conséquence, nous refusons d'aborder des sujets clivants qui risqueraient de nous diviser et préférons nous concentrer pour le moment sur l'essentiel : libérer la France de la dictature européenne qui va d'ailleurs s'aggraver avec le grand marché transatlantique négocié dans le dos des peuples par les gens non élus.
La politique des transports fait partie des sujets sur lesquels nous ne prononçons pas. En revanche, si nous arrivons un jour au pouvoir, ce genre de sujet sera débattu de façon loyale afin que les Français puissent décider en toute connaissance de cause, et nous nous y engageons, étant nous-mêmes des citoyens ordinaires et non des professionnels de la politique.
Nous sommes pour la réalisation d’une étude par un prestataire indépendant de SNCF et RFF, permettant de comparer les différentes solutions (voie nouvelle, réaménagement des lignes existantes), ainsi que tous les éléments de choix (analyse coûts/avantages, impact environnemental réel, ...).
Dans le cas où cette étude ferait apparaître qu’il y a plusieurs alternatives valables, nous sommes favorable à un référendum local.
Nouvelle Donne est un nouveau mouvement politique qui replace le citoyen au centre des débats de société et le rend acteur des décisions prise pour la communauté tant à l'échelle locale, qu'à l'échelle globale.
La population ne doit être en aucun cas écartée des décisions politiques pour des intérêts autre que le bien être commun. C'est pourquoi nous bâtissons un projet politique ou les référendums seraient facilités, ou la mise à disposition des argumentaires divergents seraient proposés aux citoyens pour les préparer au vote en connaissance de cause.
Nous sommes donc, dans ce cas précis, pour l'organisation d'un référendum local pour chacun de ces deux grands projets d'infrastructures et qui aurait une portée réglementaire! Nouvelle Donne s'engage à incarner aujourd'hui une nouvelle idée de la politique dans laquelle le citoyen serait force de proposition.
La question du référendum, d'autre part, est pour nous une question essentielle sur le plan de l'évolution de la construction Européenne, pour enfin faire de l'idée d'Europe un synonyme de démocratie participative innovante.
Quelles sont les priorités européennes dans le Sud-Ouest ?
Les priorités européennes dans le Sud-ouest sont de garantir le niveau des fonds structurels (FEDER, FSE, …) alloués par l’Union européenne aux trois régions de la circonscription. C’est aussi promouvoir et soutenir les projets transfrontaliers, particulièrement dans le cadre de l’eurorégion Pyrénées-Méditerranée.
Il faut aussi veiller à une meilleure redistribution de la PAC. Pour mettre fin au dogme du productivisme d'abord, en permettant aux petites exploitations d'en bénéficier. Ensuite pour soutenir davantage les agriculteurs qui utilisent des techniques plus respectueuses de l’environnement. C’est un enjeu de santé publique. Sur ce domaine aussi, au niveau européen il est temps d’agir pour que faire rentrer davantage en compte la notion de santé publique dans le calcul des bénéfices de certaines politiques.
Mais l'urgence, même si elle ne profite pas qu'aux habitants du Sud-ouest, est la création d'un Smic européen. Cela sera mon premier combat.
Les décisions que l’Europe prend et les textes qu'elle adopte doivent aider les citoyens européens, leur donner un cadre qui fonctionne, les renforcer dans leur vie de tous les jours.
Les territoires de tout le grand Sud-Ouest sont d’une richesse incomparable : agriculture, sylviculture, pêche, industrie, universités, recherche et développement, tourisme, commerce, artisanat… autant de secteurs qui doivent être reconnus et bénéficier du cadre législatif et des infrastructures nécessaires à l'épanouissement de tout le potentiel qu’ils recèlent. Les compétences européennes sont extrêmement larges et donc les politiques européennes peuvent y avoir un retentissement sur de nombreux plans.
La liste UDI-MoDem Les Européens que je mène dans le Sud-Ouest prône la mise en place d'une politique industrielle européenne favorisant l'emploi. Airbus, dont le siège est basé à Blagnac, près de Toulouse, constitue un modèle pour nous qui souhaitons voir émerger de grands champions européens. En ce sens, nous soutiendrons la coopération paneuropéenne dans les secteurs d'avenir, porteurs d'emplois. Mais il ne faut pas oublier que deux tiers de l'emploi dans le secteur privé est créé par les PME, qui forment la colonne vertébrale de notre économie. Nous nous devons de les soutenir et de les accompagner dans leur développement par la réduction des charges administratives qui pèsent sur elles, et par la facilitation de leur accès au financement.
Le Sud-Ouest est aussi reconnu pour sa gastronomie et la qualité de ses produits. L'Europe a certainement un rôle à jouer dans ce domaine, à travers la Politique agricole commune (PAC) et ses politiques économiques et commerciales. Nous défendons une politique agricole qui respecte des règles de développement durable et la solidarité entre les territoires et les filières. Nous sommes particulièrement attachés à la protection du secteur de l'élevage et de la viticulture au travers du maintien des autorisations de plantation. Nous nous battons pour la traçabilité des produits agroalimentaires, ce qui permet de valoriser nos productions locales de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.
La circonscription Sud-Ouest possède également un bel espace ouvert sur l'Océan Atlantique et la Méditerranée : nous devons y promouvoir la "croissance bleue", par un programme de recherche et d'emploi dans le secteur maritime incluant la valorisation des produits de la mer, la construction navale, le transport maritime, le tourisme, ou encore l'énergie.
Enfin, l'Europe a vocation à aider les territoires à se développer par un appui aux initiatives locales. La politique de cohésion de l'Union européenne soutient de nombreux projets touchant à différents secteurs : la recherche et l’innovation, le soutien aux petites et moyennes entreprises, les nouvelles technologies, l’inclusion sociale, ou encore le développement rural et le soutien à la pêche. Sur la période 2007-2013, l'Union européenne a ainsi co-financé 4 421 projets en Aquitaine, 7 491 projets en Midi-Pyrénées, et 5 390 projets en Languedoc-Roussillon.
Le Sud-Ouest est, comme toute la France et ses territoires variés, bien évidemment impacté par les politiques européennes menées dans de nombreux domaines transversaux : respect des droits de l'homme et promotion des libertés, solidarité sociale, politique de croissance et d'emploi, politique culturelle, lutte contre les paradis fiscaux et contrôle de la finance, enjeux énergétiques et du climat, recherche et développement, questions diplomatiques militaires ou commerciales, protection des données personnelles, etc...
Si vous souhaitez aller plus loin sur ces questions, et en savoir plus sur notre vision et notre projet pour l'Europe, vous pouvez retrouver notre programme en cliquant sur ce lien : http://www.leseuropeens.eu/ressources/udimodem_leseuropens_programme.pdf
Monsieur,
Dans le Sud-Ouest comme ailleurs, la priorité pour les pirates européens est la restauration de la démocratie en replaçant le citoyen au centre du débat européen, la défense des libertés, et le partage de la culture et de la connaissance en passant par réforme de la propriété intellectuelle.
Nous ajoutons que nous ne voyons pas les élections européennes comme une façon de défendre les intérêts d'une région face à une autre. Il faut voir l'Europe comme un grand tout où le rôle des parlementaires est avant tout de défendre l'intérêt des citoyens dans leur ensemble.
Cordialement
On nous dit que l'Europe investit dans nos régions. En fait, c'est avec notre argent, et au passage le drapeau de la République française a disparu des panneaux d'affichage.
La France verse 22 milliards d'euros par an à l'UE et celle-ci lui en reverse 14 sous forme de PAC et de projets pour les régions. C'est une arnaque.
Nous voulons sortir de l'UE par l'article 50 du TUE et retrouver notre souveraineté, c'est-à-dire notre démocratie.
Quand ce sera fait, la République française pourra investir beaucoup plus d'argent dans les régions que ne le fait l'UE actuellement en accord direct avec celles-ci.
Notre priorité est de rétablir la démocratie en France en sortant de ce piège qu'est l'UE (et ce sera pire avec le grand marché transatlantique négocié dans notre dos par des commissaires non élus), en sortant de l'euro qui nous appauvrit dramatiquement et en sortant de l'OTAN qui nous entraîne dans des guerres illégales au profit des intérêts américains.
La priorité européenne, au lieu de vouloir à tout prix changer l'Europe, c'est de commencer par la faire fonctionner ! L'Union a fait la paix, elle fait aujourd'hui la force pour la promotion d’échanges internationaux équitables, créateurs de richesses et de rencontres, la sobriété énergétique et les nouveaux enjeux écologiques, la sécurité de nos frontières et la régulation des flux migratoires, pour une aide coordonnée au développement.
Nous voulons retrouver le sens commun : si le projet européen est au milieu du gué, les responsables en sont notamment nos dirigeants politiques, bloqués par le clivage gauche-droite.
Ils font de Bruxelles le bouc émissaire de tous nos maux et y envoient trop souvent les recalés de la politique nationale à la recherche d’un mandat alimentaire en complément d’autres activités. L’Europe mérite mieux qu’un paquet de normes illisibles et de dirigeants politiques désabusés !
Nous Citoyens présente des candidats compétents et totalement engagés pour finir ce qui a été commencé, pour avoir enfin une Europe qui fonctionne avec des bénéfices visibles pour tous les Français dans leur vie quotidienne.
Nous ne voulons pas plus ou moins d’Europe, nous voulons que le travail initié pour mutualiser un certain nombre de politiques soit enfin finalisé.
Bonjour,
Donner aux habitants de cette circonscription d'Occitanie les moyens de grandir, travailler, s'épanouir, décider, travailler au pays en solidarité et harmonie
En un mot VIVRE dans le respect de ses valeurs historiques et culturelles, en héritage et transmission.
Cordialement
Occitanie, pour une Europe des Peuples / Occitània, per una Euròpa dels Pòbles
http://occitanie-election-europeenne2014.blogspot.fr/
Pensez-vous que nous devrions aller plus loin en matière de politique européenne notamment en terme de fiscalité, de défense, d'immigration?
Quand il s’agit de donner plus d’influence à l’Europe, notamment dans les domaines que vous évoquez, j’y suis résolument favorable. Pour autant, ces transferts doivent préserver le rayonnement des Etats membres.
En tant que fédéraliste européenne convaincue, je suis favorable à une plus grande convergence en matière de fiscalité entre les États européens, par exemple l’harmonisation européenne de l’assiette et du taux de l’impôt sur les sociétés est une piste à creuser.
Concernant l’immigration, c’est évidemment une compétence européenne puisqu’aujourd’hui tous les États européens ont une frontière commune et un espace de circulation commun, que je me refuse à remettre en cause. Il y a une réflexion à avoir sur le rôle de FRONTEX, sur les moyens (financiers ou matériels) que l’on met à disposition des pays les plus confrontés à l’immigration et sur la vigilance nécessaire quant au respect des droits fondamentaux.
Enfin, sur les questions de défense le rôle de l’Europe actuellement est très limité, mais je reste partisane d’une plus grande coopération militaire de nos pays.
Oui : les trois domaines pour lesquels vous posez la question manquent justement cruellement d'Europe en l'état actuel des choses.
Nous disposons d'une monnaie commune, mais sans les instruments économiques qui vont de pair pour que cela fonctionne correctement. C'est pourquoi nous, candidats de la liste UDI-MoDem Les Européens, appelons à la mise en place d'un nouveau traité de convergence sociale et fiscale afin de mettre un terme aux distorsions excessives au sein de l'Union européenne. Cette nouvelle étape vers davantage d'harmonisation concernera notamment l'assiette et les taux effectifs des impôts sur les sociétés et les montants des cotisations sociales, de façon à disposer d'une équivalence entre pays européens. Les frontières entre États membres sont poreuses : c'est pourquoi la lutte contre l'évasion fiscale, la fraude fiscale et les paradis fiscaux doit aussi se jouer au niveau européen. Pour ce faire, nous proposons la création d'un corps européen de procureurs financiers.
Pour peser sur la scène internationale, l'Europe doit pouvoir disposer d'une politique étrangère et de défense commune efficace. Nous souhaitons renforcer les moyens d'une véritable défense européenne. Dans ce cadre, nous pourrons mutualiser les moyens de recherche, de renseignement et de projection des forces militaires et humanitaires, ce qui permettra d'accroître l'efficacité de nos interventions et d'en diminuer les coûts.
L'Europe a été une fois de plus montrée du doigt suite aux drames de Lampedusa, au cours duquel de nombreux migrants ont péri. Mais plutôt que de désigner une fois encore "l'autre Etat membre" comme bouc émissaire, il serait plus intelligent de donner à l'Europe les moyens de mener une politique d'immigration contrôlée et cohérente et de renforcer les mécanismes de solidarité entre Etats membres. D'un côté, une telle politique serait fondée sur une politique des migrations mieux définie, assortie de quotas annuels par métier et par pays, qui serait validée par le Parlement européen et les parlements nationaux. Parallèlement, pour lutter contre l'immigration illégale, l'Union européenne devra disposer d'une véritable police européenne des frontières. Pour ce faire, les États mutualiseront leurs moyens et renforceront les dispositifs existants (Frontex, Eurosur). Ce corps de contrôle assurerait bien évidemment aussi une mission de secours aux personnes en détresse. Il nous faudra également réformer le droit d'asile, par l'établissement d'un mécanisme européen cohérent afin de lutter contre les distorsions qui existent actuellement entre les différentes politiques nationales. Enfin, nous pensons qu'il faut davantage aborder la questionà la source, en renforçant la politique européenne en matière de co-développement, en particulier avec les pays d'où proviennent principalement les flux de migrants.
Quel est, selon vous, le rôle d'un député européen ?
Monsieur,
le Parlement européen représente l’intérêt général européen face aux intérêts particuliers. Un(e) député(e) européen(ne) est responsable de l’élaboration des textes de l’Union européenne, et doit être, avant tout, le représentant et le relais de ses administrés au Parlement européen. Pour cela, il doit rester à l’écoute de ceux qui l’ont élu.
Pour ma part, j’ai pris comme engagement de faire au moins une fois par an le tour des 3 régions et des 18 départements de ma circonscription, car je reste très attaché à mon territoire. Le député européen doit aussi être capable d’expliquer et d’informer les gens sur l’Europe qui parait souvent trop complexe et opaque. Les parlementaires européens sont là pour relayer et porter la voix des citoyens auprès des instances européennes.
Le Parlement européen représente la voix des 500 millions de citoyens de l'Union européenne dans le processus décisionnel européen, et à ce titre, des pouvoirs de plus en plus importants lui ont été donnés au fil des modifications des Traités.
C'est ainsi qu'à présent, le Parlement européen co-légifère sur un pied d'égalité avec le Conseil dans de nombreux domaines : environnement, agriculture, pêche, transport, emploi et affaires sociales, harmonisation du marché intérieur, protection des consommateurs, culture et éducation, développement et, depuis 2009, entre autres immigration, droit d'asile, contrôle des frontières, politique économique et monétaire, aide humanitaire. Il vote le budget européen et a un droit de veto sur les accords commerciaux internationaux. Ce n'est pas rien !
Nous serons (je dis "nous" mais le nous ne s'appliquera que si je suis réélu :-))74 sur un total de 766 députés européens à représenter les Français pour la législature qui débute en 2014. En tant que Députés européens, sur chaque dossier qui nous est soumis aux voix, et sur chaque texte sur lequel nous sommes rapporteur, nous avons un rôle de représentation des intérêts et des choix politiques de nos électeurs sur la scène européenne, nous devons chercher l'intérêt général dans des dossiers aussi importants que variés, nous tentons d'influencer le débat public sur les grands enjeux européens, nous relayons des préoccupations nationales, régionales ou locales, bref, c'est une grande responsabilité. , . Je suis déterminé à continuer ce combat si les électeurs me choisissent pour les représenter le 25 mai prochain.
Bonjour,
Démocratie Réelle propose que le rôle du député européen soit réduit à celui de coursier. Il consisterait à faire des aller-retours au parlement européen et d'informer les citoyens des projets de lois. Pendant ce temps dans chaque pays, les citoyens débattrons. Une interface de vote sera disponible afin de recueillir la volonté des citoyens sur chaque décision, le député n'aura alors qu'à transmettre ce résultat au parlement.
Nous entendons mettre en lumière que le système politique actuel est une fausse démocratie, une vraie oligarchie et que nous n'en voulons pas, que nous voulons une démocratie réelle, dont nous esquissons des outils par cette contre-élection européenne.
Très respectueusement,
P.S : Plus de détail sur ce site : http://www.democratiereelle.eu/
Monsieur,
Le rôle d'un député européen est de représenter les citoyens. C'est l'équivalent européen de nos représentants à l'assemblée nationale.
Nos élus feront avancer les idées conçues démocratiquement, serviront de bouclier contre les lobbyistes qui tentent de faire voter des lois en faveur de groupes industriels.
Bonjour Monsieur,
Un député européen n'a pas beaucoup de pouvoir, c'est le moins que l'on puisse dire. La procédure qui a conduit à l'autorisation de la culture du maïs OGM TC-1507 de Pioneer est à cet égard très illustrative.
Si l'UPR a des élus, cela nous permettra d'avoir une tribune et peut-être de sortir de la censure actuelle des médias français "main stream".
Ainsi nos élus pourrons parler à haute voix de l'article 50 du TUE qui permet à un état de sortir de l'UE de façon unilatérale. C'est le préalable indispensable pour pouvoir appliquer notre programme qui est celui du CNR de 1944 intitulé "Les jours heureux" et que nous avons actualisé.
Les députés européens sont les seuls responsables politiques européens élus au suffrage universel direct, représentant les 500 millions de citoyens européens.
Je déplore vivement que nos dirigeants politiques, bloqués par le clivage gauche-droite, fassent de Bruxelles le bouc émissaire de tous nos maux et y envoient trop souvent les recalés de la politique nationale à la recherche d’un mandat alimentaire en complément d’autres activités. L’Europe mérite mieux qu’un paquet de normes illisibles et de dirigeants politiques désabusés.
Nous voulons retrouver le sens commun. Nous voulons envoyer à Bruxelles des députés compétents et totalement engagés pour finir ce qui a été commencé, pour avoir enfin une Europe qui fonctionne avec des bénéfices visibles pour tous les Français dans leur vie quotidienne. Nous ne voulons pas plus ou moins d’Europe, nous voulons que le travail initié pour mutualiser un certain nombre de politiques soit enfin finalisé.
Comme tous les candidats Nous Citoyens, je me suis engagé par écrit, en signant la charte du candidat citoyen disponible pour information sur notre site, à :
- Exercer un mandat complet et à plein temps ;
- Participer activement à l’ensemble du travail parlementaire, lors des sessions plénières et en amont lors de l’élaboration des textes et rapports ;
- Communiquer de manière active avec les citoyens sur sa mission de député européen et l’action de l’Union européenne ;
- Ne pas exercer plus de 2 mandats successifs de député européen ;
- Réaliser un compte-rendu régulier, au minimum quadri-annuel, de son action de député(e) européen(ne), auprès de ses électeurs et de Nous Citoyens.
Vous engagez vous à porter devant le parlement européen le projet du revenu de base inconditionnel ? Afficher la suite
Si vous ne savez pas ce que c'est que le RBI ou RBU voici une petite vidéo explicative :
http://youtu.be/E9uz_H-8FJ0
Ainsi que le site du francophone pour le RBI :
http://revenudebase.info/ Replier
Monsieur,
je ne crois pas que dans le contexte actuel une proposition sur le revenu de base inconditionnel soit envisageable et ait des chances d’aller plus loin que l’hémicycle du Parlement européen. Il faut être pragmatique.
Personnellement, je porte le projet de « SMIC européen », soit d'un salaire minimum dans chaque État européen. Disposer d’un salaire minimum pour les États européens serait une grande avancée qui permettrait aux salariés des pays les plus pauvres d’augmenter leurs salaires plus rapidement et d’arriver à terme à une convergence des niveaux de revenu. C’est la première étape de la construction d’une Europe véritablement sociale.
Une initiative citoyenne européenne (système de pétition pour qu'une mesure européenne soutenue par des citoyens européens soit examinée, ndlr) en ce sens a été lancée en janvier 2013. Elle disposait d'une année pour recueillir le million de signatures nécessaires pour que la proposition d'instaurer un revenu de base inconditionnel européen soit examinée par la Commission européenne. N'en ayant obtenu que 280 000, elle est devenue caduque. Néanmoins, elle a eu le mérite de soulever des questions intéressantes quant à la mise en œuvre d'une telle mesure, soulignant notamment tout l'intérêt de traiter des questions sociales à l'échelle européenne.
L'Europe sociale est clairement encore insuffisamment développée, les États préférant garder la main sur ce domaine et établir leurs propres politiques. Par ailleurs (ou par voie de conséquence), de grandes différences subsistent entre Etats membres en cette matière, donnant des arguments aux adversaires des avancées européennes en matière sociale.
Pourtant, elle est essentielle pour créer un sentiment d'appartenance et de protection, pour établir des règles du jeu équitables, et elle devient de plus en plus nécessaire dans une Union européenne de plus en plus large et garantissant la liberté de mouvement des travailleurs européens. Nous, candidats de la liste UDI-MoDem Les Européens, plaidons pour un nouveau traité de convergence sociale et fiscale, qui aurait pour but, à terme, d'établir un véritable SMIC européen. Vu les réticences des États membres, c'est loin d'être chose faite. C'est donc là que se situe l'un de nos combats à l'heure actuelle et pour la prochaine législature.
Monsieur,
Les candidats de la liste SO Pirate ont pris la décision de défendre une mesure supplémentaire essentielle à nos yeux et chère à nos valeurs pirates : le revenu de base.
En janvier dernier se terminait une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) en faveur du revenu de base. L'objectif était de rassembler en un an un million de signatures en Europe, dont au moins 54 000 en France. Cette ICE avait pour finalité l'instauration d'un débat officiel au niveau de la Commission Européenne et du Parlement sur la possibilité de mettre en œuvre un revenu de base à l'échelle de l'Union Européenne. Malheureusement, l'objectif espéré n'a pas été atteint, mais un mouvement positif international a vu le jour. De nombreux pays européens réfléchissent aujourd'hui à la question et plusieurs initiatives ont émergé, tel que récemment au niveau législatif en Espagne, ou encore en Suisse, où l'initiative populaire a atteint les 100 000 signatures escomptées en octobre dernier, et où les citoyens seront amenés à se prononcer officiellement sur la question.
Nous, Pirates du Sud-Ouest, avons décidé de promouvoir et porter ce débat lors des élections européennes. Nous pensons que le revenu de base est une brique fondamentale de la société Pirate que nous construisons chaque jour.
Je vous invite donc à lire notre article sur notre blog de campagne : http://www.so-pirate.eu/blog/la-liste-so-pirate-introduit-le-revenu-de-base-dans-son-programme-europeen"
Bonjour Monsieur,
La parlement européen a très peu de pouvoir. Les politiques économiques ultralibérales menées dans l'UE sont inscrites dans le marbre des traités (TFUE et TUE). Ces traité ne peuvent être révisés qu'à l'unanimité. C'est mathématiquement impossible. Sur notre site (upr.fr), tout est expliqué.
Le SEUL moyen d'avoir des politiques sociales est de sortir de l'UE par l'article 50 du TUE. Ensuite nous proposons d'appliquer le programme du CNR de 1944 intitulé "Les jours heureux" que nous avons réactualisé. C'est un programme social (lire sur votre sujet le point n°11).
Toute heure travaillée doit être rémunérée, tout travail supplémentaire doit se traduire par un gain de revenu, les prestations sociales doivent diminuer moins que proportionnellement à l’augmentation des revenus du travail.
Le coût du travail ne doit pas décourager pas l'employeur d'embaucher, l'employé doit avoir un niveau de vie acceptable.
Sans réduire les montants distribués, nous proposons en France de simplifier radicalement le système d’aides et de supprimer ses effets pervers. Les aides existantes sont fusionnées au sein d’une aide multi-critères. L’aide maximale est plafonnée pour maintenir une incitation positive à travailler correspondant au moins à 35 % : pour chaque euro gagné, les revenus nets de la personne augmentent d’au moins 35 centimes.
Une partie de l’aide (environ un tiers) est conditionnée à l’implication de la personne dans son projet.
Une initiative citoyenne européenne dans le sens d’un revenu de base inconditionnel a été lancée en janvier 2013, mais a échoué à rassembler en un an le million de signatures nécessaires pour que cette proposition soit examinée par la Commission européenne. Il me semble important de se positionner sur ce sujet, pour une société qui ne laisse pas au bord de la route les exclus.
Bonjour,
Sortir de l'UE mettrait la France en position de faiblesse sur la scène européenne, mais surtout sur la scène internationale.
Ceux qui veulent sortir de l'Euro souhaitent principalement dévaluer la monnaie nationale, ce qui conduira à faire exploser l'inflation, avec pour conséquences immédiates l'explosion du montant de la dette française, l'augmentation des prix d'importation de pétrole et de gaz, l'impossibilité pour les entreprises de s'approvisionner à un coût supportable, d'où de nombreuses défaillances et destructions d'emplois.
Mais conserver l'Euro ne signifie pas pour autant se résigner à sa surévaluation actuelle. L'Union Européenne doit avoir une politique active des changes, pour que l'euro ne soit pas plus un obstacle au redressement des pays du sud de l'Europe.
Pour cela, il faut changer la mission de la Banque Centrale Européenne. Pour l'instant, son rôle est exclusivement de contrôler l'inflation. Si nous sommes majoritaires au Parlement, et que Martin Schulz devient président de la Commission européenne, nous réformerons la BCE pour qu'elle puisse agir sur le chômage, et ainsi assurer la croissance de l'Union Européenne.
Je suis convaincue que l'Euro n'est pas le problème, mais une solution. C'est un outil, qui, s'il est bien utilisé, pour la création d'une relance européenne, pour la croissance et l'emploi, peut renforcer notre position dans le commerce mondial.