

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationÊtes-vous favorable au non-cumul des mandats ?
Monsieur,
Au delà de ce que nous avons voté au Parlement, je me suis prononcée pour le non cumul des mandats dans le temps : pas plus de 3 successifs et identiques. Ce choix de 3 mandats a été fait pour prendre en compte la durée de réalisation des projets en particulier en cas de mandats municipaux.
Michèle DELAUNAY
Députée de la Gironde
Conseillère municipale de Bordeaux
Conseillère communautaire
Ancien Ministre
Tel . 05 56 44 84 80
[email protected]
www.michele-delaunay.net
Que proposez vous pour remettre à plat le Schéma régional de cohérence écologique qui a été voté en octobre par la Région ? Afficher la suite
Le SRCE a été approuvé en octobre par le conseil régional contre l'avis notamment du monde économique, puisqu'il constitue une gigantesque boite de pandore en termes de contentieux pour le développement d'activités économiques. L'élaboration d'une trame verte et bleue est indispensable pour de multiples raisons mais les modes d'élaboration et de représentation retenues dans ce schéma conduisent à jeter un voile d'incertitude sur de nombreux projets et risquent de décourager un grand nombre d'investisseurs. Replier
Cher Monsieur,
Nous sommes attachés à la protection dynamique de l'environnement donc au principe d'un Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
Toutefois, le texte tel qu'il a été adopté par la majorité sortante ne nous paraît ni satisfaisant, ni de nature à favoriser le développement économique et l'implantation à l'avenir des projets indispensables à la compétitivité régionale, notamment sur le territoire de la Métropole de Bordeaux.
De nombreux avis défavorables ont été adoptés par les collectivités concernées. Il est essentiel de considérer les positions de tous les acteurs, et les enjeux économiques régionaux, dont l'attractivité est une composante prioritaire.
Cordialement
Bonjour, où puis-je trouver dans votre programme vos propositions détaillées et chiffrées sur les energies renouvelables ? Meci d'avance
Cher Monsieur,
Vous pourrez trouver dans mon programme que :
nous soutiendrons les dispositifs d’énergie circulaire dans le monde agricole (méthanisation) et de réduction des intrants énergétique,
nous construirons 100 % des nouveaux lycées et bâtiments régionaux à énergie positive,
nous soutiendrons les énergies renouvelables maritimes
nous développerons les formations au développement durables et aux métiers et techniques des énergies renouvelables.
Le volet de notre budget consacré à la protection de l’environnement et aux énergies durables représentera un investissement de 277 millions d’euros au cours de notre mandature.
Vous pouvez retrouver notre programme ici : http://www.virginiecalmels2015.fr/notre-projet4
Cordialement
Pensez-vous que les aides accordées aux patrons sont suffisantes pour "inverser la courbe du chomage" ? Afficher la suite
Parmi les aides accordées aux patrons,on peut citer :
- le contrat unique d’insertion
- les réductions de charges sur les bas et moyens salaires
- les aides fiscales et sociales pour la création d’entreprise
- etc Replier
Cher Monsieur,
Les politiques doivent faire preuve d’humilité lorsqu’ils promettent, sans trop savoir comment, de réduire le chômage ou de créer des emplois : ce ne sont tout de même pas eux qui créent l’emploi, mais les entreprises ! Le politique doit avoir un rôle de facilitateur, pour simplifier la vie des acteurs économiques.
Toutes les aides que vous décrivez ne sont pas du ressort du Conseil régional. Toutefois, nous souhaitons simplifier massivement celles que la Région alloue. Actuellement en effet, les aides économiques du Conseil régional sont trop complexes et excluent de fait la plupart des entreprises : seules 0,5 % d’entre elles en ont bénéficié en Aquitaine en 2014 ! L’urgence est à la simplification : je m’engage à supprimer 100 contraintes, conditions, formulaires ou interdictions par an. Je souhaite aussi que l’administration remplisse elle-même les formulaires qu’elle génère.
Nous investirons par ailleurs 120 millions d’euros au cours de la mandature pour élargir les aides aux petites entreprises, grandes oubliées des majorités socialistes sortantes. En effet, elles ne se voient aujourd’hui accorder que 16 % des aides, alors qu’elles représentent plus de 90 % des entreprises !
Cordialement
Que proposez vous pour financer et rentabiliser la LGV Landes ? Merci
Cher Monsieur,
La LGV Bordeaux-Dax ne fait pas partie de nos priorités. Elle pose encore en effet de véritables problèmes socio-environnementaux qui n’ont pas été réglés, et il n’existe à ce jour aucune piste de financement crédible.
Dans cette perspective, je considère qu’il est plus urgent de consacrer les efforts de la Région à l’amélioration des lignes existantes et de la modernisation des voies et des trains régionaux.
Cordialement
Les chèques-livres d'un montant de 70 euros seront-ils conservés dans les années à venir ? Afficher la suite
Ces chèques-livres existent en région Poitou-Charentes mais pas en Aquitaine. Ils sont très importants et permettent de limiter les frais d'achat des livres scolaires des lycéens. Replier
Chère Madame,
Nous participerons aux achats de livres et de matériel scolaire pour les lycéens en privilégiant, à qualité égale, les solutions les moins onéreuses pour la Région et les plus bénéfiques au réseau de librairies locales.
Dans cette perspective, les chèques-livres permettent directement aux lycéens et à leurs familles d’acquérir les manuels nécessaires. Une autres possibilité serait de confier l’achat des manuels scolaires directement aux lycées, à condition que ceux-ci s’approvisionnent auprès des libraires locaux.
Cordialement
Que pensez vous des mécanismes de règlement des différends Investisseurs/États (ISDS) et de coopération réglementaire inclus dans les traités TAFTA et CETA ? Afficher la suite
Pensez-vous que ces traités sont une menace ou au contraire une opportunité pour l'économie locale ?
La région Poitou Charentes, la Région Limousin, les départements de Corrèze, Deux-Sèvres, Dordogne, Landes ont déjà manifesté leur opposition en se déclarant « zone hors TAFTA » ou « en vigilance ». Seriez-vous prêt(e) à favoriser une telle démarche au sein du Conseil Régional ? Replier
Chère Madame,
Ces mécanismes d’ISDS ne sont pas encore clairement définis. Les organes de règlement des différends pourraient inciter les entreprises à attaquer des décisions souveraines des États au prétexte qu’elles seraient contraire aux accords de libre-échange, comme ça été le cas pour Philip Morris contre l’Uruguay et l’Australie.
Les ICS permettent toutefois de résoudre rapidement et avec impartialité des questions juridiques hautement spécifiques, ce qui est un facteur d’attractivité pour les investisseurs étrangers, et de sécurité pour les entreprises françaises.
L’harmonisation des normes est par ailleurs un processus extrêmement technique. À ce titre, l’existence d’un conseil de coopération réglementaire international, constitué d’experts, possède une certaine pertinence. La légitimité de son travail est toutefois soumise à l’exigence que les négociateurs soient dotés d’un mandat clairement défini par les élus. Ce n’est qu’à cette condition que l’évolution des normes pourra faire l’objet du véritable débat démocratique qu’elle mérite. Dès lors, une fois encore, on ne peut que regretter l’opacité qui entoure les négociations du traité.
Les traités TAFTA, s’ils sont élaborés avec honnêteté et transparence, pourront constituer une véritable opportunité pour l’économie de la Grande Région J’ai en effet la plus grande confiance dans la qualité de nos produits et dans les capacités de nos entreprises à exporter et à conquérir des marchés aux États-Unis.
Un des points qui me paraît important est de réduire les formalités administratives et les coûts en parvenant à créer des standards internationaux pour unifier les normes entre les différentes règlementations américaines et européennes et faciliter les échanges pour les entreprises qui aujourd'hui subissent ces contraintes lourdes.
Enfin, en ce qui concerne les motions de « zone hors TAFTA », la désaffection des citoyens pour la politique et leur lassitude, à dire le moins, trouvent en partie leur origine dans l’habitude des politiques de promouvoir le symbolique aux dépens de l’action concrète. À l’inverse, je crois profondément que l’action politique, pour être crédible, doit privilégier le faire au dire.
Je suis donc opposée aux démarches du type « zone hors TAFTA », qui n’ont pas d’autre efficacité que rhétorique. Les collectivités territoriales n’ont pas la compétence pour prendre ce genre de motions, qui ne sont dès lors pas suivies d’effet. Je pense par ailleurs que les collectivités ont d’autres moyens plus efficaces d’instituer un large débat public sur cette question, que de voter un texte en chambre.
Cordialement
Bonjour Madame,
Merci pour votre question. Le TAFTA est en désaccord avec ce que prônent les écologistes. Il augmente la dépendance des États Unis et des pays membres de l'Union Européenne aux énergies fossiles, et octroie tout le pouvoir aux multinationales.
A l'inverse, notre projet politique est orienté autour de deux grands axes : la transition écologique et énergétique et la proximité, qui passe notamment par la relocalisation de notre économie. La transition énergétique pour sauver le climat devra se faire par la sortie progressive des énergies fossiles, la production d'énergies renouvelables au niveau local et une relocalisation de l'économie. Ces solutions sont bénéfiques pour l'environnement et créatrices d'emplois.
Les écologistes ne sont pas opposés à un traité économique transatlantique, mais pas dans les termes qui sont proposés aujourd'hui dans le TAFTA. Un « bon TAFTA » devrait intégrer dans ces principes le respect des normes environnementales et de sécurité en vigueur et aller dans le sens d'une réduction des Gaz à Effet de Serre (GES), en réduisant la dépendance des États aux énergies fossiles.
Nous veillerons à ce que l'économie de notre région soit au service de l'intérêt général, en participant à la lutte contre l'évasion fiscale, en étant attentifs à ce que les entreprises payent leurs impôts là où elles produisent de la richesse. Nous veillerons à ne traiter au niveau de la Région qu'avec des banques éthiques. Nous déclarerons la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes « Région Hors TAFTA ». Toutes les aides régionales seront soumises à des critères sociaux et environnementaux.
Pour la liste écologiste et citoyenne « Osons Mieux »
Françoise Coutant, Tête de liste régionale EELV Aquitaine Limousin Poitou-Charentes
Bonjour Madame
Si vous suivez l’UPR, Union Populaire Républicaine, depuis un moment vous connaissez notre position sur le sujet : nous sommes absolument contre le Traité transatlantique et contre le mécanisme ISDS.
Nous pensons que c’est une menace pour l’économie locale, nous sommes d’ailleurs le seul mouvement politique à sensibiliser la population sur les dangers de ce Traité lors de la campagne de ces Régionales, quand d’autres préfèrent se livrer à un débat de gestionnaires.
En conséquence, je suis tout à fait prêt à militer pour déclarer la Grande Région “zone hors TAFTA” mais soyons sérieux une seconde: il n’y a qu’un seul moyen d’éviter la signature du TAFTA, c’est de sortir de l’Union Européenne par l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne car pendant que nous parlons, les négociations du TAFTA avancent et ce malgré une pétition regroupant 3,5 millions de citoyens européens.
L’Union Européenne n’est pas une construction politique “démocratique” parce qu’il n’y a pas un “demos” (peuple) européen mais des peuples européens !
Et sortir de l’UE, ce n’est pas s’isoler. Nous aurons toujours 6653 traités bilatéraux avec l’ensemble des pays du monde, nous aurons toujours des échanges commerciaux, culturels avec nos voisins européens mais nous serons à nouveau libres de décider pour nous-mêmes de même que les autres peuples, une fois émancipés de l’UE et des 2 traités qui la constituent: le TUE et le TFUE.
Nous, à l’UPR, nous avons décortiqué ces traités et nous avons constaté que la libre circulation des capitaux, des personnes, des biens et des services entre autres était organisés par les traités européens.
Le TAFTA n’est juste qu’une Union Européenne élargie aux Etats-Unis finalement. Le paradoxe est donc d’être contre le TAFTA mais pour l’UE !
L’Union Populaire Républicaine, fondée en 2007 par François Asselineau, inspecteur général des finances qui a travaillé dans de nombreux cabinets ministériels et a côtoyé les puissants de ce monde, aussi bien français qu’étrangers, dans le but de rassembler tous les Français, au-delà du clivage droite/gauche pour sortir de l’Union Européenne de l’euro par l’article 50 du TUE et de l’OTAN par l’article 13 du traité de l’Atlantique Nord.
Notre mouvement, classé “Divers” par le Ministère de l’Intérieur, regroupe des Français de tous horizons, la grande majorité n’a jamais de politique avant et travaille en parallèle, ce qui est mon cas, mais nous avons choisi de nous réunir, au-delà de nos divergences pour reprendre notre destin en main et réouvrir notre pays sur le monde (au-delà de l’UE).
En effet, notre slogan est "l’union du peuple pour rétablir la démocratie” ce qui veut dire que nous croyons en l’intelligence des Français et en leur capacité à diriger eux-mêmes leur pays.
Nous prônons à ce titre la participation des citoyens dans la vie politique nationale et régionale (référendum d’initiative populaire via une application démocratique de la loi du 13 août 2004, référendums sur les grands projets structurants, comme les LGVs Bordeaux-Espagne, Bordeaux-Toulouse, coûteux en fonds publics,…) et le soutien à l’emploi local durable (soutien aux artisans/indépendants, TPEs et petites PMEs, en particulier industrielles, principaux acteurs de l’emploi régional), etc.
Je vous invite à retrouver mon programme complet sur le lien suivant:
http://regionales2015.upr.fr/region/aquitaine-limousin-poitou-charentes/
Nous condamnons donc la caractère anti-démocratique, par nature (demos: peuple, kratos: pouvoir, la démocratie c’est le pouvoir au peuple, or il n’y a pas un peuple européen mais des peuples en Europe d’où la volonté de créer un citoyen européen sur le modèle du citoyen soviétique à l’époque de l’URSS), et le TAFTA qui en est l’illustration la plus évidente.
Le Traité transatlantique, vous le savez, signerait la mise en concurrence directe des grandes exploitations agricoles américains aux rendements très élevés, qui utilisent engrais, OGMs, poulets lavés au chlore et boeufs aux hormones, avec une majorité d’exploitations agricoles françaises de terroirs et de qualité, contraintes par des normes, à la fois françaises et européennes drastiques. Nul besoin de dire que les produits américains inonderont le marché et entraineront la mort, à petit feu, de notre agriculture de terroirs, avec des rendements plus faibles mais avec une qualité bien plus élevée.
Au niveau de l’industrie, le constat est le même. Les grands groupes américains cannibaliseront les groupes français et européens les plus faibles, de par leur taille, leur avance technologique et leur productivité souvent plus élevés, au détriment de l’emploi industriel européen.
Sans parler de la possibilité pour les grands groupes de condamner les Etats, émanations suprêmes des peuples et censés les protéger, devant des tribunaux internationaux, est très dangereuse et entrainerait à coup sûr la condamnation des Etats, comme ce fut déjà le cas pour des pays d’Amérique latine comme le Mexique et l’Argentine et une obligation d’ouvrir certains marchés, y compris à des produits jugés dangereux pour le consommateur.
Enfin, comme vous le soulignez, le processus opaque de négociation montre bien le caractère anti-démocratique de l’UE, la volonté d’exclure les peuples d’Europe, qui sont les premiers concernés, au mépris de la démocratie et de décider à leur place.
En France, cela est d’ailleurs inconstitutionnel comme le montre l’Article 3 de la Constitution de 1958, texte suprême de la 5ème République:
"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. “
Les partis qui défendent l’UE, et contreviennent à la souveraineté nationale i.e la souveraineté du peuple français, sont aussi inconstitutionnels, en vertu de l’article 4 de la Constitution:
"Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. "
En conclusion, nous sommes contre le Traité Transatlantique puisque nous sommes contre l’UE, l’Euro et l’OTAN, c’est un choix raisonné, basé sur des analyses en profondeur et de qualité que je vous invite à consulter sur upr.fr.
Cordialement
Madame
J’ai bien reçu votre courrier me demandant ma position sur le TAFTA .
Vous n’ignorez pas que je représente un courant minoritaire et qu’il y a peu de chance que je sois élu. Je ne vous abreuverais pas de promesses, comme en sont friands les politiciens chasseurs de voix qui une fois élus oublient leurs engagements. J’ai cependant une opinion sur les problèmes qui motivent l’action de votre collectif.
Sur les négociations TAFTA ma position est celle d’un communiste.
Comme tout ce que concoctent les États capitalistes au service de leurs multinationales, tout ce qui pourra sortir de ces tractations se fera sur le dos des exploités et des couches populaires en général, de part et d'autre de l'Atlantique, et même au-delà. D’autant plus que la volonté de garder à ce point secrètes les tractations entre trusts européens et américains ne peut évidemment rien augurer de bon pour les populations des deux côtés de l’Atlantique. Mais elle n’est jamais qu’à l’image de cette société capitaliste où, du secret commercial au secret bancaire en passant par le secret des affaires, sans oublier les accords diplomatiques et militaires entre grandes puissances, tout ce qui touche au capital et aux magouilles de ceux qui le contrôlent est soigneusement caché aux populations. Dans cette économie capitaliste où la bourgeoisie décide de tout et dicte à son État sa politique, il ne peut pas en être autrement.
En réalité, les trusts des pays capitalistes du monde entier imposent fréquemment ce qui leur convient sans le moindre traité, sans la moindre autorisation, simplement par la raison du plus fort, car c'est comme cela que fonctionne l'économie capitaliste. Les traités et toutes les lois, nationales et internationales, ne viennent en réalité bien souvent que consacrer le rapport des forces et ce qui en découle dans les relations entre états au plan économique.
En fait ce n’est pas avec un traité ou une absence de traité, ce n’est pas avec plus ou moins de barrières douanières ou règlementaires, que les populations protègeront leurs conditions de vie. Le monde capitaliste, ses rapports de forces, ses guerres économiques (et ses guerres tout court) c’est cela qu’il faut renverser, et pas se focaliser sur les stratégies commerciales du moment de certaines fractions de la bourgeoisie.
D’ailleurs il n’est pas surprenant que contre ce traité on trouve également une partie de la droite et l'extrême droite, avec Marine Le Pen et quelques souverainistes. Cela devrait être un signal d'alarme pour tous ceux qui à gauche ou à gauche de la gauche font de la lutte contre ce traité un objectif essentiel.
Focaliser l’attention sur TAFTA, en faire un objectif de lutte pour les travailleurs, c'est, à mon avis, les orienter vers de faux débats, c'est finalement leur demander de prendre parti entre différentes politiques plus ou moins protectionnistes de la bourgeoisie. C'est faire diversion par rapport aux intérêts des exploités.
Si une frontière hermétique protégeait de ses concurrents la bourgeoisie française, cela pourrait aller mieux pour la classe ouvrière ? Forte de ce monopole, l’exploitation, présentée comme un devoir national, serait encore renforcée sur les lieux de travail.
De même, si les services publics sont mis à mal, les responsables ne sont pas hors hexagone. La bourgeoisie pense depuis longtemps que les caisses de l'État lui sont acquises. Les investissements publics ont toujours joué le rôle de commandes assurées et très chèrement payées aux entreprises privées. Mais avec l'approfondissement de la crise, pour continuer d'accroître leurs profits, les capitalistes ont besoin de puiser plus immédiatement et plus directement dans les caisses publiques, quelles qu'en soient les conséquences.
Je pense qu’avant tout, accord TAFTA ou pas, il faut défendre les exigences vitales du monde du travail : l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l’échelle mobile des salaires, le contrôle des comptes des entreprises. Dans cette société divisée en classes sociales, toute illusion nationaliste est dangereuse pour le monde du travail.
C’est pour faire entendre les intérêts immédiats des travailleurs que nous nous présentons dans cette élection régionale. Le sens de la campagne de la liste « Lutte Ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » est également de montrer qu’il y a des travailleurs qui ont compris que les grands partis ne représentent pas leur camp et qu’ils sont conscients d’avoir des intérêts de classe à défendre.
Il s’agit pour nous d’affirmer également notre conviction communiste, que l’avenir ne peut pas être ce monde hérissé de frontières et parsemé de dictatures féroces, ce monde où une minorité richissime emprisonne l’essentiel de l’humanité dans un océan de misère et de souffrances.
Recevez mes salutations
G. PERCHET
Que proposez-vous pour les langues régionales ?
Cher Monsieur,
Nous soutiendrons les initiatives de mise en valeur et d’accès aux langues régionales. Nous voulons également décentraliser la direction des langues régionales à Bayonne, de manière à renforcer son lien avec un territoire qui porte haut les couleurs de la défense des langues régionales.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question. Notre intérêt pour les langues régionales et minoritaires est ancien et nos élus mettent tout en œuvre pour en faire la promotion. Nous avons soutenu, au niveau européen, la ratification de la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires. Par ailleurs, au niveau régional, les actions menées par les élu-e-s écologistes ont permis d'œuvrer pour la protection des langues régionales : l'occitan en Aquitaine et Limousin et le basque (euskara) présent dans une partie des Pyrénées-Atlantiques. Ces actions ont permis la création de la Charte Interrégionale de Développement de l'Occitan votée en 2011 par les Régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Rhône-Alpes, Languedoc Roussillon et Auvergne. Nous nous engageons à poursuivre ce combat pour la reconnaissance et l'apprentissage de ces langues et des autres sur l'ensemble de la grande Région.
Trois langues seront présentes sur notre territoire : l'occitan dans ses variantes gasconne, limousine et languedocienne, le basque et le poitevin-saintongeais. Et nous entendons les soutenir toutes les trois. Nous encouragerons la transversalité de cette politique (économie, tourisme, formation, culture...) ainsi que l'enseignement des /en langues régionales (conventions Région-Rectorat) et leur diffusion audiovisuelle. Nous nous appuierons pour cela sur le travail des associations de promotion de ces langues et de ces cultures, comme la vôtre, notamment en ce qui concerne les supports d'enseignement.
Pour la liste écologiste et citoyenne « Osons Mieux »
Françoise Coutant, Tête de liste régionale EELV Aquitaine Limousin Poitou-Charentes
Bonjour M. Pesque,
L'Union Populaire Républicaine (UPR) a été fondée en 2007 par François Asselineau. Ce parti, en pleine explosion malgré le silence total des médias de masse sur ses analyses, compte au moment où je vous écris 9.716 adhérents.
Son succès est dû à la qualité et à la profondeur de ses réflexions publiées sur Internet sous forme de conférences, de vidéos d'actualités, d'articles de fond, ainsi que de communiqués de presse.
L'UPR depuis sa création explique sans relâche que la construction européenne est un leurre dont les conséquences pour le peuple français, ainsi que tous les peuples qui la composent, sont une catastrophe sur les plans économiques, politiques, démocratiques mais aussi culturels et humains.
Fort de son programme étayé par des heures de conférences et des centaines de pages de développement argumenté et sourcé, l'UPR démontre que la seule issue possible pour rendre aux français la capacité de décider démocratiquement de leur destin est la sortie de l'Union Européenne, de l'Euro, et de l'Otan.
L'UPR considère que la France est une et indivisible. Sa constitution indique clairement que le drapeau de la France est la bannière tricolore Bleu Blanc Rouge, et que la langue de la nation est le Français. Ces éléments constituent le socle de la nation, et ne peuvent ni ne doivent en aucun cas être remis en cause.
L'UPR explique sans relâche que la stratégie des Euro Régions (dont la fusion de nos régions fait bien sur partie) mise en œuvre par Bruxelles est une action parmi tant d'autre pour donner une taille et un pouvoir politique suffisant aux régions pour négocier directement avec les institutions européennes sur les questions juridiques et financières de leurs politique.
Ce faisant, les régions n'auront absolument aucun poids pour défendre leurs intérêts, et celui de leurs citoyens face à la puissance de la commission européenne. Elles seront alors à la merci du grand marché, des multinationales et de leurs lobbys dans un monde de concurrence totale et sans contrôle entre les pays. Cette nouvelle étape dans le dé-tricotage des états nations est un clou de plus enfoncé dans le cercueil de la démocratie.
Ce long préambule ne réponds pas encore à votre question, mais il me semble nécessaire afin que vous puissiez comprendre très précisément notre analyse de la situation politique du pays, et notre vigilance extrême vis à vis de tout ce qui risque de concourir au démantèlement de la nation Française.
En ce qui concerne plus précisément la place des langues régionales comme le basque, l’occitan et le poitevin-saintongeais, comme tous les éléments qui font partie de notre histoire et de notre patrimoine, elle doit être protégée, entretenue, et même promue auprès des français.
L'UPR dénonce l'invasion culturelle anglo-saxone dont les grands médias nous abreuvent quotidiennement. La défense et le développement de la culture française, notamment à travers la Francophonie est une partie extrêmement importante de notre programme national.
Dans le prolongement de notre volonté de défense de nos racines et de notre histoire, et même si la défense des langues régionales n'est pas expressément cité dans notre programme, il me semble tout à fait compatible avec notre volonté d'envisager la protection et le développement de cette parcelle de notre culture, tant que cela ne remet pas en cause le fondement de notre patrie : l'unité nationale.
En somme, pour les langues régionales, je propose d’offrir la possibilité aux lycées qui le désirent d’avoir dans tous les lycées du pays basque, la possibilité d’apprendre le basque, dans tous les lycées de l’Occitane, la possibilité d’apprendre l’Occitan de même pour toutes les langues régionales.
Ce qui veulent apprendre une langue régionale doivent avoir la possibilité de le faire, cependant l’enseignement de la langue régionale ne doit pas être obligatoire mais à la demande.
La langue officielle unique de la République Française étant le Français, d’après la Constitution Française.
Des évènements culturels et touristiques peuvent être favorisés pour permettre le développement de ces langues, en accord avec le budget de la Grande Région, qui est de seulement 2,854 milliards avec une baisse des dotations de l’Etat à venir.
L’action de la Région sera donc limitée mais poussera en ce sens.
En espérant avoir répondu à votre question.
Bien à vous,
William DOUET, candidat tête de liste UPR région ALPC.
Que pensez-vous de l'interdiction (par Alain Rousset) de rendre public les résultats de l'étude socio-économique pour rouvrir la voie ferrée d'Oloron-Canfranc?
Cher Monsieur,
Cette interdiction témoigne du caractère tout à fait contestable de la décision du candidat député socialiste sortant, qui a pris unilatéralement la décision de rouvrir cette ligne, au mépris du bon sens budgétaire et de l’intérêt des habitants.
Le candidat socialiste sortant est le seul à porter à bout de bras cette ligne touristique et structurellement déficitaire : l’État, les collectivités territoriales et l’Europe ont de fiat refusé de participer à son financement.
Alors que 100 millions d’euros ont déjà été engloutis dans la portion de la ligne reliant Pau à Bedous, il est urgent d’arrêter les frais à Bedous et d’investir dans des projets plus utiles les 370 millions d’euros que coûterait la poursuite de la ligne de Bedous à Canfranc.
Cordialement
Bonjour M.Manaut,
Je suis absolument contre l’interdiction de publier les résultats de l’étude socio-économique portant sur la réouverture de la voie Oloron-Canfranc comme pour tout document permettant
aux Français de savoir les raisons de l'engagement de fonds publics, c’est-à-dire de notre argent, l’argent du contribuable, surtout pour des montants aussi importants.
Les habitants de la Région ont le droit de savoir pour quoi ils paient et, comme vous le savez, l’Union Populaire Républicaine dont je conduis la liste s’engage en faveur de l’éducation populaire pour permettre la démocratie, notamment via le référendum d’initiative populaire à 1% et les référendums sur les grands projets structurants comme les LGVs et la ligne Pau-Canfranc, coûteux pour le contribuable.
Aussi, pour permettre d’avoir le bon déroulement du référendum, nous proposons de mettre à disposition des habitants de la Région tous les documents disponibles pour qu’ils se forgent eux-mêmes une opinion en âme et conscience et décider eux-mêmes de l’usage qui sera fait de leur argent.
Notre liste, classée “Divers” par le Ministère de l’Intérieur, rassemble des citoyens français au-delà des clivages avec pour slogan “l’Union du peuple pour rétablir la démocratie”.
C’est le sens du nom de notre mouvement : Union (rassemblement au-delà des clivages), Populaire (permettre au peuple de s’exprimer et défendre la parole des Français) Républicaine (Res Publica en latin signifie “chose publique” donc dans un régime qui se revendique être une république, toute information concernant la vie et l’argent des Français doit être mise à leur disposition).
C’est notre engagement et ma conviction profonde et une fois élu au Conseil Régional, je mettrai à disposition des habitants de la Région l’ensemble des documents qui touche à leur quotidien ou engage une large part de leurs fonds publics, y compris les résultats de l’étude socio-économique que vous citiez.
En espérant avoir répondu à votre question.
Bien à vous,
William DOUET, candidat tête de liste UPR Région ALPC.
Que pensez-vous de la remise en place du service militaire en France ?
Cher Monsieur,
Une telle décision n’est pas du ressort du Conseil régional.
La remise en place du service militaire me semble toutefois poser plus de problèmes qu’elle ne pourrait en résoudre. Notre armée est professionnelle, et ne saurait encadrer plusieurs dizaines de milliers de conscrits chaque année sans que cela ne nuise à l’intensité et à la qualité de son engagement sur les théâtres d’opérations extérieures. Dans un contexte où nos forces armées sont soumises à des exigences et contraintes croissantes, il ne me paraît pas judicieux de leur imposer une mission pour laquelle elles ne sont pas organisées.
En revanche, je suis favorable à l’extension du service militaire volontaire pour les jeunes qui le souhaitent et qui y trouveront une voie d’excellence de formation et d’encadrement, ainsi qu’à un renforcement du rôle des forces de réserve.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question. Je suis candidate aux élections régionales et la question du service militaire en France de relève pas de la compétence des Régions mais de celle de l'État.
Bien cordialement,
Pour la liste écologiste et citoyenne « Osons Mieux »
Françoise Coutant, Tête de liste régionale EELV Aquitaine Limousin Poitou-Charentes
Bonjour Monsieur,
Remettre le service militaire (obligatoire ou optionnel) est un débat qui revient sur le devant de la scène. Mais savez-vous pourquoi ?
Parce que le pays est en train de se disloquer, parce que les Français se rendent compte que le communautarisme se développe et qu’on cherche à les diviser, ce que démontre les résultats de certains partis extrémistes, qui ne sont d’ailleurs pas soutenus par la majorité des Français qui refusent de voter, malgré leur désespoir, pour ces derniers, du moins pour l’instant.
L’Union populaire Républicaine, dont je conduis la liste pour l’ALPC, n’a pas de position sur le rétablissement du service militaire.
En revanche, elle veut rassembler tous les Français et non les diviser pour sortir de l’UE et de l’euro, sereinement, légalement, par l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne (TUE) et de l’OTAN par l’article 13 du Traité de l’Atlantique Nord, pour rétablir la démocratie et permettre aux Français de décider, à nouveau de leur avenir collectif, désormais dicter par Bruxelles (80% des lois françaises sont des transcriptions de directives européennes).
La Grande Région ALPC est, elle aussi, contrainte dans son action par les traités européens (TUE et TFUE, qui sont l’UE, construction politique) et ne peut pas soutenir certaines entreprises en local, souffre d’une baisse de dotations de l’Etat qui diminue son budget (ou nécessite un recours à l’endettement), etc.
En tant que jeune français de 23 ans, je suis favorable, à titre personnel, à un retour du service militaire mais pas de manière obligatoire, car nous ne sommes pas (pour l’instant) en période de guerre ouverte ou de conflit à venir. Chacun doit pouvoir choisir de s’engager ou pas. Cela peut aussi être conseillé comme méthode de réinsertion ou de redressement pour certains jeunes sur la voie de la délinquance l
Cela permettrait de reconstruire un esprit national aujourd’hui en disparition, d’inculquer les vraies valeurs de notre pays (Liberté, Egalité, Fraternité et Démocratie) et surtout de mélanger les catégories sociales et ethniques de France, qui vivent aujourd’hui entre elles et s’opposent de plus en plus.
En espérant avoir répondu à votre question.
Bien à vous,
William DOUET, candidat tête de liste UPR pour l’ALPC.
Bonjour
La question du service militaire va avec la question de l'état d'urgence. Tout le monde sait que les mesures sécuritaires ne protègeront en rien la population contre de nouveaux attentats. On n'arrête pas des terroristes et des barbares avec quelques milliers de soldats en plus. Le problème est un problème de fond : l'instabilité du monde, du Moyen-Orient, de l'Afrique, la barbarie qui gagne toute la planète et qui revient dans les métropoles occidentales, tout cela est directement le fruit d'une organisation sociale dépassée. Cette organisation sociale, le capitalisme et son expression militaire et politique, l'impérialisme fait que les richesses sont accaparées par une infime minorité de très riches, de milliardaires, de millionnaires, eux-mêmes concentrés dans une dizaine de pays riches sur la planète. Comment le monde pourrait-il être stable quand 800 millions de personnes souffrent de la faim ? Quand 25000 hommes, femmes et enfants meurent chaque jour ? Le monde est pillé par une poignée de trusts qui concentrent l'essentiel des richesses. C'est cela le problème de fond et tant que ce problème ne sera pas réglé, la planète sera plongée dans la misère et les crises, dans les guerres, le terrorisme et la barbarie.
D'autre part, toute cette ambiance sécuritaire a un autre but. Il s'agit de nous forcer à nous ranger derrière le gouvernement et à approuver sa politique. Or c'est sa politique qui fait lever le terrorisme. C'est parce qu'ils ont détruit l'Irak, la Lybie, massacré en Afghanistan que le terrorisme pousse. Il ne s'agit pas d'excuser les terroristes. Il faut condamner ET les terroristes ET les gouvernements occidentaux qui sont responsables de leur apparition.
Par l'ambiance sécuritaire, le gouvernement voudrait aussi que nous les travailleurs, nous mettions en sourdine nos revendications. Mais pendant ce temps, la guerre sociale, les licenciements, les attaques contre le code du travail, contre les retraites continuent. Alors les travailleurs ne doivent pas renoncer à se battre, et ne doivent surtout pas remettre leur sort entre les mains de ce gouvernement qui est, dans le fond, un ennemi juré des classes populaires.
C'est aussi pourquoi je suis contre le service militaire.
Cordialement
Bonjour,
Oui. Je suis favorable au non cumul des mandats aussi bien dans l’espace que dans le temps.
Dans l’espace, je suis globalement en phase avec la loi du 14 février 2014, à savoir l’interdiction pour un parlementaire d’occuper une fonction exécutive locale (maire, président de département, président de région…).
En revanche, pour rester dans le réel et ne pas devenir un élu national complètement hors sol, je considère qu’un parlementaire doit pouvoir continuer d’occuper au niveau local une fonction non exécutive (conseiller municipal, départemental, régional…) ou exécutive s’il s’agit d’une petite commune. La distinction selon la taille de la collectivité me semble importante et je regrette qu’elle n’ait pas été faite par l'actuelle majorité.
Dans le temps, je suis favorable à une limite de 3 mandats de parlementaire consécutifs. Cette limite, qui n’existe pas aujourd’hui, permettrait d’accélérer l’indispensable renouvellement de notre vie politique et de réduire l’influence des apparatchiks de tous les partis.
Je souhaite par ailleurs que l'interdiction du cumul des mandats aille de pair avec la baisse du nombre de fonctions électives. Il y a aujourd’hui trop d'élus et leurs marges de manœuvre sont trop faibles. C’est la raison pour laquelle je reste favorable au statut de conseiller territorial, amené à siéger à la fois au département et à la région, que prévoyait avec bon sens la loi du 16 décembre 2010.
La réduction du nombre d'élus pourrait être assortie, à coût égal pour le contribuable, de moyens matériels et humains plus importants. C'est la condition pour qu'ils puissent mener efficacement leur action et ne pas être, pour les parlementaires, cantonnés à un rôle de défenseur ou de pourfendeur de l’action des ministres, ou pour les élus locaux, contraints de courir après le cumul.
Cordialement