

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
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Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationÊtes vous favorable aux traités de libre échange avec le Canada signé en oct. par l'UE et celui en cours avec les USA (TAFTA) dans le dos des peuples? Afficher la suite
Que pensez-vous de la libre circulation de poulets chlorés, de viande clonée et d'OGM entre autres... qui seront alors imposées par la Commission européenne aux peuples et aux eurodéputés puisque l'UE a compétence exclusive pour la ratification des accords internationaux (article 3 du TFUE)? Replier
Bonjour,
Nicolas DUPONT AIGNAN avec DLR, et moi-même, nous sommes contre ces traités de libre échanges qui ne sont pas équilibrés. Le commerce extérieur doit se faire sur une base équilibré, avec des règles du jeux claire de part et d’autre. Or, les USA sont protectionnistes chez eux, de manière habile et intelligente et nous, nos politiciens ouvrent nos frontières sans contrôles et vont même accepter les normes sanitaires américaines, comme le bœuf aux hormones, le poulet aux chlore et toute la malbouffe américaine dont on voit les dégâts sur la population.
Il fait savoir, contrairement à ce que béats de l’Europe disent, que les pays ne sont pas informés de la négociation et que la commission a un pouvoir qui lui a été donné pour négocier dans le secret le plus absolu ! Est-ce cela la démocratie ?
Cordialement
Bonjour
Nous ne sommes pas un parti politique nous n'avons donc pas de programme.
Si la question se posait, nous demanderions l'avis aux citoyens et nous transmettrions l'opinion majoritaire.
Nous vous invitons à visiter notre site http://www.democratiereelle.eu et à lire notre Charte Démocratie Réelle Sud-Est pour connaître nos engagements pour chacun des votes que nous porterons au Parlement européen.
Bonjour,
N’est fait dans le dos des peuples que ce que leurs élus absents du Parlement Européen laissent faire.
Nous avons l’engagement ferme et écrit d’être présent.
Le futur traité TAFTA est une bonne idée sous condition d’un contrôle et d’un pouvoir européen fort face aux Etats-Unis. Cela reste donc à construire et nous y veillerons.
La seconde réponse découle de la première, rien n’est encore imposé.
Bien cordialement à vous.
Êtes vous favorable à défrayer les parlementaires uniquement en fonction de leur présence réelle en séances ? Afficher la suite
Alors que tous les émoluments sont bloqués chez nous, les élus bénéfcieront-ils d'une augmentation ? Replier
Bonjour,
Si un député se fait élire et ne vient pas siéger, il méprise son peuple, ses électeurs. Je serai même plus sévère car je considère que si un député ne vient pas siéger, sauf évidemment raison majeure, il ne devrait pas percevoir ces indemnités excessives que verse Bruxelles.
Mais il faut en réalité savoir que ce statut financier si généreux envers les députés européens n’est qu’un moyen « d’acheter l’élu » qui n’a plus qu’une idée en tête, être un bon élève de l’UE pour y rester le plus longtemps possible. Imposer aux différents peuples de l’UE l’austérité, mais sans se l’appliquer, révèle le mépris profonds qu’ils ont envers les peuples !
Cordialement
Enjoindrez vous le candidat à la présidence de la Commission européenne de à présenter un projet de statut d’association européenne ? Afficher la suite
Pour le Président de la Commission :
Si vous êtes élu(e) député(e) européen(ne) enjoindrez vous le candidat à la présidence de la Commission européenne de s'engager dès le début de son mandat à présenter aux Parlement et Conseil un projet de statut d’association européenne inspiré du projet de statut, retiré en 2007 par Manuel Barroso ?
Ce projet pourrait être préparé par une vaste consultation de la société civile
au nom du Collectif des associations citoyennes Replier
Bonjour
Je suis favorable à ce que la réflexion sur le statut d’association européenne reprenne et s’accélère. Un statut juridique européen me semble être un outil notamment pour dynamiser la société civile européenne.
Cordialement
Quand nous serons élus, nous demanderons à notre groupe de travailler à la remise en cause des traités qui ont fait cette UE à 28 que nous dénonçons.
C’est notre objectif et nous travaillerons à une Europe de projet, de coopération entre les Etats.
Bonjour
Nous ne sommes pas un parti politique nous n'avons donc pas de programme.
Si la question se posait, nous demanderions l'avis aux citoyens et nous transmettrions l'opinion majoritaire.
Nous vous invitons à visiter notre site http://www.democratiereelle.eu et à lire notre Charte Démocratie Réelle Sud-Est pour connaître nos engagements pour chacun des votes que nous porterons au Parlement européen.
Bonjour Monsieur
Nous n'adjoindrons personne à inscrire quoi que soit dans un projet européiste . Nous voulons sortir de l'UE par l'article 50 du TUE qui prévoie la sortie de tous pays membre ...
Rien d'autre n'a de sens pour nous. Les Associations n'ont pas besoin d'un statut européen pour exister. Il n'y a donc aucune raison de prétendre à un statut européen pour les association . Tout cela n'aillant de sens que dans le cas d'une démocratie et l'UE n'est pas une démocratie...
Bien à vous
Êtes vous favorable à une Europe Fédérale ? Qui choisirai(en)t ces nouveaux espaces politiques dites des régions européennes ?
Bien évidemment, nous sommes pour une Europe de la coopération des peuples, des nations, des patries qui respecte les pays et non pour une Europe qui met en concurrence déloyale tel ou tel pays, l’un contre l’autre, permettant les salariés détachés roumains, ou polonais ou bulgares sous payés, sans réelle protection sociale, sans condition de travail digne, à la place de salariés employés sous le droit français, avec les charges françaises (sans aucun doute trop élevée cependant) mais aboutissant à supprimer des centaines de milliers d’emplois en France.
Je vous rappelle qu’il y a près de 350 000 salariés détachés en France, que nous avons perdu plus de 100 000 emplois direct dans les transports routiers français en 10 ans… etc…donc, l’europe fédérale dont rêve certain est une erreur économique fondamentale et nous n’en voulons pas contrairement à ce que certains affirment.
N’oublions pas tous les morts de la France qui ont donné leur vie pour notre patrie. Honorons leur mémoire en maintenant l’indépendance de la France qu’ils nous ont léguée.
Bonjour Monsieur ,
Clairement non , nous ne sommes pour aucune forme d'UE , les états souverains n'ont pas besoin de s'inféoder a un groupe de pays , les alliances ont toujours existé et les intérêts communs peuvent se mettre en forme en fonction des besoins, rien d'autre n'est utile et certainement pas une fédération type USA .
L'Europe Fédérale est le projet de Walter Hallstein le juriste NAZI recyclé après guerre en premier président de la commission européenne voir la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=nwS0E1N1OCg
C'est également le projet de DLR qui veut une Europe fédérale conformément a son alliance avec le parti de Farage l'UKIP et c'est également le projet du FN qui veut une EUROPE fédérale qui est en fait une Europe blanche racialiste comme la construction européenne actuellement est racialiste et communautariste conformément au choc des civilisations que certain appelle de leurs voeux ....
Merci de votre attention
Bonjour, merci pour ces questions. De quel type de fédéralisme parle t'on ?
Du type des USA, de l'Allemagne, de l'Inde ou Suisse ? Nouvelle Donne propose un Traiteì de l’Europe sociale au sein d’un groupe de pays partageant les mêmes objectifs d’harmonisation fiscale, sociale et environnementale par le haut, avec des critères strictes pour lutter contre le chômage, la pauvreté, le dumping et l’austérité.
Cordialement
Actuellement le recrutement à l'Union Européenne se fait sur la base de l'anglais (monopolistique) + 2 autres langues ; est-ce normal ?
Il est inacceptable que l’anglais et 2 autres langues soient la base du recrutement.
Cela aboutit en réalité à ce que l’anglais soit la langue pratiquée dans les instances de l’UE. Si cette UE respectait vraiment les peuples, il y aurait une totale égalité entre les différentes langues et l’embauche de traducteurs interprètes comme cela était prévu initialement.
Mais cette UE préfère privilégier l’anglais de manière quasiment exclusive en pratique, contrairement aux textes qui font que les documents doivent être dans la langue du pays.
Bonjour Monsieur
Bien évidemment que c'est un scandale cette façon sournoise d'américaniser l'UE et les peuples Européens . Nous sommes le seul mouvement politique en France à avoir clairement dénoncé la loi Fioraso voir l'article: http://www.upr.fr/actualite/france/petition-nationale-contre-le-projet-de-loi-fioraso-esr-qui-vise-a-imposer-langlais-dans-lenseignement-superieur-en-france
Cette loi s'inscrit bien sur dans le cadre d'un démantèlement des états nations et votre question trouve sa réponse dans cette volonté européiste de faire disparaître les peuples d'Europe au profit d'un prétendu peuple européen qui n'existe que dans le rêve des européistes...
Bonne journée
Que proposez-vous concernant le traité transatlantique ?
Monsieur,
Vous m'avez interrogé sur le partenariat transatlantique de commerce d'investissement (TTIP). Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ce dossier important.Il fait actuellement l’objet de nombreux débats, tant à Bruxelles qu’en France. Dans ces discussions, en général l’essentiel est occulté : l’UE est la première puissance commerciale du monde, devant les Etats-Unis. L’accès à un marché solvable et stable de 500 millions de consommateurs nous met en position de force si nous savons définir une position commune solide.
Pour ma part, c’est l’état d’esprit dans lequel j’aborde ce sujet, trop souvent utilisé pour faire peur.Les négociations relatives aux accords de libre-échange sont une compétence exclusive de la Commission européenne : il n'y a aucun gouvernement qui négocie ces accords lui-même. La procédure pour ce type d’accord est que, tout d’abord le Conseil donne son accord pour négocier un tel accord. Ensuite c'est la Commission qui négocie au nom de tous les Européens. Si un accord est trouvé entre les négociateurs, il appartient au Conseil des ministres et au Parlement européen de l’approuver.
Tout au long de ce processus de négociation, la Commission travaille étroitement avec le Conseil des ministres et fait rapport, de manière régulière au Parlement européen. Ces accords étant stratégiques, il n'est pas choquant que toutes les informations sur les négociations ne soient pas rendue publiques car les enjeux sont énormes et cela affaiblirait la position européenne.
Ceci dit, le site de la Commission est déjà une bonne source d’information. Vous trouverez plus de détails sur le lien : http://ec.europa.eu/trade/policy/in-focus/ttip/index_fr.htm. Les commissions thématiques du Parlement européen accueillent régulièrement des représentants de l’équipe de négociation de la Commission européenne.
Je salue la décision de la Commission de lancer une consultation publique sur la question de la protection des investisseurs : http://trade.ec.europa.eu/consultations/index.cfm?consul_id=179. Cet élément des négociations est à la fois très sensible et très technique.
Il est utile de rappeler que cet outil existe depuis longtemps et a été largement utilisé pour défendre les investissements des entreprises européennes à l'étranger notamment dans des États où la justice ne peut être considérée comme indépendante et apolitique. La question est de déterminer s'il est opportun d'inclure ce mécanisme dans cet accord commercial, et si oui quels seront les paramètres appliqués. Cette question devra être tranchée mais il faut garder à l'esprit que la justice aux Etats-Unis est répartie entre le niveau fédéral et le niveau des États. Cette division n'est pas garante nécessairement d'approche harmonisée et la défiance de certains juges "locaux" par rapport aux jugements fédéraux est réalité. Par ailleurs, la Commission a exprimé sa volonté de préserver la volonté légitime des États membres d'effectuer des choix politiques ce qui se traduira, au minimum, par un encadrement du mécanisme.
Il y a un lobbying très fort sur cette question, certes mais le lobbyisme n’est pas un phénomène propre à l’UE. Il y a des milliers de lobbyistes à Bruxelles, comme il y en a en France, et dans tous les autres États membres. Dans le cadre de mon travail en tant que députée européenne, je considère important de consulter non seulement les experts mais également ceux à qui la législation s’appliquera. Ce sont à la fois des grandes entreprises internationales, des ONG, grandes ou petites, des associations de professionnels ou de consommateurs, des syndicats. N'est-ce pas mieux de discuter avec tous ? Ils apportent un regard concret précieux même si, au final, il revient à chaque député de prendre la décision sur les amendements qu'il souhaite déposer et de voter en son âme et conscience.
Je souhaite aussi attirer votre attention sur le fait que nous ne sommes qu’au début du processus de négociation de cet accord de libre-échange avec les Etats-Unis : il n'y a aucune offre qui a été présentée. Des points très importants pour les deux parties ne seront pas réglés toute de suite, à supposer que la négociation aboutisse. Je défends une position « offensive » de la part de la Commission européenne pendant les négociations, pour protéger les produits de qualité européen reconnus aux États-Unis comme en Europe (par exemple les systèmes de protection des appellations et des indications géographiques), et ainsi permettre aux agriculteurs et viticulteurs européens d'augmenter leurs ventes sur le territoire américain. Pour moi, c'est un point clé. Il faut également défendre nos politiques sur les normes et les contrôles sanitaires, l'Union européenne ne doit en aucun cas réduire leur exigences sanitaires. Nous exigeons une harmonisation par le haut, fondée sur les normes les plus exigeantes de qualité et de sécurité. Notre modèle européen aux standards de qualité élevés n’est pas négociable.
Je tiens sur ce point précis à souligner qu'il s'agira d'un des points essentiels sur lesquels l'accord se fera ou ne se fera pas. Une quasi-unanimité de sénateurs américains ont averti le gouvernement américain que si l'accord reconnaissait le système européen d'appellations et indications géographiques, ils s'opposeraient à l'accord. Ceci illustre que nous sommes loin de l'accord annoncé par certains commentateurs ou oiseaux de malheur
A la demande les Etats-Unis, les services financiers ne sont actuellement pas dans le mandat de négociation ; je désapprouve cette exemption, et considère l'harmonisation des services financiers comme un volet essentiel qui doit être inclus si l'UE a l'intention de signer un accord. L'inclusion de ce pan dans l'accord permettrait de garantir une saine concurrence entre blocs financiers mais également de garantir un régime de contrôle et supervision très élevé et ne pas permettre à certains acteurs d'opter pour le régime de contrôle le moins strict
Encore un élément fondamental qui conditionnera mon choix : certains vantent que cet accord deviendra le standard mondial, qui serait appliqué à tous les accords commerciaux par la suite. Je ne partage pas cette position et considère qu'un accord entre les deux plus grands marchés au monde ne devrait pas dire que leurs normes seront imposées à tous les pays. Cela pourrait avoir des effets pervers, notamment sur les pays en voie de développement par exemple. Entrer dans un accord commercial devrait être un choix, et les négociations devront avoir lieu entre tous les participants. Pour un commerce mondial qui profite à tous, je reste partisane de négociations ayant lieu dans une enceinte multilatérale : tout le monde peut s'y exprimer et tenter ainsi retrouver un régime positif pour tous.
Je reste fondamentalement attachée à l'échange et au dialogue. Dès lors, je ne partage une stratégie visant à être contre avant même d’avoir commencé à discuter de ce dossier. Si un accord est présenté au Conseil des ministres et au Parlement européen, il faudra l'étudier, et partant du fond, décider de l’approuver ou le rejeter. Nous en sommes loin actuellement, ce n'est que le début de négociations très longues et dures pour les deux parties.
Bien à vous,
Que proposez-vous pour soutenir les viticulteurs et agriculteurs du mieux possible dans la circonscription sud-est?
Je défends une agriculture européenne de qualité, qui, en respectant l'environnement, est durable pour les futures générations.Au moment de la réforme de la PAC, j'ai déposé et co-signé des amendements portant principalement sur les priorités suivantes :
- le maintien du Programme européen d’aide alimentaire aux plus démunis ;
- le nécessaire “verdissement” (greening) de l’agriculture européenne pour aller vers des modes de production plus durables et responsables, pour assurer la sécurité alimentaire européenne et pour préserver l’environnement et les ressources
- la valorisation des produis de qualité et des circuits courts ;
- l'assurance de réserver les paiements directs aux agriculteurs qui sont 'actifs' (l'activité principale doit être l'agriculture ; par exemple, plus de subsides aux aéroports ;
- des aides supplémentaires pour les jeunes agriculteurs ;
- la protection de l’agriculture en zone « périurbaine » c’est-à-dire permettre aux agriculteurs installés de continuer leur travail dans de bonnes conditions;
- l’assurance pour les agriculteurs d’avoir des revenus décents ;
- l'interdiction de doubles paiements aux agriculteurs pour la même action (à la fois au titre du premier – les aides directes - et du second pilier – développement rural).
Défendant une production viticole européenne de qualité, je me suis positionnée pour le maintien des droits de plantation après 2018. J'ai été référante pour le vin au sein du groupe ADLE pendant la réforme de la PAC, j'ai travaillé avec le rapporteur du groupe ADLE sur les textes concernant la création des nouvelles autorisations de plantation à partir de 2016.
Ces autorisations remplaceront le système actuel de droits de plantation, qui permettront de stabiliser les surfaces viticoles, dans la ligne de ce qui a été réalisé ces dernières années en limitant et améliorant la qualité de la production du vin européen. D’un point de vue plus technique, je suivrai de près l'acte délégué sur la mise en œuvre des autorisations des plantations qui sera soumise au Parlement européen après les élections, de manière à garantir que seuls les vins avec indication géographique auront le droit de porter la mention AOC, en respectant le cahier des charges qui l'accompagne.
J'ai été rapporteur pour le groupe ADLE sur la politique de promotion des produits agricoles européens. Grâce à mes amendements, un des objectifs de cette politique est désormais de généraliser la connaissance et la reconnaissance des systèmes européens de qualité (IGP, AOP, STG, bio). Le vin était une fois encore au cœur de cette législation, je suis parvenue dans les négociations à s'assurer que la promotion des vins de qualité sera possible à la fois sur le marché intérieur (avec quelques restrictions toutefois) et sur les marchés tiers. Cet outil est un complément aux aides disponibles pour la promotion du vin dans les enveloppes nationales dans le cadre plus global de la PAC.
Le budget pour ces mesures de promotion sera fortement augmenté (61,5 millions pour l’année2013 à200 millions en 2020). Je soutiens des politiques qui permettront les producteurs européens d'être plus offensifs sur les marchés tiers, et mieux capitaliser sur le potentiel des produits européens de qualité qui respectent les normes sanitaires les plus exigeantes au monde. Dans cet esprit, je défends également une position « offensive » de la part de la Commission européenne pendant les négociations sur le traité transatlantique, pour protéger les produits de qualité européen reconnus aux États-Unis comme en Europe et ainsi permettre les agriculteurs européens d'augmenter leurs activités commerciales sur le territoire américain.
Êtes vous-favorable à la mise en place d'un revenu de base inconditionnel ?
Naturellement, et c'est une de nos propositions fortes, parmi les 60 propositions du programme du Parti Fédéraliste Européen.
C'est en effet pour nous un élément clé de la justice sociale pour tous. Dans le contexte actuel, avoir la garantie du meilleur niveau de protection sociale est une attente légitime des citoyens européens face au développement d'une économie globalisée. Les Etats actuels, isolés, morcelés et souvent concurrents entre eux, ont des réponses disparates et parfois divergentes sur ces questions sociales.
Seul un budget fédéral permettra une réelle solidarité pour faire face aux accidents économiques, et maintenir une cohésion territoriale. Il jouera le rôle de stabilisateur au travers "d'un système européen d'indemnisation du chômage ou d'un revenu inconditionnel de base" pour tous.
cordialement
Tout dépend de quoi nous parlons. Il est évident qu’en France nous sommes pour un smic décent qui permette à tout citoyen de vivre décemment.
Le problème avec cette union européenne à 28 que nous dénonçons, c’est notamment l’écart des salaires minima qui existent entre des pays qui sont trop éloigné en développement. Smic de 1 à 10, selon les pays. Et libre concurrence entre ces mêmes pays ! C’est ridicule et destructeur pour nos emplois.
Et si mettre en place un revenu de base inconditionnel, c’est le fixer sur une moyenne des pratiques de ces 28 pays, soit en dessous du smic français, je suis contre. Mais si le fixer, c’est le fixer pour tous sur nos bases à nous, c’est irréaliste et cela ne se fera pas sans douleurs. En effet, le temps que la Bulgarie, la Roumanie, la Pologne augmentent leurs salaires minima jusqu’à un salaire décent selon nos critères, il ne se passera pas moins de 10 à 20 ans…. Le temps de tuer ce qui reste de nos emplois industriels en France et cela, nous ne le voulons pas et nous nous opposerons à la paupérisation des français sous prétexte d’harmonisation avec des pays qui pratiquent du dumping social.
Bonjour
Nous ne sommes pas un parti politique nous n'avons donc pas de programme.
Si la question se posait, nous demanderions l'avis aux citoyens et nous transmettrions l'opinion majoritaire.
Nous vous invitons à visiter notre site http://www.democratiereelle.eu et à lire notre Charte Démocratie Réelle Sud-Est pour connaître nos engagements pour chacun des votes que nous porterons au Parlement européen.
Bonsoir,
Désolé pour cette réponse tardive, mais l’époque est épique. Tout travail mérite salaire, à un niveau qui ne décourage pas l'employeur d'embaucher, et qui assure un niveau de vie acceptable au salarié. Nous proposons un salaire minimum qui tienne compte des disparités régionales de niveau de vie.
Par ailleurs le système actuel d’aides, qui combine 9 minima sociaux, gérés et payés par différents organismes, est trop complexe, tant pour la personne accompagnée (peu de lisibilité, complexité de l’accès, multiplication des procédures) que pour les pouvoirs publics (duplication des structures, contrôle rendu plus difficile). Le RSA a été conçu pour opérer cet alignement des intérêts objectifs des personnes sur celui de la société, et Nous Citoyens adhère à ses principes de départ : toute heure travaillée doit être rémunérée, tout travail supplémentaire doit se traduire par un gain de revenu, les prestations sociales doivent diminuer moins que proportionnellement à l’augmentation des revenus du travail. Mais la fusion des aides et la simplification du système n’ont pas été conduites jusqu’au bout.
Sans réduire les montants distribués, nous proposons de simplifier radicalement le système d’aides et de supprimer ses effets pervers. Les aides existantes sont fusionnées au sein d’une aide multi-critères. L’aide maximale est plafonnée pour maintenir une incitation positive à travailler correspondant au moins à 35 % : pour chaque euro gagné, les revenus nets de la personne augmentent d’au moins 35 centimes. Une partie de l’aide (environ un tiers) est conditionnée à l’implication de la personne dans son projet.
Bien cordialement.
Bonsoir Monsieur Martel,
Notre problématique actuelle n'est pas de savoir s'il faut ou non un revenue de base inconditionnel en France comme dans le reste de l'UE, puisque cette affaire est d'abord un enfumage proposé par des européistes aux abois qui voudraient mettre l'ensemble des peuples européens sous la même houlette dictatoriale avec des propositions démagogiques enfermant les citoyens dans un assistanat permanent à défaut de pouvoir proposer une véritable perspective d'avenir.
Cette proposition est l'arbre qui cache la forêt démontrant que l'UE est le tombeau des peuples européens et la fin des démocraties. C'est une façon sournoise de reconnaître que l'UE a réussi l'exploit de mettre à genoux l'ensemble des pays qui en sont membres au point que le chômage et la paupérisation sont le lot quotidiens des citoyens pris dans le chaos généré par la mise en concurrence déloyale des salariés aux niveaux de vie différents selon leurs pays respectifs, par le biais des directives imposées par les traités de l'union européenne. Le chômage et la précarité ne sont qu'un des aspects délétères de l'entreprise européiste à l'origine de l'effondrement des civilisations . Notre position est de dire que la première chose à faire et de sortir de l'UE afin que la France retrouve sa démocratie et les pleins pouvoirs pour la gestion de sa politique intérieure et extérieure . Les autres pays membres de l'UE n'ont qu'à en faire autant, mais nous ne pouvons répondre à leur place ... Sortir de l'UE c'est s'ouvrir sur le monde y rester c'est s'enfermer dans une construction morbide d'un autre temps. Voir le discours de Victor Hugo de 1849 source Wikipédia:
États-Unis d’Europe est une expression utilisée par Victor Hugo, le 21 août 1849, à l'occasion du Congrès international de la paix de Paris8. C'est aussi le titre d'une revue consacré à la paix créée en 1867.
Extrait du discours :
« Un jour viendra où les armes vous tomberont des mains, à vous aussi !
Un jour viendra où la guerre paraîtra aussi absurde et sera aussi impossible entre Paris et Londres, entre Pétersbourg et Berlin, entre Vienne et Turin, qu'elle serait impossible et qu'elle paraîtrait absurde aujourd'hui entre Rouen et Amiens, entre Boston et Philadelphie.
Un jour viendra où la France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la fraternité européenne, absolument comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Lorraine, l'Alsace, toutes nos provinces, se sont fondues dans la France.
Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchés s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idées.
Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d'un grand sénat souverain qui sera à l'Europe ce que le parlement est à l'Angleterre, ce que la diète est à l'Allemagne, ce que l'Assemblée législative est à la France.
Un jour viendra où l'on montrera un canon dans les musées comme on y montre aujourd'hui un instrument de torture, en s'étonnant que cela ait pu être. »
Les États unis d'Europe, dont Victor Hugo fut l'un des inspirateurs originels, constituent le premier échelon d'une entreprise se voulant universelle, censée aboutir, in fine, à une concorde planétaire entre les hommes, quels qu'ils soient, par-delà les castes9. Hugo écrit:
« Elle s'appellera l'Europe, au xxe siècle, et, aux siècles suivants, plus transfigurée encore, elle s'appellera l'Humanité. »
— Paris-guide, exposition universelle de 1869.
Bonne soirée.
Cher Nathanaël Martel,
Merci pour votre question. Oui, je suis extrêmement favorable à la mise en place d'un revenu de base inconditionnel. En 2013, je me suis d'ailleurs activement engagé dans la campagne de l'initiative citoyenne européenne pour le revenu de base.
Dans le programme de Nouvelle Donne* se trouve un premier élément allant dans ce sens avec notre proposition de donner aux citoyens de plus de 18 ans, l'équivalent de 150 euro par mois** de façon inconditionnelle.
Cordialement,
Que proposez vous pour l emploi des chomeurs de longues durees qui ont deja 40 ans et plus?
Que proposez-vous pour modifier le quasi-monopole du financement de la sécurité sociale concernant les orthophonistes ? Afficher la suite
J'ai effectué un stage pour améliorer mon bégaiement en 2011 à Chalon-sur-Saône. J'ai finis par réunir les financements nécessaires, non sans difficulté. Je souhaiterasi savoir si au niveau européen, on peut libéraliser la profession en la contraignant et faire entrer le privé et le public en concurrence pour diminuer les tarifs. Surtout un accès en toute LIBERTÉ pour les personnes concernés. Replier
Monsieur,
Vous m'avez interrogé sur le partenariat transatlantique de commerce d'investissement (TTIP). Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ce dossier important.
Il fait actuellement l’objet de nombreux débats, tant à Bruxelles qu’en France. Dans ces discussions, en général l’essentiel est occulté : l’UE est la première puissance commerciale du monde, devant les Etats-Unis. L’accès à un marché solvable et stable de 500 millions de consommateurs nous met en position de force si nous savons définir une position commune solide.
Pour ma part, c’est l’état d’esprit dans lequel j’aborde ce sujet, trop souvent utilisé pour faire peur.
Les négociations relatives aux accords de libre-échange sont une compétence exclusive de la Commission européenne : il n'y a aucun gouvernement qui négocie ces accords lui-même. La procédure pour ce type d’accord est que, tout d’abord le Conseil donne son accord pour négocier un tel accord. Ensuite c'est la Commission qui négocie au nom de tous les Européens. Si un accord est trouvé entre les négociateurs, il appartient au Conseil des ministres et au Parlement européen de l’approuver. Tout au long de ce processus de négociation, la Commission travaille étroitement avec le Conseil des ministres et fait rapport, de manière régulière au Parlement européen. Ces accords étant stratégiques, il n'est pas choquant que toutes les informations sur les négociations ne soient pas rendue publiques car les enjeux sont énormes et cela affaiblirait la position européenne.
Ceci dit, le site de la Commission est déjà une bonne source d’information. Vous trouverez plus de détails sur le lien : http://ec.europa.eu/trade/policy/in-focus/ttip/index_fr.htm. Les commissions thématiques du Parlement européen accueillent régulièrement des représentants de l’équipe de négociation de la Commission européenne.
Je salue la décision de la Commission de lancer une consultation publique sur la question de la protection des investisseurs : http://trade.ec.europa.eu/consultations/index.cfm?consul_id=179. Cet élément des négociations est à la fois très sensible et très technique. Il est utile de rappeler que cet outil existe depuis longtemps et a été largement utilisé pour défendre les investissements des entreprises européennes à l'étranger notamment dans des États où la justice ne peut être considérée comme indépendante et apolitique. La question est de déterminer s'il est opportun d'inclure ce mécanisme dans cet accord commercial, et si oui quels seront les paramètres appliqués. Cette question devra être tranchée mais il faut garder à l'esprit que la justice aux Etats-Unis est répartie entre le niveau fédéral et le niveau des États. Cette division n'est pas garante nécessairement d'approche harmonisée et la défiance de certains juges "locaux" par rapport aux jugements fédéraux est réalité. Par ailleurs, la Commission a exprimé sa volonté de préserver la volonté légitime des États membres d'effectuer des choix politiques ce qui se traduira, au minimum, par un encadrement du mécanisme.
Il y a un lobbying très fort sur cette question, certes mais le lobbyisme n’est pas un phénomène propre à l’UE. Il y a des milliers de lobbyistes à Bruxelles, comme il y en a en France, et dans tous les autres États membres. Dans le cadre de mon travail en tant que députée européenne, je considère important de consulter non seulement les experts mais également ceux à qui la législation s’appliquera. Ce sont à la fois des grandes entreprises internationales, des ONG, grandes ou petites, des associations de professionnels ou de consommateurs, des syndicats. N'est-ce pas mieux de discuter avec tous ? Ils apportent un regard concret précieux même si, au final, il revient à chaque député de prendre la décision sur les amendements qu'il souhaite déposer et de voter en son âme et conscience.
Je souhaite aussi attirer votre attention sur le fait que nous ne sommes qu’au début du processus de négociation de cet accord de libre-échange avec les Etats-Unis : il n'y a aucune offre qui a été présentée. Des points très importants pour les deux parties ne seront pas réglés toute de suite, à supposer que la négociation aboutisse. Je défends une position « offensive » de la part de la Commission européenne pendant les négociations, pour protéger les produits de qualité européen reconnus aux États-Unis comme en Europe (par exemple les systèmes de protection des appellations et des indications géographiques), et ainsi permettre aux agriculteurs et viticulteurs européens d'augmenter leurs ventes sur le territoire américain. Pour moi, c'est un point clé. Il faut également défendre nos politiques sur les normes et les contrôles sanitaires, l'Union européenne ne doit en aucun cas réduire leur exigences sanitaires. Nous exigeons une harmonisation par le haut, fondée sur les normes les plus exigeantes de qualité et de sécurité. Notre modèle européen aux standards de qualité élevés n’est pas négociable.
Je tiens sur ce point précis à souligner qu'il s'agira d'un des points essentiels sur lesquels l'accord se fera ou ne se fera pas. Une quasi-unanimité de sénateurs américains ont averti le gouvernement américain que si l'accord reconnaissait le système européen d'appellations et indications géographiques, ils s'opposeraient à l'accord. Ceci illustre que nous sommes loin de l'accord annoncé par certains commentateurs ou oiseaux de malheur.
A la demande les Etats-Unis, les services financiers ne sont actuellement pas dans le mandat de négociation ; je désapprouve cette exemption, et considère l'harmonisation des services financiers comme un volet essentiel qui doit être inclus si l'UE a l'intention de signer un accord. L'inclusion de ce pan dans l'accord permettrait de garantir une saine concurrence entre blocs financiers mais également de garantir un régime de contrôle et supervision très élevé et ne pas permettre à certains acteurs d'opter pour le régime de contrôle le moins strict.
Encore un élément fondamental qui conditionnera mon choix : certains vantent que cet accord deviendra le standard mondial, qui serait appliqué à tous les accords commerciaux par la suite. Je ne partage pas cette position et considère qu'un accord entre les deux plus grands marchés au monde ne devrait pas dire que leurs normes seront imposées à tous les pays. Cela pourrait avoir des effets pervers, notamment sur les pays en voie de développement par exemple. Entrer dans un accord commercial devrait être un choix, et les négociations devront avoir lieu entre tous les participants. Pour un commerce mondial qui profite à tous, je reste partisane de négociations ayant lieu dans une enceinte multilatérale : tout le monde peut s'y exprimer et tenter ainsi retrouver un régime positif pour tous.
Je reste fondamentalement attachée à l'échange et au dialogue. Dès lors, je ne partage une stratégie visant à être contre avant même d’avoir commencé à discuter de ce dossier. Si un accord est présenté au Conseil des ministres et au Parlement européen, il faudra l'étudier, et partant du fond, décider de l’approuver ou le rejeter. Nous en sommes loin actuellement, ce n'est que le début de négociations très longues et dures pour les deux parties.
En ce qui concerne votre question vis-à-vis du traité de libre-échange avec le Canada, il faut attendre la finalisation des négociations pour examiner calmement les détails de l'accord. En octobre 2013, le Président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, et le Premier ministre canadien, M. Stephen Harper, ont trouvé un "accord politique" sur les éléments essentiels d’un tel traité de libre-échange. Ceci dit, le traité n'est pas encore finalisé : les deux équipes de négociation sont en train de faire des vérifications juridiques et de finaliser les détails qui doivent traduire l'accord politique en texte juridique.
Une fois que le traité aura été finalisé et signé par le responsable européen, l'accord sera transmis au Parlement européen pour son approbation ou rejet. Dès lors, lorsque le texte de l'accord sera présenté au Parlement européen, il faudra l'étudier et décider de l’approuver ou le rejeter. Comme je l'ai déjà dit en ce qui concerne le TTIP, il faut évaluer l'accord sur le contenu. Je défends une position « offensive » pour protéger les produits européens de qualité reconnus en Europe (par exemple les systèmes de protection des appellations et des indications géographiques) mais il faut également défendre nos politiques sur les normes et les contrôles sanitaires. L'Union européenne ne doit en aucun cas réduire ses exigences sanitaires. Nous voulons une harmonisation par le haut, fondée sur les normes les plus exigeantes de qualité et de sécurité. Comme pour le TTIP, notre modèle européen basé sur des standards de qualité élevés n’est pas négociable. Bien à vous