

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
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Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue proposez-vous pour mettre en valeur ou réhabiliter les bâtiments historiques de Rennes ? Afficher la suite
Je pense à des bâtiments comme le parlement de Bretagne et d'autres comme les maisons à pans de bois qui sont très vétustes (rue de la soif etc). Beaucoup de ces vieilles maisons à pans de bois sont vétustes et défigurées par des tags. Replier
Que pensez-vous de De nombreuses collectivités à travers le monde se réfèrent expressément à la culture de la paix et de la non-violence, et vous? Afficher la suite
De nombreuses collectivités locales à travers le monde se réfèrent expressément à la culture de la paix et de la non-violence, et vous ?
Nous souhaiterions que les différentes listes s'expriment sur ces propositions dont vous pouvez prendre connaissance à travers le lien internet ci-après :
http://culturedelapaix.org/blogs/Rennes/2014/03/05/interpellation-des-li...
Nous publierons les réponses à l’adresse suivante http://culturedelapaix.org/blogs/Rennes/
Le Mouvement de la paix-comité départemental 35 Replier
J’ai comme vous le souci de vivre dans un monde apaisé, où la violence n’ait pas sa place. Très attachée aux valeurs de paix et de fraternité qui ont fondées l’Europe, je partage les ambitions qui sont les vôtres.
A cet égard, intégrer la Journée internationale de la Paix du 21 septembre dans l’agenda municipal me semble une revendication légitime. De la même manière, je souhaite que nous puissions rejoindre l’association des “Maires pour la paix” pour affirmer notre volonté de vivre dans un monde sans arme nucléaire. En cette année de commémoration de la Première Guerre Mondiale, ce serait là un signal fort que nous adresserions.
En outre, à travers ses relations internationales et la richesse de ses comités de jumelage, Rennes contribue aujourd’hui déjà à favoriser un développement harmonieux et solidaire. Je souhaite poursuivre cette politique en lien étroit avec l’ensemble des acteurs du développement et de la solidarité internationale de notre territoire.
Comment expliquez-vous votre souhait de cumuler fonctions de maire et de député, alors que vous affirmez être contre le cumul ? Afficher la suite
Mme Appéré m'a expliqué par mail (je lui ai posé directement la question) qu'elle ne souhaitait pas démissionner de son mandat de député pour ne pas fragiliser la majorité PS qui ne tient qu'à 3 sièges. Elle a refusé de m'indiquer pourquoi elle se présentait en tête de liste (elle aurait pu être conseillere municipale), ce qui entrait en contradiction avec ses déclarations précédentes dans lesquelles elle affirmait être contre le cumul des mandats... Ne pas mettre ses actions en accord avec ses déclarations est incroyable pour une jeune élue qui désire renouveler la politique à Rennes. Replier
Je souhaite tout d’abord vous dire que j’ai acquis la conviction, depuis des années, de la nécessité de moderniser les règles de la vie politique et que j’ai toujours considéré l’importance d’une réforme supprimant le cumul des mandats.
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En cohérence, quand j’ai été élue députée en juin 2012, j’ai décidé d’anticiper la mise en œuvre de la loi, en démissionnant de mes fonctions exécutives locales (1ère adjointe de la ville de Rennes et vice-présidente de Rennes Métropole).
A l’occasion du débat parlementaire relatif à la loi sur le non-cumul des mandats, souhaité par le Président de la République, j’ai déposé des amendements afin que cette loi puisse s’appliquer dès 2014.
Cependant, le Conseil d’Etat, interrogé sur la possibilité d’une application immédiate de la réforme, a émis un avis défavorable, considérant que les règles électorales ne pouvaient être modifiées en cours de mandat.
Le Président de la République et le Premier Ministre ont donc pris acte de l’impossibilité d’une application effective du texte avant 2017 sans procédure d’élections législatives anticipées. En effet, en l’état du droit, je tiens à vous préciser que la démission d’un député n’entraîne pas son remplacement par son suppléant : toute démission d’un parlementaire conduit à une élection législative partielle, scénario écarté par la majorité parlementaire.
Aussi, par loyauté à l’égard du gouvernement et en responsabilité, je me conforme à cette position. En conséquence, je resterai députée jusqu’en juin 2017. Si les Rennais me font confiance en mars prochain, je ne serai donc pas candidate aux élections législatives en 2017.
Par ailleurs, je souhaite attirer votre attention sur mon choix de ne pas me porter candidate à la présidence de Rennes Métropole. Au-delà du strict cumul des mandats, il m’apparaît être un approfondissement de la démocratie locale que d’encourager le partage des fonctions et responsabilités dans nos territoires. Ce choix de ne pas me porter candidat au cumul de ces fonctions importantes est une manifestation de mes convictions profondes en la matière.
Enfin, je veux conclure en rappelant qu’en adoptant une loi interdisant le cumul des mandats, les parlementaires de gauche auront considérablement fait progresser notre démocratie. La situation que nous connaissons actuellement est intermédiaire et précède l’application pour toutes et tous de la réforme : à compter de 2017, il ne sera plus possible, pour aucun des parlementaires de la République, de cumuler ce mandat avec une fonction exécutive locale. Cette avancée, je veux la revendiquer et la défendre, quand d’autres l’ont âprement combattue.
Pourquoi voter le non cumul des mandats pour finalement le pratiquer ?
Je souhaite tout d’abord vous dire que j’ai acquis la conviction, depuis des années, de la nécessité de moderniser les règles de la vie politique et que j’ai toujours considéré l’importance d’une réforme supprimant le cumul des mandats.
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En cohérence, quand j’ai été élue députée en juin 2012, j’ai décidé d’anticiper la mise en œuvre de la loi, en démissionnant de mes fonctions exécutives locales (1ère adjointe de la ville de Rennes et vice-présidente de Rennes Métropole).
A l’occasion du débat parlementaire relatif à la loi sur le non-cumul des mandats, souhaité par le Président de la République, j’ai déposé des amendements afin que cette loi puisse s’appliquer dès 2014.
Cependant, le Conseil d’Etat, interrogé sur la possibilité d’une application immédiate de la réforme, a émis un avis défavorable, considérant que les règles électorales ne pouvaient être modifiées en cours de mandat.
Le Président de la République et le Premier Ministre ont donc pris acte de l’impossibilité d’une application effective du texte avant 2017 sans procédure d’élections législatives anticipées. En effet, en l’état du droit, je tiens à vous préciser que la démission d’un député n’entraîne pas son remplacement par son suppléant : toute démission d’un parlementaire conduit à une élection législative partielle, scénario écarté par la majorité parlementaire.
Aussi, par loyauté à l’égard du gouvernement et en responsabilité, je me conforme à cette position. En conséquence, je resterai députée jusqu’en juin 2017. Si les Rennais me font confiance en mars prochain, je ne serai donc pas candidate aux élections législatives en 2017.
Par ailleurs, je souhaite attirer votre attention sur mon choix de ne pas me porter candidate à la présidence de Rennes Métropole. Au-delà du strict cumul des mandats, il m’apparaît être un approfondissement de la démocratie locale que d’encourager le partage des fonctions et responsabilités dans nos territoires. Ce choix de ne pas me porter candidat au cumul de ces fonctions importantes est une manifestation de mes convictions profondes en la matière.
Enfin, je veux conclure en rappelant qu’en adoptant une loi interdisant le cumul des mandats, les parlementaires de gauche auront considérablement fait progresser notre démocratie. La situation que nous connaissons actuellement est intermédiaire et précède l’application pour toutes et tous de la réforme : à compter de 2017, il ne sera plus possible, pour aucun des parlementaires de la République, de cumuler ce mandat avec une fonction exécutive locale. Cette avancée, je veux la revendiquer et la défendre, quand d’autres l’ont âprement combattue.
On a appris récemment que vous habitiez officieusement à Saint-Grégoire. Par conséquent, n'est-ce pas un peu choquant de se présenter à Rennes ?
Êtes-vous favorable à l'enseignement privé (catholique) à Rennes ?
Maire de Rennes, j'aurais avant tout à oeuvrer pour assurer la réussite éducative des 12 000 enfants inscrits dans nos écoles publiques.Rennes consacre près de 36 millions d'euros par an à sa politique éducative, ce qui inclut les ateliers périscolaires, la restauration scolaire, les activités extra-scolaires, etc. Je souhaite poursuivre cette ambition éducatrice et je formule un certain nombre de propositions en la matière qui figurent dans mon projet, disponible sur mon site internet : http://www.nathalie-appere.fr
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Il n’en demeure pas moins que près 6 000 enfants sont scolarisés dans les écoles privées de la ville. Chacun peut décider librement de la scolarisation de ses enfants et je n’entends évidemment pas remettre cela en cause. J’entends cependant travailler en bonne intelligence avec l’enseignement privé, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des rythmes éducatifs qui s’appliquera aux écoles privées de la ville à la rentrée prochaine.
Que proposez vous pour les etudiants et jeunes diplomés ? Mais aussi pour les seniors au chomage ? Afficher la suite
Car Rennes est une grande ville mais personnellement j'ai l'impression que pour les jeunes les possibilites d'avenir sont limitees. La vie y devient de plus en plus chere, surtout quand comme moi la maman ne peut pas aider financierement. Replier
Un Rennais sur quatre a aujourd’hui entre 15 et 24 ans. Cette jeunesse est une richesse pour notre ville mais elle implique une responsabilité : celle de faire de chacun des citoyen à part entière. En matière d’emploi des jeunes, il nous faudra conforter l’accès aux droits et aux ressources.
A l’occasion du mandat qui s’achève, nous avons initié, soutenu et encouragé un certain nombre de dispositifs. En lien avec la Maison de l’Emploi nous avons mis en place l’Exploratoire des métiers, un lieu de découverte des métiers et d’aiguillage vers une orientation professionnelle et un espace d’échange. Cette structure s’adresse autant aux jeunes qu’aux personnes désireuses d’évoluer professionnellement.
De nouveaux dispositifs permettant de contribuer à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes au sein des services municipaux ont été initiés : stagiaire, apprentis, emploi, d’été, dispositif Concours, emploi d’avenir.
Je fais de l’emploi la première des priorités de la mandature, si les Rennaises et les Rennais me font confiance.
Il me parait très important de susciter et accompagner l'envie d'entreprendre notamment des jeunes et des femmes. De la même manière, nous soutiendrons les coopératives « jeunesse » de services qui permettent aux jeunes de moins de 18 ans de créer une coopérative éphémère. Nous avons la volonté de sévelopper des actions spécifiques adaptées aux publics les plus fragiles face à l’emploi : les jeunes, les séniors, les femmes à la recherche d’emploi…. Par ailleurs, nous devrons ouvrir largement les Espaces ressources emploi aux jeunes dans les quartiers.
En outre, nous ferons des emplois d’avenir et des services civiques un levier pour permettre l’accompagnement des jeunes vers l’emploi.
Il nous semble essentiel de développer l’information auprès des jeunes sur leurs droits et les dispositifs existants. Dans cette optique, nous souhaitons développer des points d’accès aux droits dédiés aux jeunes. La mise en place des ces différentes actions se fera en étroite collaboration avec les missions locales
D’une manière générale, nous voulons utiliser tous les leviers disponibles pour développer des emplois diversifiés. La commande publique y joue un rôle important : le métro, c’est 1100 emplois par an sur 5 ans. Nous continuerons à développer les clauses d’insertion dans les marchés publics pour accompagner vers l’emploi les Rennais qui en sont éloignés (jeunes en insertion, demandeurs d’emplois de longue durée).
Le regard porté sur Rennes est celui d’une ville où il fait bon vivre mais sans véritable rayonnement. Les étudiants sont nombreux, près de 60 000, mais une fois diplômés, ils ne restent pas car Rennes fait moins rêver que d'autres villes françaises, plus dynamiques. A travers ce bilan, c’est l’inaction de la municipalité sortante pour mettre en valeur le potentiel de recherche, d’innovation, la capacité d’entreprendre et la volonté de réussir de la ville qui sont en cause. Il est temps de réagir.
Pour redonner à Rennes la visibilité et le rayonnement dont elle est capable et qui sera nécessaire à l'emploi, nous voulons changer de braquet. Avec trois priorités.
L'emploi des jeunes en difficulté qui devront bénéficier des grandes opérations de rénovation urbaine (dispositif d’accompagnement vers l’emploi et clause d’insertion dans les marchés publics)
L’université : parce que la perspective de la fusion Rennes 1- Rennes 2 est l’occasion unique d’accroitre la visibilité internationale de Rennes.
L’économie numérique : parce que ce fleuron de l’économie rennaise, créateur d’emplois, doit être mieux identifié. Créer un « SPACE du numérique », c’est donner l’occasion grands opérateurs internationaux de repérer le potentiel rennais.
Retrouvez toutes nos propositions sur notre site internet : http://osonsrennes.org/propositions/
Rennes, comme d'autres villes en France, n'a pas su donner de véritable place aux jeunes. Mais c'est dans ce pays une question quasi culturelle qui prend sa naissance au coeur même du système politique. Quand on voit en effet comment certains squattent les postes de responsabilité sans discontinuer aussi longtemps, il ne fait pas s'étonner que les jeunes se détournent dans un premier temps de la politique, et se sentent un peu laissés de côté.
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Edmond Hervé a fait 5 mandats de maire, n'a-t-il jamais imaginé que quelqu'un de plus jeune aurait pu le remplacer avantageusement au bout de deux mandats, quelqu'un qui aurait été plus en phase avec l'évolution de la société et aurait mieux compris les problèmes de la jeunesse justement ?
Mais ce qui a cours en politique est vrai dans de nombreux domaines dans ce pays. Tout le monde s'accroche aux "bons plans", et on rechigne à passer le relai. De fait, une grande partie de la jeunesse doit prendre son mal en patience...
Pour faire changer ces moeurs il faut commencer par le monde politique, empêcher le cumul des mandats (faut-il vraiment attendre 2017 ?), mais aussi dans le temps (pas plus de deux fois le même mandat, ainsi que nous le proposons dans notre programme). Ainsi cet oxygène qui irriguera les responsabilités politiques, entrera petit à petit dans la société, mais il faut commencer par déverrouiller la sphère politique.
En attendant, pour les étudiants et jeunes diplômés, le mieux que l'on puisse faire et bien sûr de créer les conditions pour qu'ils trouvent rapidement un emploi, et qu'ils ne soient pas obligatoirement obligés de s'exiler vers Paris pour ce faire. Nous avons axé ces mesures dans notre programme autour de deux axes.
1 Un accès rapide au trilinguisme (qui est pour nous un facteur important d'employabilité), et qui ira de pair avec une ouverture au monde accrue et soutenue par les système éducationnel et les autorités de la ville.
2 L'obtention pour la Métropole et la Région d'une forme d'autonomie fiscale, à la manière de ce dont bénéficient les Länder allemands par exemple, car cette maîtrise de la fiscalité est la seule manière de pouvoir faire venir des entreprises innovantes sur notre territoires.
Pour les seniors au chômage, nous pensons que les nouveaux horaires d'ouverture des bibliothèques ou médiathèques que nous préconisons (beaucoup plus larges qu'à l'heure actuelle, afin que tous puissent en profiter après les heures de travail et les dimanche) constituent une mesure incitatrice à l'emploi de seniors pour faire vivre ces lieux pendant ces nouveaux horaires.
Nous préconisons également qu'un enseignement et une mise à jour continue aux nouvelles techniques de communication, et à l'informatique d'une manière générale, puissent être dispensés tout au long de la vie. C'est un bon moyen de rester compétitif pour retrouver un emploi, et peut également donner plus d'atouts pour qui voudrait monter sa propre entreprise.
http://rennes-bretagne-europe.com/
Que proposez vous pour réduire l'immigration non contrôlée à RENNES?
Êtes-vous favorable au maintien des sapeurs pompiers, à la caserne Saint-Georges à Rennes ?
Le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et le conseil général – dont c’est la compétence – ont déjà donné leur aval pour le déménagement de la caserne Saint-Georges dans une nouvelle caserne.
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Celle-ci sera située à Baud-Chardonnet, en accès direct au centre-ville grâce à l’axe Est-Ouest.
Plus fonctionnelle et plus moderne, cette nouvelle caserne permettra ainsi de garantir la réactivité des services de secours et de permettre aux agents de disposer de meilleures qualité d’exercice de leur mission de service public.
Que pensez-vous du phénomène de gentryfication à l'oeuvre dans le centre ville rennais? Quid d'une politique de mixité sociale pour cet espace? Afficher la suite
La réhabilitation de nombreux bâtiments dans le centre ville rennais (certes nécessaire) provoque une hausse des loyers, confortée vraisemblablement par le renforcement de la situation de nœud de transports avec l'ouverture de la ligne B du métro. L'ouverture d' un centre des congrès, attractive pour un tourisme d'affaire d'ambition nationale ou européenne, me semble le symbole de cet embourgeoisement du centre rennais. Face à ces évolutions, que proposez vous en réaction/compensation, dans l'objectif d'un maintien d'une mixité de l'occupation et d'une mixité des fonctions pour cet espace ? Replier
Je ne partage pas votre point de vue. D’une part, parce que la politique de l’habitat menée à Rennes et à Rennes Métropole vient précisément de l’idée de permettre à chacun, quels que soient ses revenus, de vivre dans notre ville et notre agglomération.
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Cette politique de l’habitat, particulièrement ambitieuse, est régulièrement saluée au plan national, et notamment par des associations telles que la Fondation Abbé-Pierre. Je rappellerai également que le résultat concret de cette politique du logement est d’avoir permis de réduire la cherté du logement à Rennes : grâce à un haut niveau de production de logements (1100 en moyenne par an ces 6 dernières années), dont 50% de logements aidés, Rennes est passée du 5e (en 2005) au 16e rang (en 2013) des métropoles les plus chères.
Concernant le centre-ville de Rennes en particulier, je voudrais également vous rappeler qu’il est avant tout habité par des personnes seules (64% des ménages), souvent locataires (69% des ménages), contrairement à l’idée que l’on voudrait lui en donner. La politique de rénovation du centre-ancien que nous avons initié sous ce mandat vient ainsi aider, tant les locataires que les propriétaires, précisément pour leur permettre de continuer à vivre dans le centre-ville. Je ne veux pas d’un centre ville « musée », mais d’un centre-ville qui soit vivant, dynamique et accessible.
C’est pour cela que j’entends poursuivre la rénovation du centre-ancien ou encore permettre la création d’une maison de quartier et la réalisation d’une crèche sur le site Saint-Louis.
Le centre des congrès semble être pour certains le symbole d’un embourgeoisement de Rennes. Je combats fermement cette vision pour deux raisons :
- d’une part, parce que c’est méconnaitre la réalité des congrès et conventions à Rennes, qui sont avant tout des manifestations culturelles, associatives ou universitaires, et pour lesquels les équipements actuels ne permettent pas de répondre suffisamment aux besoins ;
- d’autre part, parce qu’en redonnant vie au Couvent des Jacobins, nous le rendrons aux Rennais. Il sera un nouveau lieu de la vie culturelle et intellectuelle de notre ville, ouvert sur le quartier et je souhaite qu’il puisse proposer une offre culturelle – et notamment musicale grâce à son auditorium – familiale.
Monsieur,
La Ville de Rennes mène depuis plusieurs années maintenant une politique volontariste de sauvegarde et de mise en valeur de son patrimoine, qu’il soit public ou privé.
Mon équipe municipale a ainsi récemment engagé un programme ambitieux de valorisation des Portes Mordelaises, vestiges des remparts qui ceinturaient Rennes. Avec cet aménagement important, cette richesse architecturale majeure de notre histoire et de notre patrimoine sera mieux mise en valeur et bénéficiera d’une visibilité forte.
De la même manière, le chantier de construction du Centre de Congrès nous donne l’opportunité de réhabiliter un autre site historique majeur du patrimoine de notre ville, à savoir le Couvent des Jacobins. A l’issue des travaux, celui-ci sera rendu accessible aux Rennais, qui pourront à nouveau se l’approprier.
Je mesure pleinement l’enjeu de la valorisation et de la sauvegarde des éléments patrimoniaux majeurs de notre ville. Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples – le jardin du Thabor, l’église Toussaints, etc – de réhabilitations engagées ou réalisées.
Au-delà, le parc privé ancien du centre-ville – parmi lesquels les immeubles à pans de bois que vous évoquez - est au cœur de l’opération de réhabilitation lancée il y a quelques années par la ville. La collectivité accompagne ainsi, y compris financièrement et à un niveau d’ailleurs important, les propriétaires dans la réhabilitation de ces immeubles qui font l’identité de notre ville.
Notre ambition en faveur de la valorisation du patrimoine rennais est bien réelle et concrète. Les chantiers engagés en témoignent.
Nathalie Appéré