

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
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Règles de modérationQue pensez-vous de l'appel du PS à voter pour le parti LR au 2e tour pour contrer le FN ? En démocratie, le choix du peuple ne devrait-il pas être respecté ?
Que proposez vous pour réduire le chômage dans la nouvelle région ?
Bonjour,
Commençons par pourvoir les emplois qui sont disponibles, maintenant, tout de suite dans la Région. Il y en a près de 120 000. C'est un paradoxe terrible quand on sait que la Région compte 565 000 chômeurs. D'ici au 1er septembre prochain, je me suis engagé à ce que nous ayons ramené vers un emploi ou une formation 60 000 chômeurs, soit la moitié de ces offres disponibles. La Région en a les moyens, c'est elle qui dispose des budgets de formation.
Cordialement
Bonjour,
Je propose d’abord de nous appuyer, point par point, sur ce qui marche, les solutions qui ont déjà fait la preuve de leur efficacité, de les intensifier et de les étendre à la grande région.
Les jeunes ne croient pas avoir accès aux entreprises de notre région ? J’ai créé, il y deux ans, le "circuit court" vers l'emploi : territoire par territoire, des rencontres directes entre jeunes en recherche d'emploi et entrepreneurs, dans tous les domaines. A ce jour, ce sont 550 chefs d'entreprises qui sont mobilisés et plus de 10.000 jeunes qui ont trouvé du travail par cette voie. Pour le prochain mandat, je nous donne l'objectif de 20.000 jeunes par an.
Autre piste, l’apprentissage est la voie royale pour apprendre un métier, avec de vrais débouchés, et nous avons fait passer, en 10 ans, le nombre d’apprentis de 16.000 à 23.000 apprentis par an, et sur le prochain mandat nous atteindrons l’objectif de 50.000.
Par ailleurs, l’entreprise d'insertion que j’ai créée a permis à ce jour à 33.000 personnes qui rencontraient des difficultés à trouver du travail, de décrocher formations et emplois stables, et de pouvoir construire leur vie.
Autre angle sous lequel on peut contribuer à maintenir, sauvegarder et créer des emplois : l’aide aux entreprises. Mais pas sans conditions. Depuis que j’en ai la responsabilité à la Région, toute aide à une entreprise donne lieu à l’engagement de contreparties pour le maintien ou la création d’emplois stables et décents, la signature d’un plan de formation pour les salariés et d’un programme de santé au travail, en lien avec les employeurs et les représentants des salariés. A ce jour, seules deux entreprises n’ont pas respecté ces engagements, et ont dû rembourser les aides qu’elles avaient touchées.
Enfin, notre région crée désormais plus d'emplois qu'elle n'en détruit, et elle résiste mieux que la moyenne nationale, comme les derniers chiffres du chômage, publiés il y a quelques jours, le prouvent.
Pour autant, la réalité reste dure : trop d'habitants de notre région peinent encore à trouver du travail, ou sont en souffrance au travail. C'est pourquoi nous avons fait de l'emploi le 1er pilier de notre projet ; et c'est pourquoi nous nous appuierons sur l'expérience de ce qui marche déjà, pour continuer sur cette dynamique qui sort progressivement notre région et ses habitants des difficultés économiques et sociales.
Nos mesures phares :
- 20.000 jeunes embauchés après une rencontre directe avec les chefs d’entreprise
- Le doublement de la Garantie jeunes et généralisation à toute la grande région : cette mesure expérimentale a été lancée en 2013. Elle vise 100.000 jeunes au plan national à l’horizon 2017, soit environ 10.000 jeunes pour la région NPDCP.
- Le lancement du Programme Salariés Seniors : le circuit court pour valoriser l’expérience des plus de 50 ans auprès des chefs d’entreprise, le soutien aux salariés à qui il manque quelques trimestres pour une retraite à taux plein. La France est l’un des pays d’Europe qui a le taux de chômage le plus important pour les salariés seniors. C’est un scandale. L’expérience n’est pas reconnue dans notre pays.
Nous nous engageons à créer un circuit court pour les salariés seniors sans emploi. Nous les mettrons en contact avec les chefs d’entreprise, comme nous le faisons avec les jeunes. Le circuit court seniors, c’est redonner toute leur place aux salariés expérimentés. C’est donner aux entreprises un nouveau regard sur les salariés expérimentés. De plus, la région s’inscrira dans ce programme en développant un plan d’intervention des salariés expérimentés dans les lycées professionnels.
Nous nous engageons à faire de la question des salariés seniors à qui il manque quelques trimestres pour une retraite à taux plein, l’objet d’une négociation avec les partenaires sociaux et les branches professionnelles. En outre, la région mobilisera les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire et un programme de recrutement d’aide aux élèves dans les lycées techniques et professionnels, pour aider ces salariés expérimentés.
- Une commande publique au service des PME et de l’emploi local : nous prendrons l’engagement de généraliser la clause d’insertion professionnelle notamment dans les projets de rénovation urbaine de la région (ANRU). L’amélioration du cadre de vie sera aussi demain un engagement d’emploi pour les jeunes des quartiers.
- Le New Deal régional : renforcement des contreparties sociales aux aides aux entreprises, avec participation à l’apprentissage, au circuit-court jeune et senior et à l’embauche des jeunes sortant de service civique
- Le soutien à l’Economie Sociale et Solidaire : des aides régionales pour ce secteur efficace économique et responsable socialement et écologiquement. L’Economie Sociale et Solidaire dans notre région, c’est un secteur économique à part entière. Il représente 210.000 emplois aujourd’hui et continue de se développer. Il œuvre sur des missions de bien commun, sur le développement durable, sur l’économie circulaire, sur des services indispensables à nos habitants. Il est bien souvent en avance sur le marché, par ses valeurs et son engagement et il est aussi efficace et productif. C’est un secteur qui crée des richesses, les réinvestit dans les entreprises, et ne distribue pas de dividendes à des actionnaires.
C’est en outre un secteur qui tend la main à des salariés en difficultés, au travers des structures d’insertion professionnelle. Nous prenons l’engagement de développer les aides régionales à l’Economie Sociale et Solidaire. Face aux licenciements boursiers et aux délocalisations financières, des formes innovantes et sociales de développement économique se développent au sein de l’Economie Sociale et Solidaire, notamment les SCOP. Elles jouent un rôle fondamental dans le cas des reprises d’entreprises par leurs salariés et ont connu de vrais succès, en s’appuyant sur le savoir-faire et l’expérience des salariés. Nous les soutiendrons activement.
- Le doublement du nombre d’apprentis par an : 50 000 apprentis, c’est 50 000 jeunes qui vont vers l’emploi, augmenter les aides aux entreprises qui les accueillent et simplifier les démarches.
- L’expérimentation de la Sécurité Sociale professionnelle, en lien avec l’Etat : de nouveaux droits à la formation pour accompagner les salariés, les jeunes et les chômeurs. La grande région de l’emploi, c’est la région qui mobilise ses compétences pour l’économie créatrice d’emplois dans les entreprises locales. C’est la région qui mobilise son action pour faire accéder à l’emploi les jeunes et les salariés seniors qui en sont éloignés. Et c’est aussi la région qui engage des combats nationaux et qui prend le leadership sur de grandes conquêtes sociales et économiques.
Notre région a une tradition de combativité et de créativité sociale, avec l’invention des mutuelles et du 1% logement. Nous revendiquons cette fierté et ce rôle de leader de la grande région sur les combats sociaux de notre époque.
Nous avons déjà lancé le pacte de continuité professionnelle, avec les partenaires sociaux, qui concerne 25 000 salariés (24 695 exactement) peu qualifiés, principalement dans les PME. Ils ont bénéficié d’actions de formation soutenues par la région, pour permettre leur adaptation aux nouvelles techniques professionnelles et la progression de leur carrière.
Sur cette base, que nous élargirons à tous les salariés, nous prenons l’engagement de faire de notre grande région une région pilote pour la mise en place de la Sécurité Sociale professionnelle. J’en ai fait la proposition officiellement au Premier Ministre par courrier.
Cette réforme donnera plus de droits aux salariés de notre région, par le développement de leurs compétences, de leur capital professionnel et ainsi de leurs perspectives personnelles. En lien avec l’Etat et les partenaires sociaux, nous ferons de la région un booster de vie professionnelle au service de chacun : améliorer sa rémunération, progresser dans sa carrière et disposer d’un filet de sécurité professionnelle.
La Sécurité Sociale professionnelle, c’est permettre aux jeunes qui quittent le système scolaire prématurément de reprendre des études et obtenir des diplômes. Rebondir après un licenciement sans passer par la case chômage, et progresser professionnellement tout au long de la vie, en bénéficiant des formations nécessaires. Pouvoir mettre entre parenthèses son activité professionnelle pendant quelques mois pour accompagner un enfant ou un parent et pour reprendre ensuite le fil de sa carrière. Partir en retraite progressivement.
L'enjeu aujourd'hui ne doit pas être d'importer dans le public ce que le privé a de pire, la précarité, mais d'imaginer comment mieux protéger les salariés du privé par de nouveaux droits, tout en permettant aux entreprises de s'adapter.
Nous fêtons le 70eme anniversaire des ordonnances de 1945 qui ont instauré la Sécurité Sociale. À l'époque quatre branches furent créées: santé, famille, retraites, accidents du travail, mais pas les risques professionnels qui n’étaient pas encore un sujet. On passait sa vie dans la même entreprise. Quel plus beau projet que de travailler aujourd’hui à ce chantier national ? D’ajouter une 5e branche devenue nécessaire?
Le chemin le plus court vers l’emploi, c’est changer la donne en ouvrant la voie à la Sécurité Sociale professionnelle pour les salariés du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
- La création de la carte personnelle « Mes droits pour l’emploi » comprenant tous les droits économiques mobilisables auprès de la région.
La grande région de l’emploi, c’est enfin la région qui innove sur le service pour vous et pour chacun, sur la question de l’emploi. C’est la région qui inverse les logiques traditionnelles et instaure un nouveau service public, entièrement personnalisé et entièrement tourné vers les attentes des habitants.
Nous prenons l’engagement de faire de la région une région pilote en créant la carte « Mes droits pour l’emploi ». C’est le passeport universel des droits professionnels, pour tous les âges, de 16 à 65 ans. Pierre de Saintignon en a fait la demande officielle au Premier Ministre, dans le même esprit que la Sécurité Sociale Professionnelle. Nous agirons en co-construction avec les partenaires sociaux.
Demain, dans la grande région, vous n’aurez plus à aller vers l’administration pour connaître vos droits et à passer d’une administration à l’autre (Pôle Emploi, Maison de l’Emploi, Mission Locale, organismes de formation, Caisses de retraite), au prix de démarches épuisantes. En lien avec tous les acteurs et selon des procédures rigoureuses, la région réunira tous vos droits et toutes vos informations dans une carte unique, qui vous accompagnera à tous les âges dans l’emploi.
Pour les jeunes : l’apprentissage, la formation initiale, les aides à la mobilité, l’aide à la recherche de stage
Pour les salariés et les demandeurs d’emploi : la formation continue tout au long de la vie (CIF, DIF, compte personnel de formation en lien avec les partenaires sociaux), les aides à la mobilité, les aides à la création d’entreprise, l’aide à la reconversion professionnelle, le bilan de compétences, la Validation des Acquis de l’Expérience, l’information sur la lutte contre les discriminations au travail, pour l’égalité femmes-hommes et pour la prise en compte du handicap.
Pour les salariés seniors : information anticipée sur les droits à la retraite en lien avec les caisses de retraites, information sur le circuit court sénior.
La carte personnelle « Mes droits pour l’emploi », c’est une révolution du service pour vous, pour chacun, pour tout ce qui concerne l’emploi.
Cordialement
Que proposez vous pour maintenir les fêtes foraines dans les centres-villes ?
Bonjour,
Les fêtes foraines sont une attraction qui anime souvent les villes et les quartiers, en particulier populaires.
La crise et le chômage s'aggravent, le niveau de vie des classes populaires régresse, les budgets des communes et des collectivités publiques sont rabotés au profit des cadeaux faits aux banques et aux grandes entreprises, alors les budgets destinés aux loisirs sont en baisse. Et tous ceux qui travaillent dans ce domaine, forains et gens du spectacle, en souffrent.
Au delà du pour ou contre sur la qualité de l'animation des centres villes, c'est un problème économique qui est posé aux forains : plus les fêtes s'éloignent du public, plus ils risquent de perdre de revenus.
C'est un problème plus général. Comme les banques et le grand patronat étranglent les travailleurs, ponctionnent l’État et les collectivités publiques, la conséquence est que des artisans, des commerçants, des forains voient eux aussi leurs revenus baisser, quand ils ne sont pas contraints à mettre la clé sous la porte. L’exploitation renforcée de la classe ouvrière se retourne aussi contre tous ceux qui vivent de leur travail, même ceux qui se disent « indépendants ».
C’est pourquoi il est vital pour toute la population, et surtout les travailleurs retrouvent la force de s’opposer aux banques, au grand patronat et aux gouvernements qui les soutiennent, pour imposer des hausses de salaire et de retraites, imposer de prendre sur les profits accumulés pour embaucher les chômeurs, en partageant le travail entre tous.
Les travailleurs, la population en général aura alors les moyens de participer aux loisirs et aux fêtes foraines, qu'elles soient en centre ville ou un peu plus à l'écart."
Cordialement
Quel est le point fort de votre programme qui devrait m'inciter à voter pour vous?
Bonjour,
Le point fort de mon projet, c'est la valeur travail, qui est au centre. La Région doit être au service de ceux qui donnent du travail - les entrepreneurs -, de ceux qui cherchent du travail, mais aussi de ceux qui travaillent. Pour eux, la Région prendra en charge une partie des frais d'essence pour faire le trajet domicile - travail ou une partie des frais de garde d'enfant pour les femmes qui ont besoin de faire garder leurs enfants pour aller travailler ou reprendre une formation.
Cordialement
Bonjour,
Voter pour Lutte Ouvrière dans ces régionales, c’est permettre aux travailleurs de voter pour leur camp, leur classe sociale ;
Voter Lutte ouvrière ; C’est affirmer leur écœurement des partis au gouvernement du PS, ou de l’opposition de droite et du FN et de marquer leur opposition aux diktats patronaux ;
Voter Lutte ouvrière, c’est aussi un message envoyé à l’ensemble du monde du travail, les dizaines ou centaines de milliers de salariés qui voteront Lutte ouvrière, seront autant de travailleurs conscients qui diront qu’ils ne sont pas résignés et se préparent aux luttes de demain pour mettre en avant leurs exigences vitales ; interdire les licenciements et repartir le travail entre tous en prenant sur les profits capitalistes et les fortunes accumulées ;
Voter Lutte ouvrière, c’est dire que nous ne marchons pas dans le piège de l’union nationale, c'est-à-dire de ces politiciens : Hollande, Sarkozy ou Le Pen qui instrumentalisent l’émotion légitime face aux attentats barbares pour mettre en avant leur politique guerrière ;
Voter Lutte ouvrière, c’est renouer avec l’idéal d’une société communiste, c’est-à-dire une société débarrassée du profit et de tout ce que cela engendre : le chômage de masse, la misère, la faim et les guerres ; c’est se revendiquer des idéaux du mouvement ouvrier quand il était révolutionnaire et internationaliste ;
Voter Lutte ouvrière, c’est voter pour un parti qui votera blanc au deuxième tour, car nous n’avons pas à choisir qui de Marine Le Pen ou de Xavier Bertrand prendront les mesures anti-immigrés, anti-ouvrières et anti chômeurs.
cordialement
Bonjour Madame,
Mon programme met la priorité d’abord sur l’emploi, et sur les services publics, la transition énergétique, les transports, l’accès de tous à la santé. Son point fort ? Je l’ai voulu à la fois ambitieux et réaliste : de tous les programmes qui vous sont présentés,
il est le seul qui soit chiffré : j’ai présenté il y a quelques jours le budget que je ferai voter dès janvier au nouveau Conseil régional ;
il repose sur du solide : loin des promesses inconsidérées, des belles paroles, je me suis appuyé sur ce qui a fait ses preuves, ce qui marche, que nous allons intensifier et étendre à la grande région.
Prenons un exemple, celui qui me tient le plus à cœur : l’emploi.
Les jeunes ne croient pas avoir accès aux entreprises de notre région ? J’ai créé, il y deux ans, le "circuit court" vers l'emploi: territoire par territoire, des rencontres directes entre jeunes en recherche d'emploi et entrepreneurs, dans tous les domaines. A ce jour, ce sont 550 chefs d'entreprises qui sont mobilisés et plus de 10.000 jeunes qui ont trouvé du travail par cette voie. Pour le prochain mandat, je nous donne l'objectif de 20.000 jeunes par an.
L’apprentissage est la voie royale pour apprendre un métier, avec de vrais débouchés ? Nous avons fait passer, en 10 ans, le nombre d’apprentis de 16.000 à 23.000 apprentis par an, et sur le prochain mandat nous atteindrons l’objectif de 50.000.
Par ailleurs, l’entreprise d'insertion que j’ai créé a permis à ce jour à 33.000 personnes qui rencontraient des difficultés à trouver du travail, de décrocher formations et emplois stables, et de pouvoir construire leur vie.
Enfin, notre région crée désormais plus d'emplois qu'elle n'en détruit, et elle résiste mieux que la moyenne nationale, comme les derniers chiffres du chômage, publiés il y a quelques jours, le prouvent.
Pour autant, la réalité reste dure: trop d'habitants de notre région peinent encore à trouver du travail. C'est pourquoi nous avons fait de l'emploi le 1er pilier de notre projet; et c'est pourquoi nous nous appuierons sur l'expérience de ce qui marche déjà, pour continuer sur cette dynamique qui sort progressivement notre région des difficultés économiques et sociales.
Au-delà de mon programme, j’ai donc une expérience du secteur privé et de l’Economie sociale et solidaire ; et je suis le seul des principaux candidats qui se consacrera à 100% à son mandat de Président de région, à ne pas briguer de mandat national. Le Nord-Pas de Calais-Picardie et ses habitants ont besoin d’un Président à plein temps, ils méritent qu’on se batte, d’abord pour eux, chaque jour. Je m’y engage.
Cordialement
Bonjour,
Ce qui doit vous inciter à voter pour nous, c'est que nous sommes le seul parti qui ne fait pas de promesses à l'emporte pièce (nous ne mentons pas aux citoyens), en dénonçant le déni de démocratie auquel nous sommes confrontés :
1/ Nous sommes le seul parti qui explique que les enjeux essentiels de ces régionales ont eu lieu avant les élections: La fusion entre / le NPdC et la Picardie, sans consultation de la population, sans même que cela ne figure dans un programme des partis qui s'étaient présentés la dernière fois. cela a été imposé pour le projet de régionalisation voulu par l'UE, et qui aboutira aux eurorégions.
2/ Dans le même genre, personne ne prévoit de privatiser les TER, pourtant, ils le seront en 2019. Alors, toutes les promesses fites sur les transports.
3/ Nous voulons mettre en place des referendum d'initiative populaire sur des projets à budget pharaonique comme calais port 2015, ou encre canal seine nord europe.
4/ La loi du 13/8/2004 permet au conseiller régional de solliciter le gouvernement sur des problématiques qui dépassent les prérogatives de la région, mais qui ont des conséquences directes sur elle, par le biais de votations populaires: gestion de la problématique, traité transatlantique, fonds européens...
Pour le reste, je vous invite à consulter notre programme sur le site upr.fr.
Bien à vous,
Eric MASCARO
Délégué Régional
UPR NPdCP
Bonjour,
Notre point fort est notre charte de l'élu :
Proposer une réduction du nombre d’élus à 90
2 mandats d’élu régional dans le temps
2 mandats maximum en même temps
Démission du secteur public en cas de prise de la présidence
Nous en avons marre des élus qui cumulent les mandats sans s'y consacrer pleinement et qui ne pensent qu'à leur réélection, évitant soigneusement les décisions et réformes d'intérêt général qui pourraient contrarier.
http://www.nouscitoyens2015.com/#!notre-programme/fkaix
Cordialement,
Sylvain Blondel
NOUS CITOYENS
Que pensez-vous de l'envahissement de la région par l'ineptie de l'éolien industriel qui saccage nos magnifiques paysages ? Inutile, ruineux et zizanie !
Bonjour,
Les éoliennes ont défiguré notre Région, en particulier la Picardie. Derrière les éoliennes, il n'y a pas d'emploi local. Elu Président de Région, je m'opposerai à tout projet de nouvelle implantation d'éoliennes.
Cordialement
Bonjour
Depuis plusieurs années maintenant, je n'ai cessé d'alerter quant à la prolifération des éoliennes sur terre et en mer, sur l'ensemble de notre territoire. J’ai tenté d’apporter notre soutien à plusieurs collectifs anti-éoliens dont j’ai toujours respecté la neutralité politique.
Notre nouvelle région est la première victime de cette politique folle et corrompue. Cette véritable invasion est quotidiennement subie par les habitants, méprisés par des technocrates et des bobos qui trouvent formidables les énergies dites renouvelables du moment qu’elles ne sont pas chez eux !
En tant que professionnel des questions énergétiques, doté d’une expérience dans plusieurs multinationales énergétiques, je sais à quel point les éoliennes ne sont ni rentables ni créatrices d'emplois régionaux. Imposés par pure idéologie, les moulins à vent ne cessent de peser sur le pouvoir d'achat des Français puisque le coût de leur implantation dans l'ensemble du pays s'élève à plus d'un milliard d'euros par an sur la facture d’électricité. Montant auquel il faut ajouter les subventions diverses attribuées par les collectivités, l’Union Européenne et l’Etat.
Ce coût est d’autant plus inacceptable que les Français ont déjà investi dans deux énergies parfaitement propres et rentables, le nucléaire et l’hydro-électrique. Rappelons que ces deux énergies ont permis à la France d’être le SEUL pays au monde à avoir respecté le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. Pendant ce temps là, l’Allemagne polluait 30% de plus que ses objectifs initiaux.
Les implantations d’éoliennes n’ont rien d’écologiques, bien au contraire. Toute énergie intermittente impose naturellement la mise en place de capacités de pointe capable de compenser immédiatement l’absence de vent ou de soleil. Face aux éoliennes, on ouvre donc des centrales à gaz ou à charbon polluantes. Quelle mascarade !
En plus du massacre perpétré à l'encontre de nos paysages, l'implantation d'éoliennes à proximité d'habitations constitue une grave dégradation des conditions de vie des riverains. La présence d'éoliennes implique une perte de valeurs de 30 à 50% des biens immobiliers, quand on peut encore les vendre, et revêt des nuisances sur la santé et le bien-être des riverains.
Ce dernier point est totalement scandaleux et montre le haut degré de corruption qui accompagne la politique éolienne. Alors que l’Académie de Médecine a exigé que 1500 mètres au moins sépare toute éolienne d’une habitation, les parlementaires de droite et de gauche ont voté une séparation de 500 mètres seulement !
Quant aux éoliennes en mer, leur cout est encore plus délirant. Elles massacrent ni plus ni moins nos côtes et les zones de pêche de nos professionnels ! Le tout sans aucune concertation et vote de la population. C’est tout simplement inadmissible.
Face à ce constat alarmant, nous souhaitons mettre un terme définitif à l'implantation des éoliennes dans notre région.
Pour se faire, l’honnêteté impose de dire que la région n’a pas de pouvoir direct. Comment agir dans l’urgence alors ? Il faudra donc être malin et engager un rapport de force politique.
La première solution est que la région organise systématiquement un référendum local pour l'ensemble des projets de construction en cours. Face au refus dument constaté de la population, il sera impossible au préfet d’imposer des projets qui jouissent aujourd’hui de la loi du silence.
Je me réjouis des premiers succès judiciaires remportés par les associations et collectifs. Mais ces procès coutent chers et les finances des bénévoles sont fragiles. Je m’engage à ce que la région couvre l’ensemble des frais des collectifs anti-eoliens pour combattre en justice les promoteurs et les conflits d’intérêt constatés. La région se portera elle même en justice SYSTEMATIQUEMENT comme personne morale.
Enfin, la région financera des actions pour montrer la dangerosité médicale de l’implantation à 500 mètres d’une éolienne. Armés d’étude scientifique solide, nous pourrons agir.
Le but de cette guérilla juridique et démocratique est d’imposer purement et simplement le gel de tout projet éolien Terre/Mer sur nos deux régions en attendant un changement politique national qui mette un terme définitif à cette mascarade.
Par-delà la dénonciation de l'expansion du phénomène et la volonté d'y mettre un terme, Debout La France souhaite faire contribuer la région au développement de nouvelles énergies renouvelables. C'est pourquoi dans le cadre de notre projet industriel de relocalisation de l'emploi, la région doit accompagner et investir dans les filières porteuses de véritables énergies d'avenir, bénéficiant des atouts dont dispose notre région : énergie sous marine, biocarburants, chimie et pneu verts, filière nucléaire de 4ème génération, hydrogène, etc.
Parce que les critiques simplistes ne peuvent être crédibles lorsqu'elles proviennent de ceux qui ont cautionné le problème, nous incarnons la seule liste à vouloir à la fois lutter efficacement contre de nouvelles implantations.
Jean Philippe TANGUY
Debout la France - Délégué National aux fédérations
Bonjour
La production d’énergie est dans les mains de grands groupes : EDF, Engie (ex GDF-Suez), Areva, etc. Ils prennent toutes les décisions : développer le nucléaire, les centrales charbon ou gaz ou alors les éoliennes… seulement en fonction des profits espérés, c'est-à-dire suivant les intérêts de leurs actionnaires.
Lorsque des éoliennes sont installées, les trusts s’assurent qu’ils en tireront un bon bénéfice. Quand Total a installé 5 éoliennes à Mardyck, près de Dunkerque, l'État s'est engagé à ce qu'EDF lui achète l'électricité produite à un prix double du marché pendant 5 ans. C’est le cas de tous les projets éoliens : ce sont les consommateurs qui paient le prix fort pour leur installation.
Pour tous ces choix, l’intérêt général et celui des travailleurs, passe toujours en dernier. Peu leur importent la santé et les paysages. C’est l’un des aspects du parasitisme du capitalisme, qui pèse sur toute la société, même les plus petits villages.
Je suis communiste, c’est-à-dire que je suis pour que toute l'information et les enjeux soient exposés publiquement et clairement et que tous les choix soient faits et contrôlés démocratiquement par la population. C’est la seule solution pour que les décisions soient prises en fonction de l’intérêt de tous, notamment :
en fonctions des économies d'énergie réalisables par l'isolement des logements, des transports collectifs plus économes, de l'arrêt des dépenses d'armement...
en fonction des risques encourus pour les populations et pour les travailleurs : les risques liés au nucléaire et à ses déchets, les risques courus par les mineurs au fond des mines de charbon d’Afrique ou de Chine ;
en fonction de la pollution et des effets sur l’environnement ou le réchauffement climatique ;
en fonction des effets sur l’environnement et les paysages, des vallées inondées aux éoliennes installées dans les champs et les villages.
Mais pour en arriver là, il faudra exproprier les grands groupes industriels et financiers et les mettre sous le contrôle de la population, sans cela c'est toujours eux qui feront leur loi, la loi du profit le plus élevé et le plus rapide possible, quelles qu'en soient les conséquences pour les humains et la planète.
Cordialement
Monsieur,
Nous vous transmettons nos propositions en matière de politique environnementale et qui apportent les réponses nécessaires à votre question.
CONTEXTE
La planète vit à crédit. Tout ce que nous consommais désormais est pris sur les réserves et au-delà des capacités de renouvellement de nos ressources naturelles. Il est urgent d'agir, d'engager la transition écologique de la société et du développement économique pour inverser la tendance.
La nouvelle région Nord-Pas-de-Calais - Picardie dispose de nombreux atouts pour mener des politiques en faveur d'un développement soutenable et solidaire du territoire.
CONSTAT
Les combats social et écologique se rejoignent. Le climat est le même pour tous. Cependant les inégalités climatiques sont réelles : les plus riches se protègent mieux des aléas climatiques comme les tempêtes ou les famines. Ce sont les moins riches qui souffrent déjà des changements climatiques. Les actionnaires et dirigeants des grands groupes communiquent à grand renfort de publicité sur leur conversion soudaine à l'écologie. Pourtant, ils ne veulent pas entendre parler de changement de système. Ils ont trop à perdre au passage d'une économie durable, d'une énergie renouvelable et variée. C'est pourquoi la question climatique est un conflit qui oppose des intérêts sociaux opposés. Bref, c'est un conflit de classes. Le renouveau écologique passera notamment par des entreprises publiques de l'énergie. Au chaos du marché nous proposons un système énergétique durable, réfléchi, s'appuyant sur une recherche forte, publique et indépendante.
PROPOSITIONS
Nous identifions 3 enjeux :
Anticiper les effets du réchauffement climatique et mettre en œuvre une transition énergétique réfléchie.
Garantir une maîtrise publique de l'énergie, de l'eau et des déchets pour extraire des intérêts privés nos besoins essentiels.
Travailler en amont les risques auxquels sont soumises nos ressources naturelles, en les gérant durablement pour assurer les conditions de vies des générations futures.
Afin d'arriver à répondre à ces enjeux, nos priorités sont de :
Favoriser la sobriété énergétique et la lutte contre les gaz à effet de serre, en limitant la consommation des énergies fossiles grâce aux innovations dans les secteurs de l'énergie, du transport, du logement, et en donnant la priorité aux transports collectifs.
S'appuyer sur un développement local des territoires pour reprendre le pouvoir sur une offre publique des services essentiels, via une gestion écologique et sociale de l'eau, de l'énergie et des déchets.
Changer les pratiques et accompagner les gestes écologiques, notamment en soutenant les pratiques agricoles biologiques, non polluantes, au dessus des champs captant, en préservant le littoral grâce à des programmes préventifs de lutte contre la submersion marine; en soutenant la filière apicole; en respectant et en protégeant la biodiversité.
Sanctuarisation des champs captants : La Région doit s’engager, en épaulant les collectivités territoriales, dans une logique de « sanctuarisation des champs captants » dont l’objectif est de permettre, dans le cadre d’une vision à long terme, la production d’une eau de qualité au service de tous. En effet, toutes les études prouvent qu’il revient bien moins cher à la collectivité de ne pas polluer que de devoir dépolluer. L’extraction du nitrate et des pesticides est extrêmement coûteux, il est répercuté sur le prix de l’eau, bien vital, bien commun de l’humanité à préserver. C’est pourquoi nous devons proposer aux agriculteurs de devenir de véritables acteurs de la filière de l’eau, en leur proposant de contribuer à une eau saine et de qualité par la pratique d’une agriculture biologique. Dans ce cadre, nous leur assurerons des débouchés dans la restauration collective de nos lycées ou d’entreprises qui s’associeront à notre objectif par le biais d’une plateforme régionale d’achat que nous mettrons en œuvre. Une charte valorisant le travail des agriculteurs sera élaborée. Le statut de l’agriculteur et le rôle positif de son intervention dans la qualité de la filière de l’eau sera reconnue.
La sanctuarisation des champs captants vise à prévenir tout risque de pollution accidentelle ou structurelle. Dans ce cadre l’ensemble de l’activité économique sise au-dessus devra respecter les règles essentielles à la préservation de cette véritable richesse collective. Les routes doivent être rendues étanches pour éviter la pollution par les eaux de ruissellement, l’agriculture des bassins versants doit être revue pour aller dans le bon sens
La Région favorisera la mise en place d’observatoires de l’eau auxquels seront étroitement associés les citoyens.
Cordialement
Bonjour,
L'intérêt des éoliennes est très discutable en effet.
Dans notre programme national, l'UPR prévoit d'informer la population sur l'énergie la plus pertinente, la moins polluante, la plus durable, par des experts indépendants. Et ensuite, de faire voter par referendum.
Mais les votes n'ont d'intérêt que dans un pays, que s'il jouit de sa souveraineté. Or nous sommes sous tutelle voire curatelle, et notre démocratie n'a de démocratique que le nom. Donc, tant que nous sommes liés par les traités européens, le maintien ou non des éoliennes ne dépendra pas de ce qu'en pense la population.
Bien à vous,
Eric MASCARO
Délégué Régional UPR NPdCP
Bonjour,
La politique environnementale actuelle privilégie la production d'énergies nouvelles au détriment de la réduction de la consommation d'énergie. L'éolien subventionné en est la parfaite illustration. Au delà de l'impact sur le payasge et sur la faune, la construction du socle en béton, la construction de l'éolienne, la construction de lignes haute tension et leur démantèlement en fin de vie ont un fort impact environnemental négatif qui n'est qu'à peine compensé par la production aléatoire, au faible rendement des éoliennes et des centrales à charbon ou gaz associées lors d'absence de vent. Il serait préférable d'investir dans l'isolation des bâtiments, dans un meilleur usage des transports, dans une agriculture raisonnée...
Cordialement
Sylvain Blondel
Bonjour, comment comptez vos lutter contre les délocalisations des usines (donc le chômage) alors que les articles 32 et 63 du TFUE vous l'interdisent ? Afficher la suite
Le TFUE : Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne. Replier
Bonjour,
Le développement économique est une compétence centrale de la Région et son premier poste budgétaire. Cette compétence peut etre un outil de lutte contre les délocalisations. Nous souhaitons créer un environnement économique sain pour les entreprises de la région, celles qui souhaitent s’y installer et favoriser une conversion des pratiques économiques et sociales.
Nous accompagnerons une conversion écologique et sociale de notre économie et des industries, afin d'investir largement les filières d'avenir. Énergies renouvelables, rénovation thermique, filière bois, agriculture biologique et locale, économie sociale et solidaire, services à la personne... Une étude de Jean Guedray estime à 50.000 sur 5 ans les emplois qui pourraient être créés.
Nous faciliterons l'accès des TPE, PME et artisans aux marchés publics, en allotissant au maximum les appels d'offre et en instaurant des critères environnementaux et sociaux. Nous mettrons également en place un fonds régional qui permettra de faire des avances de trésoreries aux TPE, PME et artisans et donc de les pérenniser.
Nous proposons également d'accompagner l'innovation sociale et d’utiliser le droit d’expérimentation de la Région pour tester le dispositif d’accord de travail partagé. En cas de baisse d’activité, les entreprises pourront maintienir les emplois en diminuant temporairement le temps de travail sans perte de salaire, au lieu de licencier.
Une conditionnalite des aides sera mise en place. La Région n’attribuera, aucune aide aux entreprises qui licencient tout en étant domiciliées dans des paradis fiscaux ou en distribuant des dividendes à leurs actionnaires. Nous exigerons le remboursement des aides indues si nécessaire.
Lors des fermetures, nous soutiendrons la reprise d’entreprise par ses salariés à travers de la formation, de l’accompagnement et même une participation régionale au capital.
Je vous invite à lire l’ensemble de notre programme ici : http://lerassemblement-npdcp.fr/au-programme
Cordialement
Bonjour,
Je suis contre tous les licenciements, qu'ils soient liés aux délocalisations ou non.
D'ailleurs, aujourd'hui, la majorité des licenciements ne sont pas liés aux délocalisations. Par exemple, la famille Peugeot qui a fermé l'usine d'Aulnay et mis plus de 3 000 salariés au chômage, a ensuite transféré la production sur le site de Poissy, lui aussi situé en région parisienne.
En fait, aucun licenciement n'a de justification « économique », c'est la conséquence de la recherche du profit maximum par les capitalistes : payer de moins en moins de salaires pour s'accaparer toujours plus de profits.
D'autant plus en période de crise, il devrait être tout simplement interdit de licencier. Il faudrait ensuite que la charge de travail soit répartie entre tous les travailleurs disponibles, ceux en activité comme ceux au chômage, et cela sans baisser les salaires. C'est possible, il suffit de voir les profits des grands groupes étalés à la Une des journaux : il y a de l'argent !
Enfin, ce ne sont pas des articles de loi qui doivent nous arrêter : quand le chômage est massif, il s'agit pour les travailleurs de défendre leur peau. C'est les profits des capitalistes ou nos vies. Chacun sait qu'après un licenciement, le pas est vite franchi de tomber dans la misère. Alors, quand en 1936, plus de 2 millions de travailleurs ont occupé des milliers d'entreprises, aucun article de loi, aucunes forces de l'ordre n'ont pu s'y opposer ! Et quand en 1968 le SMIC a été augmenté de 33 %, alors que les patrons disaient que ça allait mettre le pays en faillite, c'est parce qu'il y avait 10 millions de travailleurs en grève !
Il dépend donc du monde du travail de prendre conscience qu'il faut inverser le rapport de force face aux capitalistes et leur gouvernement.
Cordialement
Eric Pecqueur
Monsieur,
Nous avons bien pris connaissance de votre question sur les délocalisations des entreprises. Vous le savez, cette problématique dépasse le Conseil régional. C’est pourquoi, nous la soulevons au niveau européen.
Tant que les salaires ne seront pas harmonisés par le haut au sein de l’Union européenne, cette question se posera.
Pour autant, il faut espérer :
Exiger des préfets des moratoires suspensifs pour examiner, avec des cellules de crise, incluant les salariés, leurs syndicats et les élus, la situation et voir si des possibilités alternatives existent pour répondre à la pression concurrentielle par la baisse d'autres coûts que les coûts salariaux et avec de nouveaux financements.
Exiger de faire rembourser par l'employeur toutes les aides publiques dont il a pu bénéficier y compris pour passer aux 35 heures ou en matière de taxe professionnelle, s'il refuse de négocier.
De réclamer la création de Fonds régionaux : pour l’emploi et la formation afin d’encourager les entreprises concernées à sécuriser les emplois et les formations en se modernisant au lieu de délocaliser.
Prévenir les restructurations et les délocalisations : la lutte contre les délocalisations destructrices impose donc une mise en cause radicale du projet de Constitution. Mais elle invite aussi à ce que des dispositions immédiates et à plus long terme de sécurisation soient prises concernant tout ceux qui risquent d'être victimes des délocalisations.
Donner du poids au vote « L’Humain d’abord ! », c’est aussi donner du poids à ces revendications.
Cordialement,
Bonjour,
La désindustrialisation est née d'une volonté politique au début des années 80 où l'Etat français a fait le choix de l'abandon de l'industrie au profit des services. Aujourd'hui, cela s'avère être une erreur. Il faut donc sortir de l'ultraétatisme à la française et redonner une marge de manœuvre aux entreprises industrielles. Cela passe par des règles sociales et environnementales incitatives, de la mise en place d'une fiscalité du travail et du capital motivante, d'une formation des ressources humaines vers les métiers de l'industrie en commençant par l'apprentissage et d'un investissement en infrastructures adapté. Non, l'Europe n'est pas le problème. Commençons par travailler sur notre modèle et tout ira vite mieux.
Cordialement,
Sylvain Blondel
NOUS CITOYENS
Que proposez vous pour favoriser la participation citoyenne pour l'élaboration et le suivi des politiques qui relèvent des compétences de la région ?
Bonjour,
Face à la crise démocratique il nous parait important d’agir sur deux fronts.
Tout d’abord le front de l’exemplarité des élu-es afin de redonner confiance dans les représentant au conseil régional. Pour cela, l’ensemble de nos élu-es s’engage sur une charte éthique de non cumul des mandats et de transparence vis-à-vis de leur patrimoine.
Ensuite, nous souhaitons raviver la démocratie régionale. Il faut au Nord Pas de Calais Picardie une démocratie vivante, exigeante et participative où le dialogue est permanent entre les élu-es et les électeurs. Ainsi nous créerons un droit d'interpellation citoyen, en relation avec l'Instance Régionale de Débat Public. Nous instaurerons aussi la possibilité de referendums et d'enquêtes publiques d'initiative citoyenne dont le conseil régional devra obligatoirement tenir compte.
Enfin un jury citoyen sera chargé d'évaluer les actions des élus par rapport à leurs engagements de campagne.
Afin que les citoyens soient impliqués dans le choix des priorités politiques, nous créerons des budgets participatifs dont l'affectation sera décidée par délibération et vote des citoyens, à hauteur de 10% du budget régional dans un premier temps.
Nous étendrons le budget participatif des lycées à l'ensemble des établissements. Il permet à la communauté éducative (élèves, parents, enseignants, direction) de décider ensemble, après concertation et vote, des choix d'équipement et de rénovation dans leur établissement.
Nous développerons des possibilités de participation et d'animation de la politique de la ville à travers un soutien au Fonds de Participation des Habitants et les Fonds Locaux d'Initiative Pays.
Je vous invite à lire l’ensemble de notre programme ici : http://lerassemblement-npdcp.fr/au-programme
Cordialement
Bonjour,
Rappelons d'abord que les compétences de la région sont fort limitées. Mais bien sûr, en tant que communiste, je suis pour la participation la plus large possible de tous les citoyens à la vie politique.
Mais, qui décide aujourd’hui de fermer des entreprises ou de licencier des salariés, quitte à ruiner une ville ou une région entière ? Qui décide que les travailleurs devront travailler deux, trois, ou cinq ans de plus pour toucher leur pension de retraite? Qui décide de mettre dans des camions et sur les routes toutes les marchandises, au point de créer de bouchons permanents autour des villes et sur les grands axes ? Ce n’est pas la population. Ce sont les entreprises capitalistes et les familles fortunées, guidées par le profit immédiat, et soutenues par les gouvernements successifs.
Or, pour que la participation de tous les citoyens aux choix politiques ne soit pas un vain mot, il est indispensable d’être informé de tout. Il faut que le secret bancaire, le secret des affaires, le secret commercial soient abolis.
Ainsi, la population verrait que de l’argent, il y en a dans les grandes banques et sur les comptes des grandes entreprises, plus qu’il n’en faut pour maintenir tous les emplois et même partager le travail entre tous. La population pourrait juger des choix économiques de telle ou telle entreprise. Qui pourrait dévoiler tout cela ? Les travailleurs eux-mêmes, qui sont au cœur des entreprises. C'est ce que nous exigeons : le contrôle de l'économie par les travailleurs, ce qui amènerait nécessairement à la participation la plus large de toute la population.
Cordialement.
Bonjour,
Dans notre programme, il y a une dimension " décider local", qui nous est très chère, dans la mesure où le premier slogan de l'UPR est "l'Union du Peuple pour Rétablir la démocratie".
Nous mettrons en place 2 référendums d'initiative populaire sur les projets à budget pharaonique (Calais Port 2015 et Canal Seine Nord). Pour cela, des experts indépendants informeront la population, des tenants et des aboutissants des projets.
Par ailleurs, dans le cadre de la loi du 13 août 2004, le conseiller régional peut remonter au gouvernement, des problématiques qui dépassent la région mais qui ont des conséquences directes sur elle. Ce, à condition d'une participation certaine de la population à des référendums. Ainsi, nous solliciterons la population sur la volonté d'être embarquée dans le Traité Transatlantique, sur la régionalisation qui mène tout droit aux eurorégions, la part retrocedee par l'UE à la région, par rapport à ce que la France a versé au préalable, Demander à ce qye le gouvernement sollicite le Haut Commissariat des réfugiés aux Nations Unies gère le problème des migrants, puisque cela ressort de sa seule compétence, de dénoncer les articles 32 et 63 des traités européens, qui autorisent les delocalisations et interdisent de s'y opposer...
Le tout, sous une forme comparable à ce qui se fait en Suisse.
Merci pour votre question, désolé pour le délai de réponse.
Bien à vous,
Eric MASCARO
Délégué Régional UPR NPdCP
Bonjour,
Dès le début de mandat, nous proposons d'organiser une conférence réunissant les acteurs économiques, sociaux, publiques et politiques des 2 régions afin de dresser un diagnostic, s’accorder sur les objectifs à atteindre en fin de mandat et définir les moyens mis en oeuvre par chacun des secteurs publics et privés. Nous matérialiserons ces moyens et objectifs dans un nouveau schéma directeur régional. Nous identifierons et communiquerons sur le site du Conseil Régional des indicateurs permettant de suivre l’exécution des actions en cours de mandat. Le citoyen pourra ainsi contrôler que son argent est bien utilisé et éventuellement réagir via une plateforme collaborative.
Bien à vous,
Sylvain Blondel
NOUS CITOYENS
Que pensez-vous de la directive secret des affaires discutée au Parlement Européen et des impacts qu’elle aura sur l’accès à l’information des citoyens ? Allez-vous voter en faveur de ce texte ?
Un député européen gagne 12 000€/mois. Comment être sûr que vous ne faites pas ça pour l'argent ? Seriez-vous prêt à faire don d'une partie ?
Comme tous les députés européens, ma rémunération brute s’élève à 7 800 euros par mois. A cela, il faut déduire un impôt communautaire de 1 713,57 euros alloués « au renforcement du budget de l’Europe ».
Je gagne très bien ma vie, je n’ai pas à me plaindre. Et je ne verrais pas de problèmes à ce que l’on gagne un peu moins en tant que député européen. Je serais déjà contente. Je sais que je suis considérée comme riche, c’est pour ça qu’il y a des combats auxquels je tiens et que je mène au Parlement. Comme ceux de l’établissement d’un revenu maximum ou celui d’un logement décent pour tous.
Ensuite, pour chaque jour de présence aux réunions du Parlement dont le député est membre, le Parlement lui verse une indemnité journalière de 298 euros. Mais uniquement s’il a signé le registre de présence. Grosso modo, cela représente trois jours par semaine, sauf pour la semaine verte où ces indemnités ne sont pas versées. Comme je suis très présente, cela fait environ 2 500 euros par mois dans mon cas. Je trouve ça choquant que l’on soit payé 300 euros par jour pour faire notre boulot, en plus de notre salaire. Je suis donc en faveur d’une suppression de ces indemnités journalières. Ce n’est pas la présence qui devrait être encouragée, mais bien l’absence qui devrait être sanctionnée.
Moi qui suis issue d’un milieu populaire, et n’ai pas grandi dans le confort, je connais la valeur de l’argent ? Chaque mois, je verse 1800 euros à mon parti politique, Europe Ecologie - Les Verts, pour le fonctionnement général du parti, et donc pour l’animation de la vie démocratique dans ce pays. Je soutiens aussi mes proches et ma famille. Comme tout Français ou Française, je fais des dons régulièrement à des associations ou pour financer des projets.
Seriez-vous prêt à initier un débat sur le revenu de base inconditionnel devant le Parlement européen et seriez-vous prêt à questionner sa mise en œuvre? Afficher la suite
Je pose cette question au nom de UBIE - Unconditional basic income Europe (qui regroupe 25 pays) - et du MFRB - Mouvement français du revenu de base
Pour plus d'information sur le revenu de base inconditionnel et universel
Court-métrage de 3 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=F_G9-fiU0Fo
Film de présentation version longue "Le revenu de base - une impulsion culturelle"
https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
Présentation du Mouvement européen pour un revenu de base
http://basicincome-europe.org/
Présentation du Mouvement français pour un revenu de base
http://revenudebase.info Replier
Bonjour,
Un revenu de base pour toutes et tous, pour moi c’est une nécessité ! Près de 200 000 personnes ont déjà demandé à la Commission européenne de faire une proposition en la matière, avec le soutien des élus écologistes. J’ai déjà organisé une conférence au Parlement européen sur le sujet en mai 2013, et je pense qu’il faut continuer à pousser ce sujet.
Le revenu de base inconditionnel est juste.Difficile de dire qu’aujourd’hui cette aide serait malvenue, il suffit de voir les millions de personnes qui ont renoncé à demander leur RSA. Sur le coût, rappelons que si on met en place un revenu de base, on peut revoir à la baisse, voire supprimer un tas d’autres aides aujourd’hui trop diffuses pour être efficaces. Quant aux personnes aisées, qui n’ont clairement pas besoin d’un revenu supplémentaire, elles rembourseraient l’allocation au moment de payer l’impôt sur le revenu.
Le revenu de base inconditionnel est efficace. Dans une communauté humaine, où chacun vit en relation avec les autres, et au vu du gigantesque stock de richesse accumulé, nous avons tous droit à une petite part de la richesse collective. De quoi vivre et se loger, même très modestement. Des expérimentations menées en Amérique du Nord entre 1970 et 1980 ont permis de montrer que le revenu de base n’est pas une utopie. Certes, ces expériences restent encore beaucoup trop sporadiques, mais elles attestent de résultats concrets et très encourageants. Par exemple, que l’instauration du revenu de base n’a découragé personne de travailler. Mieux, si la pauvreté a disparu, le niveau d’éducation a grimpé tandis que le nombre d’hospitalisations et les frais collectifs qui en découlent chutaient.
Le revenu de base inconditionnel est simple. En passant d’une foule d’aides sociales conditionnelles, à une aide universelle, finis les maux de tête, aux oubliettes les effets de seuil qui dépriment les « classes moyennes » ! Depuis une quinzaine d’années, les conditions d’accès aux droits sociaux se sont restreintes. Pour ceux qui restent bénéficiaires des aides, la complexité et la durée des procédures les poussent souvent à abandonner leurs démarches, sans toucher leurs droits. In fine, c’est la cohésion sociale, et la participation du citoyen à la vie de la cité, qui en a pris un coup. Le revenu de base inconditionnel répare ces dégâts et crée un vrai progrès social, puisqu’il repose sur un principe de solidarité universelle liée à la dignité humaine et aux droits humains.
"Cette question concerne les politiques sociales et fiscales qui relèvent aujourd'hui de la compétence des États membres.
Cela signifie que l'Union doit se borner à appuyer et tenter de coordonner les stratégies nationales et que toute décision doit être prise à l'unanimité, ce qui freine fortement les progrès.Je suis fermement convaincu que nous devons mettre fin à cet état des choses et aller vers plus de convergence entre les pays européens sur ces questions à travers un agenda clair et resserré.
Dans ce cadre, je défendrai avec les autres élus de l'UDI-MoDem la signature par les partenaires sociaux de conventions collectives européennes et l'ouverture de négociations sur un SMIC européen. Bien entendu, ce salaire ne pourra pas être le même partout en Europe, car les écarts dans les conditions de vie sont beaucoup trop importants.
Cependant, nous devons déjà faire reconnaître le principe d'un salaire minimum, ce qui n'est pas le cas partout, et ensuite tendre vers la définition d'un SMIC commun. La question du revenu de base devra également faire l'objet d'un débat à l'échelle européenne."
Cordialement,
OUI ! ma réponse est sans ambiguité. C'est probablement la question la plus en rupture avec nos schémas de
pensés actuels.
Néanmoins le sujet est complexe et la bonne dimension de son abordage est européenne. Et les
corrélations économiques et sociales sont à traiter en même temps. Vous pouvez par exemple consulter la
position prise par la liste sud ouest du parti pirate
http://www.so-pirate.eu/blog/la-liste-so-pirate-introduit-le-revenu-de-base-dans-son-programme-europeen
et remarquer que le sujet nous préoccupe également dans notre circonscription (points 29 et 30)
http://www.pirates-nordouest.eu/trente-idees-pour-changer-le-monde/
Oui, en tenant compte des disparité régionales de niveau de vie ! Il me paraît indispensable de pousser chaque Etat à garantir un niveau de vie minimal décent pour chacun. Témoin privilégié de la Pologne depuis 10 ans, je peux témoigner de la progression naturelle des revenus, qui accompagne la croissance économique du pays.
Mais je crois qu'il faut tenir compte des disparités régionales : un revenu revenu de base uniforme à travers toute l'Europe serait trop faible pour nos pays et trop élevé pour d'autres. Me rendant très fréquemment en Roumanie, je peux ici aussi témoigner du faible niveau économique de villes provinciales comme Iasci, Suceava, Satu MAre, Baia Mare, les villages qui les entourent. Un minimum de 400-500 euros déstabiliserait leur marché actuel.
Sans réduire les montants distribués, nous proposons en France de simplifier radicalement le système d’aides et de supprimer ses effets pervers.
Les aides existantes sont fusionnées au sein d’une aide multi-critères. L’aide maximale est plafonnée de manière à ce que pour chaque euro gagné, les revenus nets de la personne augmentent d’au moins 35 centimes. Une partie de l’aide (environ un tiers) est conditionnée à l’implication de la personne dans son projet.
Cordialement
Vous avez parfaitement raison : la gauche considère ses électeurs comme de la "chair à voter" .
Cordialement