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Règles de modérationÊtes vous favorable à une diminution sensible du nombre de sénateurs et de députés ainsi qu'au non cumul des mandats ?
Bonjour
Je souhaite des parlementaires moins nombreux pour qu’ils aient les moyens suffisants pour accomplir un travail de qualité, surtout dans le contexte de réformes qu’il faudra lancer dès cette année. Il est nécessaire que cette réforme soit soumise au référendum, leur nombre pourrait être de 400 députés et 200 sénateurs.
Enfin, je me suis ainsi engagé à ne pas revenir sur la suppression du cumul des mandats. C’est une évolution majeure, qui aura autant d’effets sur la composition du Parlement que sur les collectivités locales.
Cordialement
Bonjour,
Je souhaite diminuer d’1/3 le nombre de parlementaires pour arriver à 400 députés et 200 sénateurs. Je suis également en faveur du non-cumul des rémunérations
Cordialement
Bonjour
Nous lancerons dès l’été 2017 une grande conférence citoyenne pour une 6e République qui travaillera à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Cette conférence sera composée de trois collèges : parlementaires, citoyens tirés au sort et « sages » reconnus pour leurs compétences travailleront à l’élaboration de la nouvelle constitution. Seront proposés à l’étude de cette conférence citoyenne des sujets liés aux différents titres de la constitution actuelle. Institutions : introduire une dose de proportionnelle, instaurer un septennat unique, limiter le cumul de mandats des élus dans le temps ou encore création d’un Sénat citoyen. L’inscription de la sanctuarisation des biens communs (eau, air, biodiversité) dans la charte de l’environnement. Les travaux de la Conférence citoyenne devront être rendus dans les 12 mois suivant sa création pour qu’un projet de Constitution soit écrit et soumis aux français par référendum.
Cordialement
Bonjour,
Le nombre de députés et de sénateurs est un faux problème.
Je suis favorable à un système de représentation où les élus devront être révocables à tout moment, seule garantie que la population puisse exercer un contrôle sur eux. Ces élus ne devront pas percevoir d’indemnités supérieures à ce que gagne la moyenne des travailleurs car un mandat électif ne doit pas constituer une source d’enrichissement. Pour cette raison, je suis opposé au cumul des mandats.
Mais toutes ces mesures sont tout à fait insuffisantes pour permettre à la population d’exercer un véritable contrôle démocratique sur la vie sociale car le véritable pouvoir appartient aux conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes et des banques. En effet, grâce à leurs capitaux et à leurs fortunes, leurs actionnaires parviennent à dicter leurs exigences à tous les gouvernements.
Pour mettre fin à cette dictature, il n’y a qu’une seule solution : leur enlever la propriété des grandes entreprises en les expropriant sans indemnités ni rachat. C’est la condition indispensable pour que l’ensemble de l’activité sociale soit véritablement contrôlée par les travailleurs et la majorité de la population.
Cordialement
Bonjour,
Oui, pour la diminution du nombre de députés, que je veux porter à 400, dont 100 élus à la proportionnelle, et oui pour non-cumul des mandats.
Il y a exception cependant pour le Sénat, qui doit représenter les territoires à Paris. Je maintiendrai le nombre de sénateurs, mais en changerai partiellement les modalités d'élection : le sénat sera pour moitié élu par le collège actuel et pour moitié composé de membres de droit – présidents de régions, maires de grandes villes et communautés de communes, représentants élus de la vie économique et sociale.
Cordialement
Que proposez-vous en matière de protection de l'environnement (interdiction des pesticides, exploitation des gaz de schistes, arrêt du nucléaire... ) ?
Bonjour,
Je tiens beaucoup à protéger l’environnement et la santé des Français qui en découle. En ce qui concerne l’agriculture, je veux favoriser le bio, donc les circuits courts et la baisse de l’utilisation des pesticides (dont la nocivité, et d’abord pour la santé des agriculteurs, n’est plus à démontrer). Pour cela, j’interdirai l’importation de produits ne respectant pas nos propres normes et je donnerai une priorité à l’agriculture française dans les marchés publics concernant ces produits, ce que l’Union européenne ne nous permet pas de faire pour l’instant. Je souhaite interdire l’exploitation du gaz de schiste, tant que des conditions satisfaisantes en matière d’environnement, de sécurité et de santé ne seront pas réunies, et appliquer le principe de précaution en interdisant les OGM.
Enfin, en ce qui concerne le nucléaire, je constate qu’il est aujourd’hui impossible de s’en passer sauf à ouvrir de nouvelles centrales à fuel et à charbon, bien plus polluantes. Je veux donc mettre en œuvre le Grand Carénage pour assurer une sécurité absolue dans nos centrales et investir massivement dans la recherche afin de développer les énergies renouvelables qui devront, à terme, remplacer complètement d’abord les énergies fossiles puis l’énergie nucléaire.
Cordialement
Bonjour,
Je veux poursuivre la lutte contre le changement climatique. Parce que l’énergie est fondamentale pour la souveraineté de la France et le pouvoir d’achat des Français, et parce qu’il nous faut réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre, je veux préparer dès maintenant l’après-pétrole, et nous engager vers l’économie décarbonée du futur. En matière de production d’électricité, la France a l’un des mix les plus décarbonés au monde.
Nous irons plus loin grâce à l’alliance du nucléaire et d’énergies renouvelables compétitives. Je moderniserai le parc nucléaire pour en prolonger la durée d’exploitation, en veillant à une sécurité et une sûreté maximales de nos installations. Une nouvelle loi de transition énergétique sera adoptée avec de nouveaux objectifs sur le renouvelable. Elle permettra notamment d’éliminer la production d’énergie électrique par des centrales au charbon.
La France héberge sur son territoire, avec ses collectivités ultramarines, plus du tiers des espèces recensées dans le monde et abrite 10% des récifs coralliens essentiels à la régulation des océans, elle a une responsabilité particulière dans la préservation de la vie sur Terre, une responsabilité que j’entends pleinement assumer. Notre conception de la biodiversité s’est, jusqu’ici, concentrée sur ce que l’on peut appeler la « biodiversité extraordinaire », les sites exceptionnels et espèces menacées. Je souhaite y ajouter la préservation de la biodiversité « ordinaire », celle que l’on détruit sans y prendre garde. Je raviverai l’esprit du Grenelle de l’environnement qui a su choisir la négociation plutôt que l’opposition stérile et a libéré l’énergie du « faire ».
Cordialement
Bonjour,
La transition énergétique est une nécessité écologique impérieuse, qui peut se révéler être un facteur de puissance pour la France si une stratégie intelligente est élaborée.
L’environnement est une problématique majeure qui renvoie à des attentes simples : bénéficier d’une nourriture saine, d’un accès à une ressource en eau de qualité, se protéger des nuisances sonores, respirer un air propre, bénéficier d’un cadre de vie agréable et verdoyant, être en contact avec des paysages et une nature préservés.
De nombreux Français et élus locaux militent concrètement au quotidien dans leur quartier, leur village ou leur ville. Leurs efforts ne doivent pas être remis en cause par des politiques technocratiques répondant aux injonctions de lobbies. Comme en toute chose, la liberté et l’indépendance sont à la source des progrès.
Nous sommes convaincus que d’immenses progrès sont possibles : concrets, mesurables, utiles à tous. Nous avons donc défini 5 priorités :
• Mieux produire et moins consommer d’énergie pour préserver l’environnement, assurer la liberté de la France et sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages.
• Défendre les paysages et la biodiversité pour préserver la vie et l’environnement.
• Equilibrer le territoire pour améliorer les déplacements et la qualité de vie des Français.
• En finir avec les gaspillages et développer une économie circulaire afin de prendre en compte la finitude des ressources dans notre production industrielle.
• Préserver la santé des Français menacée par le développement des pollutions.
Dans le détail, je souhaite conforter une énergie électrique décarbonée qui nous permet d’être indépendants et innovants, tout en corrigeant ses défauts et en investissant massivement dans les énergies du futur renouvelables
Cordialement
Bonjour
La question écologique est une question sociale. La raison est simple : ceux qui souffrent d’un système économique inégalitaire sont les mêmes que ceux qui souffrent d’un système productif polluant. Qui vit à côté des axes routiers qui polluent l’air ? Les pauvres. Qui est privé d’une alimentation saine et sans OGM ? Les pauvres.
Le changement que je propose passera notamment par une transition énergétique. Il faut mettre fin aux énergies du passé. Le diesel cause 50 000 morts par an, je veux l’interdire. Il faut également réduire progressivement la part du nucléaire dans notre mix énergétique, car il nous rend dépendant de l’extérieur pour l’approvisionnement en uranium, que nous ne savons pas traiter les déchets, que les coûts pour remplacer les réacteurs sont trop importants et qu’il s’agit d’une énergie dangereuse. Plutôt que de financer ces énergies du passé, il faut investir dans les énergies renouvelables. L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Il faut donc poursuivre les efforts pour l’isolement des bâtiments avec un grand plan d’investissement dans la rénovation énergétique des bâtiments.
Nous devons permettre à chacun de consommer une nourriture saine et de qualité, produite de manière respectueuse de l’environnement, sans menacer notre santé, ou notre planète. Benoît Hamon portera des mesures favorables à l’agriculture biologique et agroécologique car elle réduit l’usage des engrais et autres intrants, préserve les ressources naturelles et encourage le recours aux circuits courts.
Nous connaissons les dangers des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur notre santé, je les interdirai. Nous ne pouvons plus fermer les yeux et laisser la mainmise au lobbies sur notre santé.
Cordialement
Bonjour,
Sur toutes les questions écologiques, une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète serait nécessaire. Or le propre du capitalisme est que rien n’est organisé, concerté, anticipé et planifié à l’échelle de la société. C’est le règne de la concurrence et de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général. Seules les lois du marché et la recherche du profit inspirent les décisions des capitalistes.
Les problèmes écologiques illustrent l’urgence qu’il y a à enlever les leviers de commande de l’industrie, des transports, aux groupes privés. L’urgence qu’il y a à supprimer le secret industriel, pour permettre à chaque salarié de rendre publics les malversations ou les risques pour la santé publique ou l’environnement dont il a connaissance, sans risquer d’être licencié pour divulgation de secrets professionnels. L’urgence qu’il y a à organiser l’économie d’une façon rationnelle, planifiée, pour répondre aux besoins du plus grand nombre tout en préservant l’environnement.
Cordalement
Bonjour,
La seule façon efficace de réduire les déchets et les pollutions, c'est le progrès scientifique et technologique, c'est à dire d'accomplir plus de travail avec moins de matière et moins d'efforts. Pour cela je défends une transition énergétique vers des énergies plus denses et non-intermittentes, en particulier le nucléaire de 4ème génération (thorium etc) et surtout la fusion thermonucléaire contrôlée (ITER, laser mégajoule, …). Les hydrocarbures de schiste en sont donc exclus. En attendant la généralisation de ces technologies nucléaires, je propose un grand programme pour éliminer les déchets plastiques des océans et les déchets spatiaux dans l'orbite de la Terre. Les pistes tracées par Gunter Pauli dans son livre l'économie bleue pour réduire les déchets en s'inspirant de l'intelligence de la nature méritent par ailleurs toute notre attention.
Je défends une agriculture de précision possible grâce à l'utilisation des drônes et des données satellitaires, ce qui réduira considérablement l'usage abusif d'intrants. Pour la pêche, l'utilisation de filets biodégradables et de sonars permettrait aussi de limiter les impacts négatifs de l'intervention humaine sur la nature.
Cordialement
Que proposez-vous pour que le maximum de français puissent avoir accès à moindre coût aux véhicules électriques existants sur le marché ? Afficher la suite
Le prix des carburants augmente depuis que l'OPEP a décidé de réduire ses volumes exportés et que l'état taxe davantage le gazoil. La technologie existe actuellement (400km d'autonomie pour 2€ cela conviendrait à une grande partie de la population). Comptez-vous un jour sortir de cette dépendance extérieure au pétrole ? Nous sommes autonome en matière électrique, des techniques "propres" de production électrique sont maintenant disponibles. Seriez vous prêt à imposer cela au lobby industriel de l'automobile ? Replier
Bonjour,
Il est en effet indispensable de développer une filière automobile non dépendante du pétrole, il en va de la protection de l’environnement et de notre indépendance énergétique.
Cela fait longtemps que je souhaite que l’État investisse massivement dans la filière hydrogène, qui donne d’excellents résultats et qui est une énergie propre.
Un de mes objectifs est de permettre à la France de se passer le plus possible des énergies fossiles et je crois que seul l’État peut imposer ce changement de modèle.
Je suis cependant contre toute augmentation de la taxation du diesel, comme le souhaite Monsieur Macron (+12,5 milliards d’euros), ce qui léserait les milieux modestes et les classes moyennes.
Cordialement
Bonjour,
Je développerai les véhicules électriques et autonomes du futur et nous engagerons des actions fortes : déploiement de bornes de recharge et expérimentation du véhicule sans chauffeur. Nous accompagnerons également les professionnels afin d'accélérer la mutation des véhicules routiers d'anciennes générations vers des véhicules à faible émission. Je souhaite que nous développions les réseaux de station de distribution de gaz et biogaz, privés et publics, en liaison avec les besoins des entreprises de transport. Nous adapterons également les restrictions d'accès et contributions d'usages pour favoriser ces véhicules propres. Toute une filière reste à créer, tant autour des batteries - depuis la recherche et développement jusqu’à leur fabrication, leur deuxième vie et leur recyclage - qu’autour de l’hydrogène. C’est à ces technologies-clés, qui participeront, demain, à la décarbonation de notre économie que nous donnerons la priorité.
Cordialement
Bonjour,
Diminuer les gaz à effet de serre rejetés par les véhicules est une priorité à mes yeux. C’est la raison pour laquelle je propose de :
1. Remplacer les 10 millions de véhicules les plus énergivores en 10 ans, par le biais d’un bonus pour l’acquisition d’un véhicule consommant moins de 3l/100 km. L’Etat investira 1 milliard d’€ par an pour cette mesure. La prime ne serait pas renouvelée pour une nouvelle acquisition.
2. Accélérer la mise en place de bornes de recharge rapide pour les voitures électriques : établir un objectif d’une borne de recharge pour chacune des 11 000 stations-service d’ici à la fin du quinquennat.
3. Poursuivre le développement des réseaux de transport en commun en encourageant les intercommunalités à privilégier les transports propres (Hybrides, GNL, électriques, etc.).
4. Mettre les technologies numériques au service d’une meilleure gestion du trafic (analyse des pics de circulation, fluidification du trafic à l’aide d’informations sur la circulation, gestion des feux tricolores, etc.).
5. Lancer et financer en France la recherche et la mise au point des voitures de l’avenir
Cordialement
Bonjour
Je ferai sortir la France du diesel à l'horizon 2025 pour lutter contre la pollution de l'air, responsable de la mort de 49 000 Français.e.s chaque année. Je mettrai fin à l'avantage fiscal accordé au diesel, je ferai installer des bornes de recharge électrique sur tout le territoire et je financerai la recherche pour l'autonomie des batteries pour voiture électrique.
Cordialement
Bonjour,
Tandis que les constructeurs ont droit à de la publicité gratuite de la part des médias et vantent tout sur les bienfaits de la voiture électrique et l’avenir radieux de la voiture autonome, beaucoup de travailleurs ont perdu leur emploi, et le salaire de ceux qui ont un travail n’augmente pas. Tous subissent une charge de travail accrue au quotidien. Et pour beaucoup, la voiture, électrique ou pas devient de plus en plus inaccessible.
C’est donc surtout de la dépendance à ce système économique qui mène au bord du gouffre qu’il faut sortir.
Cordialement
Bonjour,
Oui, j'y suis bien-entendu prêt, mais je souhaite rappeler qu'aujourd'hui seulement 16 % de notre énergie est d'origine nucléaire. Sans le nucléaire du futur, le remplacement de l'ensemble des véhicules actuels par des véhicules propres ne sera pas possible. Il y a aussi le passage aux véhicules à hydrogène qui pourra devenir très vite accessible.
En attendant, l'on pourrait utiliser une partie des taxes sur l'essence pour équiper la France en bornes relais pour les voitures électriques.
Cordialement
Que proposez vous pour la santé mentale ? Afficher la suite
La consommation d'antidépresseurs est en hausse, les consultations chez un psychologue ne sont pas remboursées par la sécurité sociale et sont donc inaccessibles pour beaucoup et les établissements de soins sont insuffisants. Les personnes en difficultés n'ont pas la possibilité d'être correctement aidées. Replier
Bonjour,
Il est vrai que l’on oublie souvent la santé psychique lorsque l’on parle de santé, or un Français sur cinq souffrira au moins une fois dans sa vie d’un trouble psychique, et la dépression est la deuxième cause d’invalidité dans le monde. Il est vrai qu’aujourd’hui en France, beaucoup de patients ne peuvent pas se permettre de consulter un psychologue, et se trouvent face à un non-choix qui mène le plus souvent à une consommation injustifiée de psychotropes, aux effets secondaires parfois très invalidants.
C’est pourquoi je souhaite que la France redevienne pionnière dans le domaine de la santé psychique; pour cela il faudra revaloriser le budget public de la recherche (je propose de le relever de 30% pour atteindre 1% de PIB) et laisser le choix aux patients entre psychotropes et thérapies, et en ce sens je m’engage à reconnaître le statut de professionnel de santé aux psychologues, et inclure les consultations psychologiques et neuropsychologiques ainsi que la remédiation cognitive dans la liste des prestations remboursées par l’Assurance maladie. Il faudra également lutter contre les préjugés liés aux troubles psychiques par le biais de campagne de communication sur ce sujet.
Cordialement
Bonjour
Dans le cadre de ces parcours de soins, nous devrons porter en haut de nos priorités la psychiatrie et la santé mentale, pour lesquelles notre pays accuse un retard très significatif. Le rapport d’information de la mission parlementaire sur la santé mentale déposé en 2013 indique que le nombre de personnes atteintes d’un trouble psychique est en constante augmentation. Près d’1/5e de la population souffre actuellement d’un trouble psychique et 25 % d’entre nous seraient susceptibles d’en développer au cours de notre vie. Je lancerai un effort de rattrapage appuyé dans le domaine de la psychiatrie infanto-juvénile, domaine confronté aujourd’hui à une crise aiguë de démographie médicale. La prévention des addictions et la prise en charge précoce des patients qui en souffrent sont un enjeu majeur en santé mentale. De nouvelles causes de troubles psychiatriques comme les stress post-traumatiques post-attentat et la souffrance au travail émergent. Elles doivent être analysées, prévenues et prises en charge. De manière plus générale, la formation initiale des professionnels de santé doit faire une plus large place aux troubles psychiques et aux questions psycho-médico-sociales inhérentes à la santé mentale.
Cordialement
Bonjour,
Cela dépend si la difficulté est de l’ordre de la pathologie ou non. Dès qu'il y a pathologie, cela relève du domaine médical et doit être pris en charge. En parallèle je veux renforcer l’égalité devant la santé et améliorer de façon générale les remboursements.
Cordialement
Bonjour
Un quart des Français souffriront d’une maladie psychiatrique dans leur vie, la politique de santé mentale sera développée de façon transversale (médicine scolaire, médecine du travail, formation initiale et continue des généralistes). Les structures d’accueil non hospitalières offrant une alternative à l’hospitalisation ou favorisant les sorties seront développées.
Cordialement
Bonjour,
Les consultations des psychologues ne sont pas remboursées, je le dénonce.
Moins de psychiatres, moins d’infirmiers et moins d’aides-soignants, c’est moins de contacts humains avec des patients qui en ont au moins autant besoin que des médicaments. Et quand les psychiatres manquent, enfermer les patients devient un moyen d’assurer la sécurité, tant les effectifs de soignants ont diminué. Le manque de personnel ne permet plus d’organiser des activités. Par manque de places on laisse les malades à la charge de leur famille, quand ils en ont. D’autres sont envoyés dans les établissements spécialisés en Belgique, loin de leurs proches. Et comme un rendez-vous pour une consultation prend des mois, bien d’autres ne sont simplement plus soignés, les plus malchanceux finissant à la rue ou en prison.
Ce sont les autorités étatiques qui, en tarissant le financement des structures hospitalières, en se déchargeant de tout le secteur éducatif et social, désorganisent la psychiatrie publique. Il est urgent que l’État utilise les milliards versés fonds perdus aux entreprises et embauche massivement dans tous les services publics et notamment dans tout le secteur de la psychiatrie.
Cordialement
Bonjour,
Les capacités d'accueil dans de nombreux hôpitaux psychiatriques et Centres Médicaux Psychiatriques sont nettement insuffisantes. De plus en plus, faute de lits et de personnel, l'on ne soigne plus les patients, mais on traite leurs crises, avec des médicaments, puis ils sont remis dehors, ce qui est d'autant plus tragique qu'une part importante sont des sans-abris. Il faut donc très vite redonner les moyens nécessaires aux HP pour qu'un véritable accompagnement humain soit possible pour chaque patient. Les CMP doivent aussi être dotés de plus de moyens pour fournir un accès de qualité aux spécialistes (psychologue, psychiatres, etc...) pour les personnes ne nécessitant pas d'hospitalisation.
Plus en amont, la réduction du chômage, l'amélioration des conditions de travail et de vie que mon projet économique vise créera des conditions où l'on pourra réduire la consommation d'anxiolytiques, de somnifères et de thymorégulateurs.
Enfin, il est insupportable qu'un grand nombre de malades mentaux croupissent dans nos prisons, je m'engage à créer les structures nécessaires pour les accueillir dignement, avec un accompagnement approprié.
Cordialement
Que pensez-vous faire dans les maisons de retraites et EHPAD comme changements pour les rendre plus humains ?
Bonjour
Le vieillissement est une réalité de notre société et il faut penser à l’avenir de nos séniors. Tout d’abord, il faut permettre aux personnes âgées d’y avoir accès. On le sait, un séjour en EHPAD coûte en moyenne 2400€ par mois, dont 1400€ restent à la charge du résident et de sa famille, alors que le montant moyen d’une pension de retraite est de 1200-1300€. Je ne l’accepte pas, et je créerai enfin le cinquième risque de Sécurité sociale consacré à la dépendance pour faire peser sur le collectivité le coût de la perte d’autonomie et non plus sur les individus.
Il faut permettre aux établissements d’avoir suffisamment de personnels pour assurer toutes les missions liées à la santé et au bien-être des résidents, garantir une meilleure gestion des ressources pour lutter contre la mauvaise dépense et la réallouer au service des résidents (par exemple, en investissement dans l’isolation thermique des bâtiments, des économies importantes peuvent être réalisées sur les dépenses énergétiques).
Cordialement
Bonjour,
Les plans de médicalisation qui ont été engagés par les majorités de droite dans les années 2000, notamment le plan Solidarité Grand Age (2007-2012) et le plan Alzheimer (2008-2012) ont permis d’augmenter sensiblement les ressources des Ehpad en personnel et donc d’améliorer la qualité de la prise en charge des résidents.
Néanmoins, on sait que la qualité reste parfois insuffisante, et si les taux d’encadrement ont augmenté, d’une part ils restent insuffisants, et d’autre part ils cachent un fort turn-over et de l’absentéisme dus à des conditions de travail difficiles pour les personnels.
Il faudra donc trouver les marges de manœuvre au sein de l’Ondam, comme nous l’avions fait entre 2007 et 2012, pour dégager des enveloppes permettant de réenclencher cette dynamique.
Cordialement
Bonjour,
Mes mesures s’articulent autour de 3 axes :
• Favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. Les soins à domicile ont un coût humain et financier bien moindre que l’hospitalisation ou le séjour en EHPAD. Alors que la population âgée de plus de 75 ans passera de 6 à 12 millions (soit 9 à 16% de la population française) entre aujourd’hui et 2060, nous devons impérativement adapter les logements et améliorer les réseaux de soins de ville et libéraux.
• Doter les EHPAD des moyens de fonctionnement permettant aux résidants de vivre dans de bonnes conditions. Nous devons augmenter les effectifs des aides-soignants et des aides médicaux psychologiques en EHPAD, mettre en place quelques lits de soins palliatifs en EHPAD avec présence d’une infirmière toutes les nuits dans l’établissement, ce qui aurait aussi pour conséquence de limiter aussi l’engorgement des urgences de l’hôpital par les personnes âgées. Plus généralement, il faut renforcer les synergies entre les EPHAD et les hôpitaux afin d'éviter de fermer ces derniers.
• Valoriser et faciliter la vie des aidants qui occupent une place centrale dans notre société et apportent un soutien essentiel aux personnes en perte d’autonomie.
Dans le détail concernant les EHPAD, je souhaite :
1. Garantir l’accès rapide à l’hébergement des personnes en perte d’autonomie
Le développement rapide au cours des dernières décennies du maintien à domicile à des stades de plus en plus avancés de la perte d’autonomie a eu pour conséquence de limiter le recours aux structures d’hébergement pour personnes âgées (établissements médicalisés ou EHPAD) aux personnes les plus âgées et en situation d’impossibilité stricte de maintien à domicile.
Or, l’accueil dans ces structures, qui est le plus souvent urgent et qui succède fréquemment un séjour hospitalier trop long et inadapté, n’est pas facile, tout simplement en raison du manque de places immédiatement libres. Il y a donc un effort important à faire sur la possibilité de disposer rapidement de places disponibles en EHPAD pour les besoins de proximité, quitte à organiser le financement pour les institutions des places ainsi maintenues vacantes.
De façon plus générale, il faut mettre en place un dispositif « zéro absence de solution » pour la prise en charge de la perte d’autonomie lorsque la solution de l’accueil en établissement est choisie ou lorsqu’elle s’impose. La coordination des acteurs de la prise en charge et un suivi personnalisé doivent être favorisés et, au besoin, mieux organisés et mieux financés.
2. Soutenir les établissements d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie
Le développement du maintien à domicile ne signifie pas que les structures d’hébergement et les institutions n’auraient plus leur place dans le dispositif ; c’est tout le contraire. Leur rôle change, et les EHPAD se concentrent de plus en plus sur la prise en charge des personnes les plus dépendantes, pour lesquelles le maintien à domicile s’avère impossible. Des moyens qu’il faudra augmenter dans les années à venir en fonction de besoins qui ne cesseront de croître devront donc être mobilisés et financés par la solidarité nationale pour que les structures d’accueil des personnes âgées puissent accomplir partout leur mission dans des conditions normales, favorisant la qualité de l’accueil et de la prise en charge.
3. Limiter le reste à charge des usagers et des familles et concevoir un plafond des dépenses
La charge financière engendrée par la perte d’autonomie pèse très lourdement sur les personnes concernées et sur leurs familles, à tel point que la question du « reste à charge » après intervention des divers financeurs devient cruciale et risque de conduire à des situations d’éviction. C’est sans doute dans ce domaine et pour cette catégorie de la population que le sentiment d’injustice et d’inefficacité du système de protection sociale est le plus vivement ressenti, alors même que le besoin de prise en charge se développe. L’effort à faire pour que le reste à charge des personnes et de leurs obligés se réduise doit donc être considéré comme prioritaire, et c’est ici que l’effort de solidarité nationale doit se manifester. La mise en place d’un plafond de dépenses par foyer fiscal, au-delà duquel le relais par des systèmes de financement socialisés, sera assuré.
4. Créer des parcours individualisés pour les personnes en perte d’autonomie
Pour les personnes en perte d’autonomie, il est important que des programmes spécifiques de prise en charge soient mis en œuvre, des plans personnels d’accompagnement de façon à mieux prendre en compte la diversité des besoins et de prévoir l’intervention des divers acteurs de façon coordonnée et au meilleur moment. Ces parcours viendraient compléter, voire se substituer aux prises en charge permises par l’APA qui ne couvre pas, à ce jour, la diversité des besoins.
5. Former des professionnels capables de relever le défi du grand âge
Le défi posé par le vieillissement de la population et le grand âge doit nous conduire à être extrêmement attentifs à l’évolution des métiers chargés de le relever. Quantitativement, compte-tenu de l’évolution démographique, les emplois du secteur de l’économie sociale iront croissant. Il faudra favoriser la naissance de nouveaux métiers, à la charnière des professions de santé, médico-sociales, sociales et de services de veiller à leur développement. Qualitativement, les métiers existants et à créer dans le secteur de la prise en charge du grand âge devront, plus que d’autres, bénéficier de formations tout au long de la vie, axées essentiellement sur la prise en charge pluridisciplinaire et l’organisation de la coordination, sur les attentes des personnes et de leurs familles ainsi que sur les avancées de la révolution numérique.
Pour tous ces métiers, notamment pour les médecins, la dimension généraliste de la formation devra être centrale, permettant de former des professionnels capables de s’adapter aux évolutions rapides de la demande et plus rapides encore des technologies. Ces efforts doivent tendre à éviter que, comme c’est souvent le cas pour certaines professions en tension pour lesquelles des postes ne sont pas pourvus (médecins, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers et aides-soignants), on se retrouve finalement en pénurie de professionnels.
Cordialement
Bonjour
Je ne m’accommode pas du fait que des personnes renoncent à un soutien à domicile ou en établissement faute de moyens. Faire advenir une société du bien vieillir et permettre une prise en charge sociale de la perte d’autonomie, tel est l’engagement que je porte. Si les maisons de retraite dans notre pays ont fait de formidables progrès en termes de qualité de la prise en charge, leur coût demeure souvent trop élevé pour de nombreuses familles. Je veux réduire progressivement la part payée par les résidents et leurs familles.
Nous créerons une Allocation qui viendra prendre en charge, de manière dégressive avec les revenus, une partie importante du coût d’hébergement.
Je renforcerai la présence de personnels soignants dans les établissements. Nous entendons trop souvent les personnels de Ephad se plaindre, à raison, d’être en nombre insuffisant pour s’occuper aussi dignement qu’ils le souhaiteraient des résidents. Il faut les entendre. La tension qu’on leur impose, et à leurs budgets, n’est pas compatible avec l’attention requise par ceux dont ils ont la charge. Là où il y a de la tension, il ne peut y avoir d’attention. J’augmenterai le nombre d’aide-soignants en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à hauteur de 3 à 5 personnes par établissement.
Cordialement
Bonjour,
Concernant les EHPAD, ce qui me révolte le plus, c'est que la prise en charge de la dépendance et des problèmes de vie des personnes âgées soit soumise, comme il est de règle dans cette société, à la loi des affaires où tout est question de business et de rentabilité. Les maisons de retraite n'y échappent pas. Depuis quelques années les groupes privés de maisons de retraite fleurissent et se portent bien. Le « marché » des EHPAD s'élargit. Le profit est en bonne partie réalisé - outre le prix versé par les résidents - sur le dos des travailleurs de ces Établissements : manque de personnel et salaires bloqués.
Il est indispensable d’embaucher du personnel en nombre qui ait le temps nécessaire à consacrer aux personnes âgées, sans course contre la montre, et tant pis si cela diminue la rentabilité des groupes privés.
Quant à tous ceux qui n’ont pas de quoi payer dans le privé, ils font face à une pénurie d’Etablissements publics. Là aussi l’Etat se défausse complètement alors qu’il devrait investir pour soulager toutes les personnes qui perdent leur autonomie.
Cordialement
Bonjour,
Comme l'on pose la question de la vieillesse en termes quasi exclusifs du « coût de la dépendance », on ne prépare pas la société à accueillir ses seniors, qui sont de plus en plus nombreux grâce à l'allongement de l'espérance de vie.
Ceci est inacceptable : aucune institution, université ni grande école n'a ouvert de cours de formation sur la gestion des seniors, à l'exception de l'université de gérontologie de Paris. Je propose que cette formation, associée à une mise à jour constante des progrès de la médecine, soit étendue en milieu médical et fasse l'objet d'un enseignement pour les futurs administrateurs.
En même temps, il est nécessaire d'organiser une filière gériatrique dans chaque territoire de santé, en multipliant le nombre d'appartements thérapeutiques intégrés dans lesquels les résidents puissent davantage assumer leur autonomie et conserver ou étendre leurs facultés cognitives par l'organisation systématique d'activités culturelles interactives.
Dans cette dynamique, je propose l'intégration des EPHAD dans le budget de l’Etat, car la « silver économie » n'assure pas un financement suffisant actuellement. Il y manque des effectifs, de la formation et la reconnaissance du travail effectué par ces personnels, souvent dans des conditions difficiles et précaires.
Pour rendre ces EPHAD et les maisons de retraites plus humains, je me battrai pour lancer un effort de formation des personnels, créer un statut et un contrôle plus rigoureux des établissements. Je porte ainsi une attention particulière à la construction de « résidences services seniors », suivant de nouvelles normes et reposant sur une intervention de tout moment à la demande des hébergés, qui ont conservé leurs capacités cognitives mais souffrent de certaines incapacités physiques.
Par ailleurs il faudra faire baisser les coûts d'hébergement, en étendant la récupération de la TVA à tous les établissements et en augmentant l’aide sociale à l’hébergement. Une politique plus dynamique d'aide à la personne et de prise en charge des salaires de certains personnels (administration, animation, services) par l'assurance-maladie et/ou les conseils généraux (via l'APA), contribuerait aussi à faire baisser ce coût d’hébergement et permettrait d’obliger les directeurs des maisons de retraite à accorder plus d'attention à leurs résidents, au cas par cas.
Prendre en charge les personnes âgées dépendantes dans des conditions humaines n'implique pas un coût insupportable. D'autant plus que le progrès technique promu par mon projet va réduire ces dépenses en promouvant la prévention, en améliorant généralement la qualité de la santé et en permettant autant que possible un maintien souhaitable à domicile.
Cordialement
Êtes vous favorable à la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôt ? Afficher la suite
Le cas échéant, une banque d'affaires doit faire faillite comme toute entreprise sans le secours de l'état c'est à dire du contribuable ! Replier
Bonjour,
Avant d’être élu, François Hollande avait fait de la finance son adversaire. Il n’en a rien été. Moins de 1% des activités des banques ont été concernées par la loi sur la séparation des activités bancaires. C’est parfaitement ridicule. De plus, la directive européenne BRRD fait peser le coût des éventuelles faillites bancaires sur les déposants et in fine les contribuables.
Il faut mettre fin au chantage des banques en instaurant une réelle séparation des activités de financement et d’investissement. Jusqu’au milieu des années 90, ces deux activités n’étaient pas fusionnées. Les banques doivent supporter elles-mêmes le coût de leurs erreurs d’investissement. L’État devra en revanche apporter sa garantie sur les activités de financement de l’économie réelle et sur les dépôts des épargnants.
Cordialement
Bonjour,
La séparation des banques est une réponse inadaptée à un enjeu pourtant fondamental. Schématiquement, les banques recueillent les dépôts et permettent le financement de l'économie. Séparer les deux activités rend les banques beaucoup plus fragiles, c'est ce que la crise a montré : les banques qui ont fait faillite étaient soit uniquement des banques de dépôt, soit uniquement des banques commerciales. François Hollande l'a d'ailleurs bien compris : lui qui avait promis la séparation des banques en 2012 est revenu sur cette promesse quand il a compris que c'était une bêtise. Pour autant, il faut s'assurer que les banques prennent le bon niveau de risque avec l'argent qui leur est confié. C'est pour cela que la réglementation bancaire européenne est parmi les plus rigoureuses du monde, et il faut s'en réjouir. C'est aussi pour cela que le superviseur français est reconnu dans le monde entier pour la qualité de ses contrôles. La vraie question aujourd'hui, c’est celle du financement de l'économie : comment faire en sorte que les banques prêtent aux particuliers (prêts immobilier par exemple) et aux entreprises (notamment les plus petites) en étant suffisamment prudentes. J'ajoute que les opérations que mon gouvernement a menées durant la crise pour le secteur bancaire n'ont pas coûté un centime au contribuable français, c'est même l'inverse qui s'est passé. La France a fait payer aux banques grand public les solutions qu'elle mettait à leur disposition.
Cordialement
Bonjour,
Je suis favorable à une séparation entre les banques de dépôt des banques d’affaires (Glass-Steagall Act à la française). Les banques qui reçoivent les dépôts des particuliers et des entreprises ne devraient pas pouvoir jouer l’argent de leurs déposants sur les marchés financiers au risque de le perdre. Les banques devront donc choisir entre activités commerciales (pour l’économie réelle) et activités de banque d’affaires (marchés financiers et banque d’investissement).
Cordialement
Bonjour
Afin de protéger nos entreprises et nos emplois de la finance spéculative, je réviserai la loi de séparation bancaire en cantonnant effectivement l’ensemble des activités de marchés des banques. Pour promouvoir une finance plus inclusive et plus diversifiée, je favoriserai les banques éthiques en mettant en place une réglementation différenciée, adaptée aux établissements vertueux.
Cordialement
Bonjour,
Avec l'opacité qui caractérise les circuits financiers, une telle séparation ne pourrait pas empêcher les banques, quelles qu'elles soient, de se livrer à des activités spéculatives et de mettre ainsi en danger l'économie mondiale comme en 2008.
La seule solution pour mettre fin à la spéculation consisterait à exproprier l’ensemble des banques et à les fusionner pour constituer un seul établissement placé sous le contrôle des travailleurs et de l'ensemble de la population de façon à garantir que son activité réponde aux besoins de la collectivité.
Cordialement
Bonjour
Je défends depuis 2008 la séparation stricte entre les banques d'affaires, les banques de dépôt et de crédit et les assurances. De plus, une même personne ne doit pas pouvoir posséder à la fois l'une et l'autre et une banque d'affaires ne doit pas pouvoir emprunter auprès d'une banque de crédit. L'idée est bien entendu de pouvoir mettre en faillite ordonnée les joueurs de casino irresponsables !
Cordialement
Êtes vous favorable à la réforme de l'impôt à la source ?
Bonjour
Le prélèvement de l’impôt à la source est une véritable usine à gaz. Elle transfère une partie de la tâche du fisc à la charge des entreprises. Cela introduit de nombreux problèmes dans les relations entre l’employeur et le salarié, et est source de multiples litiges. De même, le risque est que l’année transitoire donne lieu à des tentatives d’optimisation fiscale. Pire, c’est une atteinte à la vie privée des Français. Cette réforme nécessitera beaucoup d’énergie pour de piètres résultats. Je veux donc l’annuler.
Cordialement
Bonjour
Je suis défavorable à la réforme prévue par le gouvernement Valls sur l’impôt à la source. Elle est d'une complexité élevée et de nature à pénaliser nos entreprises qui ont besoin au contraire de mesures de simplification. En outre, cette réforme me semble préjudiciable car c'est une étape de plus vers la « défamilialisation » de l'IR voulue, depuis 2012, par François Hollande et que ses héritiers, Emmanuel Macron et Benoît Hamon, souhaitent encore accentuer en allant vers l’individualisation de l’IR.
A la place de la retenue à la source, je propose de généraliser le paiement mensualisé de l’IR.
Cordialement
Bonjour
La réforme qui est en train d’être menée est la bonne, il faut la mener jusqu’à son terme pour qu’elle puisse entrer effectivement en vigueur d’ici 2018.
Cordialement
Bonjour,
Je suis opposé au prélèvement de l’impôt à la source car cela signifie que l’employeur devient le percepteur de l’impôt et qu’il aura effectivement à sa disposition toutes les informations sur le foyer fiscal du salarié. S’il connaît déjà le montant de son salaire, il ne connaît ni celui de son conjoint, ni l’existence d’éventuels autres revenus.
Seuls les salariés, les retraités ou les allocataires du chômage peuvent avoir leurs impôts prélevés à la source. Ils n’ont surtout aucun moyen d’y échapper. Les rentiers, les vrais, ceux qui vivent de leurs capitaux, de leurs actions, de leurs biens immobiliers, paient des impôts sur la base de leurs déclarations. Grâce aux cabinets d’avocats fiscalistes, ils ont de multiples moyens d’y échapper en toute légalité, sans parler de tous les paradis fiscaux qui prospèrent.
Cordialement
Bonjour,
Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. La retenue à la source qui contraindra les entreprises à prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés à partir de 2018 créera une complexité administrative supplémentaire. Cela entraînera une perte de temps et de possibles tensions sociales au sein de l’entreprise. C’est pourquoi j’inclinerai à supprimer la retenue à la source ou du moins à faire étudier comment elle peut être mise en place sans que l’entreprise soit assimilée à un collecteur d’impôt.
Cordialement
Que proposez vous pour réformer le RSI, véritable boulet pour les professions libérales, commerçants et artisans ? Afficher la suite
6,000,000 d'adhérents "forcés", récent assujetissement des loueurs en meublés à un régime social inopérant, système informatique ne permettant pas une comptabilité publique sincère des comptes adhérents, profusion de litiges avec les adhérents, coûts de gestion hors norme, administrateurs élus dépassés... Replier
Bonjour
Le RSI décidé par le gouvernement Fillon et maintenu sous le gouvernement Hollande-Macron a été une véritable catastrophe pour nos indépendants et a considérablement fragilisé leur protection sociale.
Je propose de créer un bouclier social pour les indépendants en leur proposant le choix de s’affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur régime après une refonte totale du RSI qui fonctionnera sur la base de l’auto-déclaration trimestrielle des revenus.
Je propose enfin une amnistie pour les arriérés du RSI car les indépendants n’ont pas à souffrir des errements de politiques menées à leurs dépens.
Cordialement
Bonjour,
Je veux rendre compatibles liberté et protection des individus, pour qu’au-delà de la prise de risque inhérente à toute activité entrepreneuriale, indépendance ne rime pas avec précarité. Je veux pour cela réformer radicalement le RSI transformé en une Caisse de Protection des Indépendants (CPI), qui offrira les services et la considération que méritent nos indépendants et :
- Confier à cette caisse le calcul des contributions, la collecte et la gestion.
- Mettre en place un calcul et un paiement en temps réel des cotisations liées au salaire, lorsque c’est applicable.
- Permettre aux indépendants qui ont de faibles revenus et versent la cotisation retraite minimum de valider quatre trimestres de retraite au lieu de trois aujourd’hui.
Je veux également mettre en place un système d’assurance pour les travailleurs indépendants en cas de perte d’activité, sur une base volontaire. Ce fonds sera adossé à la caisse de Protection des indépendants (CPI).
Cordialement
Bonjour,
Je veux supprimer le RSI et rapatrier les indépendants dans un régime de sécurité sociale unique. Bien entendu, ils conserveront un guichet dédié car leurs problématiques sont spécifiques.
Cordialement
Bonjour
Je propose d’engager la réforme du régime social des indépendants (RSI) pour qu’ils aient les mêmes droits que les salariés.
Cordialement
Bonjour,
Les dysfonctionnements du RSI sont réels, les cotisations sont élevées et les reversements, surtout les retraites, faibles. Les calculs sont obscurs et les erreurs fréquentes. Mais ces problèmes passeraient au second plan si la crise de l’économie capitaliste n’enfonçait pas nombre de ces travailleurs indépendants dans les difficultés. Les professions libérales, les commerçants et artisans des villes et des quartiers populaires souffrent avant tout de la baisse de la consommation populaire, conséquence du chômage massif, du blocage des salaires et des retraites et des fermetures d’usines qui ruinent des régions entières.
Le problème de fond c’est de faire en sorte que les richesses amassées aujourd’hui par les grands groupes industriels qui croulent sous les profits bénéficient à toute la société. Dans ce combat il y a un intérêt commun aux travailleurs et aux artisans, petits entrepreneurs et commerçants car les uns et les autres sont les cibles ou les victimes, directes ou indirectes, de la domination de la société par ce système capitaliste.
Cordialement
Bonjour,
Le RSI est effectivement une catastrophe, le plus scandaleux étant que l'argent des cotisations est joué sur les marchés financiers ! C'est pourquoi les indépendants seront intégrés dans le régime de sécurité sociale universelle que je défends. Le compte personnel d'activité permettra de pérenniser les avantages acquis tout au long des divers parcours professionnels.
Cordialement
Êtes vous favorable à un seul régime de sécurité sociale (toutes branches confondues AT/MP, maladie, vieillesse/retraite et allocations familiales) ? Afficher la suite
Et ce, que les personnes soient fonctionnaire, salarié d'une entreprise de service public type EDF, député, artisan, salarié du privé, agriculteur, etc Replier
Bonjour
Je plaide pour une harmonisation progressive des régimes de Sécurité sociale, après négociations sur les spécificités de chacun. Tout cela ne devra pas se faire dans la précipitation car une réforme brutale provoquerait des déséquilibres trop importants.
Les régimes spéciaux feront l’objet d’un grand audit afin de distinguer ceux dont l’existence se justifie encore et ceux qui peuvent être réunis au sein du régime général.
Cependant, il ne faut pas précipiter les choses. On se souvient de la fusion des régimes de protection sociale des travailleurs indépendants qui a donné naissance au RSI, devenu interlocuteur unique en 2008. D’énormes problèmes et dysfonctionnements peuvent naître de ce genre de fusions de systèmes qui ne sont pas parfaitement comparable. Les choses devront donc être réfléchies afin d’éviter de léser les assurés sociaux.
À ce sujet, je proposerai aussi de garantir aux travailleurs indépendants la possible de s’affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur protection en leur accordant la possibilité de pratiquer l’auto-déclaration trimestrielle des revenus. Je prononcerai enfin une amnistie générale sur les arriérés du RSI car les indépendants n’ont pas à subir les choix politiques désastreux pris sous les gouvernements Sarkozy-Fillon et Hollande-Macron.
Cordialement
Bonjour,
En matière d’assurance maladie et d’allocations familiales, tous les Français bénéficient des mêmes prestations, quelle que soit leur activité. En revanche, il existe encore des différences pour la retraite qui ne sont plus justifiables. C’est la raison pour laquelle, je poursuivrai l’harmonisation des règles entre les régimes de retraite publics et privés. Quant aux régimes spéciaux d’entreprises, je les supprimerai pour les nouveaux entrants qui seront désormais affiliés au régime général, comme les salariés du privé.
Cordialement
Bonjour,
En raison du désengagement de l’Etat, seules 61,3% des dépenses de santé sont couvertes par l’Assurance Maladie Obligatoire : 88% des soins hospitaliers mais seulement 51% des soins courants.
De nombreux soins (dentaires, optiques, prothèses auditives) deviennent ainsi inaccessibles pour une partie de la population française peu ou mal couverte par les complémentaires Santé et non éligible à la Couverture Maladie Universelle, en particulier chez les retraités. Ainsi, selon une enquête de l’IFOP en 2013, 35% des Français ont déjà renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières.
Cette logique comptable, cette politique de rabot à la petite semaine pénalisant les couches les plus défavorisés de la population aboutissent à un mécontentement généralisé. Je veux revenir au principe fondateur de la Sécurité Sociale face aux abus et la défendre contre la privatisation progressive du secteur de l’assurance maladie.
Je veux réunir des Etats généraux de la santé avec tous les professionnels concernés pour bâtir un régime de Sécurité sociale unique, plus juste.
Cordialement
Bonjour
Je souhaite effectivement que tout le monde ait un accès égal à la sécurité sociale. A ce titre, je créerai un statut unique pour tous les actifs afin de dépasser la distinction entre salariat et travail indépendant. Je rendrai ce statut plus protecteur selon le degré de vulnérabilité des actifs, à partir du socle commun du droit du travail et de la protection sociale. J'améliorerai la couverture retraite complémentaire et la couverture accident du travail/maladie professionnelle des indépendants. J'équilibrerai les prélèvements sociaux afin qu’à revenus égaux, un indépendant et un salarié cotisent du même montant.
Cordialement
Bonjour,
La collectivité devrait assurer la gratuité de tous les soins pour tous. C’est un droit élémentaire. Je suis donc pour une sécurité sociale unique prenant en charge tous les soins sans ticket modérateur, sans avoir à recourir à des mutuelles ou complémentaires santé de plus en plus chères et livrées aux appétits du privé. Contrairement à aujourd’hui, le patronat doit intégralement indemniser les accidentés du travail et les victimes de maladies professionnelles : les salaires doivent être maintenus sans limitation de durée, l’appareillage et le recours à une tierce en cas de handicap doivent être intégralement pris en charge. Pas un seul travailleur ne doit être, comme actuellement, mis à la porte et condamné au chômage pour inaptitude à la suite d’un accident ou d’une maladie professionnelle. Je suis pour la retraite à taux plein à 60 ans et aux 37, 5 années de cotisations maximum et je dénonce ceux qui au nom d’une prétendue équité voudraient aligner tous les régimes de retraite vers le bas. Les difficultés financières de l’assurance maladie, des caisses de retraite sont une goutte d’eau en comparaison des sommes énormes que l’État débourse pour des secteurs bancaires ou industriels qui se prétendent en difficulté. Plus fondamentalement, il serait normal que tout le système de Sécurité sociale soit exclusivement financé en prenant sur les revenus accumulés par la bourgeoisie grâce au produit du travail et de l’exploitation des classes laborieuses. Que ces richesses servent à garantir la santé et les retraites de ceux qui en sont à l’origine, ce serait la moindre des choses !
Cordialement
Êtes vous favorable à une hausse des effectifs dans le domaine de la culture et du patrimoine ?
Bonjour,
La culture est le fondement de notre identité, elle est ce qui rassemble des millions de Français et fait de nous une Nation.
Le bilan en matière culturelle de François Hollande est tout simplement inexistant. La maigre hausse des crédits budgétaires en fin de quinquennat ne saurait masquer l’échec global de ce quinquennat. La fracture culturelle qui existe entre Paris et le reste de la France est restée béante. Les classes populaires n’ont pas bénéficié d’un meilleur accès à la culture et les inégalités se sont renforcées. Notre patrimoine s’est encore dégradé, quand il n’a pas été vendu à des puissances étrangères ou de riches investisseurs.
La création culturelle française est même en berne ! C’est une réalité très grave que j’entends conjurer car la culture française permet à notre pays de rayonner. Cette culture française fait aussi vivre la cohésion nationale, il est donc urgent d’avoir une politique culturelle ambitieuse et audacieuse pour notre pays !
La culture ne peut donc pas être une variable d’ajustement budgétaire. Je m’engage donc à augmenter le budget de la culture via notamment les crédits consacrés à la protection de notre patrimoine : l’effort budgétaire sur ce dernier point sera ainsi rehaussé de 25%. Cet effort substantiel permettra de protéger et d’entretenir l’existant, tout en stimulant sensiblement la production culturelle.
Cordialement
Bonjour,
Je me suis engagé à réduire les effectifs de la fonction publique au long du quinquennat. Je le ferai en examinant précisément chaque secteur d'activité, aussi bien pour l'Etat que pour les collectivités territoriales. Vous savez que le secteur de la culture est une compétence partagée, il existe des services dans pratiquement tous les niveaux de collectivités. Je ne crois pas que le ministère de la culture manque globalement d’effectifs, même si dans le secteur du patrimoine, qui est une priorité, il faudra être attentif.
Je souhaite qu'on organise mieux la complémentarité entre tous les acteurs publics. C'est d'ailleurs l’un des rôles que doit jouer la conférence territoriale de l'action publique (CTAP), prévue par la loi NOTRe.
En revanche, je donnerai aux établissements publics nationaux la possibilité de gérer eux mêmes leurs effectifs dans un cadre que nous définirons avec eux.
Cordialement
Bonjour
Je veux retrouver une véritable ambition culturelle pour la France. C’est pourquoi je propose de : 1. Créer un grand ministère de la Culture englobant le patrimoine, le tourisme, le spectacle vivant, les arts, les lettres, le cinéma, la communication et la francophonie. 2. Consacrer 1% du budget de la nation à la culture et réaliser les hausses d’effectifs si nécessaire. 3. Relancer la commande publique. 4. Consacrer 0,5% du budget de tous les grands programmes d’équipements publics à la création artistique. Il est fondamental de sauvegarder, valoriser et utiliser notre inestimable patrimoine. A cet égard, je propose un plan d’action en 4 points : • Recenser, protéger, utiliser et valoriser notre patrimoine • Mettre en place un soutien massif de la puissance publique • Sensibiliser au patrimoine par l’éducation et favoriser une plus large diffusion des œuvres dans les territoires • Simplifier la gouvernance du patrimoine
Cordialement
Bonjour
Je porterai l’ensemble des concours publics à la culture (Ministères, collectivités locales et recettes fiscales) à 1% du PIB. Ils passeront progressivement de 19 à 22M€ avec quatre objectifs : éducation, soutien à la création, fabriques de culture et réinvestissement territorial.
Cordialement
Bonjour,
J’y suis tout à fait favorable, comme à tout ce qui peut favoriser l’accès au plus grand nombre aux biens et lieux culturels. Une augmentation des budgets, des moyens techniques et humains est indispensable. À condition de ne pas laisser la culture dans les mains des sociétés privées et d’interdire à celles qui dépendent des financements publics d’utiliser des contrats perpétuant ou aggravant la précarité des travailleurs du secteur de la culture et du patrimoine.
Cordialement
Bonjour,
Oui, l'un de mes objectif est de porter dès que possible le budget de la Culture à 2 % du PIB, pour qu'il soit pratiquement équivalent à celui de la défense.
Dans mon projet, je m'engage à pérenniser le régime des intermittents du spectacle dans sa forme actuelle, car il constitue une garantie dans un contexte de mobilité grandissante des manifestations culturelles, et à titulariser les précaires et les permittents de notre service public de la culture, car leur situation scandaleuse est le reflet de la politique du « citron pressé » financier.
Cordialement
Bonjour,
Oui je veux diminuer le nombre des députés à 300 (contre 577 aujourd’hui) et celui des sénateurs à 200 (contre 348 aujourd’hui). Cette diminution sensible permettra de faciliter le travail législatif et de réaliser d’importantes économies.
Je suis favorable à l’application de la loi actuelle sur le non-cumul des mandats. Je pose cependant une exception : le Sénat est la chambre représentative des collectivités territoriales et j’estime que les sénateurs doivent en conséquence pouvoir exercer un seul mandat local en plus de leur mandat parlementaire.
Cordialement