

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue pensez-vous de la directive secret des affaires discutée au Parlement Européen et des impacts qu’elle aura sur l’accès à l’information des citoyens ? Allez-vous voter en faveur de ce texte ?
Êtes vous-favorable à la mise en place d'un revenu de base inconditionnel ?
D'abord merci pour cette question qui rejoint l'une des ambitions majeures défendues par Europe Écologie à savoir la justice sociale. Alors que la compétition prend le pas sur la coopération économique, les inégalités sociales se creusent en Europe.
Pour inverser cette tendance, réduire les inégalités et donner du sens à l’économie, il faut proposer un vrai modèle social européen qui passe par la convergence des salaires, des conditions et du temps de travail et à terme, de la couverture sociale.
Sur les 28 États membres de l'Union, 21 ont un salaire minimum dont l’écart varie de 1 à 12!Adopter un salaire minimum européen, basé dans un premier temps sur un ratio du pouvoir d’achat, doit garantir un niveau de vie décent à tous. Ce ratio sera réévalué tous les 5 ans pour atteindre à terme, le même niveau dans toute l’Union européenne. Dans le même temps, il faut se battre pour la mise en place d’un revenu maximum. L'écart de salaires de 1 à 100 entre les plus hauts et les plus bas salaires dansune même entreprise n'est plus acceptable.
Les salariés européens ne sont pas non plus égaux face à l’assurance-chômage. C'est pourquoi, nous soutenons la création d’un fonds européen d’indemnisation chômage pour garantir une indemnisation minimale à tous les salariés. Bien sûr, les États membres resteront libres d’accorder un niveau plus élevé d’assurance-chômage à leurs citoyens.
Enfin, la grande pauvreté, inadmissible au regard des richesses produites aujourd'hui, est un autre enjeu social très fort. Comment peut-on accepter que dans nos sociétés d’abondance, autant d’enfants européens vivent sous le seuil de pauvreté ? Dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Europe Écologie propose la mise en place d’un revenu universel de base, une dotation mensuelle, fixée au moins au niveau du seuil de pauvreté, qui sera versée à tous les adultes et tous les enfants pour les aider à répondre à leurs besoins essentiels : se loger, manger, se soigner, s’habiller.
Donc pour répondre à votre question, oui Europe Écologie est favorable à la mise en place d'un «revenu de base inconditionnel» et se battra face à la finance, aux lobbies, pour agir sur tous les leviers qui iront dans le sens de cette réforme sociale européenne que nous défendons.
Cordialement
Que proposez-vous pour remplacer l'octroi de mer ? Afficher la suite
L'octroi de mer est appliquée autant aux marchandises qu'au transport de celle-ci. Son but premier est de protéger les entreprises. Mais force est de constater que le taux de chômage est au plus haut, notamment à la Réunion. Pourquoi maintenir cette taxe coloniale qui est un échec ? D'autant plus que l'octroi de mer, source de financement principal des collectivités, se fait sur le dos des citoyens qui subissent la vie chère. Replier
Monsieur MUSSARD,
Je vous remercie pour votre question et l'intérêt que vous portez aux travaux des parlementaires européens.
À titre liminaire, je souhaitais vous rappeler que le Parlement européen a prolongé de 6 mois supplémentaires - lors de la dernière session plénière du mois d'avril - le régime de l'octroi de mer pour les régions ultrapériphériques françaises, à savoir jusqu'au 31 décembre 2014.
Le but de cette prolongation est de permettre aux acteurs économiques ultramarins, aux collectivités et à l'État français de réfléchir à l'élaboration d'un nouveau régime plus performant et plus équilibré.
En effet, il est crucial que le nouveau régime - qui sera applicable pour la période 2015 – 2020 - réponde effectivement aux besoins des territoires et des populations ultramarines.
Le nouveau régime de l'octroi de mer devra favoriser l'économie et l'emploi local en taxant plus fortement les produits venant du continent européen.
En tant que Parlementaire, je serai à l'écoute des différents acteurs économiques, politiques et de la société civile, afin que le nouveau régime qui sera mis en place dès 2015 favorise le développement durable des régions ultrapériphériques françaises.
Très cordialement,
Cher Monsieur
Nous savons aujourd'hui que l’UE veut supprimer cette taxe; le problème de l’ODM est donc connu des autorités européennes, est est en cours de traitement; au niveau du parti eélv, nos élu(e)s se sont emparés de cette question, oui taxe coloniale;
Le parti fera donc connaître sa position sous peu, merci
Monsieur,
Je suis ravie que vous soyez préoccupé par l'octroi de mer car dans mon programme je préconise la suppression de cet octroi de mer qui a des effets négatifs sur notre économie et notre pouvoir d'achat .l'octroi de mer est une concurrence déloyale
Nous allons supprimer l'octroi de mer sauf pour les produits d'importations qui font concurrence à nos produits
Exemples
le riz : produit importé mais non produit localement suppression de l octroi de mer et prix à la consommation revu à la baisse
le sucre : nous avons notre production locale de sucre donc le sucre importé qui fait concurrence à notre production , fera l'objet d une taxe.Ceci dans un soucis de protectionnisme économique local .
Nous devons privilégier notre production locale , augmenter notre pouvoir d'achat car l'octroi de mer supprimé les prix à kla consommation seront revus à la baisse.
Cordialement
Seriez-vous prêt à initier un débat sur le revenu de base inconditionnel devant le Parlement européen et seriez-vous prêt à questionner sa mise en œuvre? Afficher la suite
Je pose cette question au nom de UBIE - Unconditional basic income Europe (qui regroupe 25 pays) - et du MFRB - Mouvement français du revenu de base
Pour plus d'information sur le revenu de base inconditionnel et universel
Court-métrage de 3 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=F_G9-fiU0Fo
Film de présentation version longue "Le revenu de base - une impulsion culturelle"
https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
Présentation du Mouvement européen pour un revenu de base
http://basicincome-europe.org/
Présentation du Mouvement français pour un revenu de base
http://revenudebase.info Replier
Enjoindrez vous le candidat à la présidence de la Commission européenne de à présenter un projet de statut d’association européenne ? Afficher la suite
Pour le Président de la Commission :
Si vous êtes élu(e) député(e) européen(ne) enjoindrez vous le candidat à la présidence de la Commission européenne de s'engager dès le début de son mandat à présenter aux Parlement et Conseil un projet de statut d’association européenne inspiré du projet de statut, retiré en 2007 par Manuel Barroso ?
Ce projet pourrait être préparé par une vaste consultation de la société civile
au nom du Collectif des associations citoyennes Replier
Madame,
Vous avez interpellé les députés européens à propos de la directive « Secret des affaires ». Nous vous remercions de votre vigilance sur les travaux du Parlement européen et vous félicitons du succès de la pétition que vous avez lancée. Une telle démarche fait vivre la démocratie européenne sur les grands sujets qui concernent l’ensemble des citoyens.
La délégation socialiste française partage totalement votre objectif : protéger les journalistes, leurs sources, les ONG et les lanceurs d’alerte, ainsi que l’information des citoyens.
Plutôt que de rejeter ce projet, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont mobilisés depuis le début pour en faire une directive de protection effective des journalistes et de leurs sources. En effet, nous savons qu’il y a encore en Europe des journalistes menacés, ainsi que leurs sources. Pensons à la Hongrie… ; c’est aussi avec leur situation en tête que nous menons notre travail de réécriture du texte.
Bien sûr, nous devons protéger l’innovation et le savoir-faire de nos entreprises : Airbus ou Michelin ne doivent pas pouvoir être espionnées par leurs concurrents, cela nul ne le conteste ! Mais les intérêts économiques, quand ils se matérialisent par des pratiques malhonnêtes et/ou contestables, ne doivent jamais primer sur l’intérêt général.
Les lanceurs d’alerte, les journalistes, les ONG ou encore les représentants du personnel doivent être protégés. Ils sont les gardes fous de la démocratie.
C’est le sens de notre engagement. Pour nous, la liberté d’expression doit l’emporter.
Lors du vote en commission parlementaire, nous avons arraché de nombreuses avancées et considérablement amélioré le texte proposé par la rapporteure Constance Le Grip (PPE-Les Républicains, FR), dont nous estimions la version initiale liberticide.
Nous avons obtenu la garantie d’une protection juridique pour tous ceux qui se battent pour révéler des pratiques contestables, ou illégales des entreprises.
Nous avons obtenu que la liberté et le pluralisme des médias soient exclus du champ de la directive et nous avons renforcé la protection des lanceurs d’alerte en faisant reconnaître que faire des révélations dans l’intérêt public était une chose légale. Ces améliorations constituent une avancée substantielle et une première victoire que nous voulons conforter lors des négociations avec le Conseil et la Commission.
Nous aurions souhaité aller plus loin, mais ne pas s’engager dans la négociation avec la droite revenait à la laisser gagner sur un texte plus dur, avec les droites extrêmes. C’est en responsabilité que nous nous sommes engagés dans le rapport de force.
Lors du vote final nous ferons le bilan des avancées et nous établirons en toute conscience notre position définitive sur un texte aussi crucial pour notre démocratie.
En parallèle, nous veillerons à ce que des propositions européennes concrètes pour la protection, notamment des lanceurs d’alerte, puissent figurer dans le rapport en cours d’élaboration par la commission spécial TAXE, créée au Parlement européen à la suite de l’affaire Luxleaks. Nous serons ravis de pouvoir travailler avec vous sur l’élaboration d’un statut protecteur des lanceurs d’alerte.
Nous restons à votre disposition pour tout échange que vous jugeriez opportun."
Pervenche Berès (présidente) de la Délégation socialiste française, Eric Andrieu, Guillaume Balas, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Vincent Peillon, Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas