

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue proposez vous pour enrayer la disparition de l'Occitan? Afficher la suite
Si le Catalan est largement parlé grâce à Barcelone et enseigné dans le monde entier, l'Occitan ne peut compter que sur nous qui sommes au cœur de l'Occitanie et où cette identité est la plus forte. Cela pourrait passer par :
- une présence quotidienne comme dans le métro Toulousain, le tramway Montpelliérain avec une double annonce sonore en Occitan dans les TER et en Catalan pour les 3 lignes en Roussillon
- quelques heures par an dans les écoles pour apprendre ne serait-ce que la prononciation permettant aux jeunes générations de lire l'Occitan et de s'y intéresser en LV2/3
- une fête régionale Replier
Bonjour,
Je vous remercie tout d'abord de contribuer à l'élaboration du projet de la future Région, qui se nourrit des propositions citoyennes.
Concernant la question des langues régionales, j’ai récemment rappelé mon soutien à l'Occitan et au Catalan. Je l'ai déjà concrétisé en signant l'appel de Paul MOLAC, Député du Morbihan, en faveur de la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1441677-langues-regionales-senateurs-la-france-a-besoin-de-cette-charte-soutenez-ce-patrimoine.html.
Samedi 24 octobre à l'occasion de la manifestation de soutien à l'Occitan à Montpellier « ANEM OC PER LA LENGA OCCITANA », j’ai annoncé mon souhait qu'un conseiller régional soit délégué à la culture occitane, un autre à la culture catalane, et qu'un budget spécifique soit dédié pour le développement de nos langues régionales à travers des projets tels que celui que vous évoquez.
Je ne manquerai pas de vous transmettre le programme complet qui sera diffusé dans le courant du mois de novembre, et dans lequel vous aurez plus de détails sur mes intentions en matière de culture occitane.
Je vous remercie encore pour votre participation au débat.
Cordialement,
Carole Delga
Candidate aux élections régionales
Cher Paul, je souhaite faire partager l’action que j’ai menée sur Montpellier et sa Métropole et que je juge réaliste et juste : diffuser la langue dans tramway et sur les plaques de rue, soutien aux classes des calendrettes, aux festivals (comme le Total Festum) et aux médias occitans. Nous avons d’ailleurs instauré à la Ville une délégation dédiée à la culture occitane et une aux sports et traditions à la Métropole. Je proposerai un élu en charge de l’occitan et un autre en charge du catalan.
Cordialement
Bonjour,
La question de la langues et des cultures occitanes et catalanes sont constitutives de notre démarche politique.
Je vous invite à consulter quelques articles parus sur le sujet :
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/le-blog-de-viure-al-pais-france3/2015/12/02/regionales-en-midi-pyrenees-languedoc-roussillon-les-listes-ont-repondu.html
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/le-blog-de-viure-al-pais-france3/2015/11/21/regionales-et-occitan-gerard-onesta.html
Et enfin, à noter que l’association Pais Nostre à choisi de décerner son label à notre liste : http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/18/2219454-pais-nostre-choisit-de-donner-son-label-a-gerard-onesta.html
La constitution reconnaît que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». Notre région, alors, se doit de promouvoir, défendre et développer nos cultures et langues régionales. Au travers d’une politique offensive en faveur des identités régionales, il est nécessaire de favoriser l’apprentissage des langues en primaire, secondaire et supérieur. Il s’agit de même de favoriser l’utilisation de ces langues dans le quotidien des citoyens, par la diffusion d’un véritable bilinguisme dans les domaines administratifs, culturels, touristiques.
Cette politique, au delà de la nécessité de défendre la diversité et l’originalité de notre région, doit permettre de développer les valeurs humanistes qui s’y rattachent (tolérance, respect, démocratie, solidarité). Chaque euro placé dans la politique culturelle est en effet un investissement dans un puissant facteur de richesses, en termes de cohésion sociale, de lutte contre les extrémismes, de développement économique et d’épanouissement individuel. Enfin, une politique culturelle et ambitieuse génère de nombreux emplois durables et non délocalisables.
Concrètement :
Nous organiserons des états généraux de la culture occitane et de la culture catalane avec l’ensemble des opérateurs culturels, artistes, associations, agences et compagnies concernés sur le territoire. Ces états généraux seront le cadre de co-élaboration d’un schéma de structuration, de développement et d’accompagnement de l’action culturelle occitane et catalane.
Nous nous impliquerons pleinement dans le futur Office public de la langue occitane, en collaboration avec les régions engagées dans sa constitution. Dans le même temps, nous appuierons la création d’un Office public de la langue catalane. Ces deux offices auront vocation à dynamiser l’usage public de l’occitan et du catalan dans leur aire linguistique régionale, en partenariat avec les autres collectivités.
Nous favoriserons la présence publique de l’occitan et du catalan comme vecteurs de développement pour le tourisme, l’économie et l’activité transfrontalière.
Nous soutiendrons également le développement et la transmission des langues et cultures occitanes et catalanes par le biais de leur diffusion (radios locales associatives, médias locaux, filière numérique, doublage), de la formation et de leur enseignement : nous créerons immédiatement les conditions du développement des filières bilingues publiques sur l’espace régional et accompagnerons activement les écoles associatives laïques (Calandretas et Bressolas) avec la perspective, notamment, de leur intégration au service public d’éducation.
Nous demanderons le renforcement de l’occitan et du catalan dans les chaînes publiques (radio et télévision) et des moyens alloués aux équipes.
Nous valoriserons le rôle culturel majeur du centre interrégional de développement de l’occitan (Cirdoc) à Béziers et du Centre occitan des musiques et danses traditionnelles (COMDT) à Toulouse, pôles publics structurants chargés de la promotion, la diffusion, la sensibilisation, la formation, la recherche, la valorisation du patrimoine et de la création occitane.
Nous reconduirons les événements majeurs qui fédèrent, dans nos deux régions actuelles, les acteurs culturels de l’occitane, dans un esprit d’ouverture : le festival interrégional Estivada implanté depuis 23 ans à Rodez jusqu’à la session 2015, ou Total Festum qui fête ses dix ans en Languedoc-Roussillon. Tout comme les rencontres d’Arnaud Bernard ou le festival Arabesques, ouverts sur le monde et les cultures de l’immigration.
Nous doterons l’Eurorégion de moyens accrus pour développer les échanges et collaborations avec la Catalogne, la Val d’Aran ainsi que les Îles Baléares.
Nous proposerons que le nom et le logo de la nouvelle région s’inscrivent dans l’histoire et la culture régionale.
Voila pour ma réponse Monsieur, la campagne s’achève ce soir à minuit et je pense que j’aurai répondu à toutes vos questions.
J’espère vous retrouver bientôt pour des échanges plus approfondis.
Cordialement
Cher Paul,
Le fait occitan, comme le fait catalan d’ailleurs est à la fois une langue, une culture et une histoire. Mais la différence entre le Catalan et l’Occitan est nette : à l’échelle de notre grande région, seuls 5% des enfants suivent un enseignement en occitan. La région Midi-Pyrénées consacre un budget de 1,6 M d’euros, tandis que la région Languedoc-Roussillon a réduit le sien de 2,9 à 2,4 M. Par comparaison, il est utile de relever que la Bretagne consacre un budget annuel de 14 M euros à la sauvegarde du Breton, pour 3,5 millions d’habitants.
Nous devons répondre aux défis de la transmission sur chacun de registres possibles. L’occitan participe chaque jour de ce que nous sommes, il dit ce qu’est notre région, d’où elle vient, comment elle s’est constituée au fil du temps. Nous ne devons pas l’oublier. Il nous appartient d’en assurer la pérennisation et le développement. La faible proportion de personnes parlant encore l’occitan expose notre langue et la culture qu’elle incarne et fait vivre à une disparition prochaine. L’occitan a été déclaré patrimoine « en grand-péril » par l’Unesco. C’est pourquoi nous encouragerons les actions de soutien à l’apprentissage et la pratique de la langue :
La sensibilisation, l’immersion et la formation (les calendretas rencontrent un réel succès auprès du public, pourtant la contribution du Conseil régional de Languedoc-Roussillon est en recul de 500k€),
L’édition (on publie chaque année 60000 titres en Français, 15000 en Catalan et seulement 200 en Occitan),
Les émissions de radio, de télévision,
Le développement de contenus numériques mise à disposition de tous sur le web, le sous-titrage de films,
Le théâtre, la musique, les grands événements culturels et artistiques qui donneront à voir la beauté, la générosité, la richesse de la culture occitane, etc.
Tout cela suppose de penser le fait occitan dans le cadre d’une politique structurante. Cependant, au-delà d’une stratégie de soutien, il importe d’assurer la vigueur et la pérennisation de la langue et de la culture occitane en l’associant à l’activité de la région : culture, mais aussi histoire, sites historiques, tourisme, gastronomie, économie, etc.
Cordialement
Comment pouvez-vous prétendre défendre la démocratie avec un parti politique ayant à sa tête la fille, la nièce et le gendre du fondateur ?
Bonjour,
Je n’ai pas attendu que Marine Le Pen soit présidente du Front National pour m’engager en politique ni pour avoir un rôle important au Front National. Pour Marine ou Marion, je paraphraserai simplement Corneille en affirmant que « bon sang ne saurait mentir ». Maintenant, si vous voulez parler des maîtresses ministres de Mitterand, de ses enfants caché ou placés au frais du contribuable ou de son beau-frère cajolé par la République, je reconnais comme vous qu’ils ne sont pas passés par le filtre du suffrage universel alors que Marine, Marion et moi-même avons été élus par le peuple. C’est cela la démocratie !
Cordialement
Qu'est-ce qui distingue vos trois partis (FN, UPR et DLF) sur l'Union Européenne et sur l'euro ?
Bonjour,
A ma connaissance, il n’y a pas de différence fondamentale avec les deux autres partis souverainistes que sont l’UPR et DLF sur ces questions. Aujourd’hui, il est important que les électeurs du premier tour fassent réellement front contre la gauche qui ruine nos régions depuis tant d’années et qui est responsable du chômage (le LR est la dernière région de France) comme de la baisse de notre pouvoir d’achat (le LR dernière région de France pour l’intensité de la pauvreté).
Cordialement
Êtes vous favorable à la sortie de l'Union Européenne et de l'Euro ? Car Marine le Pen change d'avis comme de chemise à ce sujet !
Bonjour,
Nous sommes favorables à un euro monnaie commune et non unique comme c’est le cas aujourd’hui. Nous proposerons donc un referendum aux Français. C’est le peuple qui choisira ce qu’il veut pour son avenir et nous respecterons ce choix au contraire de l’UMPS en 2005.
Cordialement
Allez vous proposer des bourses pour les étudiants souhaitant partir en programme ERASMUS ou à l'international dans le cadre de leurs études ? Afficher la suite
Actuellement, la région LR propose 300€ maximum pour les étudiants partant en 3e année ou après. Ceci sera-t-il poursuivi par la nouvelle région ? Cordialement Replier
Bonjour,
Elus dans l’opposition en Languedoc-Roussillon, les conseillers régionaux du Front National ont fait preuve de responsabilités en votant pour ces bourses étudiantes.
C’est donc fort logiquement que si les électeurs me font confiance, je poursuivrai, à l’échelle de toute la grande région, ces aides justifiées en faveur des étudiants.
Cordialement
Cher Thomas, avant de prendre toute décision sur un certain nombre de mesures, il est nécessaire d’effectuer un diagnostic de territoire puis de cibler les priorités d’investissement et de dépenses pour les 6 ans à venir. Je ne suis pas le Père-Noël et je pose clairement la question de savoir comment seront financées l’ensemble des mesures proposées par la majorité des candidats. Concernant les bourses de mobilité déjà en place, il est nécessaire d’effectuer un travail d’harmonisation afin de proposer à l’ensemble des étudiants le même dispositif et je suis favorable à tout ce qui peut faciliter la mobilité des étudiants.
Cordialement
Cher Thomas,
Nous trouvons très bien que les étudiants puissent partir à l’étranger. C’est une chance incroyable pour eux et pour la Région. Il existe cependant déjà de nombreux dispositifs mis en place pour les universités dans le but de développer les expériences à l’étranger. Notre objectif est de contractualiser la gestion du budget Université avec celles-ci. Si les universités considèrent que le financement de bourses est une priorité, elle sera inscrite dans la contractualisation. Ce sont les plus à même de juger.
Cordialement
Que proposez vous pour endiguer concrètement le déclin de la biodiversité à l'échelle régionale durant votre mandat si vous êtes élu(e) ? Afficher la suite
Quelques jours avant le début de la COP21 à Paris, le Conservatoire des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées a publié trois liste inquiétantes recensant les espèces en danger menacées d'extinction dans la région. Entre les amphibiens-reptiles, les flores vasculaires et les champignons, ce sont plus de 50 espèces qui viennent d'être classées dans cette triste catégorie par nos experts locaux. Bien sûr, d'autres espèces non considérées dans ces trois listes sont bien mal en point dans la région (ours, vautours moines, gypaètes ...). Des actions concrètes et rapides sont nécessaires ... Replier
Bonjour,
La nouvelle région sera, sans aucun doute, l’un des fleurons français en matière de bio-diversité. A l’échelle de la Région, il nous faudra en premier lieu élaborer le nouveau Schéma Régional de Cohérence Ecologique. Ce document conçu avec l’ensemble des partenaires intervenant dans le milieu naturel définira les orientations à suivre en matière de bio-diversité.
L’élaboration du nouveau SRCE sera donc une priorité afin d’intervenir de façon constructive dans ce domaine.
Cordialement
Chère Camille,
J’ai d’abord en tant que Président de la Métropole de Montpellier et son pilier d’agro-écologie lancé tout un travail de préservation des terres sur l’ensemble du territoire métropolitain et le développement des circuits de proximité. C’est cette démarche que je veux ensuite étendre sur le territoire régional car tout en protégeant les espaces naturels, elle vise à offrir une alimentation saine et réduit les émissions de gaz à effet de serre en partie responsables de la disparition de nombreuses espèces. C’est dans ce sens que nous devons ensuite continuer à développer les modes de transport doux, notamment le train afin de mieux desservir notre territoire et proposer une alternative moins contraignante à la voiture.
Cordialement
Bonjour, et merci pour votre question. Les journalistes ne nous interrogent pas sur la biodiversité. Heureusement qu’il y a des citoyens pour le faire grâce à ce site.
La planète vit à crédit ; tout ce que nous consommons désormais est pris sur les réserves et au-delà des capacités de renouvellement de nos ressources naturelles. Il est urgent d’agir, d’engager la transition écologique de la société et du développement économique pour inverser la tendance.
Pour le respect et la protection de la biodiversité nous :
Conditionnerons nos aides au respect et à la protection de la biodiversitéet nous ferons de la préservation du vivant (milieux naturels, faune, flore) un axe transversal de toute politique régionale ;
Accompagnerons les projets portés par des partenaires associatifs et des acteurs locaux pour la mise en place d’actions : d’amélioration de la connaissance sur la biodiversité, de préservation ou de gestion conservatoire d’habitats naturels patrimoniaux (milieux secs, zones humides, vieilles forêts remarquables), de préservation ou reconstitution de paysages supports de biodiversité (plantation de haies champêtres, création et entretien des mares, maintien des pelouses et milieux ouverts, atlas et chartes paysagères), de sensibilisation à la préservation de la biodiversité ;
Soutiendrons les programmes de protection des milieux et des espèces sensibles en restaurant les populations (ours, loutre, lagopède, gypaète, grand tétras, bouquetin,…) et les habitats naturels menacés avec, notamment, l’implantation de centres de sauvegarde de la faune sauvage ;
Lutterons contre la prolifération des espèces invasives exogènes et menaçantes: frelon asiatique, tortues de Floride, balsamine de l’Himalaya, etc ;
Soutiendrons la filière apicole (formation, recherche, politique d’installation de jeunes apiculteurs …) au vu du rôle déterminant des abeilles dans la survie des écosystèmes ;
Doterons d’un Agenda 21 régional beaucoup plus ambitieux et mettrons en réseau tous les acteurs de la biodiversité au travers d’un Observatoire régional de la biodiversité élargi ;
Créerons de nouvelles Réserves naturelles régionales et engagerons la démarche de création d’un parc naturel régional du pic Saint Loup. Il s’agira à la fois de valoriser l’un des plus beaux patrimoines naturels de notre région, d’y promouvoir le développement d’un tourisme à échelle humaine, et de préserver durablement un vaste poumon vert aux portes de la métropole montpelliéraine.
Mais au delà, c'est la transition écologique et sociale dans son ensemble qui est au cœur de notre ambition. C'est tout le programme que nous avons élaboré qui y vise, dans chacune de ses composantes : transports, économie, formation professionnelle, aménagement du territoire, ...
Cordialement
Que proposez vous pour la mise en place d'une politique régionale du numérique ?
Monsieur,
Je vous remercie pour l'attention que vous portez à notre liste, et aux propositions que nous pouvons élaborer.
Nous souhaitons mettre en œuvre la transformation écologique de la société. Depuis des années déjà, chacune des composantes de notre liste propose de remettre en question les différentes formes de production, de travail et de consommation. Et la transformation numérique de la société porte en elle une part importante de la réponse, tant elle touche aux fondamentaux de nos relations aux objets, aux idées, à la création et l'innovation, à notre vie privée et à l'organisation sociale, y compris dans le rapport au travail ou à l'activité.
Concrètement, voici quelques unes de nos propositions présentées autour de trois axes :
- Un outil pour un aménagement équilibré du territoire :
Par l’accompagnement des entreprises de petites tailles (artisans, PME, ...) pour les sensibiliser, et dynamiser leurs accès à des outils numériques qui peuvent apporter un soutien organisationnel.
Le numérique permet de développer les solidarités comme les modes d’échanges locaux. C’est ce qui est imaginé par exemple sur certains parcs régionaux.
Nous faciliterons l’accès de toutes et tous au numérique par la mise en place d’un plan d’aménagement ambitieux prenant en compte les alternatives à la fibre optique pouvant faire face à la carence des territoires ruraux. Nous veillerons à ce que les concessions ne soient pas uniquement au profit des opérateurs.
Nous développerons les espaces de travail collaboratifs qui pour les auto-entrepreneurs, les travailleurs isolés, les start-up, les emplois partagés. Ces espaces constitueront des points d’accès aux services publics, des plateformes de rencontre entre producteurs et consommateurs, des lieux de productions et d’accueil pour la création artistique.
Au travers de ces objectifs, on voit qu’il faudra aussi réfléchir à redoter la future région d’une agence dédiée au numérique.
- Porter un développement économique juste favorisant les projets collaboratifs :
Nous souhaitons favoriser les projets collaboratifs, à l’exemple d’un projet comme Drime dont l’initiative vient de l’économiste Gabriel Colletis. Au travail de ce portail, des entreprises échangent sur les projets en cours. L’innovation de l’une, peut aider, correspondre à l’étape du projet d’une autre.
La commande publique doit être utilisée pour impulser des démarches en faveur des standards ouverts (open source / logiciel libre). Dans la logique de la circulaire, datée du 19 septembre 2012, circulaire du Premier ministre Jean Marc Ayrault, intitulée « Orientations pour l'usage des logiciels libres dans l'administration » a été publiée sur le site Legifrance, le travail de refonte des systèmes d’informations de la future Région doit permettre de favoriser les logiciels libres et les sociétés régionales travaillant sur ces technologies.
Nous souhaitons soutenir des filières d’avenir . Des exemples peuvent être pris :
Les applications utilisant des données satellitaires ont un grand potentiel, avec en particulier en en ce qui concerne l’océanographie.
En matière d’industrie créative, la filière des films d’animation pour Midi-Pyrénées, et des jeux vidéos pour Languedoc-Roussillon, ont des synergies à développer,
Il peut être envisagé un travail sur les Mooc, dans une région où les universités sont nombreuses
Nous n’oublions pas, enfin, qu’au travers de la formation professionnelle, la Région devra accompagner les salariés concernés par la transition numérique.
- Ouvrir les données et travailler en transparence :
Nous développerons l’Open Data pour faciliter l’accès aux données numériques produites par les administrations publiques et nous accompagnerons les collectivités locales dans ce sens.
Nous rendrons publics tous les documents relatifs aux projets de la région (études d’impact, financement public, appels d’offres, etc.).
Jusqu’à présent le Conseil Régional de Midi-Pyrénées a très peu mis en ligne ces délibérations. Nous souhaitons tout au contraire, comme nous le développons dans notre Charte éthique, donner aux citoyens de suivre le travail des élu-es, ou de les consulter.
Vous pouvez retrouve ces propositions, et d'autres encore qui pourront vont intéresser ici : http://leprojetencommun.net/pages-consensus/.
En attendant de pouvoir discuter davantage de ces sujets, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes sincères salutations.
Cordialement
Gérard Onesta
Cher Xavier,
Le numérique est pour nous un enjeu stratégique. Notre région dispose d’un potentiel exceptionnel en la matière mais celui-ci est sous-utilisé. Il faut développer ce secteur clé pour, notamment, moderniser l’action publique, la simplifier et la rendre transparente, favoriser l’innovation dans les nouvelles technologies et mettre en place des synergies au service de la croissance et garantir l’accès à des réseaux de qualités dans tous les territoires.
Nous doterons notre région d’une stratégie "Région Digitale 2020". Pour cela, nous devons réunir les différents acteurs du domaine du numérique de manière régulière pour :
Identifier les secteurs de croissance à fort potentiel ;
Proposer une stratégie pour les développer par le biais d’aides régionales.
Sur les trois dernières années, les majorités sortantes ont consacré à peine 5,5M€ par an pour le déploiement du très haut débit. Nous engagerons plus de 40 M€ par an durant les 6 prochaines années dans le plan Très Haut Débit (fixe et mobile), avec 4 objectifs :
Renforcer l’attractivité du territoire en améliorant la qualité des réseaux et des services pour les entreprises comme pour les citoyens ;
Accompagner les Conseils Départementaux dans le déploiement des réseaux ;
Mettre en place une action ciblée en faveur des territoires ruraux et des personnes les plus éloignées de la pratique du numérique ;
Soutenir financièrement les communes souhaitant installer des spots wifi publics gratuits.
Nous favoriserons les outils numériques les plus innovants :
Créer un « Cloud » régional (espace de stockage pour données numériques). Ce cloud permettra aux citoyens et aux entreprises de disposer d’un espace sécurisé et dématérialisé, regroupant en un même endroit l’ensemble des documents administratifs les concernant. L’objectif est de simplifier les relations avec l’administration régionale ;
Devenir une région pilote pour le développement et les tests de la 5G (téléphonie mobile).
Nous mettrons en place un label pour les formations numériques afin de répondre aux besoins de main d’œuvre dans le domaine du numérique.
Créer le label « les fabriques du numérique », certifiant une offre de formation sur l’ensemble du territoire, à la fois diversifiée et adaptée aux besoins de l’économie numérique ;
La labellisation ouvrira des droits à des aides financières pour les écoles et à des bourses pour les étudiants.
Nous favoriserons la dynamique des clusters de l’économie numérique.
La région a la chance d’avoir deux métropoles labellisées FRENCH TECH : Toulouse (aéronautique, systèmes embarqués, objets connectés, cloud computing) et Montpellier (e-santé, smart-city et numérique)
Attractivité de la région pour les entrepreneurs étrangers de l’économie numérique grâce au dispositif FRENCH TECH ticket ;
Favoriser l’intégration des clusters dans un écosystème constitué de villes mieux connectées.
Nous participerons au financement d’une vingtaine de Télécentres (Smart Work Centers). Ce sont des centres multi-services comportant des espaces de travail et de réunion, ainsi que des relais administratifs.
Services très haut débit pour gagner en compétitivité ;
Présence dans les espaces ruraux en vue d’améliorer l’interconnexion des territoires.
Nous rendrons la Région plus transparente grâce à l’Open Data (ouverture des données publiques) :
Créer une plateforme en ligne afin de rendre publics les données administratives et le budget régional ;
Favoriser l’éclosion de startups spécialisées dans l’exploitation numérique des données publiques.
Cordialement
Quelle est la proposition de votre parti sur le projet de traité TAFTA/TTIP ? Que fera votre parti pour que ce traité ne soit pas adopté ? Afficher la suite
cf http://www.notre-planete.info/actualites/4129-TAFTA Replier
Bonjour,
Nous sommes mobilisés à l'échelle de l'Europe pour dénoncer les silences et négociations cachées qui existent entre la commission et les USA. Nous posons toutes les questions possibles et interpellons systématiquement le PPE et les socialistes européens.
Dans les élections régionales nous mettons en avant la défense des labels, AOC, AOP et produits du terroir menacés par libéralisation majeure.
Vous pouvez consulter notre site européen ou notre site des régionales.
Bien à vous
LA
Bonjour, je souhaiterais tout d’abord rappeler que la Région n’a aucune compétence décisionnelle dans ce traité négocié à l’échelle européenne. Je m’inquiète toutefois d’une impression de manque de transparence dans sa réalisation qui suscite à la fois des inquiétudes et de la méfiance relayés d’ailleurs même par les états-majors des différents partis politiques. Il est inquiétant de voir que nos propres représentants ne sont pas à même de nous dire clairement les conséquences qui découlent de ce traité. Nous aurions tout à gagner à impliquer les citoyens dans des décisions aussi importantes, car c’est ce sentiment de manque de transparence et de proximité qui les détourne au final de l’action publique et politique.
Cordialement
Bonjour,
Négocié en secret depuis juillet 2013 entre la Commission européenne et les États-Unis, le Trans Atlantic Free Trade Agreement (Tafta) est un projet d’accord commercial qui prévoit l’instauration d’un vaste marché de libre-échange et l’harmonisation des réglementations dans des secteurs tels que l’agriculture, l’écologie, l’économie ou la culture.
Cet accord prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.
Nous sommes convaincu-es que ce partenariat remet en cause certains des objectifs menés dans notre Région.
Ce traité représente une menace pour la transition écologique de nos territoires. En effet, par l’harmonisation de certaines règles, il entraînera par exemple la mise en œuvre de pratiques niant tout principe de précaution.
Nous ne souhaitons pas d’une industrialisation de notre modèle agricole et l’arrivée de certaines pratiques comme l’usage d’hormones et accélérateurs de croissance, l’utilisation d’OGM ou la commercialisation de viande de volaille chlorée ; nous ne souhaitons pas d’une législation permettant l’exploitation de gaz de schiste.
Ce partenariat constitue un danger pour nos démocraties tant les citoyen-nes européen-nes sont tenu-es à l’écart des négociations. Nous continuerons à nous opposer à ce projet contraire à l’ambition que nous portons pour une Europe plus écologique, sociale, solidaire et démocratique.
C'est pourquoi nous déclarerons la région hors « Grand marché transatlantique » (Tafta, TTIP, Alena…) pour empêcher la casse des normes sociales, sanitaires et environnementales.
Cordialement
Que proposez vous pour la grande vitesse dans notre grande région ? Afficher la suite
Allez-vous soutenir :
- La LGV GPSO permettant à Toulouse d'être connecté à Paris (1° liaison aérienne d'Europe) pour mettre nos deux métropoles à 3h de la capitale, d'avoir plus de TER et de rapprocher Toulouse et Bilbao ?
- La LGV LNMP permettant de terminer l'arc méditerranéen et avoir plus de TER ?
Allez-vous demander :
- Le maintien des liaisons Toulouse-Barcelone (supprimées entre janvier et Mars !), leur augmentation et leur prolongement vers Madrid et Bordeaux ?
- Des liaisons TGV pour le Bordeaux-Nice au lieu de l'Intercité (trop long) ?
- Des TGV OUIGO et TGV Pop à Toulouse et Perpignan ? Replier
Bonjour,
Je propose que les lignes Toulouse-Narbonne et Montpellier – Perpignan soient rapidement reliées par la grande vitesse puisque l’Espagne a rempli sa part du contrat et que la ligne Bordeaux – Toulouse est lancée. Mais nous devrons nous battre contre un Etat ruiné par 30 ans de mauvaise gestion UMPS et une Europe de Bruxelles qui commande, ordonne, planifie mais n’aide pas ou très peu dans ce domaine alors que la LNMP est d’intérêt européen.
Cordialement
Bonjour,
Nous vous remercions tout d’abord de contribuer à l’élaboration du projet de la future Région, qui se nourrit des propositions citoyennes.
La question des transports est une compétence majeure de la Région et un axe important du projet que porte Carole Delga. La ligne LGV Bordeaux Dax Toulouse a reçu un avis négatif de l’enquête publique, mais le Gouvernement a finalement donné son aval, tout en précisant que la réalisation de cette ligne ne compromettait pas la réalisation de la LGV Toulouse-Narbonne.
Il est donc actuellement prévu que les deux lignes soient réalisées. Il s’agit des deux chantiers prioritaires en matière de grande vitesse, qui seront réalisés dans le cadre d’un grand plan, dans le cadre duquel il sera possible de développer d’autres initiatives.
Nous ne manquerons pas de vous transmettre le programme complet qui sera diffusé dans le courant du mois de novembre, et dans lequel vous aurez plus de détails sur les intentions de Carole Delga en matière de transports.
Nous vous remercions encore pour votre participation.
Cordialement,
L’équipe de campagne de Carole Delga
Bonjour Monsieur, et merci pour vos questions qui enrichissent le débat. J’essaierai d’y répondre, comme à mon habitude, sans langue de bois et de manière précise malgré le peu de temps dont je dispose dans cette campagne.
Vous avez raison de poser ces question aux candidat-e-s car la Région étant sollicitée pour les financements, elle dispose du pouvoir d’impulser les projets ou de les laisser au stade des projets hypothétiques qui émailleront les débats au fil du temps.
Tout d’abord, sachez que la liste Nouveau Monde en Commun considère que le Rail est le mode de déplacement de l’avenir. Seul un investissement public important sur ce domaine nous permettra de garantir un développement équilibré de nos territoires et un droit à la mobilité pour toutes et tous.
C'est pourquoi nous élaborerons un Schéma régional de la mobilité durable (SRMD) dans une logique de service public (le TER pour tous et partout), confortant et dynamisant le réseau ferroviaire, tant dans sa composante desserte ferroviaire des bassins de vie (déplacements quotidiens) que dans sa composante desserte « Intercité » (ou desserte « Intervilles » à moyenne distance.)
Ce schéma initiera un remaillage spatial véritable, à travers la remise à neuf des voies ferrées circulées et réouverture d'autres lignes, mais également un remaillage temporel, à travers l'introduction ou la systématisation du cadencement « horaire », sur une large amplitude journalière) du réseau ferroviaire pour rattraper notre considérable retard. Ces rénovations sont indispensables au maillage efficace du territoire, comme entre Montréjeau et Luchon, Capdenac et Cahors, Montpellier et Pézenas, Elne et Le Boulou, le TER de la rive droite du Rhône, et de nombreuses autres encore.
En ce qui concerne précisément le TGV, nous y sommes sans la moindre équivoque favorable !!! Cela signifie de pouvoir mettre sur le réseau ferroviaire des trains capables de circuler à 250 km/h avec des arrêts peu nombreux pour relier rapidement des capitales régionales. Cette possibilité devrait être la priorité des investissements pour relier Toulouse et Bordeaux, Toulouse et Montpellier, Montpellier et Perpignan.
Malheureusement, cette option n’est pas celle qui est retenue pour le projet de LGV Bordeaux-Toulouse… C’est pourquoi, nous considérons qu’au stade actuel nous devons nous opposer à ce projet qui n’est pas soutenable financièrement et qui implique un mécano financier de Partenariat-Public-Privé qui se fait au détriment des contribuables et des usagers du rail.
Nous sommes favorables à la Liaison Nouvelle Montpellier Perpignan, mais nous demandons une modification du tracé, pour desservir les gares existantes et assurer la continuité pour l’acheminement du fret. Nous exigerons l’entière mixité (fret – voyageurs) sur cette ligne.
Enfin, un autre levier pour inciter les usager à utiliser les transports collectif et le train est, comme vous le soulignez, la tarification. C'est pourquoi notre politique ferroviaire instaurera également une tarification réellement attractive, et un débat public sur la gratuité des transports sera ouvert afin qu'ensemble, usagers et décideurs, arrêtions le juste prix des transports.
Nous devrons en 2016, faire un état des lieux précis des projets et des capacités financières. Nous constatons que la mise en place de liaisons par autocar, autorisée par la loi Macron, fragilise grandement les équilibres financiers sur les lignes que vous évoquez.
Merci pour votre engagement M Debax et à bientôt dans l’une de nos réunions publiques,
Gérard Onesta
Cher Paul,
Nous souhaitons vivement la réalisation de Bordeaux-Toulouse, Toulouse-Narbonne et Montpellier-Perpignan. Pour avoir la liaison Bordeaux-Toulouse a déjà investi énormément d’argent pour la liaison Tours-Bordeaux. Nous pensons que la Région ne pourra investir que si l’Etat explique comment il financera ses trois Lignes Grandes Vitesses qui représentent un investissement de 20 milliards d’euros. Comme le budget d’investissement d’une Région qui doit construire des routes, des lycées et financer l’économie ne dépasse pas un milliard. Ça n’est clairement pas la Région qui financera seule ses trois lignes. La balle est donc dans le camp de l’Etat et du gouvernement.
Cordialement
Êtes vous favorable à un open data pour la région ? Afficher la suite
Allez-vous lancer un open data permettant de mettre fin à l'opacité de nombreuses données telles les fréquentations des trains, métro, tram, autoroute ? Replier
Bonjour,
Nous sommes par principe favorables à la transparence dans l’esprit de la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. L’open data fera donc partie de la nouvelle gouvernance que je souhaite mettre en place à condition que les données ainsi communiquées ne contrarient pas les impératifs de sécurité.
Cordialement
Bonjour,
Nous vous remercions tout d’abord de contribuer à l’élaboration du projet de la future région, qui se nourrit des propositions citoyennes.
Nous entendons favoriser toutes les initiatives permettant de rapprocher élus et citoyens afin que ces derniers puissent notamment contribuer à l’élaboration des politiques publiques et se les approprier.
L’accès et la mise à disposition des données, en toute transparence, y contribuent indiscutablement et en ce sens, la mise en place d’un open data pour la nouvelle Région, à l’image de ce qu’ont pu déjà faire un certain nombre de collectivités, sera examinée avec attention.
Pour répondre à votre deuxième question sur la fréquentation des trains, métro, tram ou autoroute, vous comprendrez qu’il n’est pas possible de s’engager sur des données dont la Région n’est pas propriétaire mais dès lors que nous en disposerions librement, la publication de ces informations serait effectivement envisageable.
Nous vous remercions encore pour votre participation,
Cordialement,
L’équipe de campagne de Carole Delga
Bonjour Paul, j’ai toujours été convaincu que les différents outils numériques étaient indispensables sur 2 points notamment. Pour répondre à votre question, d’abord pour un territoire durable qui doit apporter des solutions innovantes dans notre vie quotidienne. La diffusion de données libres permet cette avancée en étant mise au service des citoyens et de la politique publique. C’est ce que nous avons déjà mis en place sur la Métropole de Montpellier grâce à plusieurs programmes la classant 1ère Smart City de France. Mais c’est aussi plus de transparence, notamment avec la diffusion en ligne de documents publics comme l’indemnité des élus par exemple et plus largement par l’utilisation des réseaux sociaux pour plus de proximité. C’est cette démarche que je souhaite étendre sur l’ensemble du territoire de la nouvelle Région.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Merci pour cette question essentielle lorsque l’on veut gérer une Région au 21 ème siècle et y donner toute sa place au citoyen.
Si l’accès à l’information c’est le pouvoir, alors les responsables actuels de nos Régions ont bien décidé de conserver le pouvoir au détriment des citoyen-ne-s.
Le numérique a permis des changements profonds dans nos vies quotidiennes. Toutefois, il n’en a pas encore apporté assez à l’administration régionale, d'autant que les données publiques améliorer les services rendus aux citoyens, comme en matière de transports, dont vous prenez l'exemple.
Nous favoriserons le partage des données produites par l’Assemblée régionale – ou en sa possession, sous réserve du respect du droit d’auteur – sous forme de mise à disposition « en donnée ouverte » (Open Data). Cette diffusion d’informations sous licence libre devra garantir leur accès le plus large et le plus équitable, ainsi que leur réutilisation par toutes et tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
Concrètement :
Nous développerons l’open data pour faciliter l’accès aux données numériques produites par les administrations publiques et nous accompagnerons les collectivités locales dans ce sens.
Nous rendrons publics tous les documents relatifs aux projets de la région (études d’impact, financement public, appels d’offres, etc.).
Nous faciliterons l’accès de toutes et tous au numérique par la mise en place d’un plan d’aménagement ambitieux prenant en compte les alternatives à la fibre optique pouvant faire face à la carence des territoires ruraux.
Nous mettrons en place un Cloud régional qui permettra permettant le partage et la sécurisation des données numériques.
Pour les données liées à la mobilité que vous évoquez directement dans votre question. Nous serons vigilants dans le cadre de nos partenariats pour que tous les acteurs respectent dorénavant la loi qui les contraint, depuis le 7 novembre, à rendre ces données publiques et réutilisables.
Gérard Onesta,
Pour la liste Nouveau Monde en Commun
Cher Paul,
A l’ère du numérique, nous souhaitons mettre en place un contrôle citoyen de l’action publique. Je propose de rendre enfin concret le principe d’une transparence moderne et efficace en créant la plate-forme en ligne www.responsablesensemble.com.
Elle créera les conditions d’une gouvernance ouverte et publique, en rendant disponible, en accès libre, les ressources suivantes :
Le budget voté par le Conseil Régional, ainsi que les rapports indépendants publiés par la Chambre Régionale des Comptes (CRC) ;
La liste complète des subventions, des avis d’attribution des marchés publics régionaux, ainsi que des commandes de rapports d’étude ;
Les rapports annuels de la Commission de responsabilité éthique et environnementale ;
Les rapports d’évaluation des politiques publiques de la Région.
Cette ouverture des données publiques favorisera également l’éclosion de startups spécialisées dans l’exploitation numérique des données publiques.
Cordialement
Bonjour,
Il convient de reconnaître que les deux Régions distribuent beaucoup de subventions en ce domaine pour peu de résultats.
La gauche « boboïsante » essaie de réanimer l’occitan en raison du droit à la différence alors que la gauche des hussards noirs a tué « le patois » au nom de l’égalité. C’est toujours au nom de la République qu’ils se donnent bonne conscience!
Ces langues du terroir sont hélas mortes avec la fin de la paysannerie. Pour les réentendre, il ne faut pas « mettre la charrue avant les bœufs », nos campagnes devront d’abord revivre. Je m’y emploierai.
Cordialement