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Règles de modérationQue pensez-vous de la directive secret des affaires discutée au Parlement Européen et des impacts qu’elle aura sur l’accès à l’information des citoyens ? Allez-vous voter en faveur de ce texte ?
Encouragerez-vous la contribution des associations familiales dans l’élaboration des programmes de l’U.E. qui concernent la famille
Bonjour,
Bien que la politique familiale n'est pas de la compétence de l'UE je serai très vigilante face aux rapports proposés et de toutes façons tenir compte des avis des associations familiales,
Bien à vous
Bonjour Madame,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel aux citoyens, nous souhaitons que les citoyens eux même ou par le biais d'associations participent aux décisions qui les concernent.
Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos avis personnels, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne.
Cordialement .
A l’individu, supposé maître de son existence, depuis les débuts de la vie jusqu’à la mort, confiant dans ses seules performances et liant son bonheur à l’accumulation de richesses, nous opposons la personne : reliée à ses semblables, elle déploie sa liberté dans l’interdépendance, assume ses compétences comme ses fragilités, et s’épanouit dans une organisation sociale fondée sur la conscience, la bienveillance et l’initiative.
La famille, malgré ses limites et ses imperfections, reste le premier lieu où se tissent les liens entre les personnes et où se construit la confiance. Les parents peuvent ainsi assumer leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants.
Néanmoins, la priorité est de rassembler les Français autour d’un projet de réformes de notre pays et de l’Europe compte tenu de la gravité de la crise économique et sociale et de la fracture qu’elle provoque. Ces problématiques ne sont pas du ressort de l’Union européenne : elles doivent être traitées dans chaque pays, dans un climat apaisé. Elles seront abordées une fois que la France aura retrouvé espoir, dans un contexte où la croissance et la création d’emplois seront de retour. Le faire avant risquerait de provoquer un clivage plus grand encore et de favoriser la montée des populismes. Nous prônons une démarche fondée sur la consultation des citoyens et le débat public afin de dégager un consensus.
Bonjour,
Nous souhaitons quitter l'Union européenne, l'euro et l'OTAN, donc si politique enverds la famille il y a, elle se fera dans un cadre national.
Il est vrai que notre programme est d'abord de faire en sorte que la France et les Français retrouvent leur souveraineté nationale, et ce dans tous les domaines (politique, monétaire, économique, militaire et diplomatique). La souveraineté n'est ni de gauche, ni de droite (et encore moins d'extrême droite), elle est mentionnée dans l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Une fois notre souveraineté retrouvée, nous aborderons tous les sujets de société avec un vrai débat gauche droite qui aura enfin retrouvé du sens (ce qui n'est plus le cas aujourd'hui puisque les grands partis en sont réduits à appliquer des directives européennes rédigées principalement par des commissaires européens qui ne sont élus par personne)
Bien cordialement
Respecterez-vous le droit de chaque Etat membre à définir le contenu spécifique de chaque forme d’union et du mariage ?
Bonjour,
Si nous sommes pour beaucoup de transfert de souveraineté étatique vers une gouvernance fédérale sur de nombreux sujet, je ne vois pas d’inconvénients à ce que chaque état membre garde le droit de définir le contenu spécifique sur la forme d’union et du mariage.
Bien cordialement.
Bonjour Monsieur,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel aux citoyens, nous ne pouvons nous positionner précisément sur votre question. Les membres de la liste ont inévitablement leur opinion sur le sujet mais nous refusons d'exprimer la moindre prise de position car cela contredirait notre démarche.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos opinions, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne. Par conséquent, nos opinions sur tel ou tel sujet politique sont sans intérêt dans le cadre de cette élection.
Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Cordialement.
Bonjour,
Je respecte tout a fait l'idée que chaque Etat membre conserve une souveraineté nationale qui lui permette de voter ses propres lois notamment en ce qui concerne le sujet de l'union et du mariage.
Simplement je crois que chaque Etat doit prendre en considération l'avis du peuple comme cela devrait être fait pour toute mesure ; l'Etat devrait pour chaque projet de loi organiser un référendum qui rendrait ce projet légitime du point de vue de la démocratie.
Cordialement
Bonjour,
Je réponds bien volontiers à votre question. Oui, bien sûr, il est du ressort de chaque Etat de définir librement, pour et avec sa communauté nationale, ce que sont le mariage, les formes d'union entre les personnes, ce qui est soutenu comme institution et ce qui relève des choix individuels.
Cela ne relève pas d'une compétence supra nationale ; la déclaration universelle des droits de l'homme a déjà établi les principes essentiels.
Cordialement,
Bonjour,
Nous pensons qu’il n’est pas de la responsabilité du Parlement européen de légiférer sur des questions sociétales : nous veillerons à ce que l’Union européenne n’aille pas au-delà de ses compétences, et que ces questions soient traitées dans chaque pays, dans un climat apaisé.
« L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme », selon l’article 2 du Traité sur l’Union européenne. « Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes. »
A l’individu, supposé maître de son existence, depuis les débuts de la vie jusqu’à la mort, confiant dans ses seules performances et liant son bonheur à l’accumulation de richesses, nous opposons la personne : reliée à ses semblables, elle déploie sa liberté dans l’interdépendance, assume ses compétences comme ses fragilités, et s’épanouit dans une organisation sociale fondée sur la conscience, la bienveillance et l’initiative. La famille, malgré ses limites et ses imperfections, reste le premier lieu où se tissent les liens entre les personnes et où se construit la confiance. Les parents peuvent ainsi assumer leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants.
Ces problématiques ne sont pas du ressort de l’Union européenne : elles doivent être traitées dans chaque pays, dans un climat apaisé. La priorité est de rassembler les Français autour d’un projet de réformes de notre pays et de l’Europe compte tenu de la gravité de la crise économique et sociale et de la fracture qu’elle provoque. Ces problématiques seront abordées une fois que la France aura retrouvé espoir, dans un contexte où la croissance et la création d’emplois seront de retour. Le faire avant risquerait de provoquer un clivage plus grand encore et de favoriser la montée des populismes. Nous prônons une démarche fondée sur la consultation des citoyens et le débat public afin de dégager un consensus.
Bonjour Vincent,
Notre objectif principal est la sortie de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN et nous ne prenons pas position sur les sujets sociétaux et clivants car nous rassemblons des personnes de gauche, voire très à gauche, au centre, à droite, voire très à droite..On a donc pas les mêmes vues sur ces sujets, il faut être honnête. C'est pour ça que nous nous concentrons sur l'essentiel, retrouver notre souveraineté dans tous les domaines cruciaux : politique, monétaire, budgétaire, diplomatique.
Attention, ça ne veut pas dire que ces sujets sociétaux que vous évoquer ne sont pas importants, ils le sont mais d'un second ordre pour nous.
Dans la mesure où l'on veut quitter cette Union, chaque peuple est libre de décider souverainement de ces lois, ça vaut pour la France et les autres états membres
Comptez-vous donner un référendum au peuple sur la participation de la France à l'Union Européenne? Oui ou non. Afficher la suite
Notons que le peuple est souverain (article 3 de la Constitution). Et notons également que référendum ne veut pas forcément dire sortir de l'Union Européenne. C'est simplement une question de principe démocratique. Etes-vous prêt à faire confiance aux citoyens français? Replier
Très clairement NON, aucunement, nous appartenons à l'Union Européenne et pouvons être fiers d'être Européen. Un retour en arrière pour un replis sur soi serait une catastrophe économique, sociale, et identitaire.
Aujourd'hui demander un référendum pour sortir de l'Union Européenne, c'est comme si deux siècle en arrière une région demandais à la France sortir de la République.
Ça ne va pas dans le sens de l'histoire, construire l'Europe politique c'est être visionnaire, c'est voir demain, comme les philosophe des lumières ont réussi à construire une république une et indivisible en soudant une nation comme aime à le rappeler jacobins et souverainistes.
Nous somme les républicains d'y an 300 ans au niveau Européen, et nous devons faire de même pour son unité, à la différence de respecter chaque peuple et cultures, d'où l’intérêt de construire un état fédéral.
Bonjour,
Clairement oui, nous sommes un mouvement de citoyens pour les citoyens et nous avons pour objectif d'instaurer une véritable démocratie participative où les citoyens auraient plus de pouvoir que d’élire un homme politique qui pensera et s'exprimera à la place des citoyens.
Cordialement.
Nous faisons confiance à la société civile et aux citoyens, c'est même l'ADN de Nous Citoyens ! Les Français se sont prononcés à plusieurs reprises sur l'Union européenne par référendum. Notons que les nombreux sondages qui existent montrent clairement que les Français sont réticents à l'égard de l'Europe telle qu'elle est, mais pas à l'Europe elle-même.
Dans un sondage IFOP pour la Fondation Jean Jaurès en mars 2014, à l’occasion des élections européennes de mai 2014, 74 % des Français entendaient exprimer par leur vote leur méfiance à l’égard de l’Europe telle qu’elle se construit actuellement. Dans le sondage ViaVoice pour Libération début mai, pour 49 % des personnes interrogées, l'UE évoque « quelque chose de négatif ». Mais n'oublions pas que 60 % sont contre une sortie de l'UE, 59 % contre la sortie de l'UE. 46 % considèrent l'UE comme « une chance pour la diversité culturelle ». Une majorité de personnes interrogées veulent une plus grande intervention des instances européennes dans l'emploi (57 %), la croissance économique (53 %), etc.
Les référendums sont un outil important, mais doivent rester d'un usage exceptionnel, sur des questions appelant des réponses clairement tranchées (oui/non) et ne donnant pas lieu à l’immixtion de considérations politiciennes.
Bonjour ,
Non, notre programme est clair : nous sortons de l'Union Européenne de l'euro et de l'OTAN, c'est inscrit dans notre programme, il n'y aura donc pas de référendum sur ces sujets.Si vous votez pour nous, vous le faites en connaissance de cause
Oui le référendum d’initiative populaire est inscrit dans notre programme et ainsi que les référendums d'origine présidentielle. Seule la légitimité du peuple compte
Pour les référendum d’initiative populaire, le conseil constitutionnel veillera à sa bonne exécution
Les référendums pourraient servir a valider des questions importantes (mais d'un second ordre pour nous) sur les sujets sociétaux , moraux et environnementaux et ou énergétiques après de longs débats publics et nationaux
Il y a tout lieu de faire confiance au peuple dans la mesure où on pousse le niveau vers le haut, qu'on fasse preuve de beaucoup de pédagogie et d'information de nature contradictoire afin qu'il soit le plus éveillé possible sur tous les sujets
Cordialement
Bonjour
Pourquoi pas ? Après tout, la question mérite d'être posée, au moins une fois, même s'il peut juste s'agir d'un référendum consultatif... Mais sans doute faut-il préciser pour "quoi faire ensuite" ?
Refonder l'Europe sur d'autres bases ou d'autres institutions, par exemple.
De toute façon, il semble bien que le divorce démocratique de l'Union européenne avec les opinions publiques européennes soit profond et appelle, de la part des politiques, des réponses nouvelles...
Seriez-vous prêt à initier un débat sur le revenu de base inconditionnel devant le Parlement européen et seriez-vous prêt à questionner sa mise en œuvre? Afficher la suite
Je pose cette question au nom de UBIE - Unconditional basic income Europe (qui regroupe 25 pays) - et du MFRB - Mouvement français du revenu de base
Pour plus d'information sur le revenu de base inconditionnel et universel
Court-métrage de 3 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=F_G9-fiU0Fo
Film de présentation version longue "Le revenu de base - une impulsion culturelle"
https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
Présentation du Mouvement européen pour un revenu de base
http://basicincome-europe.org/
Présentation du Mouvement français pour un revenu de base
http://revenudebase.info Replier
Madame bonjour,
En tant que parlementaire écologiste, nous défendons ardemment la mise sur pied d'un revenu de base pour tous, qui soit juste et universel.
Aujourd'hui, plus de 26 millions de personnes sont en recherche d’emploi, soit 10,9 % des actifs européens. Les jeunes sont encore plus touchés avec un taux de chômage moyen de 24 %, qui atteint même 55 % en Espagne et en Grèce !
Ce sont des niveaux jamais vus depuis très longtemps. Parmi les européens qui ont encore un emploi, 30 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Cette pauvreté prend désormais de nouveaux visages, puisque les familles, les personnes âgées, les parents isolés en deviennent les nouvelles victimes. En tout, on compte 120 millions de personnes au bord ou dans la pauvreté, soit l’équivalent de deux fois la population française !
Une initiative citoyenne européenne a été proposé, et ce sont près de 200 000 personnes ont déjà demandé à la Commission européenne de faire une proposition en la matière. Malheureusement, cette initiative n'a pas obtenu le million de signatures nécessaires pour faire bouger la Commission. Mais le combat continue.
Le groupe des Verts/ALE au Parlement européen a soutenu cette initiative citoyenne, qui découle d'un constat simple : à partir du moment où l'on considère la dignité humaine comme un droit, la société doit assurer à toute personne, de la naissance à la mort, le minimum pour préserver cette dignité. La rémunération du travail doit s'ajouter à cette première couche de revenu qui, de même que l'air qu'on respire, est indispensable à l'homme. L'argent ne doit plus être une préoccupation de survie.
Alors comment est-ce possible?
Les diverses aides sociales pécuniaires sont fondées, aujourd’hui, sur la mutualisation des revenus du travail. Mais depuis une quinzaine d’années, les conditions d’accès aux droits sociaux se sont restreintes, de plus en plus d’individus ont été exclus des filets de protection sociale. Pour ceux qui restent bénéficiaires des aides, la complexité et la durée des procédures les poussent souvent à abandonner leurs démarches, sans toucher leurs droits. In fine, c’est la cohésion sociale, et la participation du citoyen à la vie de la cité, qui en a pris un coup.
Le revenu de base inconditionnel répare ces dégâts et crée un vrai progrès social, puisqu’il repose sur un principe de solidarité universelle liée à la dignité humaine et aux droits humains. Peu importe le « mérite » (impossible à déterminer) ou le salaire (qui ne récompense pas la création de richesse hors du cadre salarié) : chacun a le droit à cette aide, point barre. La cohésion sociale, le lien entre tous les milieux sociaux, l’intégration des populations étrangères seraient incontestablement favorisés par la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.
Beaucoup de sceptiques froncent le sourcil quand on leur parle du revenu de base, et selon les périodes, on considère que soit ce n’est pas nécessaire, soit ce n’est pas finançable. Difficile de dire qu’aujourd’hui cette aide serait malvenue, il suffit de voir les millions de personnes qui ont renoncé à demander leur RSA. Sur le coût, rappelons que si on met en place un revenu de base, on peut revoir à la baisse, voire supprimer un tas d’autres aides aujourd’hui trop diffuses pour être efficaces.
Quant à l’argument selon lequel, même les personnes aisées pourraient bénéficier de cette aide universelle alors qu’elles n’en ont pas besoin, il ne vaut pas car ces personnes rembourseraient l’allocation au moment de payer leur impôt sur le revenu.
La plus grande objection au revenu de base, c’est que les gens aient droit à un revenu sans travailler. Sur le principe, rappelons déjà que dans une communauté humaine, où chacun vit en relation avec les autres, et au vu du gigantesque stock de richesse accumulé, nous avons tous droit à une petite part de la richesse collective. De quoi vivre et se loger, même très modestement
Par ailleurs, des expérimentations menées en Amérique du Nord entre 1970 et 1980 ont permis de montrer que le revenu de base n’est pas une utopie. Certes, ces expériences restent encore beaucoup trop sporadiques, mais elles attestent de résultats concrets et très encourageants. Par exemple, que l’instauration du revenu de base n’a découragé personne de travailler. En revanche, les gens ont pris plus de temps pour chercher une activité qui leur convenait véritablement. Les adolescents ont abandonné les petits jobs étudiants les plus ingrats. Les jeunes mamans ont gagné un temps suffisant pour profiter de leurs nouveau-nés. Les femmes ont tiré leur épingle du jeu en gagnant une autonomie face au mari seul fournisseur du revenu. Mieux, si la pauvreté a disparu, le niveau d’éducation a grimpé tandis que le nombre d’hospitalisations et les frais collectifs qui en découlent chutaient.
Versé à tous, le revenu de base inconditionnel permettrait d’abord de garantir un niveau de revenu suffisant pour vivre dans la dignité. Mais ce n’est pas tout. Il permettra de supprimer le travail administratif lié à la surveillance des bénéficiaires de l’aide sociale, discutable du fait de son caractère humiliant, intrusif et moralisateur. Vecteur de respect de soi-même, il permettra de lutter contre la stigmatisation des plus démunis. Il rendra solvables certains travaux ou certaines tâches créatives ou de lien social qui ne seraient autrement pas rentables, augmentant la liberté des individus de vivre comme bon leur semble, en harmonie avec leurs voisins. Il permettra de rendre le pouvoir de négociation à ceux qui en ont le moins aujourd’hui : exclus du marché du travail, salariés précaires, jeunes...
L’Europe n’est pas qu’un grand machin néolibéral, c’est aussi une formidable occasion d’avancer. Le moment est venu de remplacer le compromis social basé sur la croissance par un nouveau compromis basé sur un revenu de base inconditionnel.
Cordialement,
Bonjour Madame,
Le revenu de base inconditionnel fait partie de nos propositions fortes de notre programme.Je suis donc non seulement pour l'ouverture de ce débat, mais je serai également près à le défendre devant le parlement européen
C'est en effet pour nous un élément clé de la justice sociale pour tous. Dans le contexte actuel, avoir la garantie du meilleur niveau de protection sociale est une attente légitime des citoyens européens face au développement d'une économie globalisée.
Les Etats actuels, isolés, morcelés et souvent concurrents entre eux, ont des réponses disparates et parfois divergentes sur ces questions sociales.
Seul un budget fédéral permettra une réelle solidarité pour faire face aux accidents économiques, et maintenir une cohésion territoriale.
Il jouera le rôle de stabilisateur au travers "d'un système européen d'indemnisation du chômage ou d'un revenu inconditionnel de base" pour tous.
Bien cordialement
Bonjour,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel au citoyens, nous ne pouvons nous positionner précisément sur vos propositions.
Les membres de la liste ont inévitablement leur opinion sur le sujet mais nous refusons d'exprimer la moindre prise de position car cela contredirait notre démarche.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos opinions, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne. Par conséquent, nos opinions sur tel ou tel sujet politique sont sans intérêt dans le cadre de cette élection.
Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Pour ce qui est d'initier un débat, du fait du statut particulier de "député-coursier" que nous proposons, nous ne pourrons prendre la parole au parlement.
Cordialement
Bonjour,
Tout à fait et je peux même vous donner les chiffres ; Il s’élèverait à hauteur de 172.27€ par mois pour un adulte et de 129.20€ par mois pour un mineur (sur la basse de l'année 2011).
Ces chiffres ont été obtenu par la suppression des aides et allocations devenus obsolètes suite à la mise en place de cette allocation universelle.
Du 18 au 23 novembre 2013, nous avons débattu sur internet et accepté de fixer le montant de l'allocation universelle sur l'inflation afin que son montant ait toujours une valeur, quelque soit la situation économique.
Cordialement
Vous opposerez-vous fermement à la signature du Traité transatlantique ?
Bonjour,
C’est une chose de vouloir abaisser les barrières tarifaires et faire converger les réglementations pour accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de l’Atlantique. C’en est une autre de laisser Washington piétiner les intérêts européens sans avoir le courage de les défendre avec fermeté.
C’est pourquoi, bien qu’issu d’une famille politique traditionnellement favorable au libre-échange et à l’alliance atlantique, je suis contre l’Accord transatlantique de libre-échange actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes.
À cela, sept raisons précises et concrètes
Premièrement, je m’oppose à l’arbitrage privé des litiges entre Etats et entreprises. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, une entreprise s’estimant lésée par la décision politique d’un gouvernement pourrait y recourir. Une telle procédure est rigoureusement contraire à l’idée que je me fais de la souveraineté des Etats.
Deuxièmement, je m’oppose à toute remise en cause du système européen des appellations d’origine. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, il n’y aurait plus qu’un registre non contraignant, et uniquement pour les vins et spiritueux. Une telle réforme tuerait nombre de productions locales européennes dont la valeur repose sur leur origine certifiée.
Troisièmement, je m’oppose à la signature d’un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes. Les révélations d’Edward Snowden sont à cet égard édifiantes. Aussi longtemps que l’accord ne protège pas les données personnelles des citoyens européens et américains, il ne saurait être signé.
Quatrièmement, les Etats-Unis proposent un espace financier commun transatlantique, mais ils refusent catégoriquement une régulation commune de la finance, de même qu’ils refusent d’abolir les discriminations systématiques faites par les places financières américaines à l’encontre des services financiers européens. C’est vouloir le beurre et l’argent du beurre : je m’oppose à cette idée d’un espace commun sans règles communes et qui maintiendrait les discriminations commerciales.
Cinquièmement, je m’oppose à la remise en cause de la protection sanitaire européenne. Washington doit comprendre une fois pour toutes que nonobstant son insistance, nous ne voulons dans nos assiettes ni des animaux traités aux hormones de croissance, ni de produits issus d’OGM, ni de la décontamination chimique des viandes, ni de semences génétiquement modifiées, ni d’antibiotiques non thérapeutiques dans l’alimentation animale.
Sixièmement, je m’oppose à la signature d’un accord s’il n’inclut pas la fin du dumping monétaire américain. Depuis la suppression de la convertibilité-or du dollar et le passage au système des changes flottants, le dollar est à la fois monnaie nationale étasunienne, et unité principale de réserve et d’échanges dans le monde. La Réserve fédérale pratique donc sans cesse le dumping monétaire, en agissant sur la quantité de dollars disponible pour favoriser les exportations des Etats-Unis. La suppression de cet avantage déloyal suppose, comme le propose la Chine, de faire des « droits de tirage spéciaux » du FMI la nouvelle monnaie mondiale de référence. En termes de compétitivité, l’arme monétaire a le même effet que les droits de douane.
Septièmement, au-delà du seul secteur audiovisuel, étendard de l’actuel gouvernement qui sert de cache-sexe à sa lâcheté sur tous les autres intérêts européens dans la négociation, je veux que toute l’exception culturelle soit défendue. Notamment, il est inacceptable de laisser les services numériques naissants d’Europe se faire balayer par les géants américains tels que Google, Amazon ou Netflix. Géants, maîtres absolus en optimisation fiscale, qui font de l’Europe une « colonie numérique ».
D’ores et déjà, à l’approche des élections européennes, les deux extrêmes font leur miel des lâchetés des autorités européennes dans la négociation avec Washington. Leur europhobie ne saurait se nourrir plus longtemps de notre manque de courage politique. Il est grand temps que la classe politique républicaine, avec calme, responsabilité et sang-froid, dise non à l’Accord transatlantique. Tels sont les préalables à la signature d’un véritable accord de libre-échange. "
Bonjour,
Si aujourd'hui nous nous battons pour avoir une Europe forte c'est justement pour éviter ce genre de dicta. Ce traité est un déni de démocratie.
Le peuple européen doit avoir la souveraineté de choisir de façon éclairée et démocratique.
Un traité qui engage définitivement l'ensemble des pays de l'union, négocié par des personnes qui ne sont pas élues et qui n'ont reçu aucun mandat du peuple pour mener une telle négociation est un acte de dictature.
Le Parti Fédéraliste Européen condamne les fondements même de la négociation de ce traité.
Bonjour,
Il est bien évidemment hors de question de ratifier un tel traité.
Je m'opposerai très fermement à la poursuite des négociations qui se font actuellement en catimini entre la commission européenne et les usa.
Traité qui , ouvrant les frontières de l'Europe à tous les produits américains fabriqués sans aucune contrainte environnementale, feraient une concurrence déloyale à nos produits, provoqueraient une augmentation massive du chômage et nuieraient gravement à la santé des européens
Cordialement
Bonjour,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel au citoyens, nous ne pouvons nous positionner précisément sur vos propositions.
Les membres de la liste ont inévitablement leur opinion sur le sujet mais nous refusons d'exprimer la moindre prise de position car cela contredirait notre démarche.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos opinions, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne. Par conséquent, nos opinions sur tel ou tel sujet politique sont sans intérêt dans le cadre de cette élection.
Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Cordialement .
Bonjour,
Fermement c'est le mot ; il est hors de question que des produits américains aux normes de la Food and Drug Administration pénètrent librement sur le territoire français et européen.
Je considère ce nouveau traité comme une nouvelle forme de plan Marshall : les USA tentent de nous inonder de leurs produits, OGM et cie et c'est un danger pour notre santé.
Cordialement.
Oui, avec conviction ! Je suis favorable aux initiatives qui vont dans le sens de la libéralisation des échanges, mais je regrette vivement, dans le cadre du traité transatlantique, la grande opacité des négociations en cours – qui intéressent au contraire l’ensemble des citoyens – et l’insuffisante concertation avec le Parlement européen et les parlements nationaux. Personne ne sait vraiment ce qu’il en est…
Nous proposons que nos élus s’engagent pour la transparence des négociations, et pour l’évaluation objective de ce que l’on a à y gagner, et à y perdre avant de nous engager plus avant.
Ainsi, en quoi ce traité peut-il remettre en cause la PAC, qui deviendrait contraire au libre-échange, les Etats européens étant largement subventionnés ? Quel impact sur l’organisation de l’enseignement quand on sait que les budgets des grandes universités américaines sont jusqu’à 10 fois plus importants que les budgets des meilleures universités ou école européennes ? Nous ne partons pas à armes égales dans la compétition. Quel impact de ce traité sur la politique et le devenir de la culture européenne face aux géants hollywoodiens ?
Si nous devons être très vigilants quant aux modalités de ce futur accord, notamment sur l’enjeu d’harmonisation de normes, nous ne nous pouvons pas nous bercer de l’illusion, a priori, que ce traité sera « gagnant-gagnant » entre l’Europe et les Etats-Unis, ceux-ci ayant démontré dans un passé malheureusement récent que toute politique doit se faire d’abord pour préserver la suprématie américaine sur le monde occidental, à l’heure où la Chine ébranle cette suprématie.
Enfin, ce traité arrive au plus mauvais moment pour l’Europe qui n’est pas au meilleur de sa forme avec une montée de l’euroscepticisme, des difficultés de gouvernance et d’articulation de l’eurozone avec l’ensemble des autres pays. L’Europe entre dans ces négociations en ordre dispersé et sans véritable vision commune ni parole commune sur les grands sujets qui devraient être l’objet des négociations.
Avant de partir dans un tel chantier et pour négocier au mieux, l’Europe doit se consolider pour être un et un seul interlocuteur crédible face aux Américains.
Bonsoir,
Bien entendu ! Et même mieux que cela puisque nous demandons notre retrait de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.
Ce traité transatlantique est une forfaiture réalisée dans le plus grand secret, c'est une trahison des peuples qui donnera via la voie législative, le pouvoir aux multinationales d'attaquer un État pour le non respect de règles commerciales et ou de normes !!
Cdt
Bonjour,
Il y a deux éléments qui font que nous nous opposerons fermement à la signature de ce traité : le fond et la forme.
Sur le fond, ce traité entre l’U E et les Etats-Unis visent à aligner vers le bas les droits de douane et normes fiscales, sociales et écologiques existant encore en Europe pour les aligner dans le sens de ceux en vigueur aux USA. Exemples : l’exploitation des gaz de schiste ou encore les services publics.
C’est la concurrence libre et non faussée à la puissance 10. Sur la forme, c’est le règne de la diplomatie secrète. Il ne faut surtout pas que les peuples s’en mêlent.
Mais les deux sont intimement liés. La dernière fois qu'on a laissé le peuple se mêler des grandes décisions européennes, c'était en 2005 avec le réferendum sur le TCE, ce traité que nous avions jeté par la porte, est revenu par la fenêtre au parlement avec ceux qui sont censés représentés le peuple ! Une raison de plus de condamner cette Europe anti démocratique dans son fonctionnement et d'en réclamer une autre !
Cordialement
Bonjour,
Vous trouverez ci-joint notre réponse : http://npa2009.org/node/41378
.
Bonjour,
Les royalistes s'opposent avec la plus grande fermeté au projet de traité transatlantique de libre-échange qui porte en lui la destruction de toute possibilité des Etats politiques de défendre leur droit social.
Il est regrettable, d'ailleurs, que les grands partis n'aient pas vraiment abordé le sujet, mais il est vrai que MM. Schulz (socialiste), Juncker (libéral) et les centristes sont favorables à ce traité dont ils n'aiment guère parler trop fort lors des élections...
Êtes vous favorable à l'agriculture biologique, les petites exploitations et les circuits courts ?
Bonjour Madame,
Nous sommes en effet favorable à l'agriculture biologique et souhaitons réorienter la Politique Agricole Commune en faveur des petites et moyennes exploitations agricoles tout en luttant contre la concurrence intra-européenne par les coûts salariaux.
Nous souhaitons développer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et nous intensifierons les contrôles sanitaires.
Bonjour,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel au citoyens, nous ne pouvons nous positionner précisément sur vos propositions.
Les membres de la liste ont inévitablement leur opinion sur le sujet mais nous refusons d'exprimer la moindre prise de position car cela contredirait notre démarche.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos opinions, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne. Par conséquent, nos opinions sur tel ou tel sujet politique sont sans intérêt dans le cadre de cette élection.
Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Cordialement .
Bonjour,
Oui totalement, je pense sincèrement que l'agriculture biologique peut nous donner des produits bien plus sains que les produits qui ont été vaporisé et imbibé de pesticides et dont la croissance a été dopé à coup d'engrais chimiques.
Les petites exploitations doivent être encouragées, l'agriculture est la base de notre alimentation, dans un monde où la démographie explose nos agriculteurs deviennent précieux et doivent être chouchoutés.
Je reste septique sur le locavorisme ; pour le consommateur il reste plus intéressant de passer par les grandes surfaces, ceux-ci en passant par des grossistes bénéficient de remises du fait des achats en gros qui permettent des économies d'échelles et de fait lorsque le consommateur achète à l'unité c'est plus intéressant pour lui que s'il s'adressait directement à l'agriculteur. D'un point de vue environnemental (sauf quelques produits) il est également plus intéressant de se tourner vers les grandes surfaces qui concentrent localement un grand nombre de produits ; les camions amènent une très grande quantité vers un point près de chez vous, si vous pratiquez le locavorisme vous devez vous déplacez vers plusieurs point ce qui engendre pollution et frais d'essence. Cependant le locavorisme permet une relation différente producteur/consommateur et permet de plus grandes garanties sur l'origine des produits.
Cordialement.
La Politique agricole commune a été une priorité pour assurer l’autosuffisance alimentaire et la sécurité sanitaire dans l’Union européenne, mais aujourd’hui les États membres la financent au détriment des investissements d’avenir dont l’Europe a besoin.
Ce sont en France environ 20 % des exploitations professionnelles qui bénéficient de 47 % des aides européennes à l’hectare : c’est assurer aux agriculteurs un certain niveau de vie, souvent faible, tout en permettant aux consommateurs d’acheter les produits agricoles à bas coût : les citoyens ne paient pas le véritable prix de ce qu’ils mangent – et c’est déjà trop cher pour beaucoup ! Alors que des millions d’euros d’aides publiques sont attribués à de trop nombreux bénéficiaires qui n’en ont pas toujours besoin, c’est l’ensemble de la filière agricole qui est déséquilibrée. Par ailleurs, illisible, la PAC est souvent utilisée pour toute autre chose que ses objectifs initiaux : santé, prévention, tourisme, etc. Les agriculteurs veulent à juste titre être associés aux discussions et maîtriser leur destin, et ont besoin de lisibilité pour l’avenir.
Nous proposons de mettre en place un fonds de solidarité dédié aux exploitations les plus concernées par les déséquilibres de la filière agricole. Ce fonds, abondé par la filière agro-alimentaire et la grande distribution, géré régionalement, serait contrôlé par les agriculteurs eux-mêmes.
Nous proposons de favoriser une consommation plus juste et équitable et de renforcer le lien consommateur – producteur. Nous proposons de soutenir le développement des « circuits courts ».
Bonsoir Véronique,
Plus que cela nous sommes pour enrayer la disparition des exploitations agricoles. Il nous faut dénoncer les articles 32 et 39 du TFUE qui conditionnent notre agriculture en favorisant les concentrations type ferme dans l'Oklahoma aux États-Unis pour un plus grand rendement et une destruction totale de nos sols.
Afin d'arrêter cette hémorragie, il faut donc dénoncer les articles ci-dessus et quitter immédiatement l'Union européenne qui veut nous obliger à manger des OGM, ce que le peuple refuse mais comme les intérêts des peuples sont bafoués..la solution est inéluctable
Oui aux petites exploitations et à l'agriculture au moins raisonnable et bio bien entendu.
Quand nous sortirons de l'UE, nous gagnerons au passage 7 milliards d'euros et on créera une PAN (Politique Agricole Nationale ) au lieu de la PAC avec un objectif de rémunération décente via des prix décents aux agriculteurs..
Je rappelle également que plus d'un agriculteur se suicide par jour en France..On ne peut pas laisser mourir notre agriculture...pilier de notre pays, de notre patrimoine (c'est mon milieu d'origine)
Pour aller plus en détails, le lien vers notre partie du programme où on parle d'agriculture
http://www.dailymotion.com/video/xmsof1_presidentielle-2012-le-programme-de-francois-asselineau-president-de-l-upr-7-10_news&start=775
Cdt
Bonjour,
Sans aucune hésitation oui. Nous combattons les modèles des grandes exploitations hyper-productivistes qui ne respectent ni l'environnement ni le salariat.
Nous nous battons contre le capitalisme agro-industriel qui détruit l’emploi paysan, l’environnement et mène la vie très dure aux salariés des usines. L’agriculture doit cesser cette course au gigantisme, baisser drastiquement sa consommation d’énergie et de produits chimiques, sans pesticides et OGM et s’orienter vers des fermes de taille raisonnable produisant une nourriture de qualité en diversifiant et en relocalisant les ateliers de transformation.
Seule une rupture avec ce système pourra permettre l'existence de ce type de modèle agricole.
Bonjour,
Notre liste est mobilisée pour une transformation de l'agriculture bretonne associant associant pleinement les producteurs. Nous sommes favorables aux méthodes permettant de maintenir une production de qualité tout en diminuant son empreinte écologique, y compris l'agriculture biologique. Notre vision de l'agriculture est aussi celle d'un secteur qui embauche plutôt que de détruire des emplois. Parfois, la concentration des exploitations est allée trop loin. Les circuits courts quant à eux peuvent être une des réponses au besoin d'autonomie des producteurs et contribuent à rapprocher producteurs et consommateurs.
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Notre liste "la Bretagne pour une Europe sociale" est mobilisée pour la nécessaire transformation de l'agriculture bretonne associant pleinement les agriculteurs, l'ensemble des acteurs économiques reconnait que le modèle dit breton est en fin de cycle et que l'agriculture doit trouver un nouveau souffle sur d'autres bases que celles qui ont été les siennes depuis les années 70. Notre objectif est d'atteindre dans un premier temps les 20% de surfaces agricoles utiles en bio d'ici 2020 attendues de la Loi Grenelle 2. Nous considérons comme indissociables :santé, alimentation, environnement, agriculture.
Partant, nous sommes favorables aux méthodes permettant de maintenir une agriculture productive de qualité tout en diminuant son empreinte écologique, y compris l'agriculture biologique. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un million d'exploitants agricoles en France, alors qu'ils étaient 10 millions d’actifs agricoles dans les années 50. Aucun autre secteur économique n’a connu une régression d’emplois aussi massive : moins 90%. Celle-ci est directement liée à la "révolution verte", à la mécanisation, à l'emploi d'engrais de synthèse dans l'agriculture, et à la concentration des terres au sein de quelques grandes exploitation agricoles. La tendance peut être inversée. Notre vision de l'agriculture est aussi celle d'un secteur qui embauche : dans les 10 années qui viennent , 50% des agriculteurs partent en retraite, les pouvoirs publics doivent agir pour favoriser la transmission et l'installation des jeunes dont le projet économique est souvent celui de la petite exploitation en agriculture biologique et en circuits courts qui dégage de la valeur ajoutée et permet de créer davantage d' emplois par hectare que l'agriculture ou l'élevage productivistes.
Ainsi nous avons sur notre liste un producteur de cidre artisanal local qui emploie une dizaine de salariés, vend la majeure partie de sa production dans un rayon de 35 kilomètres, tout en exportant une partie de sa production au Canada et en Mongolie.
Les circuits courts sont une des réponses au besoin d'autonomie des producteurs, ils contribuent à rapprocher producteurs et consommateurs et participent avec l'agriculture biologique ou du CEDAPA (pour un développement agricole plus autonome qui produit autant en ne polluent pas : exemple abandonner le maïs fourrage pour le retour à la prairie, abandonner le caillebotis pour la litière foin, rotation des cultures , etc...) à la lutte contre le réchauffement climatique et à la reconquête de la qualité de l'eau, de l'air et de l'environnement.
Êtes vous-favorable à la mise en place d'un revenu de base inconditionnel ?
Madame bonjour,
En tant que parlementaire écologiste, nous défendons ardemment la mise sur pied d'un revenu de base pour tous, qui soit juste et universel.
Aujourd'hui, plus de 26 millions de personnes sont en recherche d’emploi, soit 10,9 % des actifs européens. Les jeunes sont encore plus touchés avec un taux de chômage moyen de 24 %, qui atteint même 55 % en Espagne et en Grèce ! Ce sont des niveaux jamais vus depuis très longtemps.
Parmi les européens qui ont encore un emploi, 30 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Cette pauvreté prend désormais de nouveaux visages, puisque les familles, les personnes âgées, les parents isolés en deviennent les nouvelles victimes. En tout, on compte 120 millions de personnes au bord ou dans la pauvreté, soit l’équivalent de deux fois la population française !
Une initiative citoyenne européenne a été proposé, et ce sont près de 200 000 personnes ont déjà demandé à la Commission européenne de faire une proposition en la matière. Malheureusement, cette initiative n'a pas obtenu le million de signatures nécessaires pour faire bouger la Commission. Mais le combat continue.
Le groupe des Verts/ALE au Parlement européen a soutenu cette initiative citoyenne, qui découle d'un constat simple : à partir du moment où l'on considère la dignité humaine comme un droit, la société doit assurer à toute personne, de la naissance à la mort, le minimum pour préserver cette dignité. La rémunération du travail doit s'ajouter à cette première couche de revenu qui, de même que l'air qu'on respire, est indispensable à l'homme. L'argent ne doit plus être une préoccupation de survie.
Alors comment est-ce possible? Les diverses aides sociales pécuniaires sont fondées, aujourd’hui, sur la mutualisation des revenus du travail. Mais depuis une quinzaine d’années, les conditions d’accès aux droits sociaux se sont restreintes, de plus en plus d’individus ont été exclus des filets de protection sociale. Pour ceux qui restent bénéficiaires des aides, la complexité et la durée des procédures les poussent souvent à abandonner leurs démarches, sans toucher leurs droits. In fine, c’est la cohésion sociale, et la participation du citoyen à la vie de la cité, qui en a pris un coup.
Le revenu de base inconditionnel répare ces dégâts et crée un vrai progrès social, puisqu’il repose sur un principe de solidarité universelle liée à la dignité humaine et aux droits humains. Peu importe le « mérite » (impossible à déterminer) ou le salaire (qui ne récompense pas la création de richesse hors du cadre salarié) : chacun a le droit à cette aide, point barre. La cohésion sociale, le lien entre tous les milieux sociaux, l’intégration des populations étrangères seraient incontestablement favorisés par la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.
Beaucoup de sceptiques froncent le sourcil quand on leur parle du revenu de base, et selon les périodes, on considère que soit ce n’est pas nécessaire, soit ce n’est pas finançable. Difficile de dire qu’aujourd’hui cette aide serait malvenue, il suffit de voir les millions de personnes qui ont renoncé à demander leur RSA. Sur le coût, rappelons que si on met en place un revenu de base, on peut revoir à la baisse, voire supprimer un tas d’autres aides aujourd’hui trop diffuses pour être efficaces.
Quant à l’argument selon lequel, même les personnes aisées pourraient bénéficier de cette aide universelle alors qu’elles n’en ont pas besoin, il ne vaut pas car ces personnes rembourseraient l’allocation au moment de payer leur impôt sur le revenu.
La plus grande objection au revenu de base, c’est que les gens aient droit à un revenu sans travailler. Sur le principe, rappelons déjà que dans une communauté humaine, où chacun vit en relation avec les autres, et au vu du gigantesque stock de richesse accumulé, nous avons tous droit à une petite part de la richesse collective. De quoi vivre et se loger, même très modestement.
Par ailleurs, des expérimentations menées en Amérique du Nord entre 1970 et 1980 ont permis de montrer que le revenu de base n’est pas une utopie. Certes, ces expériences restent encore beaucoup trop sporadiques, mais elles attestent de résultats concrets et très encourageants. Par exemple, que l’instauration du revenu de base n’a découragé personne de travailler. En revanche, les gens ont pris plus de temps pour chercher une activité qui leur convenait véritablement. Les adolescents ont abandonné les petits jobs étudiants les plus ingrats. Les jeunes mamans ont gagné un temps suffisant pour profiter de leurs nouveau-nés. Les femmes ont tiré leur épingle du jeu en gagnant une autonomie face au mari seul fournisseur du revenu. Mieux, si la pauvreté a disparu, le niveau d’éducation a grimpé tandis que le nombre d’hospitalisations et les frais collectifs qui en découlent chutaient.
Versé à tous, le revenu de base inconditionnel permettrait d’abord de garantir un niveau de revenu suffisant pour vivre dans la dignité. Mais ce n’est pas tout. Il permettra de supprimer le travail administratif lié à la surveillance des bénéficiaires de l’aide sociale, discutable du fait de son caractère humiliant, intrusif et moralisateur. Vecteur de respect de soi-même, il permettra de lutter contre la stigmatisation des plus démunis. Il rendra solvables certains travaux ou certaines tâches créatives ou de lien social qui ne seraient autrement pas rentables, augmentant la liberté des individus de vivre comme bon leur semble, en harmonie avec leurs voisins. Il permettra de rendre le pouvoir de négociation à ceux qui en ont le moins aujourd’hui : exclus du marché du travail, salariés précaires, jeunes...
L’Europe n’est pas qu’un grand machin néolibéral, c’est aussi une formidable occasion d’avancer. Le moment est venu de remplacer le compromis social basé sur la croissance par un nouveau compromis basé sur un revenu de base inconditionnel.
Cordialement,
Bonjour Madame,
Le revenu de base inconditionnel fait partie de nos propositions fortes de notre programme.
C'est en effet pour nous un élément clé de la justice sociale pour tous. Dans le contexte actuel, avoir la garantie du meilleur niveau de protection sociale est une attente légitime des citoyens européens face au développement d'une économie globalisée.
Les Etats actuels, isolés, morcelés et souvent concurrents entre eux, ont des réponses disparates et parfois divergentes sur ces questions sociales.
Seul un budget fédéral permettra une réelle solidarité pour faire face aux accidents économiques, et maintenir une cohésion territoriale.
Il jouera le rôle de stabilisateur au travers "d'un système européen d'indemnisation du chômage ou d'un revenu inconditionnel de base" pour tous.
Bien cordialement
Bonjour,
L'objectif de notre mouvement étant de rendre le pouvoir décisionnel au citoyens, nous ne pouvons nous positionner précisément sur votre question.
Les membres de la liste ont inévitablement leur opinion sur le sujet mais nous refusons d'exprimer la moindre prise de position car cela contredirait notre démarche.
Nous ne nous présentons pas à ces élections pour voter des lois en fonction de nos opinions, nous voulons seulement voter automatiquement dans le sens qui aura été déterminé par les citoyens sur chaque projet de loi européenne.
Par conséquent, nos opinions sur tel ou tel sujet politique sont sans intérêt dans le cadre de cette élection. Nous ne voulons pas être élus pour nos opinions individuelles mais pour la méthode démocratique que nous souhaitons mettre en place.
Cordialement .
Bonjour,
Tout à fait et je peux même vous donner les chiffres ;
Il s’élèverait à hauteur de 172.27€ par mois pour un adulte et de 129.20€ par mois pour un mineur (sur la basse de l'année 2011).
Ces chiffres ont été obtenu par la suppression des aides et allocations devenus obsolètes suite à la mise en place de cette allocation universelle.
Du 18 au 23 novembre 2013, nous avons débattu sur internet et accepté de fixer le montant de l'allocation universelle sur l'inflation afin que son montant ait toujours une valeur, quelque soit la situation économique.
Cordialement.
Bonjour Audrey,
Nous sommes favorable à une allocation de base inconditionnelle, à condition d'avoir supprimé tout autre système d'allocation, bourse, ou autre subvention
C'est en effet une façon intéressante de "mettre les compteurs à zéro", donner sa chance à chacun, et de stimuler les énergies.
Les modalités de mise en oeuvre seront sans doute difficiles, car beaucoup sont attachés aux "droits acquis"
J'attire juste votre attention sur le fait que cette mesure ne relève pas de la compétence de l'Union européenne en l'état actuel des traités, mais par le biais de la législation du travail, on peut commencer le chemin.
Cordialement,
Bonjour
Oui, qui tienne compte des disparités régionales de niveau de vie !
Toute heure travaillée doit être rémunérée, tout travail supplémentaire doit se traduire par un gain de revenu, les prestations sociales doivent diminuer moins que proportionnellement à l’augmentation des revenus du travail. Le coût du travail ne doit pas décourager pas l'employeur d'embaucher, l'employé doit avoir un niveau de vie acceptable.
Sans réduire les montants distribués, nous proposons en France de simplifier radicalement le système d’aides et de supprimer ses effets pervers. Les aides existantes sont fusionnées au sein d’une aide multi-critères. L’aide maximale est plafonnée pour maintenir une incitation positive à travailler correspondant au moins à 35 % : pour chaque euro gagné, les revenus nets de la personne augmentent d’au moins 35 centimes. Une partie de l’aide (environ un tiers) est conditionnée à l’implication de la personne dans son projet.
Que pensez-vous de la reconnaissance du vote blanc et ainsi de votre réelle représentativité ?
Avec 23 listes déclarés sur la circonscription, il est difficile de faire plus en terme de représentativité politique, il y en a vraiment pour tous les goûts.
Le problème du vote blanc c’est qu'en dehors du rejet qu'il exprime, il n’annonce aucune orientation politique sur le message qu’a voulu porter l’électeur.
Bonjour,
Il est nécessaire de faire reconnaître le vote blanc afin que les dirigeants ne le balayent plus comme ils balayent l'abstention qu'ils expliquent par une "flemme" du citoyen d'accomplir son devoir ou simplement par les périodes de vacances et la réticence de constituer un formulaire de procuration. Les personnes qui se déplacent pour voter mais votent blanc, expriment un avis qui n'est pas pris en compte.
Si on plaçait le vote blanc au milieu des candidats, ceux ci n’auraient plus d'excuses et seraient bien obligés de prendre conscience qu'aucun ni des programmes ni des idées proposés ne séduisent une partie des électeurs qu'il est à l'heure actuelle impossible à chiffrer puisque ce vote n'est pas reconnu.
Cordialement.
Oui, c'est fondamental pour notre démocratie que les voix de chacun soient véritablement entendues !
Si les électeurs votent blanc, c'est parce qu'ils considèrent qu'aucun candidat ne répond à leurs véritables attentes et ne leur correspond.
Nous présentons des candidats Nous Citoyens, issus de la société civile, pour enclencher le renouvellement de la vie politique que nous proposons : c'est indispensable pour débloquer notre pays et l'Europe.
Cordialement
Peut-on vraiment croire à cette Europe là ?
Ressemble-t-elle à quelque chose ?
N'est-elle pas trop grande ?
Bonjour Monsieur Kermarec,
Nous ne souhaitons en effet pas de cette Europe-là, l’Europe des nations que nous avons actuellement ne répond pas aux exigences démocratique du peuple Européen, (1 seul pays peux faire blocage sur les 28, une commission peu légitime etc…) En tout cas cela nous donne raison sur le fait que nous aurions dû avancer vers le fédéralisme avant l’élargissement, plus l’UE s’élargira plus l’idée fédéraliste que nous défendons reculera.
Malheureusement aujourd'hui l’opinion publique souverainiste continue de faire pression pour l'Europe n'avance pas vers le fédéralisme qui est pourtant la voie du bon sens.
Bonjour,
L'Europe actuelle ne fonctionne pas, le projet européen est au milieu du gué. Les responsables en sont notamment nos dirigeants politiques, bloqués par le clivage gauche-droite : là est le problème fondamental ! Ils font de Bruxelles le bouc émissaire de tous nos maux et y envoient trop souvent les recalés de la politique nationale à la recherche d’un mandat alimentaire en complément d’autres activités.
Les dirigeants politiques français n’ont pas plus de crédibilité à Bruxelles qu’ils n’en ont en France, à force de promesses non tenues. Ils ne sont plus porteurs d’un projet et d’une vision pour l’Europe. Ils ont réussi à imposer en Europe le modèle français actuel, immobilisme et suradministration. L’Europe mérite mieux qu’un paquet de normes illisibles et de dirigeants politiques désabusés !
Nous pensons que l’Europe est notre destin commun. Ce projet unique au monde a permis la paix et la prospérité pendant près de 70 ans au sein de notre continent. L’Europe est incontournable car la France ne pourra pas affronter seule les grands défis du 21e siècle. Pour la promotion d’échanges internationaux équitables, créateurs de richesses et de rencontres, la sobriété énergétique et les nouveaux enjeux écologiques, la sécurité de nos frontières et la régulation des flux migratoires, pour une aide coordonnée au développement, l’union fait la créativité et la force.
Nous voulons retrouver le sens commun. Nous voulons une Europe à sa juste place, une Europe qui fonctionne enfin pour libérer la croissance, pour créer de l'emploi, pour protéger nos citoyens et promouvoir nos intérêts communs, nos valeurs. L’Europe à sa juste place n’est pas un problème : elle est une solution pour surmonter les crises et tracer un chemin d’avenir.
Une Europe efficace, c’est par exemple une Europe capable d’avancer rapidement sur des sujets propres à certains Etats membres parmi les 28 : des dispositifs institutionnels existent d’ores et déjà pour permettre aux citoyens de minimum 9 Etats européens d’agir ensemble. Nous proposons que la France et les Etats membres recourent plus souvent aux coopérations renforcées afin de faire avancer rapidement certains enjeux essentiels pour les pays concernés : le brevet unitaire européen est un bon exemple de coopération renforcée au service de l’innovation.
Nous proposons de renforcer la coopération franco-allemande, noyau dur de la construction européenne.
Bonjour Yvon,
Nous ne croyons pas à l'UE pour les raisons que j'ai déjà évoquées dans mes précédentes réponses. Elle ne ressemble à rien et c'est bien la le but : assembler dans un attelage absurde le plus d'états possibles, aux intérêts nationaux divergents, afin que ceux-ci ne puissent plus décider de rien...On nous promet déjà 30 voire 35 états d'ici à quelques années...
C'est la parfaite application du stratagème des chaînes (le 35 des 36 stratagèmes de guerre) décrit par un collectif d'écrivains chinois il y a 3 000 ans environ (enseigné dans toutes les écoles de guerre économique). N’hésitez pas à vous renseigner. C'est une volonté que l'Europe soit comme elle est, ce n'est pas une simple erreur de stratégie ou d'un élargissement réalisé trop vite.
Madame,
Vous avez interpellé les députés européens à propos de la directive « Secret des affaires ». Nous vous remercions de votre vigilance sur les travaux du Parlement européen et vous félicitons du succès de la pétition que vous avez lancée. Une telle démarche fait vivre la démocratie européenne sur les grands sujets qui concernent l’ensemble des citoyens.
La délégation socialiste française partage totalement votre objectif : protéger les journalistes, leurs sources, les ONG et les lanceurs d’alerte, ainsi que l’information des citoyens.
Plutôt que de rejeter ce projet, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont mobilisés depuis le début pour en faire une directive de protection effective des journalistes et de leurs sources. En effet, nous savons qu’il y a encore en Europe des journalistes menacés, ainsi que leurs sources. Pensons à la Hongrie… ; c’est aussi avec leur situation en tête que nous menons notre travail de réécriture du texte.
Bien sûr, nous devons protéger l’innovation et le savoir-faire de nos entreprises : Airbus ou Michelin ne doivent pas pouvoir être espionnées par leurs concurrents, cela nul ne le conteste ! Mais les intérêts économiques, quand ils se matérialisent par des pratiques malhonnêtes et/ou contestables, ne doivent jamais primer sur l’intérêt général.
Les lanceurs d’alerte, les journalistes, les ONG ou encore les représentants du personnel doivent être protégés. Ils sont les gardes fous de la démocratie.
C’est le sens de notre engagement. Pour nous, la liberté d’expression doit l’emporter.
Lors du vote en commission parlementaire, nous avons arraché de nombreuses avancées et considérablement amélioré le texte proposé par la rapporteure Constance Le Grip (PPE-Les Républicains, FR), dont nous estimions la version initiale liberticide.
Nous avons obtenu la garantie d’une protection juridique pour tous ceux qui se battent pour révéler des pratiques contestables, ou illégales des entreprises.
Nous avons obtenu que la liberté et le pluralisme des médias soient exclus du champ de la directive et nous avons renforcé la protection des lanceurs d’alerte en faisant reconnaître que faire des révélations dans l’intérêt public était une chose légale. Ces améliorations constituent une avancée substantielle et une première victoire que nous voulons conforter lors des négociations avec le Conseil et la Commission.
Nous aurions souhaité aller plus loin, mais ne pas s’engager dans la négociation avec la droite revenait à la laisser gagner sur un texte plus dur, avec les droites extrêmes. C’est en responsabilité que nous nous sommes engagés dans le rapport de force.
Lors du vote final nous ferons le bilan des avancées et nous établirons en toute conscience notre position définitive sur un texte aussi crucial pour notre démocratie.
En parallèle, nous veillerons à ce que des propositions européennes concrètes pour la protection, notamment des lanceurs d’alerte, puissent figurer dans le rapport en cours d’élaboration par la commission spécial TAXE, créée au Parlement européen à la suite de l’affaire Luxleaks. Nous serons ravis de pouvoir travailler avec vous sur l’élaboration d’un statut protecteur des lanceurs d’alerte.
Nous restons à votre disposition pour tout échange que vous jugeriez opportun."
Pervenche Berès (présidente) de la Délégation socialiste française, Eric Andrieu, Guillaume Balas, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Vincent Peillon, Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas