

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationSi vous êtes élus, comptez-vous réorganiser les services de la Collectivité Territoriale de Corse, en particulier sur le plan géographique ? Afficher la suite
Comptez- vous notamment procéder à un rééquilibrage entre Ajaccio et Bastia, en vue d'une meilleure répartition géographique des services ? En vous remerciant, Bien cordialement Replier
Monsieur
Des efforts substantiels ont déjà été accomplis en ce sens. Ainsi, l'édification de locaux en un lieu unique est en cours à Bastia où rappelons-le sont également positionnés l'Office de Développement Agricole et Rural de la Corse (ODARC) et l'Office d'Equipement Hydraulique de la Corse (OEHC). La délocalisation, indispensable pour une administration de proximité, ne se joue pas entre les villes d'Ajaccio et de Bastia, plutôt fortement dotées. Elle concerne surtout les autres pôles économiques de la Corse qui constituent autant de liens avec le rural. Nous travaillons dès à présent au renforcement des services à Sartène, Porto-Vecchio, Ghisonaccia, Calvi et Corté.
Bien cordialement.
Paul Giacobbi
www.prima-a-corsica.fr
Jean,
La nouvelle majorité issue des élections des 6 et 13 décembre sera amenée à préparer la future collectivité unique. L’intégration des compétences actuellement assumées par les départements nous imposera de réfléchir sur la gouvernance et sur la réorganisation des services de la Collectivité Territoriale de Corse. Cela fera l'objet de négociations avec les pouvoirs publics nationaux mais aussi avec l’ensemble des parties prenantes insulaires. Il y a sans nul doute, au regard des observations de la Chambre régionale des comptes, des progrès à faire en matière de gestion des agences.
La question de l’organisation territoriale des services sera évidemment une question importante à trancher. Si je suis élu Président de l’exécutif, j’engagerai, notamment sur ce point, une large concertation avec les élus, municipaux, départementaux des différentes villes qui seront concernées ainsi qu’avec les représentants des partenaires sociaux afin de trouver les solutions garantissant à tous les insulaires l’accès à des services publics de qualité. Ce n’est pas en opposant les villes entre elles que la Corse gagnera. Une juste et efficace répartition des centres administratifs devra être instituée
Bien Cordialement
Êtes vous favorable à la construction d'un port sur le site de la Carbonite ? (je voudrais juste un oui ou un non, pas d'embrouille ...)
Chère Madame Tomasi,
La position de FEMU a Corsica sur la construction du Port de la Carbonite est la même que celle d’Inseme per Bastia exprimée dans un article auquel vous pouvez avoir accès en suivant le lien : http://www.corsenetinfos.corsica/Inseme-per-Bastia-Le-Comite-de-pilotage-a-valide-notre-analyse-sur-le-projet-du-port-de-la-Carbonite_a15363.html
En espérant que cela répondra précisément à votre demande,
Très cordialement
Que proposez-vous pour réduire concrètement la fracture territoriale entre l'intérieur et le littoral ? Afficher la suite
En effet, en quelques années, on a pu constater un exode massif des corses qui quittent le monde rural pour s'installer dans les deux grandes agglomérations bastiaises et ajacciennes. Un nombre important d'habitants s'installant notamment dans les zones péri-urbaines comme Borgo, ou encore Sarrola-Carcopino. Si ce phénomène se poursuit, on peut imaginer que dans 20 ans, la population de la Corse sera quasi-exclusivement concentrée dans ces zones. Que proposez-vous donc en matière de transports, de services, etc pour endiguer ce phénomène ? Merci Replier
Bonjour Monsieur Albertini,
La réduction de la fracture territoriale entre l’intérieur et le littoral suppose la mise en œuvre d’un ensemble de mesures tant économiques, fiscales, que réglementaires et demande une impérative coordination de tous les niveaux de collectivités concernées (régional, départemental, intercommunal et communal). Infrastructures de transports, conditions de maintien des aînés (maison de santé, services à la personne …), conditions d’installation de jeunes entrepreneurs (soutien aux filières vertes comme leviers du développement rural, dispositif fiscal de péréquation littoral/intérieur, création d’une zone franche de montagne …) et accueil des familles (crèches, écoles, équipements culturels et sportifs) tout cela se mettra en place progressivement pour inverser le phénomène d’exode que vous évoquez, dès lors que nous aurons la pleine et entière maitrise de notre développement économique social et culturel au service de notre territoire et du peuple corse.
Et de ce point de vue, la réforme pour le passage à la collectivité unique, tout autant que l'inscription de la Corse dans la Constitution, représentent des enjeux fondamentaux car la maîtrise des outils juridiques et financiers sont essentiels pour réussir à inverser cette courbe, bien loin d'être irréversible compte tenu notamment de l'énorme potentiel humain dont nous disposons.
La question que vous posez appelle d'autres précisions, aussi, je vous invite à prendre connaissance de notre programme et des actions que nous entendons mettre en œuvre en faveur de la lutte contre la désertification de l’intérieur et le rééquilibrage territorial si nous accédons aux responsabilités, en consultant la page : www.femuacorsica.com
Très cordialement
Bonjour,
L'exode rural constaté de manière constante depuis une cinquantaine d'années est prioritairement dû à des nécessités professionnelles et aux difficultés d'accès à certains services de base dans l'intérieur de l'île.
C'est un sujet transversal qui nécessite des actions dans plusieurs domaines, le but étant de rendre à nouveau attractives les zones rurales et favoriser le maintien voire l'implantation d'une partie de la population :
Couvrir tout le territoire en fibre très haut débit pour permettre à des activités numériques ou réalisables à domicile par le biais des NTIC de se développer hors des grands pôles urbains.
L'accompagnement financier du développement de filières écodurables tels que le thermalisme, le bois construction ou l’exploitation du liège, devrait avoir un impact favorable sur l'activité dans les zones rurales où sont implantées ces ressources.
Résorber le désordre foncier lié à l'indivision et à l'absence de titres de propriété pour remettre sur le marché du logement des biens qui en étaient exclus de par leur situation juridique. L'intérieur est davantage concerné par les conséquences de l'arrêté Miot et doit donc faire l'objet d'une réelle attention dans la politique d'assainissement cadastrale.
Renforcer financièrement le dispositif d’aide aux communes situées en Zone de Revitalisation Rurale pour la réhabilitation du foncier bâti existant et sa transformation en logements sociaux et communaux pour favoriser l’installation dans les villages de l’intérieur.
Instaurer une continuité territoriale sanitaire pour lutter contre la désertification médicale et le déséquilibre spatial de l’encadrement médical. Cela passe par la généralisation des cabinets secondaires dans les bassins médicalement sinistrés et par l’incitation financière et fiscale à effectuer des gardes dans ces bassins pour y garantir l'accès à un professionnel de santé et une permanence des soins.
Cordialement
Jean,
Nous devons cesser d’opposer l’intérieur au littoral. L’un et l’autre sont complémentaires et étroitement associés. Nous ne pouvons pas assurer le développement de nos villages, du monde rural, de la montagne sans l’appui du littoral et inversement. Nous devons trouver un juste équilibre. Comme vous le soulignez, il nous faut prévoir une croissance harmonieuse évitant de créer un mitage mi-rural – mi-urbain. Le PADDUC adopté par la majorité sortante ne règle rien mais bien au contraire tend à glacifier les situations existantes.
Aujourd’hui, l’exode de la population que vous mentionnez dans votre question est la conséquence d’une difficulté croissante à créer et à maintenir l’emploi sur des territoires mal reliés que ce soit physiquement ou numériquement.
Grâce notamment au Plan Exceptionnel d’Investissement que j’avais négocié auprès du Gouvernement, nous avons en partie rattrapé notre retard en matière de voirie. Ce plan arrivant à son terme, je propose de négocier la création d’un Fonds Spécial d’Investissement afin de poursuivre la modernisation de nos équipements. Par ailleurs, je m’engage, si je suis élu comme Président de l’exécutif, en concertation avec les maires et les responsables des grandes sociétés de télécommunication, à élaborer un plan visant à faciliter l’accès à Internet à haut débit en milieu rural. La Corse a pris un retard certain en la matière et n’a pas exploité au mieux les dispositifs budgétaires prévus tant au niveau national qu’au niveau européen.
Bien à vous
Quel est votre plan d'action pour lutter contre le fléau de la drogue ? Que répondez vous à nos demandes formulées en conférence de presse le 12/11 ? Afficher la suite
Cf http://www.corsenetinfos.corsica/U-Cullettivu-A-Droga-Fora-denonce-le-mu...
Aujourd’hui aucune ville, aucun village, aucune famille n’est à l’abri de ce fléau. La consommation de cocaïne par exemple, jadis limitée à cause de son coût se répand dans tous les milieux y compris les plus modestes.Nous vous demandions donc de:
- rédiger un plan d’action, structuré et pertinent, contre le fléau de la drogue au travers de leurs compétences une fois élus à la CTC (action de sensibilisation, campagnes de préventions, moyens alloués à la réalisation de structures, etc.),
- s’engager à refuser tout projet de légalisation des drogues dites douces.
Dans l'attente de vous lire. Replier
Caru Antò,
Nous avons envoyé notre réponse sur l’ensemble de ces questions essentielles pour notre jeunesse et notre peuple, au Cullettivu A Droga Fora aujourd’hui.
Nous la mettrons d’ici quelques jours en ligne sur notre site www.femuacorsica.com
A ringraziavi,
Bonjour Monsieur,
La lutte contre ce phénomène relève de la compétence de l'Etat (services de police, Éducation nationale et Santé).
C'est un grave fléau qui touche la jeunesse insulaire tout comme l'alcoolisme dont on parle beaucoup moins et qui, au même titre que la drogue, occasionne autant de ravages.
Naturellement, nous sommes disposés à venir en appui de toutes les actions qui sont mises en œuvre pour enrayer son expansion.
Bien cordialement.
Bonjour,
La drogue est en effet un fléau qui n'épargne plus la Corse. La Collectivité Territoriale de Corse, dépourvue de compétences en la matière, n'est pas en mesure d'élaborer par elle-même un plan de lutte contre la drogue. Par contre, un partenariat peut être envisagé avec l'Agence Régionale de Santé et l'Education nationale, par voie de conventionnement, pour mettre en oeuvre des actions de prévention destinées à sensibiliser les publics concernés, en priorité les jeunes.
Pour ce qui est de la dépénalisation des drogues dites douces, nous y sommes clairement opposés. Tout comme le dispositif des salles de shoot proposé par le Gouvernement dans le cadre du projet de loi Santé contre lequel nous avons voté.
Equipe de campagne de Camille de Rocca Serra (Territoriales Corse)
Monsieur,
Vous avez bien voulu m'interroger, en tant que candidat aux prochaines territoriales, sur le thème de la santé et en particulier des toxicomanies
Nous sommes particulièrement attentifs à ce phénomène de plus en plus prégnant chez nous.
En premier lieu il est nécessaire de prévenir et d’anticiper; cela passe par des mesures d’alerte et de dialogue dans tous les lieux fréquentés par les jeunes, en particulier l’Education nationale.
Ensuite nous pensons qu’il faut travailler avec les structures associatives et sportives qui accueillent les jeunes et leur garantir les moyens de leur action en ce sens, ce qui s'avère de plus en plus difficile dans le contexte d'austérité budgétaire imposée par la Commission européenne et relayée par le gouvernement et que nous combattons, dans la mesure où elle porte atteinte à la capacité d'action des pouvoirs publics.
Il faut un cadre permettant le suivi médical et psychologique; nombre de jeunes s’exposent et n’ont pas les moyens de préserver leur santé, voire d’envisager l’arrêt de consommation. Il faut absolument les soutenir dans leurs efforts de rupture à l’addiction.
Nous proposons globalement un "PEI santé" pour mettre la Corse à niveau dans ce domaine cucial et à travers lequel les moyens nécessaires à cette politique contre les toxicomanies seraient disponibles.
Enfin il faut plus de moyens pour la justice et la police qui, au-delà de leur participation au processus de prévention, doivent aussi avoir les moyens de briser les trafics et d’interpeller les trafiquants.
Cela pose la question du blanchiment de l’argent et des paradis fiscaux. La transparence dans les circuits financiers et la lutte contre le blanchiment de l’argent sale sont indispensables.
Nous sommes disponibles pour agir démocratiquement avec celles et ceux qui sont susceptibles de partager ces objectifs.
Il s'agit d'un sujet suscitant autant de passion que de confision dans l'opinion . Une chose est certaine: les politiques ultra-répressives menées contre les personnes souffrant d'addiction conduites par les gouvernements successifs ont été un échec total, qu'il s'agisse de la baisse de la consommation ou de la lutte contre les réseaux. A l'inverse, des exemples de politiques de dépénalisation -qu'il ne faut pas confondre avec la légalisation - existent en Europe, avec des résultats positifs. Enfin, est-il inutile de rappeler que les "drogues licites" - tabac et alcool - causent chaque année des milliers de décès et de graves maladies? Ainsi, c'est une politique de santé publique prenant en charge toutes les addictions que nous souhaitons faire prévaloir et pour celà, il convient de créer les conditions d'un vrai débat public, informant réellement les citoyens. La loi doit poursuivre deux objectifs: répondre aux besoins des personnes addictes et assurer la tranquilité publique par la suppression des réseaux mafieux.
Demeurant à votre disposition pour en discuter, je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.
Dominique BUCCHINI
Bonjour Anto,
Soyez assuré que je serai très ferme en ce qui concerne ce fléau, véritable cancer de la société .
Je me tiens à votre disposition.
Bien cordialement
Hyacinthe Santoni
Monsieur
La consommation et la diffusion de la drogue au sein de la société insulaire est un fléau qu’il convient de combattre. Je ne peux de ce fait qu’approuver vos initiatives en la matière. Je suis fermement opposé à la légalisation de la drogue quelle qu’elle soit. Nous devons exiger des pouvoirs publics les moyens nécessaires pour empêcher l’arrivée sur l’ile de drogues. Du fait de l’insularité, notre territoire est facilement accessible par voie maritime et donc perméable aux trafics.
Au-delà de l’aspect répressif, je partage votre volonté de mettre en œuvre un plan d’action reposant sur la pédagogie afin de sensibiliser les jeunes comme les parents. Je suis favorable, à ce sujet, à une démarche commune impliquant les conseils départementaux, l’Agence régionale de santé, l’Etat et la CTC.
Bien Cordialement
Cari amichi,
Rinnovu , y compris par l'investissement de ses militants et sympathisants a participé au Collectif et à ses initiatives (en particulier à la manifestation d'Aiacciu de 2012). La sensibilisation de la jeunesse est un axe fondamental. La Corse n'a aucune compétences en matière de répression, la prévention est notre seule arme. Les ravages de la drogue sont connus, et nous sommes inquiets de la progression de la cocaïne, drogue dite festive, de plus en plus à la mode dans une partie de la jeunesse. La sensibilisation doit donc se faire dans tous les lieux festifs, l'école a aussi un rôle important à jouer Le terrain associatif, politique, sportif, culturel doit être un terreau qui éloigne la jeunesse de la drogue. C'est un combat sociétal de tous les instants.
Comme initiative forte nous proposons une journée DROGA NO sur le modèle de la "festa di a nazione" aux collèges lyces université et autres lieux de formation
Nous sommes clairement hostiles à la légalisation du cannabis. Cependant la question d'une certaine "dépénalisation" pour les consomateurs et non les producteurs ou traficants peut se débattrre. Une analyse des différentes politiques européennes avec du recul peut servir de base au débat : Usage encadré comme aux Pays-Bas, dépénalisation comme en Espagne,...
Fratellenza
Bonjour,
On le sait désormais, aujourd’hui, en Corse, trois affaires sur quatre traitées par le tribunal correctionnel concernent les stupéfiants. La drogue touche malheureusement notre jeunesse. La CTC n’a aucune compétence juridique. Pour autant elle peut agir dans un cadre de prévention et d'explication. De nombreux professionnels de santé affirment que cette addiction conjugue un certain nombre de facteurs psychologiques qui témoignent de la détresse des jeunes. Il faut une approche pluridisciplinaire et transversale. Et dans ce droit fil, je m’engage à optimiser une démarche qui regroupe tous les acteurs de terrains. Il faudra se préoccuper de ceux qui tombent dans cette spirale. Mais aussi, tenter de juguler la récidive. On le voit c’est un problème de société qui indique le mal-être. Aussi le travail en amont me semble indispensable.
Je sais que le combat sera difficile, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour conjuguer une politique préventive à une autre dite curative et il est indispensable que les services de l'état renforcent leur action dans le domaine sur une île comme la notre. C’est la philosophie du plan d’action qui rejoint le problème de santé publique. La légalisation de drogues douces est un problème complexe je vous mentirais si je vous disais que mon avis était tranché, mon sentiment personnel serait plutôt sévère mais il nécessite d'être renforcé par une analyse plus profonde s'appuyant sur des études sérieuses et par des débats associants tous les acteurs du domaine. Ce que je peux vous dire c'est que je suis particulièrement sensible à cette question et que je ne négligerais aucune information.
Cordialement
Cher Monsieur,
J’ai pris bonne note de vos questions et j’ai lu avec intérêt le compte rendu de votre conférence de presse.
Contrairement à l’image idyllique que l’on fait d’elle, la Corse est malheureusement frappée durement par de nombreux maux dont on la croyait préservée.
La drogue s’est installée dans le paysage insulaire et s’est banalisée dans une sorte de fatalité ambiante.
Encore plus malheureusement, c’est notre jeunesse qui succombe.
On dit que les drogues dures ont depuis longtemps pris le pas sur les “douces” et que nous nous classons dans le peloton de tête des régions à forte consolation. Il y a des podiums dont on se passerait bien volontiers.
Pour être très clair, il n’y a pas pour nous de drogues “dures” ou “douces”. Il y a la drogue quelle que soit sa forme.
Il est bien évident que nous sommes contre toute légalisation de consommation de stupéfiants.
S’agissant d’un problème de santé publique, la Collectivité ne peut rester insensible à un phénomène qui décime, et le mot n’est pas trop fort, la jeunesse et même au-delà.
Il y a, avant tout, une politique de sensibilisation et de prévention à mettre en œuvre avec tous les partenaires recevant des jeunes: école, collèges, lycées, clubs sportifs, ...en s’appuyant aussi bien sur les structures institutionnelles que sur les structures associatives.
Les structures associatives ont souvent acquis des compétences, des expertises et des savoir-faire alliés à une souplesse de fonctionnement qui permet une adaptation plus rapide et une meilleure fluidité dans les contacts qu’elles peuvent avoir avec la population.
Aussi, il semble opportun de bénéficier de ces atouts pour porter une vraie politique de prévention et de sensibilisation auprès de tous les publics.
Nous sommes donc favorables à la signature de contrats d’objectifs, assortis de bilans d’étapes, avec des associations ayant prouvé leur sérieux dans ce domaine.
Cela se traduirait par des financements permettant à ces structures de mettre en œuvre une politique définie par la CTC en relation avec les services de santé et les partenaires accueillant essentiellement des jeunes.
Cependant, la CTC ne peut pas s’exonérer de la mise en place d’une politique visant à réprimer ou à aider à la répression du trafic de drogues au motif que cela ne rentre pas dans ses compétences. On a vu la CTC le faire dans d’autres domaines, pourquoi pas celui-ci qui apparait comme une priorité vitale, c’est le moins que l’on puisse dire.
Par quel dispositif et par quels moyens? C’est justement à ce niveau que l’expertise des associations de lutte contre la drogue est indispensable et nous saurons le moment venu solliciter leurs compétences pour définir aussi une vraie politique dans ce domaine.
Cordialement.
Que proposez vous pour réduire la précarité et pensez vous que la collectivité de Corse puisse oeuvrer favorablement dans ce sens ?
Chère Madame,
Nous avons adressé à la coordination de lutte contre l'exclusion une réponse détaillée sur notre position et notre plan d'actions pour lutter activement contre la précarité car nous sommes convaincus que la Collection Territoriale de Corse peut - et doit - oeuvrer favorablement en ce sens. Vous pouvez avoir accès à l'intégralité de notre réponse en suivant ce lien : http://www.femuacorsica.com/LUTTE-CONTRE-LA-PRECARITE-LA-PAUVRETE-ET-L-EXCLUSION-PRIORITE-POLITIQUE-ET-PISTES-D-ACTIONS-CONCRETES_a512.html
Très cordialement
Que proposez vous pour améliorer le réseau routier et notamment les axes Bastia-Ajaccio et Bastia-Bonifacio ? Afficher la suite
Les orientations du schéma directeur des routes (priorité donnée aux entrées des deux grandes agglomérations, déviation d'agglomération, etc...adopté lors de cette mandature) vous semblent elles répondre aux besoins de la population ? Replier
Bonjour,
Le retard accumulé depuis des dizaines d’années est tel qu’il va être particulièrement difficile de remonter la pente –on a d’ailleurs vu que le PEI n’a pas suffi à un vrai rattrapage.
Dans ce contexte, tous les investissements sont devenus indispensables, quelque soit leur localisation – sauf certainement quelques ronds points « électoraux » dans des villages qui n’en demandaient pas tant !
Malgré quelques améliorations, on est encore loin du compte.
Des montants très importants qui auraient pu servir à éliminer quelques points noirs persistants ont été soustraits du budget de la CTC pour financer les investissements des conseils généraux.
Les travaux routiers sont aussi le lieu d’interrogation sur les coûts : absence de concurrence pouvant faire baisser le prix de l’enrobé par exemple.
La transparence est là comme ailleurs indispensable et la collectivité unique devrait permettre d’optimiser les choix avec plus de clairvoyance.
Sous cette mandature, la priorité a été donnée aux sorties de villes : la plus grande part des investissements a été orientée en ce sens. Mais il se peut qu’on ne fasse que déplacer les problèmes …
Même si des investissements routiers massifs restent indispensables, il est aujourd’hui urgent d’engager une réflexion globale mais très concrète pour diminuer notre dépendance à la route : aujourd’hui, vivre en Corse sans voiture est extrêmement compliqué ; il faut envisager rapidement le développement significatif de transports en commun (train, cabotage, bus) ou « doux » (cyclisme) ou la rationalisation du transport du fret. Dans ce domaine urgent, tout reste à faire et cela sera un des axes de notre action.
Bien cordialement
Bonjour,
En termes d’infrastructures routières, nous prioriserons les grands axes plutôt que les traverses et aménagements divers, le but étant de réduire les temps de parcours entre les bassins de vie de l'île. Des efforts importants ont été faits sur l'axe Bastia-Ajaccio au cours des mandatures précédentes, notamment en termes de déviations et d'ouvrages d'art. Il va falloir insister sur celui qui relie Ajaccio au sud de l’île, et bien sûr sur l'axe euro-méditerranéen Bastia - Bonifacio qui est la dorsale économique de la Corse. La poursuite de la 4 voies au-delà de Vescovato est une nécessité.
Cordialement
Bonjour
Effectivement, les entrées des deux agglomérations principales de Corse sont un point noir du réseau routier insulaire et doivent faire l’objet d’un traitement particulier.
Sur ces deux axes, nous voulons ouvrir une réflexion sur la mise en place d’un réseau parallèle payant à grande vitesse, financé par le privé ou dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Cordialement
Êtes vous favorable à l'accueil des migrants ?
Bonjour Vincent,
Permettez que je réponde à votre question par une autre question :
« Comment pouvons-nous rester insensibles et ne pas tendre la main alors que nous sommes appelés à l’aide ? Comment ne pas se rappeler notre Histoire et l’exode des familles corses en 1940 sous la mitraille allemande ? Et rappeler que l’accueil de familles de juifs syriens durant la première guerre mondiale, dont beaucoup, par une intégration réussie de cette « Corse qui fabriquait des Corses », sont devenues de « veilles » familles insulaires ? »
Nous considérons que le rôle du politique est d’éclairer le jeu et le débat, surtout en ces temps de crises extrêmes où peuvent se développer les pires dangers populistes, extrémistes et islamistes. Nous sommes donc, favorables à l’accueil des migrants dans le respect de ces valeurs et dans un esprit de solidarité et de fraternité que nous saurons transmettre à ceux qui aujourd’hui ont besoin de nous.
Très cordialement
Êtes vous favorable à la création des nouvelles agences et offices de la CTC comme l'ODARC et l'ADEC ? Afficher la suite
En effet, depuis de nombreuses années, la CTC a créé de nombreuses agences et offices. Il semble que ces structures soient devenues au fil des ans davantage des démembrements de la CTC, (notamment au regard de leur effectif important) plutôt que de petites structures capables d'apporter une expertise technique, et d'élaborer des politiques publiques dans leurs domaines de compétences, ce qui devait constituer au départ leurs principales missions. Qu'en pensez vous ? Replier
Cher Monsieur Albertini,
Non, nous ne sommes pas favorables à la création de nouvelles agences et offices qui peut, en effet être ressentie comme un démembrement de la CTC si nous ne veillons pas à assurer une cohérence d’actions entre elles et les directions de la CTC « maison mère ». Ce qui est effectivement le cas aujourd’hui, vous avez raison de le souligner.
Nous avons d’ores et déjà élaboré un document de travail sur la stratégie de restructuration des directions de la CTC (agences et offices compris) qui servira de fil conducteur pour mener une réforme en profondeur notamment dans la perspective de la création de la collectivité unique et réforme des intercommunalités. L’objectif de ce travail préparatoire est de mettre en place une méthodologie respectant les principes suivants :
- Concertation étroite avec les partenaires sociaux (tous les syndicats seront étroitement associés à ce travail) pour garantir le respect de personnes et les droits des salariés (particulièrement mal menés durant cette mandature, comme a pu en témoigner le conflit social sans précédent en début de mandature)
- Reconsidération des missions et compétences de la CTC en fonction des services que nous devons rendre à la population et des métiers que les agents exercent. Cela signifie notamment que chaque direction, chaque agence et chaque office sera repensé selon ces critères :
Quel coût pour quel service rendu ?
Quel bénéfice pour l’usager ?
Quel métier pour l’agent ?
Nous voulons une administration au service de son territoire, qui soit rationnelle et efficace. Nous voulons passer concrètement d’une logique de guichet à une logique de projet, pour cela nous simplifierons les circuits administratifs, nous limiterons les intermédiaires et nous redonnerons aux agents les pouvoirs de décision qui leur ont été enlevés par cette mandature car nous travaillerons en confiance et en concertation permanente ; chaque politique publique aura ainsi un conseiller exécutif de référence et chaque conseiller pourra s’appuyer sur une équipe technique compétente pour qu'au terme de notre mandature, les principaux objectifs fixés dans notre programme soient atteints ou sur le chemin pour y parvenir.
Très cordialement
Bonjour,
La Chambre régionale des Comptes a souligné dans un rapport récent que sous la mandature sortante, l’exécutif de la Collectivité territorial de Corse n’avait pas réellement exercé sa tutelle sur les sept agences. La Chambre régionale des comptes réclame une agrégation comptable, la mise en place d’un suivi des emplois plus fin ainsi que l’instauration d’outils de gestion transversale afin de réaliser des économies d’échelle. Je partage complètement cette analyse que je ferai mienne si j’étais amené à être élu Président de l’exécutif. Les agences qui emploient 750 personnes
Il y a, en effet, un réel effort de rationalisation à conduire vis-à-vis des agences qui emploient aujourd’hui 750 personnes. L’exécutif manque d’outils de contrôle et de supervision. Il faudra s’interroger sur les moyens de réaliser des économies en étudiant les possibilités de mutualisation des fonctions supports
Par ailleurs, le cadrage budgétaire par l’exécutif des agences devrait être plus fort. Les crédits de fonctionnement mis à disposition des agences et offices représentent 60 % des dépenses de gestion courante de la CTC (248 millions sur 425 millions).
Je partage votre souci de revenir à l’esprit qui avait animé la création de ces agences, c’est-à-dire de doter la CTC de structures légères de missions, réactives pour régler les problèmes auxquels est confrontée la Corse. Aujourd’hui, l’heure n’est pas à la multiplication des agences mais bien à la recherche d’une plus grande efficience.
Bien cordialement
Bonjour,
Pour rationaliser l’action de la Collectivité, nous prônons une réorganisation des agences et des offices, cette réorganisation devra se faire en préservant les statuts des personnels et en redéfinissant les missions.
Dans le secteur Economie, nous proposons de renommer et de réformer l’ADEC en Agence de développement des entreprises (incluant les outils financiers) à laquelle seraient rattachées un certain nombre de délégations comme la délégation à la coopération internationale et à l’exportation et d'autres... Ce rattachement à l’exportation et à la coopération internationale nous permettront d’identifier les marchés potentiels, de nouer des partenariats et de soutenir nos entreprises à l’exportation. L’ADEC, ainsi renouvelée et dotée de sa plateforme à l’export, coordonnera toutes ces délégations permettant une meilleure articulation de l’action économique en faveur des entreprises.
Les compétences de l’office des transports pourraient être élargies à tous les types de transports (terrestres, maritimes, aériens, intérieurs, extérieurs). Il deviendra ainsi l’agence de la mobilité chargée de la mise en cohérence des transports mais également de l’analyse, des études et de la prospective en matière de mobilité et de fluidité des flux.
Par ailleurs une réflexion sur les offices doit être menée pour chercher des leviers pour les rendre productifs comme par exemple pour l'office d'équipement hydraulique de la Corse qui pourrait devenir l'office d'aménagement de la Corse hydraulique gaz NTIC.
Ce qui le rendrait plus productif à partir de son cœur de métier les études et de ses compétences en matière d’ingénierie.
L'ODARC a également vocation à être redéfini pour trouver sa place dans les nouveaux objectifs de développement économiques ruraux et la poly activité que nous défendons en interaction avec le nouvel ADEC.
L'OEC doit être rationalisé et sécurisé en termes d'emplois et de missions en garantissant aux personnels leurs statuts.
Comme pour toutes les politiques publiques les offices doivent faire l'objet d'une analyse sur l'efficacité et les conséquences de leurs actions.
Cordialement
Bonjour,
Effectivement, au fil du temps, les agences et offices se sont éloignées de l’objectif qui a présidé à leur création, à savoir des outils tournés vers le développement avec de l’ingénierie.
De plus, il n’y a pas vraiment de lien de travail entre ces différentes structures. Mettre encore plus ces offices au service du développement de la Corse nécessite donc un choc en matière de méthodes de travail pour plus de transversalité et de réactivité dans l’action.
Nous rappelons que ces structures jouent un rôle important et surtout permettent aux professionnels des secteurs concernés d’être partie prenante des politiques mises en œuvre puisque les conseils d’administration sont composés à parité d’élus de la CTC et de représentants des socioprofessionnels.
La mandature actuelle se termine avec la création d’une nouvelle agence qu’est l’agence d’urbanisme. L’urbanisme est un secteur qui aurait très bien pu rester un service de la CTC mais avec l’agence c’est une présidence de plus, c’était l’objectif.
Des excès en matière d’embauche ont également été constatés dans certaines structures ces dernières années ce qui les a considérablement désorganisées.
C’est évidemment regrettable et cela va à l’encontre des missions assignées à ces outils.
Il nous faudra réfléchir à une organisation plus pertinente en redonnant du sens et du dynamisme aux compétences en matière de développement économique portées par les agences et offices.
Plutôt que d’imaginer de nouvelles créations, on pourrait aller vers des regroupements comme l’ATC et l’ADEC par exemple mais le plus important réside dans le choix des élus qui vont les présider.
Il est indispensable qu’ils soient animés d’une culture du développement ou issus du monde économique avec une vision et soutenu dans leur travail par un Président du Conseil Exécutif qui soit dans le même état d’esprit.
Nous soulignons aussi que Vanina Pieri et Jean-Louis Luciani, colistiers de La Corse à Coeur, conseillers exécutifs qui président respectivement l’Agence du tourisme de la Corse (ATC) et l’Office de développement agricole et rural de la Corse (ODARC), se sont distingués dans leur gestion efficace et au service de la Corse de ces offices. Ils ont mis l’accent sur l’investissement pour créer de vrais outils de développement productifs et ont maîtrisé l’emploi public. Ils laissent ces offices avec le même nombre d’employés qu’à leur arrivée.
Cordialement
Pour quelles raisons êtes-vous favorable au projet du Port de la Carbonite ? Merci
Cher Monsieur,
Comme j’ai pu déjà l’indiquer à Madame Tomasi, nous avons communiqué très largement sur cette question notamment à travers un article que vous pouvez retrouver en suivant ce lien : http://www.corsenetinfos.corsica/Inseme-per-Bastia-Le-Comite-de-pilotage-a-valide-notre-analyse-sur-le-projet-du-port-de-la-Carbonite_a15363.html
Vous y trouverez avec précision nos arguments et j’espère que cela sera de nature à répondre à votre question,
Très cordialement
Bonjour Monsieur Andreani,
Le port de la Carbonite est une nécessité absolue. L'infrastructure actuelle est totalement obsolète et ne correspond plus aux besoins. Il faut doter Bastia d'un site moderne et fonctionnel, susceptible de répondre au trafic maritime qui fait de la capitale de la Haute-Corse le quatrième port français. De surcroît, il convient désormais de prendre en considération l'activité croisiériste en pleine expansion. Les études sont finalisées et le projet est opérationnel. Les obstacles de caractère environnemental ont été levés, seuls subsistent des oppositions idéologiques et sans réels fondements.
Bien cordialement.
Bonjour,
C'est une nécessité pour la Corse. Les enjeux économiques sont colossaux. Les infrastructures portuaires actuelles à Bastia sont inadaptées au trafic, compte tenu des dimensions des navires et des perspectives d'évolution de la desserte. Des extensions sont indispensables, au niveaux des quais, des bassins, des terre-pleins, etc... Tous les sites possibles et les options d'aménagement de la façade est de la Corse de Bastia à Aleria ont été étudiés. Deux sites d'étude ont été retenus: le port actuel et le site de la Carbonite. Par délibération du 27 septembre 2007, l'Asssemblée de Corse a validé le projet d'un nouveau port sur le site de la Carbonite. Le projet a reçu le feu vert de l'État via le Comité national de la Protection de la nature : les dommages causés sur les patelles et une partie de l'herbier de posidonie seront largement compensés par la création d'une nouvelle Réserve naturelle étirée sur cinq sites marins d'une superficie totale de 7 000 hectares.
Cordialement
Bonjour,
N'ayant pas le temps disponible pour parler comme il faudrait de ce projet je me tiens à votre disposition pour vous rencontrer lors d'une visite que j'effectue à travers toute la corse. Vous pouvez me joindre au 06 22 81 21 19.
Bien cordialement Hyacinthe Santoni
Pierre
A ce jour, je ne me suis pas prononcé de manière ferme et définitive sur le projet de la Carbonite dans la mesure où sa configuration n’est pas encore totalement précisée. Ce projet mérite d’être affiné en accord et en concertation avec tous les acteurs, municipalité, communauté d’agglomération de Bastia, Chambre de Commerce, représentants des forces vives.
Que ce soit à Bastia ou à Ajaccio, nous devons de toute façon réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour mieux gérer logistiquement notre fret et mieux accueillir les passagers et les croisiéristes.
Mais, j’insiste sur un point, le projet structurant de la Carbonite qui pourrait générer plus de 1000 emplois et qui est attendu de longue date, se doit d’être respectueux de l’environnement. Il doit être éco-responsable et être un symbole de notre savoir-faire en la matière : concilier développement économique et environnement est mon objectif.
Bien cordialement
Bonjour,
C'est une question importante, tous les candidats devraient pouvoir donner leur position détaillée sur ce projet;
En 2007, un grand débat public a eu lieu à Bastia. Partant du constat de saturation de l'actuel port de Bastia, deux options étaient proposées pour son extension: aggrandir l'enceinte portuaire actuelle, l'option sud à la Carbonite. Après un débat long et argumenté, Rinnovu à l'époque s'est prononcé pour cette option dite carbonite. Elle permet de récupérer le port pour la grande plaisance, et de rendre la mer aux bastiais. Elle permet de désenclaver la ville , ce choix est beaucoup plus structurant. La France nous a laissé un port du XIXème siècle. Comme indépendantiste en comparant avec toutes les autres îles , la Corse peut pas rester avec un port archaîque, incapable de s'adapter à la contenerisation. Un port ce n'est pas seulement le flot de touristes, c'est aussi un outil industriel pour importer et exporter. Ce n'est pas un port plus moderne et fiable qui peut aggraver l'économie résidenteille que nous avons toujours combattu y compris quand elle réapparait dans le nouveau PADDUC. Le financement incombe prioritairement à l'Etat au titre du rattrapage historique, en terme d'équipements structurants.
Cela étant nous avons posé des RESERVES très claires pour la suite de ce projet (validé suite au débat): Ce port doit rester un OUTIL PUBLIC il ne doit pas tomber dans les mains des groupes économiques , la CCI doit garder la main ; Les travaux doivent être menés de façon limpides; et SURTOUT il ne doit y avoir aucun risque au niveau de l'impact sur les plages du cordon lagunaire (courantologie). Le Maire de Bastia et d'autres ont demandé des études complémentaires. Nous attendons ces résultats. S'Il y a danger, il faudra peut être ne pas le faire. Le débat reprendra et nous y participerons. Pendant ce temps Aiacciu modernise son fond de baie portuaire. Est-ce la solution pour un grand port moderne de la Corse ? Le débat n'est pas clos. Notre position a toujours été honnète intelectuellement dans le fil du combat national Corse pour un rattrapage historique et pour un instrument de souverainété.
Cordialement
Monsieur,
Votre question mérite un developpement.
L’extension ou l’agrandissement du port de Bastia est une évidence dans la mesure ou Bastia est la capitale économique.
A ce jour il semble que les études produites par la CTC montrent que la Carbonite est le lieu le plus approprié à la construction de ce port.
Cependant les responsables de la ville de Bastia ont souhaité des études complémentaires pour évaluer si ce choix est impératif ou si une extension du port actuel était possible.
Donc deux solutions
Soit le port actuel était étendu et cela signifierait qu’il faut ajouter au coût de l’extension le coût du désenclavement immédiat du centre-ville car nous sommes déjà aux limites en termes de circulation et un accroissement des capacités ou des fréquentations du port actuel de commerce paralyseraient la ville.
Soit le port de la Carbonite voit le jour avec une réduction du potentiel balnéaire de la ville au bénéfice d’une structuration économique ambitieuse et d’un maillage type hub pour faciliter les échanges.
En tout état de cause ces études sont menées à la CTC et doivent permettre de donner aux élus locaux tous les paramètres indispensables aux choix plutôt de que de faire des annonces sans évaluations financières, techniques et souvent environnementales. Nous demandons des éclaircissements sur les engagements financiers en cette période de difficulté budgétaire car nous n'entendons pas semer des illusions.
Donc je suis favorable au développement du port de Bastia mais je n’ai pas en ma possession les éléments techniques et environnementaux qui me permettraient de vérifier si tout a été évalué correctement donc je pense qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Bastia a besoin d’un développement et d’un nouvel élan, touristique et économique permettant de trouver un équilibre entre développement et protection de l’environnement, cette évolution doit tenir compte de la qualité de vie des bastiais et permettre de revitaliser le centre-ville donc une des priorités sera la gestion des échanges entre le centre-ville et l’extérieur dans les deux cas.
Ce qui est dommageable c’est que la lenteur des études et des évaluations gèle de nombreux terrains et freine un développement de la Carbonite et de l’Arinella dont les potentiels sont importants, le débat sur le développement de ces espaces est une vraie question, nous y travaillons avec les services de la ville.
Emmanuelle de Gentili
Bonjour,
Aujourd’hui, dans sa configuration actuelle, le transport maritime (marchandises et passagers) n’est plus adapté et supportable à Bastia, capitale économique de l’île. Le port de la Carbonite se doit de limiter l’impact écologique. Des compensations environnementales sont prévues, telle que la création d’aires marines protégées nouvelles.
Sur le principe, nous sommes favorables au projet dans la mesure où le port respecte les standards environnementaux les plus élevés. Cependant des études complémentaires ont été demandées, nous ne pouvons pas avoir d’avis définitif sur l’opportunité du projet.
Dans le cas où ces études se concluent par un avis négatif, il faudra trouver une alternative et repenser territorialement l’ensemble du transport maritime de marchandises et de personnes.
Cordialement
Bonjour Mesdames et Messieurs, que proposez-vous pour la prise en charge des enfants autistes de Corse ? Afficher la suite
La France est très en retard dans ce domaine et la Corse n'y échappe pas non plus. Il y a un énorme décalage entre les discours officiels et la réalité du terrain à tous les niveaux (scolarisation, accompagnement des enfants et familles, soins, manque d’établissements spécialisés composés de professionnels formés à des méthodes et sciences qui donnent de vrais résultats). Parmi vous se trouvent des futur(e)s membres de l'assemblée de Corse. Qui s'engage à traiter concrètement ce dossier qui mérite plus d'intérêts que bien d'autres ? Merci pour vos réponses.
Un parent concerné parmi d'autres Replier
Cher Monsieur,
Depuis fin 2012, le problème de l'autisme en Corse a acquis une visibilité plus grande à travers la médiatisation des difficultés rencontrées par le petit Florian Pietri le travail exceptionnel accomplit par l’association Espoir Autisme Corse. Pour autant, si des avancées ont pu se concrétiser grâce, notamment, à la mise en place de relations plus constructives entre l'Education Nationale et les familles, beaucoup reste à faire.
Une des premières luttes que nous aurons à mener sur ce dossier est, d'une part, d'initier l'organisation de formations adaptées en direction des enseignants et, d'autre part, de dégager des moyens permettant un accompagnement des enfants autistes afin qu'ils soient plus facilement intégrés dans le système scolaire classique.
Cette intégration permettra, par ailleurs, à un certain nombre de parents de pouvoir conserver leur emploi.
Se pose ensuite la problématique de l'accompagnement des personnes autistes dans le secteur médico-social. Notre rôle est d'appuyer l'ouverture de structures spécialisées dans la prise en charge des adultes autistes. Ces structures répondront aux objectifs suivants :
donner aux adultes autistes la possibilité d'une prise en charge adaptée,
permettre à de jeunes corses de se spécialiser dans des métiers et des méthodes innovantes pour une réelle montée en compétence du territoire sur ce sujet
positionner la Corse comme un laboratoire et une tête de pont dans des spécialités peu développées en France.
Pour ce faire, une collaboration avec tous les acteurs de ce dossier sera mise en œuvre.
Intégrer la différence de chacun dans le quotidien de tous ne peut que nous enrichir à titre individuel et collectif.
Recevez mes plus respectueuses salutations
Monsieur,
L’autisme est un problème de santé publique et nous refusons, contrairement à d’autres, de faire preuve de démagogie. Cette question sensible et délicate ne relève pas de la compétence de notre collectivité.
En revanche, nous sommes en mesure d’accompagner des projets conduits l'Etat, les Conseils départementaux ou par le secteur associatif qui est très actif eu égard à l’insuffisance des politiques publiques que vous signalez fort justement.
Bien cordialement.
Bonjour,
Le nombre de cas d’autisme connu dans le monde est actuellement de 1 garçon sur 56 et d’une fille sur 255. Le nombre de personnes diagnostiquées en France est de 650 000 personnes. En Corse, ce nombre est de 400 enfants de moins de 20 ans, soit sur l’ensemble de la population Corse, environ 1200 personnes diagnostiquées ou repérées pas l’association Espoir Autisme Corse.
Par manque d’établissements médicosociaux, les pouvoirs publics attribuent une aide à un membre de la famille pour qu’il arrête de travailler et qu’il s’occupe de l’enfant qui est scolarisé dans des conditions plus ou moins bonnes avec des temps de scolarisation allant de une heure à la journée. Il y a une inadéquation entre les possibilités de financement des places par les pouvoirs publics et le nombre de personnes autistes. L'Assemblée de Corse, sensibilisée par la diffusion en décembre 2013 du film Florian, ne dispose pas des compétences pour mettre en place à elle seule des dispositions en termes de santé et d'affaires sociales. Elle peut par contre être partenaire des Conseils Généraux, de l’Education Nationale et de l’enseignement supérieur, des organismes médico-sociaux ou même d'entreprises privées pour contribuer à offrir un accompagnement optimal visant à favoriser l'inclusion sociale des personnes concernées.
Cordialement
Bonjour,
Je suis un ancien éducateur et je connais bien le problème des enfants inadaptés. Je me tiens à votre disposition pour en parler avec vous pendant et après la campagne électorale et après quelque soit le résultat. Ce problème me tient vraiment à coeur et j'en ferai une de mes priorités si je suis élu à l'assemblée de Corse.
Bien cordialement.
Hyacinthe Santoni
Christophe,
Je suis pleinement conscient des difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses familles insulaires pour scolariser leurs enfants autistes. 1200 personnes ont été, en effet, diagnostiquées ou repérées par le Centre de Référence de l’Autisme Corse. Or, malgré les volontés affichées par les pouvoirs publics, aucun établissement spécialisé n’existe sur l’ile et nous sommes en retard pour la diffusion des nouvelles techniques de soins et d’accompagnement.
L’Assemblée de Corse en coordination avec l’Agence Régionale de Santé et les départements devra rapidement traiter cette question afin d’apporter des solutions concrètes aux familles concernées qui devront, au préalable, être consultées.
Bien Cordialement
Bonjour,
La France est très en retard dans la prise en charge des enfants autistes. Elle a été condamnée pour non respect de la charte sociale européenne. Ce nouvel exemple montre que la France, patrie des droits humains est un mythe"républicain". Par ricochet, suivant l'adage "baccala per corsica", la Corse est aussi très en retard sur ce sujet en particulier sur le plan du taux de scolarisation des enfants en question. Je pense que les différentes associations corses issues de familles touchées doivent se fédérer. Une question a été posée à l'assemblée de Corse. Les réponses sont parcellaires. La CTC doit avoir un "comité de suivi" souple qui vérifie les progrès de l'éducation nationale pour la prise en charge. Il y a eu quelques progrès. D'une manière générale, les valeurs ancestrales de la Corse, de son lien social, doivent nous aider en faveur des autistes. Tous les espaces possibles doivent être investis, au-delà de la scolarisation (participation aux activités culturelles, formation des intervenats, ...). Une enveloppe de le CTC doit être dégagée, ce n'est pas un effort énorme par rapport au gâchis de l'argent public existant. Je pense aussi qu'il faut tenir compte de ce qui se fait de mieux au niveau international dans les méthodes de prise en charge, je pense à la "méthode" dite "ABA". L’ABA, c’est un courant en psychologie, c’est le courant comportementaliste, il permet des progrès.
Je vous encourage dans votre action , dans votre espoir.
Cordialement.
Bonjour,
La France est effectivement très en retard dans ce domaine. En 2014 pour la cinquième fois consécutive, elle a été condamnée pour discrimination à l’égard des enfants autistes. En Corse la situation suit malheureusement la tendance nationale. C’est un problème de santé publique qui n’est pas convenablement couvert ni pour les soins, ni pour les offres adaptées au sujet, ni pour la recherche. Il faut une nécessaire révolution culturelle.
Comme vous le soulignez il y a des manques à tous les niveaux. Les associations font un travail formidable. La Collectivité territoriale de Corse sera à leurs côtés. Nous développerons développer des formations sanitaires et sociales en matière d'autisme aussi bien dans l’infra bac que dans l’enseignement supérieur. Enfin il ne faut pas oublier le volet « recherche ». Nous proposons la mise en réseau de l’Université, des centres et des laboratoires, par le biais d’une convention avec les Centres hospitaliers continentaux pour que la Corse puisse bénéficier des dernières avancées de la recherche.
Cordialement
Bonjour,
Nous sommes d’accord avec vous sur le fait que sur ce dossier médical précis (mais hélas aussi sur d’autres pathologies ou maladies) la France est en retard et les réponses imparfaites ou incomplètes.
Cette compétence est dévolue et mal exercée par l’Etat, pourquoi ne pas demander ponctuellement à l’exercer pour une prise en charge au plus près.
Nous nous engageons dès notre élection à saisir le Ministre de la Santé et l’ARS pour les sensibiliser sur ce point afin qu’une réponse concrète, et ce à tous les niveaux, puisse être rapidement apportée.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Christophe Canioni m’a confié le soin de répondre à votre question.
Depuis de nombreuses années nous travaillons ensemble. Même si je ne figure pas sur la liste, j’ai en charge le dossier global du Handicap.
Je comprends toutes les préoccupations et les questions qui vous assaillent au quotidien, les problèmes auxquels les parents sont confrontés, le souci d’assurer tout le bien-être de leurs enfants et pouvoir surtout se projeter sereinement dans l’avenir. Pourquoi puis-je me permettre de vous parler ainsi et vous dire que le dossier me tient à et au cœur. Parce que j’ai été pendant des années, les plus belles années de ma vie professionnelle, instituteur spécialisé auprès d’enfants lourdement déficients intellectuellement. Il est vrai que je n’ai pas eu d’enfants autistes mais c’était un bonheur quotidien de retrouver ma classe et mes élèves et de les voir progresser pendant les quatre années où ils m’étaient confiés. J’ai aussi géré l’angoisse des parents face à une question terrible et qui revenait sans cesse quand j’accueillais de nouveaux enfants « Et quand on ne sera plus là, que va-t-il ou que va-t-elle devenir ? ».
J’ai également été confronté à un problème de moyens même si les choses se sont améliorées, mais trop lentement.
Je crois fermement que la CTC a un rôle moteur et de coordination à jouer mais aussi un rôle de financeur car il s’agit d’une question majeure concernant le confort de vie que l’on doit à des enfants qui réclament plus d’attention que les autres.
Vous citez la scolarisation, l’accompagnement des enfants et familles, les soins, le manque d’établissements spécialisés, dans ces domaines la CTC doit dégager les moyens financiers et aussi humains en complémentarité avec l’Education nationale, les associations et les structures spécialisées.
Il s’agit d’offrir un parcours de scolarisation, de soins et d’accompagnement coordonné entre tous les intervenants. Mais il y a aussi « l’après», quand l’enfant devient l’adulte qui a lui aussi des droits que l’on doit préserver. Et le droit au travail et à une autonomie encadrée ne sont pas les moindres. C’est tout l’enjeu des CAT qui doivent bénéficier de l’aide de la collectivité pour accueillir ces jeunes adultes qui ont toute leur place dans notre société.
Cher Monsieur Bartoli, je sais que ce que je vais écrire n’est franchement pas dans l’air du temps mais s’il y a bien un secteur dans lequel on ne peut pas faire jouer des considérations économiques, c’est bien celui qui nous préoccupe vous et moi. On ne fait pas d’économies sur la vie de nos enfants.
Ma réponse n’est ni technique ni politique mais elle est sincère et je vous assure de tout mon dévouement et de celui de nos élus pour que ce dossier soit une priorité de politique régionale.
Dans cette attente, Cher Monsieur, ne perdez pas courage.
Quand mes collègues enseignants me demandaient pourquoi j’étais toujours heureux avec mes élèves alors qu’eux étaient quelque fois démoralisés, je leur répondais simplement « Parce que vous vous avez des enfants ordinaires et moi j’ai des enfants extraordinaires ! ».
Et c’est ce que je crois encore aujourd’hui.
Bien cordialement,
Francis Nadizi
Cher Jean,
"RIEN N’EST POSSIBLE SANS LES HOMMES MAIS RIEN N’EST DURABLE SANS LES INSTITUTIONS" (JEAN MONNET).
Il est pour nous, évident, qu'une réorganisation complète des services de la CTC doit être opérée en tenant compte à la fois des intérêts des agents et des intérêts de l'Institution et cela sera une de nos premières préoccupations si nous accédons aux responsabilités, a fortiori dans la perspective de la réforme institutionnelle prévue pour 2018 qu'il nous faut anticiper dès les premiers mois de la mandature.
Nous avons été interpellés par le STC sur cette question, qui rejoint totalement la vôtre, aussi je vous invite à en prendre connaissance en suivant ce lien : http://www.femuacorsica.com/COLLECTIVITE-UNIQUE-reponses-de-FEMU-A-CORSICA-au-STC_a549.html
Très cordialement