

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue proposez vous pour lutter contre la désertification en zone rurale et notamment la disparition du petit commerce local et le manque de médecins ?
Bonjour,
La Bourgogne Franche-Comté que nous voulons construire pour 2021 sera plus forte et plus juste : aucun territoire ne doit se sentir délaissé ou relégué. L’avenir de notre Grande Région? Un développement différencié qui bénéficie à tous les territoires. Et une lutte sans relâche contre les inégalités territoriales. Car il n’est de développement durable que s’il est équitable.
Nous mettrons la ruralité au centre de la refondation de la démocratie locale pour en faire émerger les initiatives de terrain.
Nous défendrons le principe d’un « bouclier rural » pour le maintien des services dans les territoires ruraux, et nous accompagnerons toutes les initiatives visant à imaginer et à construire les « villages du futur ». Nous soutiendrons les projets de « FAB LAB », basés sur des principes de collaboration et d’ouverture, proposés aux particuliers comme aux entrepreneurs. Nous rapprocherons les nouveaux habitants ruraux venus des anciens habitants en soutenant les initiatives visant à créer des « pôles associatifs » pour mettre en réseaux les bénévoles et assurer la pérennité de la vie associative, et des « pôles ruraux » comme outils de mise en réseaux des acteurs publics. Nous contribuerons à améliorer l’image des campagnes pour en faire des lieux qui donnent envie. Enfin nous proposerons de créer des « campagnes européennes de la culture » comme il existe les villes européennes de la culture.
Bien cordialement
Que proposez-vous en terme de régularité de transport pour les navetteurs qui prennent le train du Nord de l'Yonne jusqu'à Paris ?
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité attirer mon attention sur la question du transport dans le département de l’Yonne. Par sa proximité avec l'Ile-de-France, la partie nord de votre département connaît un dynamisme démographique spécifique, dont les effets se mesurent notamment dans le fonctionnement du système des transports en commun. Les « navetteurs » quotidiens en départ de Sens, Joigny ou Migennes se comptent désormais par milliers. De plus, en raison de la baisse récente de l'abonnement du pass Navigo, de nombreux Icaunais préfèrent de plus en plus utiliser le RER à partir des fins de ligne (par exemple à Montereau), plutôt que d’utiliser les TER de la Région Bourgogne pour monter vers la capitale. Cela représente à la fois une perte pour les TER, sur laquelle la SNCF devrait communiquer vers la fin de l'année, et un phénomène de surcharge des Transiliens.
Pour y répondre, je souhaite initier une démarche plus globale en étroit partenariat avec les Départements. Les tensions existantes entre les réseaux RER et TER auraient en effet pu être évitées si les 2 présidents socialistes des régions Ile-de-France et Bourgogne s'étaient concertés. Nous reverrons les grilles tarifaires des TER, particulièrement pour les navetteurs. Dans cette logique, nous adapterons les cadencements et les capacités des trains à la demande des Icaunais. Nous avons également le projet de développer l'électrification de la ligne SNCF qui relie sur 19 km la gare de Laroche-Migennes à la gare d'Auxerre, au moyen d'une caténaire courant continu de 1 500 volts. Enfin, nous travaillerons avec la SNCF pour réimplanter une gare TGV dans votre département, qui ne doit plus être un simple lieu de passage pour la grande vitesse.
Bien cordialement,
Votre décision de baisser les aides aux associations de prévention spécialisée en Côte d'or est-elle une réponse adaptée dans le contexte actuel?
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité m’interpeller sur le financement de la prévention spécialisée par le Conseil Départemental de la Côte-d’Or. Pour mémoire, la prévention spécialisée est un service qui s'inscrit dans le cadre de la Politique de la Ville engagée par l’État et mise en œuvre, sur le terrain, par les communes. Il était donc logique de revoir la clef de financement de ce dispositif, en revalorisant la part prise en charge par les communes. Ainsi, le Conseil Départemental envisage, pour 2016, un financement à égalité entre les 4 communes en bénéficiant (Chenôve, Dijon, Longvic, Quétigny) et le Conseil Départemental. Pour autant, la baisse de subvention départementale qui en résulte ne tombe pas comme un couperet. Cette diminution versée à la prévention spécialisée est progressive et étalée sur pratiquement 10 ans. En 2015, la subvention départementale est de 672 000 € tandis que la part des 4 communes se monte à 166 000 € chacune. S'agissant du contenu des missions de la prévention spécialisée, le CD 21 estime qu'elles recouvrent à la fois l'action sociale dans les quartiers et la prévention de la délinquance, que l'on ne doit surtout pas minorer. En d'autres termes, c'est une action de proximité qui relève des compétences partagées entre État, Département et Communes, comme l'a voulu le gouvernement socialiste en faisant voter la loi NOTRe. En parallèle, les services de la C.U. du Grand Dijon, où se trouvent les quartiers Politique de la Ville, ont fait connaître en juillet leur intention de mettre en place un service de médiation intervenant en soirée sur les mêmes quartiers. Il n’y a pas de désengagement de la part du département qui continue d’assurer ses missions sociales à l’égard de l’ensemble des côte-d’oriens.
Bien cordialement,
Que proposez vous pour sortir de la misère les gens de 58 ans, en fin de droit à 2 ans de la retraite (485 euros/mois pour 2) ? Afficher la suite
Personne ne veut de nous à 2 ans de la retraite, vous le savez bien ! De 2 choses l'une, ou nous avons un vrai travail avec un vrai salaire, ou vous nous octroyez de quoi vivre dans la dignité et le respect des droits de l'homme. Il nous faut une vraie réponse et en urgence... Replier
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité m’alerter sur votre situation et plus généralement sur le chômage de longue durée chez les plus de 50 ans. En tant que Député de la Côte-d’Or, j’ai eu l’occasion d’interpeller à plusieurs reprises le Gouvernement sur cette question afin que des solutions puissent être mises en œuvre avec les entreprises pour faciliter l’emploi des seniors (allègement de charges sociales …). Aujourd’hui, la seule solution qui nous est proposée par l’Etat c’est la prime transitoire de solidarité qui est sensée combler la période comprise entre la fin de l’allocation chômage et le début de la pension retraite. Celle-ci n’est toutefois réservée qu’aux personnes âgées de plus de 60 ans et ne règle pas le problème de fonds à savoir sortir notre Pays de la crise économique dans laquelle il est plongé et inciter les entreprises à embaucher. Sur ce point, la Région ayant compétence en matière de développement économique, devra créer les conditions pour que nos entreprises retrouvent confiance. C’est tout l’enjeu du programme que je porte. S’agissant de votre situation personnelle, n’hésitez pas à me faire parvenir votre CV afin que je puisse intervenir utilement auprès d’entreprises qui cherchent des profils comme le vôtre. L’âge est synonyme d’expérience, une qualité dont je mesure tout particulièrement l’intérêt.
Bien cordialement,
Etes-vous disposé à soutenir le logiciel libre ? Acceptez-vous de signer LE PACTE DU LOGICIEL LIBRE ? Afficher la suite
Ce pacte est disponible ici : http://www.candidats.fr/documents/Le_Pacte_Du_Logiciel_Libre_regionales_... marché du logiciel libre pèse 4,1 milliards en France (http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=021488447802fw=1). Il serait opportun que la région prenne sa part dans ce marché. Replier
Bonjour Madame,
Dans le cadre d’une région que je souhaite d’abord numérique, nous devrons nous positionner dans un rôle de mutualisation de moyens, en incitant d’autres collectivités à engager elles aussi un processus de libération de leurs données publiques. L’open data sera donc un défi très important à relever et nous permettra le partage en toute transparence de nos données. Je crois par ailleurs qu’il faut que cela s’entoure de toutes les garanties juridiques de protection des données privées car c’est un droit fondamental.
Bien cordialement,
Êtes vous favorable à la vente du circuit de Magny-Cours, propriété du Conseil général de la Nièvre ?
Bonjour Monsieur,
J’ai eu l’occasion de me rendre à Magny-Cours le 24 novembre dernier. A ce jour, il n’est pas question de vendre le circuit et je souhaite que notre région soutienne, dans la mesure de ses compétences, tous les projets pour redynamiser le site, et notamment les projets visant à faire revenir un Grand Prix de F1 à Magny-Cours. En effet, je regrette la fin du Grand Prix de F1 depuis 2009 qui était un évènement majeur pour l’économie locale et une formidable vitrine pour la Nièvre mais aussi pour toute la France. Par ailleurs, Magny-Cours c’est aussi un lieu d’innovation et d’excellence où une trentaine d’entreprises et d’établissements de R&D et d’enseignement supérieur travaillent ensemble autour du circuit dans le cadre du pôle de compétitivité « Performance ». Ce cluster nous prouve que des synergies sont possibles entre des entreprises, des sociétés industrielles de très haut niveau (aéronautique…) et des organismes de recherche et d’enseignement supérieur. La future région Bourgogne Franche-Comté devra renforcer cette filière automobile et aéronautique à Magny-Cours au travers des appels à projets via les pôles de compétitivité de la région.
Bien cordialement,
Bonjour,
Afin de redynamiser l’activité du circuit de Magny-Cours et de relancer la candidature pour l’obtention d’un Grand Prix, le Conseil régional de Bourgogne participe, aux côtés du Conseil départemental de la Nièvre, de l’agglomération de Nevers et d’autres collectivités, au Groupement d’Intérêt Public (G.I.P.) à hauteur de 1 million d’Euros. Cette structure permet de maintenir le circuit nevers-Magny-cours dans le giron public.
Bien cordialement
Bonjour Monsieur Lebrant,
Le circuit de Magny-Cours est une vitrine pour la Nièvre, malgré la perte du grand prix de Formule 1 ou du Bol d'or. Il coûte cependant très cher aux pouvoirs publics et aux contribuables. Une éventuelle vente du circuit de Magny-Cours ne relève pas du Conseil régional. Un projet aussi symbolique doit pour nous de toute façon faire l'objet d'un référendum et ne pas relever de la seule décision des élus.
L'UPR est favorable au référendum d'initiative populaire. Si une pétition de 1% de la population de la région signe une pétition favorable à vente, un référendum pourra être tenu après un débat contradictoire avec une stricte égalité du temps de parole. Les citoyens pourront voter ensuite en leur âme et conscience. Il faut bien comprendre que le Conseil régional n'est pas compétent pour prendre des décisions sur Magny-Cours. Ce référendum pourra néanmoins influencer le Conseil général, dans un sens, comme dans l'autre. On ne va pas promettre comme les autres partis des choses qui ne relèvent pas de la compétence des régions.
Cordialement,
Charles-Henri GALLOIS
Tête de liste de l'UPR pour les élections régionales 2015 - Bourgogne-Franche-Comté
Responsable national de l'UPR pour les questions économiques
Mastère en science de gestion - Diplôme Grande Ecole (2013)
École de commerce EM LYON
Êtes vous favorable à la suppression des départements vu que l'état les fait mourir à petit feu en baissant les dotations et en supprimant leurs compétences ?
Bonjour Madame,
Si je crois à la nécessaire mutualisation des compétences et suis favorable à la rationalisation de nos collectivités, je pense que le Département est la collectivité de proximité qui assure la solidarité et qu’il faut l’asseoir dans ce rôle. La région que je souhaite travaillera d’ailleurs plus étroitement avec les Départements. Demain, notre future Région aura à gérer 1,3 milliards d’euros de crédits. Elle devra avant tout mobiliser les énergies, mutualiser les moyens et associer l’ensemble des acteurs surtout dans le domaine de l’aménagement du territoire où chacun peut et doit jouer son rôle malgré la raréfaction de l’argent public. Dans ce contexte, je crois notamment à la qualité et la force du couple Région-Départements notamment pour garantir la pérennité des politiques territoriales dont les Départements sont les premiers garants. Alors que le budget de nos 8 départements est équivalent à plus du double de la future Région, soit environ 3 milliards d’euros, il est nécessaire de travailler à la cohérence et la mutualisation de nos interventions.
Bien cordialement,
Bonjour,
Les Départements ont toute leur place et la réforme territoriale voulue par le gouvernement les conforte notamment dans leur rôle de chef de file de l'action sociale. Les Départements se situent à une juste échelle de proximité pour mener à bien ces actions et sont des collectivités historiquement partenaires des communes rurales en particulier. Les nouvelles grandes régions devront continuer à travailler en lien étroit avec ses partenaires départementaux avec pour seule finalité le maintien d'un service public de qualité et accessible de façon équitable entre les territoires.
Bien cordialement,
Bonjour Madame,
Nous sommes complètement opposés à la suppression du département et d'une manière générale nous combattons cette réforme territoriale.
Il faut bien comprendre que cette réforme territoriale vise à terme à la fin des communes et des départements ! De plus, on nous vend ces nouvelles grandes régions avec des arguments techniques de type économies d'échelle. C'est se moquer du monde quand on sait que le nombre de Conseillers régionaux va être strictement identique et que l'on va même harmoniser les fonctionnaires régionaux sur la région la plus généreuse. On nous avait donné les mêmes arguments avec les réformes de décentralisation et la Cour des comptes a par la suite montré que les coûts avaient explosé.
Si ce n'est pas un argument technique, c'est évidemment un argument idéologique. Ils veulent faire de grandes régions qui puissent traiter directement avec Bruxelles (requis dans les Grandes Orientations de Politiques Economiques européennes et l'article 121 du TFUE). C'est le démantèlement programmé de la République française et la fin de l'égalité des territoires. On voit d'ailleurs déjà pointer cela avec le projet des grandes métropoles contre les zones rurales.
Cela peut sans doute vous paraître exagéré mais qui aurait pu dire il y a 15 que la Catalogne serait au bord de la sécession avec l'Espagne et l'Ecosse du Royaume-Uni.
C'est un vieux mythe des partisans de la construction européenne que de détruire les Etats. Pompidou disait d'ailleurs à ce sujet : "L'Europe des régions, cela a déjà existé, cela s'appelait les féodalités, cela s'appelait le Moyen-Age".
Si vous avez le temps, je vous invite à consulter notre conférence sur les fameuses euro-régions :
http://www.upr.fr/conferences/reforme-territoriale-euro-regions
En 2017, nous reviendrons sur cette réforme territoriale.
Cordialement,
Charles-Henri GALLOIS
Tête de liste de l'UPR pour les élections régionales 2015 - Bourgogne-Franche-Comté
Responsable national de l'UPR pour les questions économiques
Mastère en science de gestion - Diplôme Grande Ecole (2013)
École de commerce EM LYON
Êtes vous favorable à la reprise du projet de scierie à Sardy les Epiry (Nièvre) ? Afficher la suite
cf : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/03/27/nievre-le-fe... Replier
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité connaître ma position sur le projet de scierie industrielle portée par la société Erscia. J’ai pris connaissance au travers des articles que vous m’avez relayé des inquiétudes que ce projet suscite notamment au regard de son impact environnemental. Le projet de pôle énergie bois a néanmoins un réel intérêt sur le plan économique car il va créer de l’emploi et une région comme la nôtre a le devoir de l’encourager. Toutefois, je crois qu’un juste équilibre doit être trouvé entre développement économique et développement durable. Ce dossier est entre les mains de la Justice et je suis convaincu que toutes les garanties sauront être prises pour préserver l’environnement tout en permettant à ce site de voir le jour.
Bien cordialement,
Bonjour M. Bertelot,
L'UPR constate que les citoyens se désintéressent à la politique entre autres puisqu'ils ont l'impression de voter tous les 5 ans et qu'on ne tient ensuite aucun compte de leur opinion. Nous pensons que les Français en ont marre de donner un chèque en blanc pour 5 ans à leurs élus.
L'UPR veut relancer la démocratie par des commissions citoyennes de contrôle tirées au sort mais aussi par les référendums, que ce soit le référendum d'initiative populaire ou ceux proposés directement par le Conseil régional.
Il y a déjà visiblement une pétition de 37 000 signatures qui existe contre ce projet. Dans le cadre du référendum d'initiative populaire, comme cela dépasse les 1% de la région Bourgogne Franche-Comté (2,8 millions d'habitants), il sera possible, avec l'UPR au pouvoir, de saisir le Conseil régional pour faire un référendum. Il nous paraît normal que les citoyens puissent trancher sur des sujets qui les préoccupent. Nous nous assurerons avant le vote qu'il y ait des débats contradictoires avec une stricte égalité du temps de parole afin que les citoyens puissent trancher avec tous les éléments entre leurs mains.
Cordialement,
Charles-Henri GALLOIS
Tête de liste de l'UPR pour les élections régionales 2015 - Bourgogne-Franche-Comté
Responsable national de l'UPR pour les questions économiques
Mastère en science de gestion - Diplôme Grande Ecole (2013)
École de commerce EM LYON
Êtes vous favorable à la relance du projet de mine de charbon à Lucenay (58) avec le captage et le stockage de CO2 pour en faire un site pilote ?
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité connaître ma position sur le projet de mine de charbon à Lucenay dans la Nièvre. Ce projet n’est plus d’actualité depuis que Jean-Louis BORLOO, alors Ministre de l’Environnement, a décidé en 2009 de rejeter les demandes d’exploitation dans le Sud Nivernais. A ce jour, nous n’avons aucun recul sur l’impact environnemental qu’aurait cette mine couplée à une centrale thermique. Dans cette attente, je crois qu’il nous faut faire preuve de précautions sachant que d’autres ressources renouvelables, comme le bois-énergie, sont à exploiter notamment dans la Nièvre qui en dispose largement.
Bien cordialement,
Bonjour Monsieur
L'UPR constate que les citoyens se désintéressent à la politique entre autres puisqu'ils ont l'impression de voter tous les 5 ans et qu'on ne tient ensuite aucun compte de leur opinion.
L'UPR veut relancer la démocratie par des commissions citoyennes de contrôle tirées au sort mais aussi par les référendums, que ce soit le référendum d'initiative populaire ou ceux proposés directement par le Conseil régional.
Nous voulons que le Conseil régional procède par référendum pour tous les projets onéreux, clivants, ayant un impact majeur sur l'environnement et les paysages. La relance d'une mine de charbon à Lucenay rentre clairement dans ce type de projets. Le référendum ne sortira pas de nulle part puisque nous exigeons avant chaque vote des débats contradictoires avec une stricte égalité du temps de parole. Les citoyens pourront alors comprendre les avantages et les inconvénients de chaque projet et voter en leur âme et conscience. Cela nous paraît être la manière la plus démocratique de le faire et il nous semble normal que les citoyens qui financent ces projets aient leur mot à dire. Nous pensons que les Français en ont marre de donner un chèque en blanc pour 5 ans à leurs élus.
Cordialement,
Charles-Henri GALLOIS
Tête de liste de l'UPR pour les élections régionales 2015 - Bourgogne-Franche-Comté
Responsable national de l'UPR pour les questions économiques
Mastère en science de gestion - Diplôme Grande Ecole (2013)
École de commerce EM LYON
Que proposez-vous pour la déviation sud d'Auxerre ? Depuis 40 ans qu'on en parle, cette déviation apporterait un soulagement aux habitants. Afficher la suite
Dans les 600 millions d'euros que le Premier Ministre avait proposé à la région, il était question de la déviation sud d'Auxerre mais pfffiit ....plus rien. La région nous a lâchement abandonné !!! Les électeurs s'en souviendront ! Replier
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité m’interpeller sur le projet de déviation sud d’Auxerre. S'agissant du domaine routier, nous travaillerons en étroite concertation avec le Conseil Départemental de l'Yonne qui assure une partie de la maîtrise d'ouvrage des opérations avec l'Etat. Le projet de contournement d'Auxerre-Sud est inscrit dans le Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020. Il a été déclaré d'utilité publique en 2012. La Région, en effet, n'a pas inscrit de ligne budgétaire dans le CPER, pour lequel l’État investira 4 M €. Nous prorogerons cette opération, que nous jugeons tout à fait nécessaire : ce contournement libérera le centre-ville d'une bonne partie de son trafic de transit et permettra aux Auxerrois de reprendre en main leur cadre de vie et de disposer de plus de marges de manœuvre pour poursuivre les efforts d'amélioration urbaine.
Bien cordialement,
Bonjour Monsieur,
Le Conseil régional de Bourgogne a inscrit dans son contrat de plan Etat-Région la poursuite des études de la déviation sud d’Auxerre et je m’en réjouis car il s’agit effectivement d’un projet reconnu d’utilité publique.
Cette déviation est nécessaire pour le territoire, afin d’améliorer la circulation et la sécurité autour de l’agglomération auxerroise.
Bien cordialement
Bonjour Monsieur,
Il semble en effet que la situation du sud d'Auxerre est préoccupante pour ses habitants. Nous sommes sensibles à votre problématique notamment concernant les poids-lourds. Il ne faut pas se leurrer concernant la multiplication des poids-lourds qui résulte du fonctionnement du système économique actuel. Depuis les années 80, le libre-échange total et la liberté des mouvements de capitaux ont été permis par les articles 32 et 63 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), ce qui nous fait consommer des produits venus de l’autre bout du monde au détriment d’une production locale ou nationale.
Cela a évidemment des conséquences en termes d'emploi, notre région s'est particulièrement désindustrialisée, mais aussi en termes de pollution et de trafic des poids-lourds.
Concernant le projet de déviation, nous ne prenons pas position quant à une éventuelle participation de la région car il faut bien comprendre que le budget sera inévitablement en baisse suite à la diminution de près de 30% de l'Etat aux collectivités territoriales. Il faut savoir que cette baisse n'est pas du fait de l'Etat français mais que nos engagements européens, et notamment le fameux traité budgétaire qu'avait promis, en vain, de renégocier François Hollande pendant la campagne présidentielle, nous obligent à de fortes économies. Le gouvernement a donc dû présenter à Bruxelles 50 milliards d'économie... dont la baisse des dotations. L'UPR ne va pas faire comme les autres partis, mentir et promettre monts et merveilles, pour après ne pas tenir ses engagements.
L'UPR veut en revanche remettre la démocratie dans les mains des citoyens. C'est pourquoi nous voulons mettre en place le référendum d'initiative populaire. Une pétition citoyenne qui réunira au moins 1 % de la population de la région permettra d'organiser un référendum. La déviation du sud d'Auxerre peut parfaitement rentrer dans ce cadre. Si le référendum est adopté, nous nous promettons d'en faire une priorité du Conseil régional, par respect pour le vote des citoyens.
Cordialement,
Charles-Henri GALLOIS
Tête de liste de l'UPR pour les élections régionales 2015 - Bourgogne-Franche-Comté
Responsable national de l'UPR pour les questions économiques
Mastère en science de gestion - Diplôme Grande Ecole (2013)
École de commerce EM LYON
Bonjour Monsieur,
Vous avez souhaité m’interpeller au sujet du maintien des services publics en milieu rural et sur la désertification médicale.
En premier lieu, je partage votre sentiment car les habitants des territoires ruraux souffrent déjà profondément du délitement des services publics dans leurs communes. Entre les gendarmeries, les bureaux de postes mais aussi les commerces de proximité qui ferment, nous avons la responsabilité d’incarner un nouvel espoir auprès des communes et de les soutenir dans leurs projets d’investissement.
J’ai par ailleurs précisé que je souhaitais un moratoire sur l’ensemble des fermetures de lycées envisagées en Bourgogne et en Franche-Comté.
Notre objectif c’est que les décisions puissent être prises dans les territoires, au plus près des besoins et des habitants.
Dans ce contexte, la disparition des services médicaux constitue un nouveau facteur d’angoisse et aggrave le sentiment d’abandon des populations concernées, contre lequel il est de notre devoir de lutter activement.
Je n’oublie pas en effet que les déserts médicaux et le vieillissement de la population vont représenter deux défis majeurs pour la Bourgogne Franche-Comté.
- L’âge moyen des médecins en Bourgogne Franche-Comté est de 51,5 ans. Il était de 40 ans au début des années 90. Il faudra donc remplacer un nombre croissant de médecins qui partiront à la retraite. Cette tâche ne sera pas aisée quand on sait que de nombreux territoires manquent actuellement de médecins et que nos jeunes diplômés restent peu dans la région. Seulement 30 % des étudiants en médecine de Dijon s’installent en médecine générale en Bourgogne. La situation est plus favorable en Franche-Comté.
- La Bourgogne Franche-Comté fait partie des régions qui comptent le plus de personnes âgées : 290 000 habitants sont âgés de 75 ans ou plus, soit 10 % de la population. Selon l’INSEE, le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus va doubler à l’horizon 2030.
Si, la santé est un champ de compétence qui relève essentiellement de l’Etat par le biais des ARS et de l’assurance maladie, les conseils régionaux ont la possibilité, par des aides, de favoriser l’installation ou le maintien des professionnels dans les zones fragiles et d’indemnités d’étude, de logement et de déplacement pour les étudiants en médecine.
Afin d’assurer un accès à la santé pour tous, nous utiliserons pleinement les leviers qui sont à notre disposition pour : Soutenir la présence de médecins sur l’ensemble du territoire en venant en appui des initiatives des collectivités territoriales. Les maisons de santé pluridisciplinaires offrent la garantie d’une offre de soins de proximité. Nous accompagnerons ces projets, en favorisant dans la mesure du possible les maisons de santé adossées à un établissement de santé afin d’éviter de construire des structures qui restent sans médecin. Favoriser l’installation de jeunes médecins dans les territoires sous-dotés. Les stages déterminent très souvent le lieu d’installation des médecins. En effet, au cours d’un stage, un étudiant découvre un territoire et tisse des liens avec les habitants et les professionnels de santé. Nous indemniserons les frais de logement des étudiants de médecine dès lors qu’ils effectuent un stage dans une zone fragile de soins. Nous travaillerons également avec les bailleurs sociaux pour faciliter la recherche de logement par les étudiants et les remplaçants en médecine. Adapter l’offre de formations sanitaires et sociales aux enjeux de la dépendance et du numérique. Nous travaillerons, par exemple, pour structurer une formation « coordinateur d’appui » de type bac+3 et en alternance. Le coordinateur est généralement contacté par un médecin traitant pour qu’il assure les tâches sociales et médico-sociales que le médecin ne peut pas gérer. Développer le Très haut-débit sur l’ensemble du territoire afin d’en faire un levier pour le déploiement de la télémédecine. La télémédecine est un outil stratégique pour accompagner la transformation de l’offre de soins. Jusqu’à maintenant, la télémédecine s’est plutôt développée entre les hôpitaux. L’enjeu est désormais de l’étendre aux professionnels de ville et aux EHPAD.
Bien cordialement,