

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationÊtes vous favorable à la diminution des crédits de recherche qu'envisage le gouvernement ? Afficher la suite
La commission des finances critique les coupes budgétaires dans la recherche (24.05.2016)
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/24/pour-la-commission-de... Replier
Bonjour monsieur,
Ma réponse sera courte : non, je ne suis pas favorable au projet de décret présenté en commission des finances annulant 256 millions d’euros de crédits.
La recherche et développement représentent les innovations de demain et donc les emplois futurs.
En réduisant ces crédit, l'Etat français se tire une balle dans le pied car pendant ce temps, nos voisins accentuent les budgets recherche et développement.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Quelle est votre position par rapport au régime local d'Assurance Maladie ?
Monsieur,
Je suis très attaché au régime local d'assurance maladie d'Alsace-Moselle, particulièrement protecteur.
En 1998, aux côtés d'Armand JUNG, j'ai participé à la rédaction de la proposition de loi relative au régime local d'assurance maladie d'Alsace-Moselle, dite "Loi JUNG-HOEFFEL".
J'ai lu attentivement le récent rapport interparlementaire sur l'articulation entre l'ANI et le RLAM. J'ai reçu à mon bureau les représentants des organisations syndicales élues au sein du conseil d'administration du RLAM pour en discuter.
Pour ma part, je n'ai nullement le sentiment que le Gouvernement a pour ambition de détruire notre droit local, contrairement à ce que l'on peut entendre ou lire ça et là.
Si je suis élu Député, en lien avec la Commission du droit local d'Alsace-Moselle et l'Institut du droit local, je reprendrai avec le plus grand intérêt ce dossier sur lequel Armand JUNG a énormément travaillé.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour monsieur,
Le régime local d’Assurance Maladie fait partie de ce que je nomme dans ma campagne : les libertés et particularisme alsaciens.
Je suis pour son maintien et sa sauvegarde.
Il s’agit d’un système « socialement juste » hérité de l’Histoire.
Sur ce sujet, l’Alsace a donc été en pointe. Comme tous les systèmes, il gagnerait d’être modernisé et adapté à l’époque …
Là, il faut se rendre compte qu’il continue de faire des jaloux et que certains seraient prêts à tout, à Paris, pour nous en priver. Je suis favorable, moi, à son maintien sachant qu’une remise en cause creuserait des inégalités notamment pour les plus démunis et les inactifs. C’est d’ailleurs un dossier symptomatique où Paris a du mal à accepter que l’Alsace puisse disposer de particularismes sociaux.
Si je suis élu, l'une de mes premières visites sera d'un côté pour les administrateurs du régime, inquiet des évolutions et de l'autre d'aller à la rencontre des parlementaires alsaciens pour trouver comment faire front commun et défendre plus encore ce système qui est un modèle et qui a su permettre d'accompagner bien des générations.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Quelle est votre position sur le port du voile ?
Bonjour monsieur,
Ma position sur cette question est simple. Je défends le respect de ce que dispose la loi, ni plus, ni moins.
La loi prévoit que les signes religieux sont prohibés à l'école. Je cite «le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive est interdit».
S'agissant de l'espace et des lieux publics, la loi ne fait qu'interdire à nos concitoyens de se cacher entièrement le visage.
Ces dispositions modérées me conviennent.
De manière plus générale, au regard de la crise sans précédent que traverse le pays, je pense qu'il faut pacifier le débat public en évitant de dresser les françaises et les français les uns contre les autres, notamment sur ces sujets.
Ce débat doit se faire dans le respect des différences philosophiques, politiques et religieuses ce qui n'est hélas pas toujours le cas.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Que pensez-vous du "mariage" pour tous, de la PMA et de la GPA ?
Monsieur,
Je vous remercie pour votre question à laquelle j'aurais répondu volontiers.
Néanmoins, je suis étonné que vous souhaitiez me questionner car si ma mémoire est bonne, vous m'avez récemment écrit pour me dire que vous ne vouliez "rien à voir avec moi".
Par conséquent, je respecte votre demande et ne vous importune donc pas avec une réponse.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour monsieur,
Dans ce débat, je reproche à François Hollande d'avoir utilisé un sujet de société pour dresser les françaises et les français les uns contre les autres à des fin politiciennes.
Quand notre pays traverse une telle crise, on ne clive pas le débat comme le fait Français Hollande depuis 2012 notamment sur la question du mariage pour tous, sur la question du droit de votes des résidents étrangers - une promesse qui remonte déjà à 1981 et que la gauche est entrain de ressortir des tiroirs... - ou sur la question de la réforme territoriale.
Durant de telles périodes, il faut rassembler, pacifier le débat et en aucun cas essayer de dresser nos concitoyens les uns contre les autres comme cela fut le cas et comme certains tentent encore de le faire lors de cette élections législative.
J'ai exprimé par le passé ma position de manière claire. Vous connaissez. Je reste fidèle à mon intime conviction. Je respecte ceux qui ne la partagent pas mais j'attends d'eux qu'ils respectent la mienne sans tomber dans la caricature et dans la facilité.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Que proposez vous pour éviter l'absentionisme du premier tour ?
Monsieur,
Je crois qu'il est nécessaire de ré-enchanter la politique, tout d'abord en respectant plus encore les habitants, les territoires et la parole donnée.
Il est indispensable de parler franchement aux électeurs et de les associer davantage aux décisions.
Pour ma part, c'est ce que je m'efforce de faire au quotidien, même si c'est parfois difficile car l'image des élus est considérablement écornée.
Je rappelle que nous avons la chance de vivre dans un pays où nous pouvons choisir nos représentants politiques librement.
Nos ancêtres se sont battus pour que nous ayons le droit de voter. Au-delà d'un droit, pour moi, voter c'est aussi un devoir et c'est la preuve de notre attachement à la République.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour monsieur,
J'ai parfaitement conscience que la classe politique dans son ensemble, par son comportement, par ses promesses sans lendemain, par son absence de renouvellement, par son cumul des mandats etc... décourage toujours davantage les françaises et les français.
Il faut redonner du poids à la parole publique. Concrètement, quand un adjoint de quartier promet à l'Elsau en juin 2015 la réouverture prochaine d'un commerce à l'automne et qu'au mois de mai 2016 le quartier n'est toujours pas doté d'un commerce, il y a un manquement grave à la parole publique. Cela exaspère les électeurs.
Pour autant, je n'oublie pas que nous avons la chance de vivre dans une véritable démocratie mais si des imperfections existent.
Nos ancêtre se sont battus pour avoir le droit de vote. Le femmes ne l'ont obtenu qu'en 1944 grâce au général de Gaulle.
Beaucoup d'habitants de la planète aimeraient pouvoir disposer de cette liberté dont bénéficient les Français.
Même si je comprends leur exaspération, il leur est possible de l'exprimer à travers des bulletins blancs.
Je note qu'en Belgique le droit de vote est obligatoire comme au Luxembourg, en Grèce ou en Autriche. Imaginez un instant le résultat de dimanche dernier en Autriche si ce droit de vote n'avait pas été obligatoire ?
Même si ce vote obligatoire n'est pas la panacée, en souvenir de nos compatriotes qui se sont battus pour obtenir ce droit, il ne serait pas une mauvaise solution pour la France.
Je suis néanmoins conscient qu'à lui seul, il ne saurait susciter l’intérêt des électeurs et parer aux manquements de la classe politique.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Que pensez-vous de la dégradation du quartier de Koenigshoffen (propreté, sécurité, ateliers de mécanique sauvages, stationnement, ...) ?
Madame,
Je vous remercie pour vos remarques.
Je suis toujours attristé mais toujours à l'écoute lorsque j'entends des critiques portant sur Koenigshoffen!
Permettez-moi de vous rappeler que lorsqu'en 2008, j'ai pris mes fonctions d'Adjoint de Quartier, j'ai trouvé un faubourg en pleine déshérence, sans projet, sans financement.
Ma première mission, quand j'ai pris mes responsabilités, a été de recréer du lien social, par exemple en mettant en place l'association des commerçants et artisans de Koenigshoffen, en encourageant les initiatives associatives et en participant largement au développement du Parc Naturel Urbain de Strasbourg.
A ce moment-là, il a par ailleurs fallu reprendre les fondamentaux dans le quartier, notamment au sujet des forces de sécurité et en montrant davantage la présence de l'autorité de l'Etat.
Je me suis également battu pour qu'un service public de la petite enfance soit enfin installé dans ce faubourg (cf. rue Saint-Joseph, à la place des anciens Bains municipaux).
De même, j'ai veillé à ce que la verrue de l'ancien garage de la route des Romains soit transformée en station VélHop.
J'ai incité les bailleurs sociaux à réhabiliter la cité du Rail, la cité Herrade et la cite du Hohberg et j'ai suivi personnellement la transformation du parvis et de la place Saint-Paul, ainsi que les travaux du groupe scolaire des Romains. Concernant le groupe scolaire du Hohberg, sa réhabilitation va démarrer dans quelques semaines.
Pour ce qui est des transports, je me réjouis de l'arrivée du tram à Koenigshoffen. C'est en effet une demande qui date d'il y a longtemps et que j'ai réussi à concrétiser.
En termes de propreté, je trouve que votre remarque est un peu dure car pour me rendre quotidiennement à Koenigshoffen, je constate que le quartier est globalement propre, même si quelques "poches", dans le secteur privé, devraient être améliorées.
Malgré toutes ces avancées, on peut toujours faire plus, on peut toujours faire mieux. Avec du dialogue, de la concertation et de l'écoute, je sais que nous y parviendrons.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Que pensez-vous ou comment justifiez-vous (concrètement si possible) du côut global de votre poste évalué à 1 près d'1 million d'€ annuel ? Afficher la suite
Cf http://www.observatoiredesgaspillages.com/2014/07/combien-coutent-les-de...
Le budget annuel des 577 députés de l’ Assemblée nationale s’élève à 564 millions d’euros pour l’exercice de leur mandat. Le budget annuel des 348 sénateurs s’élève quant à lui à 352 millions d’euros. Ainsi, un député coûte 978 000 euros par an aux contribuables, alors qu’un sénateur coûte 1,1 million d’euros par an. (source bfmbusiness.com)
Replier
Monsieur,
Je sais qu'il est actuellement de bon ton de jeter en permanence l'opprobre sur les élus et de discréditer leur travail et je connais bien les "analyses" émanant des Contribuables Associés, auxquelles vous faites référence.
Permettez-moi tout d'abord de vous rappeler que je ne suis pas Député.
Par ailleurs, lorsqu'il est devenu Président de l'Assemblée nationale en 2012, Claude BARTOLONE a largement contribué à encadrer les dépenses des Députés et à réduire les frais de fonctionnement de l'Assemblée nationale.
Je connais bien René DOSIERE, Député de l'Aisne, qui, comme vous le savez, analyse depuis des années les dépenses de nos institutions. Il a récemment pointé du doigt le coût des anciens Présidents de la République. Je ne doute pas que ce sujet vous intéressera également.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
Le Front National plaide pour une réduction notable du nombre d'élus et pour une réduction de leurs indemnités (pour les parlementaires, comme pour les élus locaux).
Cordialement
Bonjour,
Le député #MaVoix n'est pas carriériste. Il a été tiré au sort pour représenter les citoyens, il n'est pas dans l'objectif financier de ce poste mais dans la volonté de se mettre au service de toutes les Voix. Le député #MaVoix s'engage à être présent 100% du temps parlementaire, ce qui vous en conviendrez, n'est pas toujours le cas. Enfin, en tant que citoyen #MaVoix, vous pourrez parfaitement vous exprimer et proposer des solutions qui seront relayées au sein du collectif d'abord, et de l'Assemblée Nationale ensuite, pour changer ce qui ne convient pas dans le système actuel.
Bien cordialement
Monsieur,
A regarder votre lien, un député perçoit, un salaire complété par diverses budgets liés à sa fonction. Je présume que le budget qui vous dérange le plus, est l’Indemnité de Frais de Mandat ou IFRM. En effet, l’utilisation de cette enveloppe est très opaque et certains députés ont été condamnés suite à des utilisations frauduleuses de cette argent public. Membre de l’UDI, je m’inscris dans les pas de Charles de Courson, député, qui depuis 2009 demande à ce que la Cour des Comptes puisse avoir accès et contrôler l’utilisation de cette indemnité.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
Mon parti (PEJ) et moi même sommes contre le cumul des mandats et pour la transparence de l'indemnité des frais de mandat.
D'ailleurs, comme ceci est indiqué dans mon programme, je suis pour la transparence ainsi que pour rendre publique ces dépenses.
S'agissant du coût moyen des députés oui, je considère qu'il faille révisé les dispositions législatives afin que cette contribution, puisse être indexée selon la conjoncture économique du pays.
Cordialement
Murat YOZGAT
Bonjour
Ce coût vous semble exorbitant ? Et donc du gaspillage ? D’où votre source de référence !
1 million d’Euros est le budget d’une bonne PME, avec le patron et ses collaborateurs.
Ce qui vous révolte, et que je peux le comprendre, c’est que pour ce budget de 1 million d’Euro, provenant des impôts, vous avez le ressentie que le député ne produit pas la Valeur Ajouté Démocratique auquel vous vous attendiez ou qu’il vous avait promis lors de sa campagne.
Avec la démocratie collaborative, le député qui vous représente et l’équipe de collaborateurs que vous aurez auditionnez et choisi collectivement sur la plateforme digitale, produiront 100% de la Valeur Ajouté Démocratique que vous attendiez.
Nous avons vu l’inflation des budgets mais pas celle de la productivité des élus et ses collaborateurs. Avec le cumul des mandats en nombre et dans le temps c’est un budget de figuration que le contribuable prend en charge et non de production de Valeur Ajouté Démocratique.
Regardons le cas de M Eric Elkouby, le Dauphin d’Armand Jung le député sortant, et le nombre de ses bureaux et assistants (à la Ville de Strasbourg, à Office de tourisme, au Conseil Général et à l’Assemblé Nationale) ! Est-ce qu’il produit plus de Valeur Ajouté Démocratique que de performance en figuration dans les différents hémicycles ? Voilà un bon indicateur de gaspillage !
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Depuis 15 ans toutes les catégories de Français ont fait des efforts. Seuls les Grands patrons, la haute fonction publique et les Grands élus et quelques autres n’ont pas fait d’effort. Et que penser de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, qui embauche sa femme sur un emploi de membre de cabinet quand il y a plus près de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi dans les catégories A, B et C. Ses indemnités de président ne sont pas suffisantes pour la faire vivre? Ce ne sera pas ma manière de servir l’intérêt général. Elu, les indemnités des parlementaires seront baissées d’un quart avant toute étude approfondie de leurs besoins réels. Le cumul de retraites sera interdit. Les avantages consentis aux anciens Premiers ministres (circulaire Chirac-Jospin non publiée au JO) et aux présidents de la République en plus de leur retraite seront entièrement réexaminées. Pour en revenir au Parlement, les réformes institutionnelles réclamées par AE3P consisteront dans un premier temps à réduire à moins de 500 le nombre des députés (avec instauration une dose de proportionnelle de 1/5e environ) et à réduire d'un tiers le nombre des sénateurs.
Cordialement
Vos affiches sont de couleur violette et le logo du PS avec la rose est très peu visible, reniez vous les couleurs de votre parti ?
Monsieur,
Je n'ai jamais rien renié et certainement pas mon parcours.
J'ai adhéré au PS en 1992 et je me suis inscrit dans la mouvance de Michel ROCARD, mouvance que je n'ai jamais quittée.
Depuis 2011, année de ma première élection sur mon nom propre, j'utilise le violet pour mes documents de campagne car c'est une de mes couleurs préférées.
D'ailleurs, si vous êtes observateur, vous constaterez que je porte souvent des cravates de cette teinte.
Quant au logo du PS, il a toujours figuré sur mes affiches et mes tracts, toujours dans la même taille.
Ma campagne pour cette élection législative partielle s'inscrit donc dans la continuité.
Je ne suis cependant pas dogmatique. Je suis prêt à reconnaître les bonnes idées, d'où qu'elles viennent.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Que pensez-vous du mouvement “Ma voix” qui veut “hacker l’Assemblée nationale” en 2017 et faire élire des députés tirés au sort ? Afficher la suite
Cf http://info.arte.tv/fr/ma-voix-democratie-directe-en-avant-toute ? Replier
Monsieur,
Ce mouvement doit tous nous interpeller.
Cependant, je considère que la fonction de Député n'est ni un passe-temps ni un CDD.
Le fait de tirer au sort un candidat qui n'est pas préparé relève du hasard et m'interroge.
Par ailleurs, je pense que lorsqu'on veut "hacker" l'Assemblée nationale, on ne s'y présente pas.
La Démocratie permet le choix de ses dirigeants et donne l'occasion à tous se de présenter à une élection.
C'est un principe essentiel, mais il ne faut jamais oublier, lorsqu'on est élu, de respecter les électeurs.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
Nous partageons une grande partie des constats que pose ma Voix sur l'état de notre système et de notre classe politique.
En tant qu'écologistes nous portons une réforme du système pour aller vers une 6ème république et une plus grande implication des citoyen-nes.
Pour nous l'élection se fait aussi autour d'un projet et nous avons des propositions sur l'environnement, sur l'énergie, sur la santé environnementale, sur le climat et sur l'égalité des droits
Nous sommes conscient-es que toutes ces propositions ne sont pas forcément "majoritaires" pour l'instant (sortie du nucléaire, lutte contre les grands projets inutiles et imposés) mais elles sont essentielles à nos yeux pour sortir de l'impasse actuelle et nous poursuivons donc notre travail de conviction
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour
Si la volonté d'avoir une assemblée nationale vraiment représentative du peuple est parfaitement justifiée, la méthode employée ici ne me semble pas pertinente.
Le fonction de député nécessite normalement un travail de terrain assidu associé à une certaine reconnaissance de la population pour ce travail. Si chacun peut prétendre accéder à cette fonction, il ne fait aucun doute qu'elle nécessite malgré tout une certaine préparation pour être réalisée efficacement.
Seule une élection législative avec une représentation proportionnelle intégrale permettrait de représenter justement l'ensemble de la population, d'éviter la confiscation malhonnête de pouvoir par l'UMPS comme c'est le cas actuellement et sans tomber non plus dans une "fantaisie électorale" hasardeuse.
Cordialement
Bonjour Pascal,
Et vous qu'en pensez-vous ? Nous, nous y croyons car il nous semble temps que les citoyen.ne.s puissent prendre part aux décisions, puissent être impliqués, et s'impliquer, dans les décisions qui définissent leur cadre de vie. Le fonctionnement du système actuel nous semble biaisé par la relation au métier que de trop nombreux hommes ou femmes politiques ont tissé, se situant trop souvent à des années lumière des réalités vécues. Le tirage au sort offre une solution qui permet de ne pas glisser vers le carriérisme qui mine les engagements. Surtout, le tirage au sort offre à chacun une chance équivalente à celle des autres de se présenter et d'être élu. Au-delà de la croyance, d'ailleurs, c'est surtout une pratique et un engagement dans le réel, ensemble, les uns avec les autres, pour faire société qu'il nous semble essentiel de pouvoir articuler aujourd'hui. Pour #MaVoix, il s'agit donc de rééquilibrer la représentativité des députés et le tirage au sort semble le moyen le plus adéquat.
Bien cordialement
Bonjour
Contrairement à d’autre candidat, je ne pense pas que le mouvement « Ma voix » soit dangereux pour la démocratie et abaisse la politique. Au contraire, je pense qu’il y a un message à entendre et à prendre en compte.
Toutefois, en même temps,je trouve qu’assimiler le travail d’un député au simple vote d’un texte législatif est réducteur et caricatural. En effet comment ce mouvement agira-t-il en commission, ou lorsque des centaines d’amendements seront à examiner. Il serait aussi utile que ceux qui font des propositions médiatiques se renseignent plus sur la réalité du travail d'un parlementaire et cherchent de l'inspiration ailleurs en Europe.
Je pense qu’il doit être possible de trouver un compromis entre les vielles recettes de la politique de certains et l’expression directe proposée par « Ma voix » et ce compromis est le sens de ma candidature. La démocratie purement représentative doit évoluer. Il est nécessaire de faire en sorte que les Français soient plus et mieux associés aux décisions. Nous devons revenir à une société où les citoyens sont acteurs, où il s sont concernés et informés. C’est leur respect qu’on leur doit.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Le mouvement Ma voix est évidemment pleinement fondé à proposer sa candidature au suffrage citoyen. A ce titre, je respecte la démarche engagée par ce collectif.
Pour information, j'ai participé, au nom du PCF, avec d'autres membres du Front de gauche, au collectif qui envisageait en mars de construire une candidature citoyenne visant à élaborer sa démarche et son contenu politique par intervention directe des citoyens.
Cette proposition n'a pas pu aboutir, du fait des différents points de divergence et difficultés de méthode rencontrés.
Concernant la démarche proposée par Ma voix, si le principe de désignation des candidats par tirage au sort ne me semble pas à évacuer, malgré ses limites en termes de représentation politique dans le cadre des institutions actuelles, je m’inquiète réellement de l'absence de programme politique.
De même, je m’inquiète de la logique de vote par internet. Les études sociologiques montrent que la fracture numérique se conjugue avec les inégalités sociales, d'autant plus quant aux questions liées à l'implication citoyenne. De plus, cette logique de décision par sondage m'interpelle, dans la mesure où elle peut aboutir à une forte incohérence politique, et même être manipulée par l'engagement massif de groupes de pression qui voudraient influencer un vote particulier. Ainsi, au delà de l'apparent intérêt en termes de forme démocratique, qu'elle vision du progrès serait la notre si un sondage numérique venait à approuver par exemple le rétablissement de la peine de mort ?
Plus largement, j'observe que de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays. Je le déplore.
Je crois au rôle des partis politiques pour construire du contenu politique, dans le cadre d'une implication directe des citoyens.
A ce titre, le PCF propose notamment une grande enquête citoyenne, qui a vocation à susciter le positionnement de 500 000 français sur des questions essentielles (austérité, progrès social, travail, écologie, institutions...), afin de construire un réel mandat populaire en vue des échéances de 2017.
Il me semble enfin surtout nécessaire d'agir sur le cadre institutionnel. C'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République, afin de développer un cadre juridique organisant réellement le pouvoir citoyen du plus grand nombre, et portant l'ambition d'une autre société, d'égalité et de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour,
Le message est claire, le renouvellement politique doit avoir lieu.
Le mouvement "Ma voix" comme le PEJ et moi-même est, contre les politiciens qui monopolisent le scène politique, qui font de la politique un métier.
La politique, est avant tout se mettre en service des citoyens c'est être " serviteur, non seigneur".
Néanmoins, je doute de la pérennité de ce mouvement.
J'estime que tout mouvement, doit avoir l'appui d'un parti politique, ainsi, qu'une feuille de route, sur plusieurs années, et non uniquement, pour une seule échéance électorale.
La politique, ce n'est pas vendre du rêve.
Cordialement
Bonjour
Strasbourg expérimente pour ces élections législatives partielles « la version beta » du projet « Ma voix ». C’est une avant-première non espérée pour les animateurs de ma voix.
Cet exercice a fait un excellent « buz » dans les médias, aussi bien local que national, et a bien su surfer sur le mouvement de contestation citoyen « Nuit Debout ». On en avait tous besoin. Merci
Marc Philibert, bien rodé à la vie politique local et aux Partis, en écrivant sur le forum de mavoix le 15 janvier 2016 à 16 h 12 min (http://www.mavoix.info/2015/12/21/mavoix-direct-12/), pensait-il déjà aux législatives partielle de Strasbourg ?
« Bonjour je découvre le mouvement, c’est une bouffée d’oxygène, je pensais être seul, avec quelque amis, à raisonner comme vous. je suis partant pour lancer une action à strasbourg, j’ai besoin de conseil et d’appui, je dirige un centre social et j’ai un peu de compétence et de moyen logistique mobilisable a bientôt »
Le candidat représentant les électeurs de mon point de vue ne peut être ni homme de paille ni un figurant et son tirage au sort dans un chapeau va à l’encontre de ma culture citoyenne et d’acteur économique. Mon point faible ?
Daniel Gerber que j’ai rencontré pour la première fois à la commission électorale à la Préfecture, assure avec sérieux et conviction la mission qu’il a reçue et je lui souhaite personnellement beaucoup de succès dans ses engagements militantes.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Ils veulent "hacker" l’Assemblée nationale et AE3P que je représente veut faire la révolution dans les urnes. C’est à peu de chose près la même chose, ce n’est qu’une question de vocabulaire. La classe politique est totalement discréditée. Leur parole est inaudible. Les citoyens cherchent des solutions pour sortir le pays de l’ornière. Les politiques cherchent des solutions pour être réélus .
Allez voir ma première intervention "Vous aussi prenez la parole" (http://ae3p.perso.sfr.fr/Laletr21.jpg), c’était le 31 décembre 1998. Tout y est. J’ai juste 20 ans d’avance sur Ma Voix. Pour le reste ce sont eux qui ont 20 ans de plus devant eux pour faire avancer leur propositions.
Je pense malheureusement que leur démarche est anticonstitutionnelle. "Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel".
S’il veulent faire avancer leur projet, ils auraient intérêt à suivre dans un premier temps ma démarche. Conquérir d’abord le pouvoir à l’Assemblée sur un projet limité mais consensuel pour ensuite imposer un bouleversement constitutionnel en abandonnant le régime parlementaire de représentation fondé sur la souveraineté nationale. Bien évidemment, à ce moment là, je ne serai plus d’accord avec eux car je suis un farouche défenseur de la Ve République qu’il faut faire évoluer avec la plus extrême prudence. S’ils y arrivent, ils pourront alors "ubériser" la vie politique avec l’instauration d’une nouvelle constitution fondée cette fois sur la souveraineté populaire.
Je compte sur eux en 2017 pour que un collectif élargi "Ma Voix et Ae3p" présente des candidats sur les 9 circonscriptions du Bas-Rhin.
Bien cordialement
Que proposez vous pour encadrer les locations saisonnières, véritable fléau dans les copropriétés du centre-ville, circonscription que vous convoitez ? Afficher la suite
Ces passagers d'un soir ou plus, outre faire bénéficier les proprios d'avantages fiscaux déraisonnables, n'engendrent que nuisances dans les copros (problèmes de sécurité avec les clefs qui circulent, surcharges des poubelles, vélos, nuisances sonores de fêtards, non respect des normes handicapé, etc). Les règlements de copro ont été écrits avant l'arrivée de ce fléau. C'est catastrophique ce que subit le centre-ville. Il devient par ailleurs impossible de louer à cause de cet état de fait. Exemple : 30 nuits à 135 euros = 4050 euros en grande partie défiscalisés : qui va mettre en location le même bien à 350 euros? Replier
Monsieur,
En ma qualité d'Adjoint au Maire chargé du Tourisme, je me suis personnellement impliqué pour obtenir une régulation des meublés touristiques à Strasbourg et les imposer à la taxe de séjour.
Une réflexion plus large sur cette thématique est actuellement en cours au sein de l'Eurométropole.
Au niveau national, j'ai noté que la Maire de Paris, Anne HIDALGO, a interpellé le Gouvernement sur ce point. Elle a demandé qu'une réglementation sérieuse et pérenne puisse être mise en place, à la suite de l'explosion du nombre de meublés touristiques dans la plupart des grandes villes. J'attends donc avec intérêt les propositions qui seront faites en la matière.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
Il apparaît effectivement aujourd'hui comme nécessaire d'encadrer ces locations saisonnières dans les centres villes historiques et touristiques. La limitation à une durée annuelle de location raisonnable par propriétaire nous semble aujourd'hui indispensable pour réguler ce phénomène.
Une disposition nationale doit inciter les collectivités à se pencher sur la question, tout en favorisant la consultation par référendum pour obtenir un consensus approprié à chaque situation locale.
Cordialement
Bonjour Bertrand,
Ce sujet est en effet une question qui semble concerner de plus en plus de personnes. Ce qui est intéressant, avec #MaVoix, c'est que vous pouvez faire des propositions. Ce sont effectivement, celles des groupes parlementaires, des députés mais aussi des citoyens, comme vous et nous, qui seront discutées sur la plateforme #MaVoix, et relayées par les citoyens pour les citoyens. Votre proposition sera, à ce titre, soumise à discussion, critique et délibération pour laisser finalement place aux votes de toutes les autres voix composant #MaVoix.Se saisir des questions, les traiter ensemble et envisager ensemble des solutions sont les objectifs de #MaVoix. L'implication des citoyen.ne.s pourra se faire par l'intermédiaire de la plateforme qui sera dédiée à cet effet.
Bien cordialement
Monsieur,
La situation que connait Strasbourg en matière de location saisonnières courte durée est similaire à celle rencontrée dans de nombreuses autres villes de France, et cela montre un réel intérêt pour notre ville.
Comme vous l’expliquez dans votre commentaire, il y a là un véritable problème quant aux logements disponibles sur le marché pour les strasbourgeois.
Tout d’abord il me semble primordial de réglementer cette activité pour ne pas concurrencer les hôteliers traditionnel mais en laissant cependant la possibilité à chacun de louer une chambre dans son domicile si il le souhaite. Ces locations doivent garder l’esprit original où les individus reçoivent des « guest », invités, et non des clients.
Les propositions faites par les villes de Berlin et Paris sont des pistes à explorer pour trouver un cadre législatif régissant ces activités.
Bien à vous.
Laurent PY
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question.
Je suis particulièrement préoccupé par les difficultés d'accès au logement qui frappent très durement les ménages les moins favorisés et les jeunes.
Votre colère face au développement des locations saisonnières en centre-ville est à ce titre pleinement légitime.
La prolifération des meublés touristiques proposés sur des plateformes comme AirBnb constitue pour quelques multipropriétaires malveillants un juteux fonds de commerce. Cette pratique est un véritable problème pour les habitants qui ont de plus en plus de mal à se loger en raison de l'augmentation du montant des loyers qui en résulte, et sont confrontés au quotidien aux nuisances induites par ce type d'activités.
Les élus communistes sont pleinement mobilisés contre ce fléau, et proposent des solutions concrètes. A Paris, Ian Brossat, adjoint PCF au logement, a ainsi proposé de relever de 25 000 euros à 100 000 euros l'amende pour les propriétaires qui utilisent illégalement un bien immobilier résidentiel à des fins commerciales. Il est de plus nécessaire de mener davantage d'opérations de contrôle, pour détecter les situations d'infractions.
Cette problématique touchant l'ensemble des grandes agglomérations françaises, il me paraît également nécessaire de renforcer le cadre législatif. Face au lobbying existant sur ce sujet, il appartient à nos députés de prendre des décisions courageuses, dans l'intérêt du plus grand nombre.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour
L’enchérissement des loyers dans les centres villes historiques est un phénomène inquiétant en France et en Europe (nouveau Maire de Londres a fait campagne sur cette thématique).
Si les députés peuvent légiférer en matière d’encadrement des loyers et des locations meublées touristiques on oublie le pouvoir qu’ont les Maires en matière de règlementation pour ce type de location (voir la décision de Berlin et les mesures que souhaite prendre la Maire de Paris).
On estime à environ 15.000 appartements berlinois qui auraient été transformés en locations de vacances et échapperaient ainsi au marché locatif traditionnel. A Paris cette estimation est à 20.000 logements.
Le cas que vous citez n’est qu’un exemple d’innovations en « spéculations immobilière ». Depuis 50 ans, le logement est devenu un produit spéculatif, au même titre que les matières premières, et qui « pompe » une partie importante des revenus des ménages.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
C’est une question qui se pose dans toutes les villes à fort potentiel touristique. Je n’ai pas la réponse. Ces questions ne pourront jamais être réglées totalement de manière satisfaisante par des dispositions législatives et réglementaires car, à la base, c’est un problème comportemental. Dans les copropriétés les incivilités ne sont pas le fait que des seuls locataires. Souvent les règlements de copropriété prévoient que les logements sont destinés à l’habitation bourgeoise, ce qui n’est pas compatible avec la location meublée. C’est une piste. Certaines communes ont des services pour intervenir immédiatement lors de tapages nocturnes de manière très efficace ce qui permet de conforter les actions civiles des copropriétaires devant les tribunaux d’instance. C’est une autre piste. AE3P a des propositions simples pour que soit respecté le stationnement sur les parkings privés des grandes surfaces mais pas sur les parkings privés des copropriétés qui peuvent être protégés par des arceaux télécommandés ou des gardiens dans les très grandes copropriétés. Vivre ensemble devient de plus en plus difficile. C’est la raison pour laquelle AE3P travaille sur un "Code du vivre ensemble" qui regroupera de nombreuses dispositions éparses souvent oubliées (parfois abrogées après Mai 68) ou relevant de codifications diverses comme les règlements d’hygiène, les règlements de voirie, l’esthétique urbaine, la propreté (déjections canines, mégots, chewing-gums, crachats et le reste)…, respect, politesse.
Cordialement
Bonjour
Je propose d'appliquer la taxe de séjour à chaque location, ce qui rééquilibrerait l'offre entre hôtellerie et privé et réduirait considérablement le fléau que vous désignez.
Cordialement
Bonjour Bertrand
Je pense que ces questions qui sont apparues depuis quelques années devraient être étudiées attentivement.
Elles posent des questions :
- de limitation de l’offre locative pour des résidents permanents et de désertification des centres villes ;
- de fiscalité ;
- de concurrence équitable avec l’industrie hôtelière
- de vie en collectivité dans le cadre de copropriétés aux règlements qui doivent être rediscutés pour les adapter à cette pratique et aux nuisances que cela peut engendrer.
Déjà, la limite entre location occasionnelle faite par un particulier et une « location de rapport » est en train d’être affinée. Il faut aller plus loin.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Monsieur,
Je ne suis pas favorable à la réduction de ces crédits car je considère que la recherche et l'innovation sont des priorités nationales, qui contribuent à l'attractivité d'un pays.
Nous avons la chance, à Strasbourg, d'avoir une université performante, d'avoir inauguré un campus européen prometteur et d'accueillir des chercheurs remarquables, dont plusieurs Prix Nobel, qui doivent être soutenus dans leurs travaux.
Si je suis élu Député, je m'impliquerai dans la discussion budgétaire relative à la recherche, l'innovation et les nouvelles technologies pour que les crédits soient stabilisés, voire même augmentés, dans un contexte budgétaire contraint.
Comme vous le savez, la commission des Finances de l’Assemblée nationale a rendu hier un avis défavorable à la proposition de réduction des crédits alloués à la recherche portée par le Gouvernement. Je me réjouis de cette décision. Comme quoi, les Députés ont un rôle essentiel à jouer en la matière.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY