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Règles de modérationQue proposez vous pour améliorer la visibilité et le rôle des institutions européennes auprès des citoyens français?
Monsieur,
Merci pour votre message. Avec Europe Écologie, nous portons un pacte de citoyenneté pour une Europe, au plus près des citoyens, qui protège nos droits et nos libertés. L’Europe doit se rapprocher des citoyens et se libérer de l’emprise des lobbies. Un pacte de citoyenneté doit protéger nos droits et nos libertés, y compris numériques, lutter contre toutes les formes de discrimination et soutenir les initiatives locales et citoyennes.
Nous proposons de promouvoir l’ICE plus encore – pour éviter que la volonté citoyenne ne soit ainsi sapée, nous proposons de transformer cet outils en véritable pouvoir d’initiative législative citoyen : la Commission aurait pour unique rôle de contrôler la légalité du texte, qui serait ensuite directement soumis au PE et au Conseil, comme toute proposition législative – et nous souhaitons qu’il y ait plus de débats européens, à l’instar du débat entre les candidats à la présidence de la Commission européenne.
En ce qui concerne les eurodéputés, nous pensons qu’ils doivent être élus en partie sur des listes transnationales et doté du pouvoir d’initiative législative. Nous demandons que les votes au sein du Conseil soient rendus publics. Enfin, nous nous engageons à relancer le travail sur une Constitution pour l’Europe, validé par les citoyens à l’occasion d’un référendum qui aurait lieu le même jour partout en Europe.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question importante.
Monsieur Perrin,
L'union populaire Républicaine propose une sortie unitlatérale et inconditionnelle de l'Union Européenne par l'article 50 du TUE.
Une fois sortis de l'Union européenne, nous sortirons automatiquement de l'euro et nous sortirons de l'OTAN. La visibilité et le rôle des institutions européennes ne sera relèvera plus de nos préoccupations nationales.
Par contre nous nous concentrerons sur une réindustrialisation de la France, le renforcement de toutes nos collaborations et de notre présence dans les organismes internationaux. Nous proposerons d'accueillir le parlement de la francophonie à Paris et nous proposerons de localiser l'UNESCO dans les locaux actuels du parlement européen à Strasbourg devenu inutile.
Il faut mettre fin à l'emprise des lobbys et à la démocratie de couloir qui sévit en Europe. L'absence de Majorité politique et le système de co-gestion entre le PS et la droite au parlement européen, rend illisible la politique européenne.
Nous proposons, avec notre candidat à la commission européenne, et les partis de la Gauche Unitaire Européenne, de refonder la politique européenne sur une majorité politique de gauche claire assumant ses choix. Il faut par ailleurs tendre à une interdiction du lobbying économique, financier et industriel qui gangrène les décisions européennes.
15 000 lobbyistes sont présents à Bruxelles (1 par fonctionnaire) et orientent largement les décisions qui y sont prises. Pour améliorer la visibilité des institutions il faut en modifier le fonctionnement vers plus de démocratie.
Que pensez-vous de "l'Union Européenne, une Fédération d'Etats-Nations"? Voulez-vous plus d'Europe? Moins d'Europe? Comment l'améliorer?
Nous les Européens, Alternative UDI-MoDem, sommes pour plus d'Europe mais surtout pour mieux d'Europe. Nous sommes pour une Europe plus politique, plus sociale et plus solidaire.
Depuis plus d'un demi-siècle, la construction européenne nous a garanti la paix et la prospérité. Elle nous a permis de construire et de développer un modèle social et démocratique unique au monde. Alors, aujourd'hui, quand certains accusent l'Europe d'être à l'origine de la crise que nous traversons, nous pensons, au contraire, que c'est le manque d'harmonisation entre pays européens, l'absence de politique ambitieuse, ainsi que l'élargissement sans fin, qui sont à l'origine de nos difficultés. Nous devons maintenant faire l'Europe pour répondre à la crise. Et pour cela nous devons recentrer l'Europe sur l'essentiel, la rendre plus efficace, plus protectrice et plus démocratique.
L'Europe est une chance. Ce n'est que par elle que nous conserverons notre place dans le monde, notre modèle social, que nous exporterons et réaffirmerons nos valeurs: la paix, la démocratie et le respect des droits de l'homme. Nous devons aujourd'hui aller plus loin dans le projet européen, approfondir le projet politique entamé il y a presque 65 ans. Construisons une politique industrielle ambitieuse pour encourager nos PME, mettons en place une révolution écologique européenne, protégeons les libertés fondamentales - que ce soit dans les prisons ou sur le net -, réalisons enfin une véritable politique étrangère européenne avec une défense commune et, surtout, faisons en sorte que l'Europe se réconcilie enfin avec ses citoyens!"
Restant naturellement à votre écoute, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes cordiales salutations.
Monsieur,
Merci pour votre message. Europe écologie est ouvertement favorable à une Europe fédérale. Néanmoins, nous pensons que l’Europe fédérale doit-être totalement démocratique. Nous demandons par exemple la remise à plat de toutes les structures hors traités afin de retrouver un équilibre des pouvoirs. Nous pensons que l’action des ministres des Finances de la zone euro doit être mieux contrôlée. Nous demandons la suspension de la Troïka et de ses politiques.
En ce qui concerne les eurodéputés, nous pensons qu’ils doivent être élus en partie sur des listes transnationales et doté du pouvoir d’initiative législative. Nous demandons que les votes au sein du Conseil soient rendus publics. Enfin, nous nous engageons à relancer le travail sur une Constitution pour l’Europe, validé par les citoyens à l’occasion d’un référendum qui aurait lieu le même jour partout en Europe.
Au delà, nous portons un pacte de citoyenneté pour une Europe, au plus près des citoyens, qui protège nos droits et nos libertés. Le parlement doit être le pilier de la démocratie européenne, avec un pouvoir d’initiative législative. Il faut aussi doter l’Europe d’un budget propre, dont la taxe sur les transactions financières serait le premier vrai impôt européen et organiser une réforme constitutionnelle de l’Union européenne validée par un référendum européen. Nous devons avancer vers un modèle basé sur l’échange et la participation directe des Européens en renforçant l’initiative citoyenne européenne (ICE)
La protection de toutes nos libertés, de l’avortement à la libre circulation en passant par le pluralisme et la protection les données, et la lutte contre toutes les formes de discrimination sont une priorité. Pour cela, il faut doter l’Agence européenne des droits fondamentaux de réels moyens et adopter une charte européenne des droits numériques afin de garantir la neutralité du Net, le respect de la vie privée, le droit à l’oubli et le partage non-marchand.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question extrêmement importante.
Bonjour,
Si je vous réponds "ni plus d'Europe, ni moins d'Europe, mais une Europe différente", vous allez penser que ce n'est pas une réponse convenable !
Il faut alors préciser.
Europe-Démocratie-Espéranto n'a pas de "ligne du parti "à ce sujet. Les opinions des membres sont très variables, mais ce qui est certain, c'est que l'action de EDE est clairement à l'intérieur de l'Union européenne. Je pense que la majorité des membres voudrait plus d'Europe, mais pas à n'importe quelles conditions, et si ces conditions ne sont pas remplies, certains sont même favorables à ce que leur pays quitte l'Union européenne.
L'important est la démocratie dans l'Union européenne. Dans quelque semaines auront lieu des élections des députés européens, mais ces députés de seront élus que par une minorité des citoyens (35% de participation en France ?), et donc auront une faible légitimité populaire. Les peuples européens ne sont pas consultés sur leur souhait, et lorsque les instances dirigeantes les consultent, elles ne tiennent pas compte de leur avis. On peut citer le référendum de 2005 sur la Constitution européenne, qui a été refusée par plusieurs peuples européens (dont la France) : les dirigeants se sont débrouillés pour adopter l'essentiel de ce traité par des lois votées par les parlements, ou bien en faisant revoter le peuple jusqu'à ce qu'il accepte..
Donc l'Union européenne a des institutions démocratiques, mais dont le peuple est exclu, ce qui fait qu'il s'en détourne.
Nous souhaitons faire progresser l'Europe en y favorisant la démocratie, et pour cela, il nous paraît indispensable d'obtenir un vrai débat démocratitque à l'échelle de l'Union européenne.
Comme les peuples parlent des langues différentes, et que l'anglais est d'une part une langue difficile, d'autre part la langue d'un peuple particulier, nous proposons l'emploi de la langue nationale Espéranto, qui est une langue simple, précise, et surtout équitable. Pour plus de détail, voir http://www.ede2014.fr/wordpress/wp-content/uploads/2014/04/l_europe_va_mal.pdf
Donc s'il faut résumer tout ça, on peut dire que "nous souhaiterions plus d'Europe" (ne pas oublier le verbe au conditionnel : pour l'instant, les conditions ne sont pas remplies).
Pierre DIEUMEGARD, mandaté par Geneviève MARTIN
Monsieur,
Je vous remercie de l’intérêt que vous nous portez et vous prie de trouver ci-dessous mes éléments de réponse à votre question.
Les idéologies ont fait beaucoup de mal dans ce pays et le fédéralisme est un concept flou qui ne signifie pas la même chose pour un Français ou pour un Allemand.
Notre démarche est pragmatique, à la recherche des bonnes idées et des bons projets. Nous ne voulons pas plus ou moins d’Europe, nous voulons que le travail initié pour mutualiser un certain nombre de politiques soit enfin finalisé pour remettre l’Europe en marche.
L'Union Européenne comme une fédération d'Etats Nations ?
Pour simplifier et en première approche, une nation c'est un peuple, des frontières et une monnaie. Dans l'état actuel nous n'avons plus de frontières et plus de monnaie.
Si nous voulions une union Européenne comme une fédération d'états-nations encore faudrait-il que les nations existent encore.
Les coup de boutoir de l'UE contre les nations en essayent de les diviser en régions "autonomes " de type land allemand en promouvant les langues régionales et en fléchant des crédits vers les régions sans passer pas les états tentent de faire plier les nations pour les diriger vers un gouvernement européen global.
On peut imaginer une autre solution avec des collaborations entre états effectivement souverains. Il faut que la France reprenne sa souveraineté, de façon légale par l'utilisation de l'article 50 du TUE, en sortant de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. Puis elle reconstruira des collaborations inter-gouvernementales, industrielles et scientifique à l'image de EADS, AIRBUS, ARIANE ou le CERN qui n'ont strictement rien à voir avec l'Union Européenne contrairement à ce que les euro-idolâtres veulent nous faire croire.
Elle gardera tous ses sièges dans les organisations internationales, reprendra sa place diplomatique, gardera ses ambassades, s'ouvrira à la francophonie en accueillant un parlement de la francophonie à Paris.
Les euro-idôlatres nous menacent d'isolement. Commet fond tous les pays du monde qui sont hors UE ? Qui n'ont pas l'euro. Seule la souveraineté est gage de démocratie. La démocratie c'est pouvoir parler de tout, tout le temps et pouvoir remettre en cause des choix de société. Les traités nous empêchent d'exercer ce droit. Ils sont donc anti-démocratiques. Vous trouverez toutes nos analyses de fond et notre programme post-sortie de l'UE sur wxww.upr.fr.
Si vous aviez voté NON au référendum de 2005 vous aviez raison. Nous porteront votre message.
Bonjour,
Contrairement aux caricatures nous ne sommes pas anti-européen, nous voulons refonder l'Europe, sur des bases démocratiques et solidaire. Pour cela il nous est nécessaire de rompre avec la logique de Bruxelles qui pousse à la guerre entre les peuples à des fins économiques et financières.
Cordialement
Que pensez-vous de l'article 104 du traité de Maastricht, n'est il pas trop limitant, compte tenu des enjeux actuels ? Afficher la suite
L’article 123 reprend l’article 104 du traité de Maastricht, également identique à l’article 181 du traité constitutionnel européen. : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » Replier
Le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) et la politique économique européenne sont à redéfinir. L'Union économique et monétaire est au cœur du projet européen. C'est une réalisation récente (l'euro n'a pas encore 20 ans!) et ambitieuse qui doit apprendre de ses erreurs et se perfectionner.
La crise économique, dans laquelle nous sommes encore profondément plongés, a révélé les faiblesses de l'Union monétaire et le manque cruel d'une gouvernance économique européenne. La crainte allemande – parfaitement compréhensible à la sortie de la Seconde guerre mondiale – de l'inflation et les exigences qui en ont découlé en terme de neutralité monétaire de la BCE sont aujourd'hui à reconsidérer. Cela, tout le monde l'a compris. La preuve en est, qu'au plus fort de la crise, la BCE a finalement injecté des liquidités sur les marchés et que nous avons vu la naissance d'un Mécanisme Européen de Stabilité (MES), institution financière européenne permettant de lever des fonds sur les marchés financiers pour un montant allant jusqu'à 700 milliards d'euros dans le but d'aider des États en difficulté.
Aujourd'hui, nous, les Européens – Alternative UDI-MoDem – voulons aller plus loin. Nous défendons la mise en œuvre d'une véritable gouvernance économique de la zone euro. Nous pensons que l'euro doit redevenir le projet politique qu'il était au départ, que la zone euro doit se doter d'institutions propres, élues par tous les Européens concernés et soumises à un contrôle permanent. Cette Union monétaire et fiscale renouvelée devra alors reposer sur un rôle élargi de la BCE, une marché obligataire européen - avec la création d'euro obligations - et un gouvernement économique digne de ce nom.
Ce traité de Maastricht est déjà vieux, et effectivement, n'est peut-être pas (ou plus) adapté à la situation actuelle.
Ce problème de "il est interdit aux instances politiques de faire ceci ou de faire cela" n'est pas adapté aux circonstances de crise, et il est (il serait ?) normal que les dirigeants de l'Union européenne prennent des initiatives, y compris en passant outre certains points des vieux traités. Mais qui est habilité à le faire ?
Les dirigeants nationaux essaient de coller aux souhaits de leurs électeurs nationaux, et les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas été élus, mais désignés selon des procédures peu claires, et ils n'ont pas ou peu de légitimité populaire.
Pour Europe-Démocratie-Espéranto, le problème essentiel est la déconnexion entre les élites dirigeantes et les peuples européens. Dans quelques semaines, des députés européens seront élus, mais seulement par une minorité des électeurs (35% de participation en France ?). Ils n'auront pas la légitimité populaire pour prendre des initiatives fortes.
Pour essayer de reconnecter les dirigeants avec les peuples, il faut un débat démocratique à l'échelle de l'Union européenne, et pour ce débat, il faut une langue commune. C'est pour cette raison que nous proposons l'utilisation de la langue espéranto, beaucoup plus facile et claire que les langues nationales habituelles, et que l'on peut qualifier de "langue équitable", par ce qu'aucun peuple particulier ne peut faire valoir un avantage quelconque à l'emploi de cette langue.
Ce matin, j'ai entendu à la radio (France-Culture) une étude sur l'avantage pour une banque d'être très grosse, trop grosse pour faire faillite (les pouvoirs publics empêcheront la faillite de la banque en cas de crise grave). Si les pouvoirs publics ont des obligations envers ces banques plus qu'envers les autres, il est normal qu'ils aient aussi plus de pouvoir sur ces banques que sur des entreprises normales. C'est le rôle du "politique" de réguler l'économie.
Pierre DIEUMEGARD, mandaté par Geneviève MARTIN
Vous évoquez l'article 123 du TFUE qui interdit à un pays d'emprunter auprès d'une banque centrale (la BCE ou la Banque de France pour nous). Ce mécanisme en vigueur depuis 1973 en France es tteès contraignant et génère des coûts (intérêts) insupportables pour notre économie. Il suffit d'étudier la courbe de notre dette nette comparée à la courbe chargée des intérêts pour se rendre compte de l'inanité de cette règle.
Au départ on pensait que les politiques seraient plus "raisonnables" mais jamais elle n'a freiné l'endettement, elle l'a même aggravé. En fait c'est tout un ensemble d'articles qui pose problèmes.
Pour n'en citer que quelques uns :
- l'article 26 : les libertés fondamentales en UE sont les liberté de circulation des biens, des service, de la main d'oeuvre et de capitaux.
On ne parle pas de plein emploi, de bien-être, de culture, de respect humain ...
- l'article 63 : qui interdit les contrôle de capitaux entre pays membres mais aussi avec des pays tiers.
C'est cet article qui permet - t c'est un exemple parmi des centaines - à un industriel anglais de délocalisé la SEITA de Carquefou en Plogne sans que la France n'y puisse strictement rien. C'est aussi cet article qui fait que notre patrimoine est vendu à des américains, des qataris ou des chinois fortunés.
- l'article 106 : qui impose la concurrence notamment pour les services publics et qui va conduire à leur démantèlement..
L'Union européenne est basée sur la concurrence libre et non faussée avec un priorité ABSOLUE au marché intérieur au détriment de l'Homme et de son bien être.
En fait touts ces articles sont liberticides et anti-démocratiques.
Une démocratie c'est quand on peut parler de tout tout le temps et remettre en cause des choix.
Le fait de rendre inaccessibles des choix de société dans des traités inamovibles sur lesquels les peuples n'ont pas donné leur avis relève plus de la dictature que de la démocratie.
La solution est de sortir - de façon légale par l'article 50 du TUE - de l'UE, de l'euro et de l'OTAN puis de reconstruire des collaborations inter-gouvernementales, industrielles et scientifique à l'image de EADS, AIRBUS, ARIANE ou le CERN qui n'ont strictement rien à voir avec l'Union Européenne contrairement à ce que les euro-idolâtres veulent nous faire croire.
Seule l'Union Populaire Républicaine propose cette solution pour reprendre notre souveraineté comme plusieurs prix Nobel et des dizaines d'économistes le préconisent.
Le programme politique de reconstruction de la France à l'issue de cette sortie est disponibles sur notre site web (www.upr.fr)
Si vous aviez voté NON au référendum de 2005 vous aviez raison.
Nous porteront votre message.
L'article 123 reprend l'article 104 du traité de Maastricht, également identique à l'article 181 du traité constitutionnel européen. : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d'accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres.
L'acquisition directe, auprès d?eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
Au Front de Gauche nous entendons rompre avec cette euro au service des financiers, pour prendre le pouvoir sur une monnaie utile aux peuples. Cela passe effectivement par l'abrogation de l'article 104 du traité de Maastricht pour remettre la BCE au service de l'intérêt général. Nous considérons par ailleurs que le financement des Etats auprès des banques privées est un scandale. En effet, les taux d'intérêts offerts par les établissements financiers sont ce qui entretien la dette de nos pays. Se financer par la BCE permettrait de mettre fin à la logique austéritaire
L'Euro ne doit pas être un tabou, il faut en changer la logique pour en faire une construction politique, où créer une alternative que nous proposerons à nos partenaires européens, dont les économies nécessitent également une politique d'investissement.
Que proposez-vous pour lutter contre le chômage à l'échelle européenne ?
Que pensez-vous du traité trans atlantique ?
Êtes vous favorable à accueillir de nouveaux pays au sains de l'UE ?
L'actuelle directive sur les Travailleurs détachés vous satisfait-elle ? Ne reste-t-elle pas un dumping sur la protection sociale et les retraites ?
Que proposez-vous pour les ouvriers face à cette europe destructrice d'emploi et de pouvoir d'achat ?
Améliorer la visibilité des institutions européennes auprès des citoyens français signifie, à mon sens, rapprocher ces institutions des citoyens européens.
La première et véritable faiblesse de l’Union européenne réside dans son déficit démocratique. Déficit qui est particulièrement, et à raison, pointé du doigt depuis le début de la crise économique. Le fait est que si au fil des années, les compétences de l’Union européenne se sont renforcées, son fonctionnement s’est aussi complexifié. Le projet est devenu de plus en plus opaque aux yeux des citoyens qui, pour beaucoup, ont cessé de s’y intéresser.
Il existe de nombreuses pistes pour faire de l'Europe, le modèle de démocratie qu'elle ambitionne d'être. Voici quelques-unes des propositions que je défends:
· L'élection au suffrage universel direct d'un président de l'Union européenne. Celle-ci permettrait aux citoyens d'identifier un véritable leader légitime de l'Europe. Il est essentiel que celui ou celle qui s'acquittera de cette fonction soit un personnage politique et charismatique d'envergure.
· Le renforcement des prérogatives du Parlement européen. Bien qu'étant devenu, depuis l'adoption du traité de Lisbonne, un véritable colégislateur, le Parlement mériterait, en tant que seule institution européenne démocratiquement élue, d'acquérir un véritable pouvoir d'initiative législative, pouvoir pour le moment réservé à la Commission.
· Davantage d'efforts en termes de communication. Il est fondamental, qu'au niveau européen comme au niveau national, les responsables politiques et les médias communiquent davantage sur les enjeux européens et le fonctionnement des institutions. Les hommes et femmes politiques doivent également cesser de se servir de l'Europe comme bouc émissaire."
Restant naturellement à votre écoute, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes cordiales salutations.