

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue pensez-vous de la directive secret des affaires discutée au Parlement Européen et des impacts qu’elle aura sur l’accès à l’information des citoyens ? Allez-vous voter en faveur de ce texte ?
Êtes vous favorable à une augmentation du nombre d'heures d'information en Europe sur les minorités sexuelles (QUILTBAG) dans les écoles (1ère et primaire) ? Afficher la suite
Tant à la première école (petite - grande section) que à l'école primaire (CP-CM2), il est important que les enfants sachent qu'il existent des citoyen-ne-s en dehors de la majorité hétérosexuelle cisgenre. (Cisgenre = dont le ressenti psychologique, l'esprit de la personne coïncide avec son anatomie sexuelle.)
En effet certaines personnes découvrent assez tôt leur bisexualité (par exemple) ou leur transidentité (se sentir garçon dans un corps de fille, ou l'inverse).
Il faut bien savoir que l'on peut se développer en dehors des cases (Asexualité, intersexuation...). Replier
A l’individu, supposé maître de son existence, depuis les débuts de la vie jusqu’à la mort, confiant dans ses seules performances et liant son bonheur à l’accumulation de richesses, nous opposons la personne : reliée à ses semblables, elle déploie sa liberté dans l’interdépendance, assume ses compétences comme ses fragilités, et s’épanouit dans une organisation sociale fondée sur la conscience, la bienveillance et l’initiative.
La famille, malgré ses limites et ses imperfections, reste le premier lieu où se tissent les liens entre les personnes et où se construit la confiance. Les parents peuvent ainsi assumer leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants.
Néanmoins, la priorité est de rassembler les Français autour d’un projet de réformes de notre pays et de l’Europe compte tenu de la gravité de la crise économique et sociale et de la fracture qu’elle provoque.
Ces problématiques ne sont pas du ressort de l’Union européenne : elles doivent être traitées dans chaque pays, dans un climat apaisé. Elles seront abordées une fois que la France aura retrouvé espoir, dans un contexte où la croissance et la création d’emplois seront de retour. Le faire avant risquerait de provoquer un clivage plus grand encore et de favoriser la montée des populismes. Nous prônons une démarche fondée sur la consultation des citoyens et le débat public afin de dégager un consensus.
Que proposez vous pour lutter contre le manque d'engagement politique dans les élections européennes, reflété par des taux d'abstention très hautes ? Afficher la suite
Taux d'abstention en 2009 : 56,5 %
Taux d'abstention en 2004 : 45,5 %
...
Sources : Eurostat. Replier
Monsieur,
Merci pour votre message. Les écologistes européens ont été les seuls à avoir des primaires ouvertes via internet, pour stimuler la participation des citoyens au débat. Nous souhaitons décloisonner les débats. Nous nous sommes érigés contre le refus de France Télévisions de diffuser autrement que sur Internet le débat des candidats à la présidence de la Commission organisé en Eurovision.
De plus, j’ai parcouru l’ensemble des territoires de la circonscription Est pendant cette campagne, comme je l’ai fait durant mon mandant de députée européenne : sans cumuler, j’ai été députée à temps plein pendant cinq ans pour faire avancer nos idées, une Europe plus solidaire, écologique et proche des citoyens.
Par exemple, j'ai agi pour le rejet du traité anti-contrefaçon ACTA, qui mettait en danger le partage libre des savoirs culturels, agricoles, de la santé et de l’innovation.
La mobilisation citoyenne qui s'est exprimée par le biais de la commission des pétitions du Parlement européen, dont je fais partie, ajoutée aux initiatives spontanées, ont permis au Parlement européen de rejeter, le 4 juillet 2012 et pour la première fois de son histoire, ce traité international. Cela fait partie des grandes victoires de mon mandat, puisque j'avais consacré toute mon énergie à l'élaboration du texte qui avait permis le rejet.
Sur le terrain pour expliquer aux citoyens ce que l’Europe fait pour eux, quelles ont été les positons portées par les écologistes au parlement et celles que nous porterons dans la prochaine législature, j’ai œuvré pour donner du sens à l’Europe. C’est ainsi que j’entends redonner du sens à l’engagement politique, bien au-delà des élections européennes d’ailleurs.
Enfin, j’ai regretté de ne pas débattre plus souvent avec des têtes de listes telles que M. Philippot ou Mme Morano, qui ont régulièrement préférés les plateaux de télévision, plutôt que l’engagement au plus près des citoyens.
Sur le fond, êtes vous pour ou contre l'appartenance de la France à l'UE ?
Si oui, pourquoi ? Et sinon, pourquoi êtes vous candidat à ces élections ?
Je suis bien sûr résolument et définitivement pour l'appartenance de la France à l'Union Européenne. L'Europe est un idéal. L'Europe est le plus beau projet politique jamais porté. L'Europe est notre force.
L'Europe est aussi une nécessité. C’est une nécessité parce que le monde est plongé dans une compétition violente, universelle, qui exige que se rapprochent et que s’unissent les pays qui ne sont pas assez puissants pour se mesurer aux mastodontes de la planète. L’union, c’est la force. Face aux grands émergents, les pays européens, même la France ou l’Allemagne, ne peuvent être entendus ou respectés que s’ils coopèrent et travaillent ensemble (pour une politique étrangère commune, pour une politique industrielle commune, pour lutter ensemble contre le changement climatique, etc.). Ainsi je suis persuadée que le seul avenir de la France est l'Union Européenne.
Restant naturellement à votre écoute, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes cordiales salutation
Bonjour,
Je suis profondément attachée à l'appartenance de la France à l'Union européenne.
Profondément pro-européenne, je n'en suis pas pour autant euro-béate ou euro-naïve. L'Europe d'aujourd'hui n'est pas parfaite et beaucoup reste à faire.C'est pourquoi je suis aujourd'hui candidate aux élections européennes, pour porter des solutions concrètes au plus haut niveau ous avons besoin d'une Europe forte pour faire face aux défis actuels. Nous avons besoin de "mieux" d'Europe et non de moins d'Europe !
La construction d’une Europe nouvelle, une Europe de l'innovation engagée sur la transformation de nos sociétés, une Europe solidaire et respectueuse de l'environnement, enfin une Europe qui combat le pouvoir des lobbies industriels et des grandes multinationales : tel est le projet d'alternative politique citoyenne, responsable, durable et tournée vers l'avenir que j'ai défendu durant ces 5 années et que souhaite continuer à défendre si je suis réélue.
,Je me présente aujourd'hui aux élections européennes pour continuer à me mettre au service des citoyen-nes pour porter les valeurs d’une Europe plus juste et plus solidaire.
Mes grandes priorités et engagements sont de défendre sans relâche une Europe plus citoyenne, de préserver notre capital naturel si essentiel à notre avenir, de développer un nouveau modèle économique durable et créateur d’emploi et enfin de protéger en tout point nos libertés publiques.
Profondément pro-européenne, je n'en suis pas pour autant euro-béate ou euro-naïve. L'Europe d'aujourd'hui n'est pas parfaite et beaucoup reste à faire. Nous avons besoin d'une Europe forte pour faire face aux défis actuels. Nous avons besoin de "mieux" d'Europe et non de moins d'Europe !
Cordialement,
Candidat aux élections européennes, je suis bien évidemment pour notre participation à l'union, la question reste : quelle union souhaitons nous voir naître pour la génération Maastricht et celles à venir ?
Je m'oppose à l'union économique et monétaire que nous subissons, disons le clairement. Je suis, au contraire, pour une union fédérale, démocratique aux ambitions sociales plus concrètes.
Sus aux intérêts financiers, quand une politique sociale est plus que vitale !
Cordialement
Oui, nous sommes pour l'appartenance de la France à l'Union Européenne. En association nous pouvons mieux nous défendre.
Nous soutenons l'idée de l'espéranto pour l'Europe, car cette langue permettrait un dialogue plus facile et plus clair entre les citoyens, une égalité linguistique entre tous les états puisque c'est une langue neutre. Il en découlerait davantage de justice au niveau de toutes les institutions.
C'est pour faire avancer l'idée que j'ai accepté d'être tête de liste. J'étais déjà candidate en 2004 et 2009.
Le fait que l'espéranto soit une languue dédaignée par ceux qui dirigent l'Europe est très inquiétant. Nous sommes loin de la démocratie linguistique.
Monsieur,
Je vous remercie de l’intérêt que vous nous portez et vous prie de trouver ci-dessous mes éléments de réponse à votre question.
Je pense que l’Europe est notre destin commun. Ce projet unique au monde a permis la paix et la prospérité pendant près de 70 ans au sein de notre continent. L’Europe est incontournable car la France ne pourra pas affronter seule les grands défis du 21e siècle. Pour autant, le projet européen est au milieu du gué. Les responsables en sont notamment nos dirigeants politiques, bloqués par le clivage gauche-droite. Ils font de Bruxelles le bouc émissaire de tous nos maux et y envoient trop souvent les recalés de la politique nationale à la recherche d’un mandat alimentaire en complément d’autres activités. Les dirigeants politiques français n’ont pas plus de crédibilité à Bruxelles qu’ils n’en ont en France, à force de promesses non tenues.
Ils ne sont plus porteurs d’un projet et d’une vision pour l’Europe. Ils ont réussi à imposer en Europe le modèle français actuel, immobilisme et suradministration. L’Europe mérite mieux qu’un paquet de normes illisibles et de dirigeants politiques désabusés.
Nous voulons retrouver le sens commun. L’Europe à sa juste place n’est pas un problème : elle est une solution pour surmonter les crises et tracer un chemin d’avenir. Nous voulons envoyer à Bruxelles des députés compétents et totalement engagés pour finir ce qui a été commencé, pour avoir enfin une Europe qui fonctionne avec des bénéfices visibles pour tous les Français dans leur vie quotidienne.
Nous ne voulons pas plus ou moins d’Europe, nous voulons que le travail initié pour mutualiser un certain nombre de politiques soit enfin finalisé.
Face à la défiance généralisée des Français vis-à-vis de la classe politique, face à la colère et à la désespérance, nous portons un projet alternatif et crédible pour l’Europe : le projet de citoyens qui cessent de sous-traiter leur destin commun à des politiciens de carrière et s’engagent ensemble pour remettre l’Europe en marche.
Bonjour Aurélien
Notre objectif en tant que mouvement est de sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
Toutes nos analyses (historiques, sociologiques, économiques et juridiques) sont disponibles
sur www.upr.fr
La zone euro est la PIRE zone économique du monde :
- augmentation du chômage
- croissance de la dette
- progression de la pauvreté
- diminution de l'activité commerciale et industrielle
Et personne n'ose vous le dire.
A contrario, toutes les promesses des autres candidats sont des mensonges :
Les traités ne peuvent être modifiés qu'à l'unanimité et ne relèvent pas des prérogatives des parlementaires (art 48 du TUE) et le président de la commission ne sera par forcemment choisi parmi les candidats auto-proclamé (art 17.7 du TUE).
Cordialement.
Monsieur,
votre question est intéressante car elle met en question ce que l'on appelle l'Euroscepticisme du Front de Gauche.
Je ne suis pas Eurosceptique, je crois à la coopération entre les peuples européens, et à la nécessité de construire la paix. Pour autant, je suis capitalosceptique. Je pense que le modèle que l'on nous impose est néfaste pour les européens, mais aussi pour notre planète. Il faut sortir du dogme de la concurrence libre et non-faussée. Il faut arrêter avec le libre échange généralisé.
C'est pour cela que je propose de désobéir aux traités européens, et aux directives qui libéralisent et privatisent tout. Cette désobéissance est possible, la France désobéit bien à la directive aire.
Elle est nécessaire, car elle servira d'exemple aux pays qui voudront faire Front avec nous pour rebâtir une construction politique sociale et écologique. Grecs, Portugais et italiens sont proches de nous rejoindre, ouvrons leur la voie!
Êtes vous pour l'instauration d'une zone blanche (0 onde) habitable/constructible d'au moins 1ha/département pour les personnes électrohypersensibles?
Cher Monsieur,
Je tiens à vous remercier pour votre question.
Cette problématique est en effet très importante. Chaque jour de nouvelles personnes sont reconnues électro-hypersensibles, ce qui pose de nombreux problèmes dans leur quotidien.
Les ondes électromagnétiques, comme les produits chimiques, ont des effets sanitaires, parfois très handicapants, et de plus en plus de monde est aujourd’hui touché. L’électrohypersensibilité est en effet un problème grave dans notre société. Partout en Europe, nombreux sont ceux qui souffrent au quotidien de maux de tête insupportables, ne supportent plus le wifi chez eux ou au travail, ne pouvent plus dormir, et sont obligés de s’isoler pour ne plus être exposés aux ondes qui se multiplient.
Cela représente également un coût élevé pour la société, puisque ces personnes malades ne peuvent pas travailler et ont du mal à se soigner correctement faute de diagnostique correct. Il est important que ces maladies environnementales émergentes soient inclues dans la Classification Internationale des Maladies."
Je souhaite vivement que nous agissions rapidement face à ce problème et que soit reconnu officiellement le statut de ces personnes. Je suis en effet favorable à l'installation d'une zone blanche dénuée de toute pollution électromagnétique pour les personnes électrohypersensibles.
Pour en savoir plus, je vous invite à consultez ici la position de la députée de mon groupe politique en charge de la question de la sensibilité électromagnétique.
Bien cordialement
Que pensez-vous des référendums séparatistes qui s'organisent actuellement dans l'Est de l'Ukraine?
Monsieur,
Avant tout, merci pour votre question.
Dès mars 2013, les écologistes étaient en Ukraine pour soutenir le mouvement pacifiste et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Pour nous, les scrutins qui ont eu lieu dans les régions de Donetsk et Lugansk ont été organisés dans des conditions tout à fait douteuses.
Nous considérons que le résultat ne peut pas être reconnu, car le scrutin n’a pas respecté les standards européens en la matière. La crise ukrainienne démontre la nécessité d’une Europe unie et forte. Cette situation nous rappelle combien nous avons besoin d’une politique étrangère et d’une politique de défense commune. Surtout, elle nous rappelle combien nous avons besoin d’une politique énergétique coordonnée.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question importante.
Mènerez-vous une action afin de simplifier les procédures d’accès aux fonds européens pour les associations (petites et moyennes) ? Afficher la suite
Pour la politique vis-à-vis des associations :
Si vous êtes élu(e) député(e) européen(ne) vous engagez-vous à mener une action afin de simplifier les procédures d’accès aux fonds européens pour les associations, « moyennes et petites » notamment ?
Vous engagez-vous à réunir au moins deux « Agoras » par an sur des sujets d’intérêt général ?
Pour le Collectif des associations citoyenne Replier
Vous posez la question sur la question de l'accès des associations aux fonds européens et je vous en remercie vivement. La simplification des procédures d’accès aux fonds européens est une nécessité et il faut arriver à trouver un équilibre raisonnable entre les exigences de contrôle des fonds publics et les formalités administratives.
Au-delà de la simplification des règles administratives et "procédurales", il y a un travail important d'information à effectuer sur les Fonds Structurels (FEDER, FSE, FEADER), mais aussi sur les autres programmes financiers européens qui existent comme par exemple, le programme Erasmus + , le programme Horizon 2020, le programme LIFE +.
Il existe de très nombreuses opportunités de cofinancement européen pour les petites entreprises, pour les collectivités locales ou pour les associations et il est absolument nécessaire que les gouvernements, les élus, les responsables locaux communiquent mieux et informent davantage sur ces possibilités : c’est le rôle des institutions européennes mais également des pouvoirs publics français.
Restant naturellement à votre écoute, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes cordiales salutations.
Bonjour,
Les fonds européens sont un leurre. L'union européenne n'a pas d'argent;
Elle ne fait que redistribuer les fonds alloués par les pays contributeurs nets pour orienter une politique libérale.
Petite allégorie : vous mettez votre argent, 10 pièces d'un euro, sur la table, vous en glissez 3 vers le croupier qui les garde et vous remettez les 7 restantes dans votre poche ; êtes vous content de la somme que vous avez récupéré ? C'est exactement le mécanisme des subventions de l'Union Européenne.
Pour 2014, la France va verser 22,2 mia€ pour n'en récupérer que 13,96.
Le solde étant négatif de plus de 8 mia€.
D'ailleurs la cour des comptes européennes (qui a refusé de certifier ses comptes pendant 18 ans) souligne le gaspillage et le manque massif de contrôle sur le sommes distribuées.
Si la France était souveraine elle pourrait distribuer plus d'agent tout en faisant des économies.
L'Union Populaire Républicaine propose que la France sorte de l'UE, de l'euro et l'OTAN pour recommencer à gérer son argent, ses subventions, son modèle social ...
Tous les renseignements sur www.upr.fr
Bien cordialement.
Palestine #02: Veillerez-vous à ce que l’UE impose le respect des droits de l’Homme comme clause conditionnelle dans les accords UE/Israel? Afficher la suite
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, créée en 1993, est un regroupement de 43 organisations de solidarité internationale engagées en faveur d’une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.
Les organisations strasbourgeoises ci-dessous souhaitent recueillir l’avis des candidats de la région Est concernant les questions suivantes, issues de l’argumentaire «Palestine/Israël : l’UE, un acteur majeur » proposée par Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine.
CCFD Strasbourg
CJACP Strasbourg
LDH Strasbourg
MRAP Strasbourg
UJFP Strasbourg Replier
Avant tout, merci pour votre question.
La colonisation israélienne constitue une violation patente du droit international, notamment la IVe convention de Genève comme rappelé par la Résolution 446 du Conseil de sécurité des Nations unies. Les écologistes au Parlement européen soutiennent cette position de l'UE et veulent surtout tout faire pour passer de la parole aux actes et de l'adoption de grands principes juridiques à leur mise en œuvre concrète sur le terrain.
Au sein du prochain parlement européen, le groupe des Verts continuera de tenir cette position très claire de respect du droit international sans laquelle aucune chance de paix ne peut réellement aboutir sur le terrain. Cette position est fondamentale pour l'Etat israélien, dont certaines dérives observées en termes de respect du droit des minorités au sein même de ses frontières officielles constituent un danger pour le caractère démocratique de l'état israélien et l'ensemble de ses citoyens.
Réélue, je poursuivrai avec l’ensemble des élus écologistes notre action. Nous nous mobiliserons pour que la promotion des droits de l’homme soit appliquée à la lettre dans toutes les politiques de l’Union, y compris dans sa politique commerciale.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question importante.
Bonjour
Je ne sais pas s'il faut que l'Europe intervienne trop. Ce serait bien qu'elle soit un médiateur discret et attentif pour aider à un accord entre Palestine et Israël, dans la meure où les deux parties accepteraient sa médiation.
Cordialement
Bonjour,
Les libertés fondamentales dans l'UE définies dans l'article 26 du TFUE sont la libre circulation des biens, des services, des capitaux et de la main d'oeuvre. L'article 63 du même traité interdit toute limitation aux mouvements de capitaux.
C'est donc à cette aune qu'il faut lire les actions de l'UE.
Les droits de l'Homme pour l'UE ne sont que des conditions qui risquent d'être gênante pour le "Grand Marché".
Il ne faut donc pas compter sur l'Union européennes pour les mettre en avant si ce n'est pas une condition pour que le business fonctionne.
L'Union Populaire Républicaine propose que la France sorte de l'UE, de l'euro et de l'OTAN pour, entre autres avantages, redevenir la patrie des droits de l'Homme.
Tous les détails sur notre site web : www.upr.fr
Bien cordialement.
Palestine #04.1: Exigerez-vous via l'UE la mise en place de mesures pour la levée du blocus de Gaza? Afficher la suite
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, créée en 1993, est un regroupement de 43 organisations de solidarité internationale engagées en faveur d’une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.
Les organisations strasbourgeoises ci-dessous souhaitent recueillir l’avis des candidats de la région Est concernant les questions suivantes, issues de l’argumentaire «Palestine/Israël : l’UE, un acteur majeur » proposée par Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine.
CCFD Strasbourg
CJACP Strasbourg
LDH Strasbourg
MRAP Strasbourg
UJFP Strasbourg Replier
Avant tout, merci pour votre question.
Aujourd'hui, plus de 70% de la population gazaouie dépend de l’aide humanitaire. Depuis août 2005, Israël est resté la puissance occupante en maintenant son contrôle total sur les frontières terrestres, maritimes et aériennes de la bande de Gaza. De plus, cette dernière a été en décembre 2008 la cible de la plus importante opération militaire israélienne depuis 1967. Aujourd'hui, le blocus continue et il ne fait qu'aggraver la situation humanitaire calamiteuse.
Le blocus de la bande de Gaza, dans la mesure où il punit l’ensemble de ses habitants pour des crimes qu’ils n’ont pas commis, constitue une « punition collective » imposée en violation flagrante des obligations qui incombent à Israël en vertu du droit international humanitaire. Israël, en tant que puissance occupante, est en effet dans l’obligation de protéger la population civile et ses biens qui se trouvent sous son contrôle. Ceci au titre des articles 27 et 47 de la quatrième Convention de Genève.
Nous soutenons en tant qu'écologistes :
A court terme :
- la mise en place sans condition, pour tous les citoyens palestiniens de Gaza, de passage par la Cisjordanie pour leurs voyages à l’étranger
- l’autorisation pour les familles de Gaza de rendre visite aux prisonniers palestiniens gazaouis en Israël et en Cisjordanie
- la levée du blocus de Gaza et l’autorisation des importations et des exportations de tout bien ainsi que la libre circulation des Palestiniens à travers les points de passage israéliens
- la liberté de circulation et d’accès aux ressources de la bande de Gaza, dont les eaux territoriales (au moins sur les 20 milles marins) et les terres agricoles dans la “zone tampon”.
A moyen terme :
- Il faut développer des projets d’infrastructure, notamment pour la distribution de l’eau potable, le traitement des eaux usées et la production d’électricité, l’aéroport et le port de Gaza, d'autant qu'en termes d'environnement, le blocus constitue une catastrophe écologiste, pour les conditions sanitaires de la population, le traitement des eaux usés, des déchets, etc.
- Il faut préparer l’exploitation palestinienne des ressources naturelles de Gaza, en développant les énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien ou l'hydraulique.
- Il faut favoriser le développement de circuits d’importation et d’exportation indépendants d’Israël.
- Il faut soutenir la reconstruction de l’industrie palestinienne dans la bande de Gaza.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question importante.
Bonjour,
Nouvelle Donne est pour la liberté de circulation des peuples, donc contre le blocus de la bande de Gaza et pour que les palestiniens puissent se déplacer librement entre la bande de Gaza et la Cisjordanie .
Plus généralement, ND défend la paix entre les peuples et, par conséquent,une paix juste et durable entre Israël et l'Etat palestinien dans le respect du droit international et des frontières d'avant 1967 .
Cordialement
Plateforme Palestine : Soutiendrez-vous la mise en place de mesures excluant les colonies de toute relation entre l’UE et Israël ?
Veillerez-vous à ce que l’UE puisse mettre en œuvre et financer des projets dans le Territoire palestinien occupé sans entraves? Afficher la suite
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, créée en 1993, est un regroupement de 43 organisations de solidarité internationale engagées en faveur d’une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.
Les organisations strasbourgeoises ci-dessous souhaitent recueillir l’avis des candidats de la région Est concernant les questions suivantes, issues de l’argumentaire «Palestine/Israël : l’UE, un acteur majeur » proposée par Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine.
CCFD Strasbourg
CJACP Strasbourg
LDH Strasbourg
MRAP Strasbourg
UJFP Strasbourg Replier
Les relations entre l'État d'Israël et l'Union européenne ont débuté en 1959 et sont encadrées notamment par la politique européenne de voisinage, le Partenariat Euromed et l'Union pour la Méditerranée. L'accord euro-israélien de stabilisation et d'association forme la base légale des relations entre l'Union européenne et l'État d'Israël. Il comprend des arrangements de libre-échange pour les produits industriels, des arrangements concessionnels concernant le marché des produits agricoles et offre la perspective d'une plus grande libéralisation des biens et services ainsi que des produits agricoles.
En juin 2013, une directive de l'Union européenne a enfin disposé que « tous les accords entre l'État d'Israël et l'Union Européenne doivent indiquer sans ambiguïté et explicitement qu'ils ne s'appliquent pas aux territoires occupés par Israël en 1967 ». Les autorités israéliennes ont été furieuses de cette directive de Bruxelles excluant les Territoires occupés des accords. Benyamin Nétanyahou a même dénoncé cette mesure comme une ingérence étrangère visant à imposer par la force des frontières à Israël, parlant même d'«un mur de Berlin politique et économique au centre de Jérusalem», susceptible de faire «perdre la confiance d'Israël dans la neutralité de l'Europe». Naftali Bennett, ministre de l'Économie, a même qualifié la décision de l'Union européenne « d'attaque terroriste contre toutes les chances de paix».
Pourtant, pour la première fois, l'UE a pris une mesure claire et a distingué Israël et les Territoires occupés en 1967. Politiquement, cela a obligé le gouvernement israélien à sortir de l'ambiguïté et à stipuler par écrit pour chaque accord passé avec l'UE ou un État membre que les colonies de Cisjordanie mais aussi Jérusalem-Est ne feraient pas partie d'Israël.
Pour EELV, cette position de l'UE ne prend pas position pour un camp contre un autre mais respecte simplement les principes du droit international. En effet, la colonisation israélienne constitue une violation patente du droit international, notamment la IVe convention de Genève comme rappelé par la Résolution 446 du Conseil de sécurité des Nations unies. Les écologistes au Parlement européen soutiennent cette position de l'UE et veulent surtout tout faire pour passer de la parole aux actes et de l'adoption de grands principes juridiques à leur mise en œuvre concrète sur le terrain. Au sein du prochain parlement européen, le groupe des Verts continuera de tenir cette position très claire de respect du droit international sans laquelle aucune chance de paix ne peut réellement aboutir sur le terrain. Cette position est fondamentale pour l'Etat israélien, dont certaines dérives observées en termes de respect du droit des minorités au sein même de ses frontières officielles constitue un danger pour le caractère démocratique de l'état israélien et l'ensemble de ses citoyens.
En particulier, on peut donc considérer que les accords commerciaux UE-Israël ne devraient pas s’appliquer aux produits venant des colonies israéliennes dans les territoires occupés palestiniens. Dans la mandature antérieure, le groupe Vert du parlement européen s’est prononcé pour un gel de l’accord d’association tant qu’Israël ne respecte pas les engagements pris. Il a régulièrement interpellé la Commission et les Etats membres pour non-application des dispositions de l’accord d’association en matière de droits de douane, infraction au droit communautaire et inaction dans ce domaine. Ainsi, nous réaffirmons la nécessité d’un étiquetage différencié des produits des colonies afin d’en interdire l’importation sur le territoire européen. En effet, permettre des échanges commerciaux avec les colonies est en contradiction avec la reconnaissance par les gouvernements européens de l’illégalité des colonies.
Réélue, je poursuivrai avec l’ensemble des élus écologistes notre action. Nous nous mobiliserons pour que la promotion des droits de l’homme soit appliquée à la lettre dans toutes les politiques de l’Union, y compris dans sa politique commerciale. Par ailleurs, les écologistes s’engagent à faire en sorte que les entreprises qui participent aux activités de colonisation ne puissent pas avoir de contrats les États et collectivités au sein de l’Union Européenne.
Enfin, nous soutiendrons les campagnes citoyennes menées en France et dans d’autres pays européens contre les entreprises qui travaillent dans les colonies et plus généralement pour la moralisation du commerce international.
Pour plus d'information:
+ Vous trouverez sur notre site l'ensemble de nos propositions : http://est.europe-ecologie.eu/le-programme/
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre intérêt pour cette question importante.
Bonjour,
L'UE a montré son incapacité à gérer la diplomatie et les relations extérieures de façon efficace.
En ce moment l'ordre dispersé sur l'Ukraine pourrait être risible si ce n'était pas si grave.
[La forme actuelle des traités, irréformables, fait que ça ne changera pas]
Je rappelle que la "diplomatie européenne" occupe plus de 8000 personnes avec des rémunérations stratosphériques, tour en n'obtenant que des résultats illusoires et très parcellaires.
La position de l'UE dans le conflit israélo-palestinien est illisible, changeante et manque cruellement de fermeté pour avoir des résultats notables dans la direction de la paix souhaitable par tous les hommes de bonne volonté.
La France doit reprendre sa souveraineté et sa place diplomatique dans le concert des nations.
Elle doit réaffirmer sa place dans les instances de l'ONU et devenir incontournable dans les relations internationales.
L'Union Populaire Républicaine propose que la France sorte de l'UE, de l'euro et de l'OTAN pour pouvoir peser en son nom sur la paix et les relations internationales.
Bien cordialement
Bonjour
Nouvelle Donne veillera à ce que soient respectées les décisions de l'Union Européenne qui précisent que les accords entre l'Etat d'Israël et l'UE ne s'appliquent pas aux territoires occupés depuis 1967.
Nouvelle Donne sera attentive à ce que l'UE soit active pour qu'Israël cesse sa politique de destruction des infrastructures dans le territoire palestinien et spécifiquement les infrastructures financées par l'UE .
Cordialement
Madame,
Vous avez interpellé les députés européens à propos de la directive « Secret des affaires ». Nous vous remercions de votre vigilance sur les travaux du Parlement européen et vous félicitons du succès de la pétition que vous avez lancée. Une telle démarche fait vivre la démocratie européenne sur les grands sujets qui concernent l’ensemble des citoyens.
La délégation socialiste française partage totalement votre objectif : protéger les journalistes, leurs sources, les ONG et les lanceurs d’alerte, ainsi que l’information des citoyens.
Plutôt que de rejeter ce projet, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont mobilisés depuis le début pour en faire une directive de protection effective des journalistes et de leurs sources. En effet, nous savons qu’il y a encore en Europe des journalistes menacés, ainsi que leurs sources. Pensons à la Hongrie… ; c’est aussi avec leur situation en tête que nous menons notre travail de réécriture du texte.
Bien sûr, nous devons protéger l’innovation et le savoir-faire de nos entreprises : Airbus ou Michelin ne doivent pas pouvoir être espionnées par leurs concurrents, cela nul ne le conteste ! Mais les intérêts économiques, quand ils se matérialisent par des pratiques malhonnêtes et/ou contestables, ne doivent jamais primer sur l’intérêt général.
Les lanceurs d’alerte, les journalistes, les ONG ou encore les représentants du personnel doivent être protégés. Ils sont les gardes fous de la démocratie.
C’est le sens de notre engagement. Pour nous, la liberté d’expression doit l’emporter.
Lors du vote en commission parlementaire, nous avons arraché de nombreuses avancées et considérablement amélioré le texte proposé par la rapporteure Constance Le Grip (PPE-Les Républicains, FR), dont nous estimions la version initiale liberticide.
Nous avons obtenu la garantie d’une protection juridique pour tous ceux qui se battent pour révéler des pratiques contestables, ou illégales des entreprises.
Nous avons obtenu que la liberté et le pluralisme des médias soient exclus du champ de la directive et nous avons renforcé la protection des lanceurs d’alerte en faisant reconnaître que faire des révélations dans l’intérêt public était une chose légale. Ces améliorations constituent une avancée substantielle et une première victoire que nous voulons conforter lors des négociations avec le Conseil et la Commission.
Nous aurions souhaité aller plus loin, mais ne pas s’engager dans la négociation avec la droite revenait à la laisser gagner sur un texte plus dur, avec les droites extrêmes. C’est en responsabilité que nous nous sommes engagés dans le rapport de force.
Lors du vote final nous ferons le bilan des avancées et nous établirons en toute conscience notre position définitive sur un texte aussi crucial pour notre démocratie.
En parallèle, nous veillerons à ce que des propositions européennes concrètes pour la protection, notamment des lanceurs d’alerte, puissent figurer dans le rapport en cours d’élaboration par la commission spécial TAXE, créée au Parlement européen à la suite de l’affaire Luxleaks. Nous serons ravis de pouvoir travailler avec vous sur l’élaboration d’un statut protecteur des lanceurs d’alerte.
Nous restons à votre disposition pour tout échange que vous jugeriez opportun."
Pervenche Berès (présidente) de la Délégation socialiste française, Eric Andrieu, Guillaume Balas, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Vincent Peillon, Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas