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Règles de modérationVous nous dites que la fiscalité ne doit pas augmenter, quelle serait votre solution si l'Etat reduit ses dotations ?
L’Etat a déjà réduit ses dotations : pour êtes plus honnête, il faut plutôt dire que l’Etat réquisitionne nos impôts pour les brûler dans le centralisme français et dans le financement du projet de “grand Paris”.
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C’est une forme de colonialisme. La solution majeure est de lutter contre ce hold-up, premier responsable de l’exode des jeunes, du chômage, de la difficulté de vivre et travailler au pays. Pour cela, c’est simple, il ne faut pas voter pour les partis politiques siégeant à Paris et leurs dissidents en mal d’ego. Ils organisent ou alimentent en effet ce système. En attendant ce changement de comportement électoral, il s’agit de pallier des décennies de cooptation politique et de vision centraliste, même locale : pour cela, commençons à protéger le foncier, ne pas favoriser la vente aux enchères de notre ville, aider les propriétaires à acheter des biens immobiliers en commun, réinsuffler une économie diversifiée, au service des actifs comme des retraités.
Enfin, la privatisation des services à laquelle procède la municipalité en place n’est qu’une économie à court terme : les impôts locaux n’augmentent pas mais ce n’est qu’une illusion quant au pouvoir d’achat. En effet, le coup de la vie augmente de ce fait et la qualité des services est en péril.
Cordialement,
Merci pour cette question qui est au centre des enjeux des Municipales. Il ne faut pas la formuler de manière hypothétique malheureusement. Le gouvernement réduit depuis plusieurs années les dotations aux communes.
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Le précédent gouvernement - Sarkozy - avait déjà baIssé la Dotation d'Etat de 110 000 euros les deux dernières années sur Vannes. Le gouvernement Hollande accélère le processus et baisse de plus de 5% la DGF soit moins 500 000 euros. En 3 ans, la dotation d'Etat baisse de 610 000 euros. De plus, une récente décision va transférer la taxe électricité (plus de 1 millions d'euros ) à la communauté de communes! Dans le même temps, des transferts de compétences alourdissent les charges municipales: les rythmes scolaires vont coûter à Vannes environ 750 000 euros et ne sont financés qu'à hauteur de 250 000 euros.
Il faut dénoncer avec l'ensemble des élus municipaux cet état de fait. Les collectivités territoriales participent pour 71% à l'investissement économique en France. Ces baisses de financements vont réduire l'investissement et accélérer la crise économique. C'est une absurdité!
Nous n'augmenterons pas les impôts locaux mais nous ferons des choix budgétaires guidés par l'intérêt général.
Nous exigerons de l’État des dotations équivalentes au niveau des transferts de compétences et une amélioration du système de péréquation inter-communal.
Un audit financier sera établi pour dégager des marges de manœuvre,repérer les surfinancements actuels dans le budget municipal.
Refus de tout Partenariat Public /Privé(PPP),la gestion aventureuse des travaux de Kerino sera revue.
Nous revendiquons une véritable réforme fiscale qui prenne en compte les revenus à hauteur de 50 % dans la taxe d'habitation.
Gestion directe des Services Publics en régie pour des coûts maîtrisés (services funéraires,crèches,Centres de Santé, achats directs...).
Monsieur, Je vous remercie pour votre question, la fiscalité est en effet un vrai enjeu de ces élections. Je suis le seul candidat à Vannes à proposer et m’engager sur une baisse des impôts locaux à Vannes.
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Lors des dernières élections cantonales, j’étais candidat, et j’étais déjà le seul à proposer une baisse des impôts départementaux. Celui qui a été élu, François Goulard, s’engageait pour une stabilité de l’impôt ; or, deux ans après, il annonçait en décembre dernier s’engager pour une baisse des impôts pour le budget 2014. J’avais raison trop tôt, et je me réjouis qu’il conduise une politique différente de ses engagements de campagne.
Les Vannetais, comme les Français, sont favorables à une baisse de la pression fiscale.
Si l’Etat réduisait ses dotations annuelles (en fait c’est le parlement qui décide, et il faut avoir à l’esprit que de très nombreux parlementaires sont aussi élus locaux), le Maire que j’aspire à être réduire le budget, mais ce ne seront pas les baisses d’impôts locaux qui feront la différence. En effet, une baisse de 6 % des taux d’imposition sur les taxes d’habitation et taxes foncières ne représenteront, au bout de 6 ans, que 1,3 % des 121 millions d’euros du budget annuel de la ville de Vannes.
Ce n’est donc pas cette baisse d’impôts locaux qui affecterait les finances de Vannes.
Les baisses de dotations de l’Etat ne doivent pas être compensées par une hausse des impôts locaux, ce serait déshabiller Paul pour habiller Jacques …
Le plan de déplacement urbain,fait passer la part de l'automobile de 69% en 2008 à 63% en 2020. Est-ce un objectif acceptable pour une ville durable?
Un axe important de notre programme est effectivement le transport et en particulier le développement du Transport Urbain Gratuit pour favoriser les modes de transport doux, sécurisés et diversifiés. Je joins ci-dessous des éléments de notre programme:
VANNES une ville centre engorgée, des difficultés de stationnement, des sorties de ville embouteillées matin et soir, un centre peu attractif du fait des difficultés de stationnement et de circulation, des amendes à répétition, une circulation en vélo difficile voire dangereuse, une augmentation de la pollution du fait de l’utilisation de la voiture individuelle…
Une solution : le transport urbain gratuit.
Une proposition utopique ? Non. Des villes de plus en plus nombreuses la mettent en place et l’expérimentent avec succès – Vitré, Aubagne, Chateauroux ….
Une proposition coûteuse ? Non. La recette de la billetterie s’élève à un peu plus de 3 millions d’euros soit moins de 20% des recettes totales. Cette proposition peut être financée par l’augmentation de 0.3 pts de la Taxe versement Transport sur les entreprises de plus de 9 salariés (de 1.05 à 1.35). Cette contribution supérieure des entreprises sera compensée par une amélioration du service des transports aux entreprises et aux actifs (horaires, lignes supplémentaires…).
Une proposition dispendieuse ? Non. Le transport gratuit entraîne une augmentation de la fréquentation des bus, un usage diminué de la voiture individuelle. C’est MOINS de dépenses pour la municipalité : usure moins rapide des chaussées, moins de places de stationnement à aménager… C’est PLUS d’activités économiques pour le centre ville, les commerces, les cinémas qui deviennent moins coûteux, plus accessibles…
Le Transport gratuit une vraie mesure sociale et écologique:
Augmentation du pouvoir d’achat pour Tous par diminution du budget des Transports collectifs et économie d’une deuxième voiture.
Un véritable bénéfice écologique – moins de pollution - et un développement facilité des modes de transport doux – vélos en particulier – en sécurisant les déplacements (piétons, mobilité réduite).
C’est aussi plus de tranquillité publique par la baisse des incivilités publiques dans les transports en commun constatées dans les villes qui l’ont mis en place.
Comment aborderez-vous la coopération décentralisée lors de votre mandat et pourquoi cette dernière n’est pas mentionnée au sein de votre programme ?
La coopération décentralisée doit être développée à Vannes et sa Communauté d'agglomération. Deux grands axes s’y rattachent dans notre programme:
Þ la mise en oeuvre d’un Agenda 21 avec l’ouverture de notre ville sur le monde
Þ la découverte des autres cultures du monde avec le Multilinguisme.
L’Agenda 21 définira notre projet territorial de développement durable dans lequel la coopération prendra tout son sens en articulant les spécificités locales et les enjeux internationaux.
Une politique de jumelage sera mise en oeuvre avec un autre pays celte (Pays de galles, Ecosse, Irlande ou Galice...).Nous poursuivrons les aides aux étudiants pour leurs stages à l’étranger.
Nous apporterons un soutien renforcé aux associations de solidarité internationale et à la semaine de la solidarité internationaleen y inscrivant un évènement annuel, car sans elles, il n’y a pas d’engagement citoyen.
Nous amplifierons cette politique dans le domaine de l'économie et de la culture en misant sur la jeunesse.
Les orientationsdu Parc Naturel Régional croiseront les savoir-faire dans une relation de réciprocité avec les autres pays. L’objectif étant d’inscrire Vannes et son agglomération dans le concert des collectivités locales impliquées dans le co-développement en référence aux principes de Rio puis de Johannesburg.
Nous agirons également en faveur d’un développement des modes de production responsable puisque nous avons prévu une délégation spécifique attribuée à l’Economie Sociale et Solidaire, des critères sociaux et environnementaux dans les marchés publics ( alimentation bio pour le portage à domicile, crèches...) qui permettront à notre collectivité d’acheter des produits issus de la filière équitable.
· Le Multilinguisme sera une opportunité pour ne plus enseigner leslangues de manière cloisonnée et successive, mais simultanément, en lien avec l'histoire et l'économie de la région. Les langues "régionales" peuvent être la voie d'un enseignement intégré des langues, avec généralisation d'une troisième langue, voire d'autres langues en quatrième afin que tous les élèves soient initiés à la pluralité des langues.
Cordialement.
Bonjour, La coopération décentralisée, le jumelage ou le partenariat direct entre différentes collectivtés locales ou territoriales constituent des éléments fondateurs de notre programme.
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Plus de 60 M. d’€ sont utilisés dans les coopérations décentralisées, il nous faut y prendre activement part.
Bien à vous
Êtes-vous favorable à l'emploi des handicapés, plus particulièrement chez les jeunes ?
Bien sûr. En tant que Maire, j’y suis extrêmement vigilant.
Concrètement, la Ville et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) respectent leur engagement en matière de recrutement de personnes reconnues comme handicapées dans nos effectifs.
Nous employons d’ailleurs plus de 6% de personnes handicapées (très exactement 6,5 % en 2013), ce qui nous place au-dessus des obligations fixées par la loi. Par ailleurs, à titre d’exemple de notre politique en la matière, depuis le début de l’année, le CCAS a passé un marché avec un CAT (Centre d’Aide par le Travail) pour le traitement du linge des foyers-logements et des crèches.
Depuis la promulgation de la loi du 11.02.2005, les villes consacrent de gros efforts pour l'accessibilité. A Vannes, chaque année, la municipalité engage principalement des travaux de voiries pourtant le défi reste encore considérable comme en témoigne le classement national publié annuellement, en février par l’Association des Paralysés de France –APF-. Année après année, Vannes recule dans le classement : en 2012, elle était classée 62ème, en 2013, elle ne pointe son nez qu’ au 71ème rang.
Au vu de cette situation, nous pensons qu'il est temps de relancer l'action publique. C'est pourquoi nous proposons d'impliquer davantage les associations locales dans le diagnostic mais également dans le suivi et la programmation des travaux. Nous mettrons en place la Commission communale d'accessibilité conformément à la loi de 2005 car celle ci n'existe toujours pas à Vannes !
Par ailleurs, il nous faudra agir en direction de l'accès à l'emploi des travailleurs handicapés. En un an, le taux de demandeurs d'emploi des travailleurs handicapés à progressé de 10 %. Nous établirons un Plan d'insertion et d'emploi pour ces personnes et nous relancerons les marchés entre la ville et les entreprises adaptées.
Que proposez vous pour répondre à la demande du gouvernement de faire des économies, notamment dans la fonction publique territoriale ?
Notre gestion de la Ville de Vannes est déjà basée sur ce principe. Si nous n’avons pas augmenté les impôts depuis 15 ans, c’est que nous avons une politique rigoureuse dans la gestion de son budget mais aussi dans son fonctionnement optimisé et intelligent. A Vannes, nous avons des effectifs inférieurs de 20 à 25% par rapport aux villes de taille comparables et un encours de dette maîtrisé à 1 030 €/habitant, contre 1 560 €/habitant pour les villes de même strate démographique.
Nous avons gardé en régie municipale notre service de l’eau et de l’assainissement, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de villes qui délèguent cela au privé. Résultat : les Vannetaises et les Vannetais paient aujourd’hui l’eau la moins chère de tout le Grand Ouest, soit 2,99 €/m3 pour une consommation de 120 m3/an.
Tout d’abord, soulignons que les économies exigées par l'État sont destinées à payer les dettes de l' État... Un État qui impose aux communes de prendre en charge des services qui dépendaient de lui sans leur attribuer de recettes (ex. Les rythmes scolaires) de surcroît, il diminue ses participations financières (dotations et autres concours financiers). L'équation devient donc de plus en plus bien compliquée pour les élus.
Néanmoins, il faut maintenir un investissement soutenu pour répondre aux besoins et soutenir l'économie locale et l'emploi.
A Vannes, depuis 3 ans l'effort d'investissement a chuté en moyenne de 5 M€ par an, aussi, nous nous engageons à inverser cette spirale engagée par le Maire.
Par ailleurs, l'évolution démographique nous conduit d'ores et déjà à développer ou imaginer de nouveaux services.
C'est pour toutes ces raisons que nous avons décidé d'optimiser l'action publique en activant plusieurs leviers tout en contenant les dépenses : contractualisation avec le public et le privé, mutualisation des moyens et des marchés, prospective financière et programmation pluriannuelle des investissements et du fonctionnement ...
La meilleure façon de faire des économies est de mettre fin au hold-up de Paris sur les collectivités territoriales. Les dotations sont gelées ou en baisse. Or, il n’y a pas de raison de financer des projets qui creusent chaque jour notre tombeau, avec l’appui des représentants locaux des partis franciliens. Nous devons exiger et voter pour le juste retour de la fiscalité.
Paris coûte cher, Paris décide contre nous, pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Une municipalité doit défendre ce principe de conservation de nos impôts dans l’investissement breton. Vannes doit être leader dans un tel réseau.
Avoir de la rigueur dans la gestion des budgets ne saurait avoir un sens si on doit sacrifier notre économie jusqu’au foncier pour le remboursement de dettes. C’est hélas la politique suicidaire menée actuellement. La privatisation des services n’est aucunement une solution, ça ne fera que diluer le rôle de la municipalité et rendre esclaves du privé les résidants vannetais. Enfin, les élus actuels auront beau s’appuyer sur la conservation de notre service de l’eau et de l’assainissement en régie municipale pour étayer leurs dires, il s’agit bien des derniers pans des responsabilités de la municipalité et de l’agglo. non délégués au privé. Et quand on voit le sort réservé par ces mêmes élus à nos bassins versants, il y a fort à penser que l’eau sera un bien précieux et coûteux dans les années à venir si on leur laisse carte blanche...
Que ferez-vous pour rendre à la population l'usage des panneaux libre expression illégalement utilisés par les entreprises de spectacles commerciaux? Afficher la suite
Ces entreprises monopolisent pratiquement ces panneaux, prévus par la loi pour l'expression démocratique des citoyens, et ce, aux frais des contribuables,alors que ceux-ci en voient l'utilisation empêchée par l'organisation des afficheurs. La démocratie commence par des petites choses et en particulier par le respect des lois Replier
L’affichage sauvage, génère une importante pollution visuelle qu’il soit sur les murs ou sur des panneaux. L’affichage commercial ne peut et ne doit pas être collé sur les panneaux d’affichage libre.
La réglementation impose une surface minimale réservée à l’affichage libre de 12 m² pour 10 000 habitants et 5 m² supplémentaires par tranche de 10 000 habitants (article L581-2 et suivants du Code de l’Environnement).
Vannes possèderait 27 panneaux d’affichage libre et 8 panneaux d’affichage temporairement demandés par les associations.
Nous établirons un diagnostic du nombre de m2 réel des ces surfaces d’expression libre afin de déterminer s’il est nécessaire d’augmenter leur nombre.
La mise en ligne sur le site de la ville de la liste de ces panneaux d’affichage et de leur adresse sera réalisée.
Des espaces d’affichage complémentaires seront, eux, réservés aux organismes de spectacles et nous serons particulièrement vigilants en cas de non respect de ces emplacements.
Trop d’informations visuelles tuent l’information et, effectivement, des entreprises envahissent les rares espaces de démocratie destinés initialement à l’expression de tout un chacun. L’autre limite à ce moyen d’expression est la rareté et le mauvais emplacement des panneaux d’affichage libre. Jadis, près des feux tricolores et des carrefours, ils sont maintenant en plein milieu de tronçons, souvent isolés, où ni piétons, ni automobilistes ne s’attardent. Les animations ou les idées qu’ils véhiculeraient feraient-elles barrage aux spectacles clés en main, chers à la municipalité, à une culture choisie et peut-être même à une classe politique omnipotente ?
Enfin, c’est le rôle de la municipalité de les faire respecter. Apparemment, peu d’efforts sont faits jusque là dans ce sens.
Bonjour
Votre remarque concernant les panneaux d'expression libre à Vannes est très juste. Ces panneaux sont assez peu nombreux et effectivement utilisés essentiellement par les affichages commerciaux qui recouvrent systématiquement toute expression associative ou politique.Nous proposons de doubler ces panneaux d'un panneau réservé à l'expression associative ou autre non commerciale.
il faudra mettre en place un système de contrôle par les services municipaux pour éviter que l'affichage commercial ne reprenne le dessus.On pourrait réfléchir aussi à un "règlement" d'affichage avec des droits du type: durée d'affichage minimum et maximum, délai d'affichage, taille des affiches... pour permettre à chaque afficheur de se respecter mutuellement.On peut aussi proposer un "affichage numérique" sur le site de la mairie.
Merci de votre question. Nous serions intéressés par vos idées et propositions sur ce thème ou sur d'autres. Notre liste souhaite mettre en place une vraie "démocratie communale" où chaque citoyen pourra améliorer la vie municipale par ses propositions au sein de conseils de quartiers, de sites municipaux interactifs...
Il est très dangereux de franchir la 4 voies, à pied ou en 2 roues, pour se rendre sur la zone de Kerlann. Est ce qu'une solution est étudiée pour éviter un drame ?
Quelle est votre position sur l'affaire Fillon ? Soutenez vous sa candidature ?
Bonjour ,
Dans le contexte d’aujourd’hui, il est illusoire d’affirmer fermement que les impôts locaux n’augmenteront. Prétendre poursuivre le gel des taux relève également de la loterie. C’est sans doute risqué de dire ça en pleine campagne électorale. Mais, à ce jour, personne ne peut dire à quelle sauce l’Etat va nous cuisiner.
Le projet de décentralisation sera soumis au débat parlementaire au printemps. Quels transferts de charges ? Avec quelles recettes ? La Ministre laisse entendre que les intercommunalités devront faire des efforts supplémentaires. De quel ordre ?
Les Assises préalables à la réforme fiscale ont été initiées fin janvier 2014. Qu’en sera-t-il des décisions à venir ? Nous savons qu’un consensus Gauche / Droite se dégage au niveau national entre l’Etat et les Associations d’élus. Il s’agirait pour l’Etat de réformer les bases locatives de 1970 pour compenser le désengagement des concours d’Etat. Si cette réforme aboutit, il y aura automatiquement une hausse de la fiscalité locale.
Je précise d’ores et déjà que le Ministre de la ville a annoncé fin janvier qu’environ 50 % des villes perdront leur dotation de solidarité urbaine (DSU). Vannes est-elle concernée ? Si c’est le cas, le manque à gagner sera de plus d’un million d’euros.
C’est pourquoi, nous avons souhaité tenir un langage de vérité en s’engageant, à ce stade, à maintenir une fiscalité maîtrisée et équitable tout en maintenant les abattements familiaux.
Cette position est décrite dans notre programme. Elle s’inscrit dans une stratégie de gestion qui repose, entre autre, sur le développement des coopérations avec le privé ou le tiers secteur, sur l’optimisation des mutualisations de moyens et de marchés ou bien encore sur les redéploiements
Cordialement,