

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue proposez vous pour lutter contre la vétusté des EPLE, leur manque d'équipement et l'absence d'une politique ambitieuse en matière de formation ? Afficher la suite
EPLE = établissements publics locaux d'enseignement Replier
Marie,
La Collectivité Territoriale de Corse a, depuis 2010, réduit son effort d’investissement en privilégiant les dépenses de fonctionnement. Nous souhaitons réorienter le budget de la Région vers l’investissement afin de favoriser la croissance et l’emploi. Un audit des établissements sera rapidement établi pour connaître les besoins et le cas échant réaliser les éventuelles remises à niveau.
La formation que ce soit celle des jeunes insulaires ou que ce soit celle des actifs est une de nos priorités. La CTC devra assumer ses fonctions en la matière et jouer un rôle d’aiguillon vis-à-vis de l’Etat pour défendre les choix politiques de l’Assemblée de Corse et de ses habitants. Le schéma régional de formation datant de 2007 sera adapté afin de tenir compte des besoins réels des entreprises insulaires.
Cordialement
Bonjour,
L'enseignement, la formation, constituent une orientation majeure de notre projet "Corsica 21". Nous proposons d'investir massivement dans ce domaine. Nous avons écrit que l'obsession de la dette publique ne devait pas entraver les investissements en la matière. En effet, il s'agit d'une part d'une priorité absolue, et d'autre part d'investissements rentables à terme pour les finances publiques, comme l'ont montré les études de l'OCDE.
Bien cordialement.
Bonjour,
Dans le cadre des arbitrages budgétaires que nous ferons, l’éducation et la formation, sont la priorité. Il est impératif de donner aux jeunes générations les moyens de s’épanouir sur l’île.
Concernant les EPLE, c’est-à-dire les collèges et les lycées, nous proposons, dans une vision territoriale de l’île, de lister les besoins pour prioriser les établissements à rénover. D’autre part nous nous engageons à équiper les établissements en outils numériques.
Nous pensons qu’il faut aussi réfléchir à la spécialisation de certains établissements (collèges ruraux) dans le but de leur donner une vraie attractivité territoriale.
Cordialement
Bonjour Marie,
Un audit en concertation avec le Rectorat et les chefs d’établissement sera lancé dès les premiers mois de la mandature pour faire un état des lieux précis et chiffré des investissements nécessaires à l’amélioration de l’accueil des enfants et des enseignants. Nous ne pourrons qu’à partir de ce bilan proposer un plan d’actions cohérent et concerté. La formation professionnelle a en effet, été particulièrement mise à mal durant cette mandature alors que cela représente un des piliers d’une société prospère et dynamique. Là encore des Assises réunissant l’ensemble des professionnels concernés (structurées privées de formation, structures publiques, université de Corse, ainsi que les organismes de financement des formations du secteur privé …) sont nécessaires pour proposer des actions qui soient pertinentes et en rapport direct avec les besoins de la population, les orientations économiques que nous souhaitons impulser et le contexte international dans lequel nous nous inscrirons absolument. Des programmes européens fortement dotés existent dans ce domaine, nous les solliciterons et nous accompagnerons les structures de formation publiques et privées pour qu’elles puissent aussi y avoir accès directement. Cela constituera un levier financier évident mais cela contribuera également à augmenter le niveau de compétence par l’enrichissement des échanges que ces programmes européens vont naturellement susciter.
Cordialement
Que proposez-vous pour réduire concrètement la fracture territoriale entre l'intérieur et le littoral ? Afficher la suite
En effet, en quelques années, on a pu constater un exode massif des corses qui quittent le monde rural pour s'installer dans les deux grandes agglomérations bastiaises et ajacciennes. Un nombre important d'habitants s'installant notamment dans les zones péri-urbaines comme Borgo, ou encore Sarrola-Carcopino. Si ce phénomène se poursuit, on peut imaginer que dans 20 ans, la population de la Corse sera quasi-exclusivement concentrée dans ces zones. Que proposez-vous donc en matière de transports, de services, etc pour endiguer ce phénomène ? Merci Replier
Bonjour,
L'exode rural constaté de manière constante depuis une cinquantaine d'années est prioritairement dû à des nécessités professionnelles et aux difficultés d'accès à certains services de base dans l'intérieur de l'île.
C'est un sujet transversal qui nécessite des actions dans plusieurs domaines, le but étant de rendre à nouveau attractives les zones rurales et favoriser le maintien voire l'implantation d'une partie de la population :
Couvrir tout le territoire en fibre très haut débit pour permettre à des activités numériques ou réalisables à domicile par le biais des NTIC de se développer hors des grands pôles urbains.
L'accompagnement financier du développement de filières écodurables tels que le thermalisme, le bois construction ou l’exploitation du liège, devrait avoir un impact favorable sur l'activité dans les zones rurales où sont implantées ces ressources.
Résorber le désordre foncier lié à l'indivision et à l'absence de titres de propriété pour remettre sur le marché du logement des biens qui en étaient exclus de par leur situation juridique. L'intérieur est davantage concerné par les conséquences de l'arrêté Miot et doit donc faire l'objet d'une réelle attention dans la politique d'assainissement cadastrale.
Renforcer financièrement le dispositif d’aide aux communes situées en Zone de Revitalisation Rurale pour la réhabilitation du foncier bâti existant et sa transformation en logements sociaux et communaux pour favoriser l’installation dans les villages de l’intérieur.
Instaurer une continuité territoriale sanitaire pour lutter contre la désertification médicale et le déséquilibre spatial de l’encadrement médical. Cela passe par la généralisation des cabinets secondaires dans les bassins médicalement sinistrés et par l’incitation financière et fiscale à effectuer des gardes dans ces bassins pour y garantir l'accès à un professionnel de santé et une permanence des soins.
Cordialement
Jean,
Nous devons cesser d’opposer l’intérieur au littoral. L’un et l’autre sont complémentaires et étroitement associés. Nous ne pouvons pas assurer le développement de nos villages, du monde rural, de la montagne sans l’appui du littoral et inversement. Nous devons trouver un juste équilibre. Comme vous le soulignez, il nous faut prévoir une croissance harmonieuse évitant de créer un mitage mi-rural – mi-urbain. Le PADDUC adopté par la majorité sortante ne règle rien mais bien au contraire tend à glacifier les situations existantes.
Aujourd’hui, l’exode de la population que vous mentionnez dans votre question est la conséquence d’une difficulté croissante à créer et à maintenir l’emploi sur des territoires mal reliés que ce soit physiquement ou numériquement.
Grâce notamment au Plan Exceptionnel d’Investissement que j’avais négocié auprès du Gouvernement, nous avons en partie rattrapé notre retard en matière de voirie. Ce plan arrivant à son terme, je propose de négocier la création d’un Fonds Spécial d’Investissement afin de poursuivre la modernisation de nos équipements. Par ailleurs, je m’engage, si je suis élu comme Président de l’exécutif, en concertation avec les maires et les responsables des grandes sociétés de télécommunication, à élaborer un plan visant à faciliter l’accès à Internet à haut débit en milieu rural. La Corse a pris un retard certain en la matière et n’a pas exploité au mieux les dispositifs budgétaires prévus tant au niveau national qu’au niveau européen.
Bien à vous
Bonjour Monsieur Albertini,
La réduction de la fracture territoriale entre l’intérieur et le littoral suppose la mise en œuvre d’un ensemble de mesures tant économiques, fiscales, que réglementaires et demande une impérative coordination de tous les niveaux de collectivités concernées (régional, départemental, intercommunal et communal). Infrastructures de transports, conditions de maintien des aînés (maison de santé, services à la personne …), conditions d’installation de jeunes entrepreneurs (soutien aux filières vertes comme leviers du développement rural, dispositif fiscal de péréquation littoral/intérieur, création d’une zone franche de montagne …) et accueil des familles (crèches, écoles, équipements culturels et sportifs) tout cela se mettra en place progressivement pour inverser le phénomène d’exode que vous évoquez, dès lors que nous aurons la pleine et entière maitrise de notre développement économique social et culturel au service de notre territoire et du peuple corse.
Et de ce point de vue, la réforme pour le passage à la collectivité unique, tout autant que l'inscription de la Corse dans la Constitution, représentent des enjeux fondamentaux car la maîtrise des outils juridiques et financiers sont essentiels pour réussir à inverser cette courbe, bien loin d'être irréversible compte tenu notamment de l'énorme potentiel humain dont nous disposons.
La question que vous posez appelle d'autres précisions, aussi, je vous invite à prendre connaissance de notre programme et des actions que nous entendons mettre en œuvre en faveur de la lutte contre la désertification de l’intérieur et le rééquilibrage territorial si nous accédons aux responsabilités, en consultant la page : www.femuacorsica.com
Très cordialement
Quel est votre plan d'action pour lutter contre le fléau de la drogue ? Que répondez vous à nos demandes formulées en conférence de presse le 12/11 ? Afficher la suite
Cf http://www.corsenetinfos.corsica/U-Cullettivu-A-Droga-Fora-denonce-le-mu...
Aujourd’hui aucune ville, aucun village, aucune famille n’est à l’abri de ce fléau. La consommation de cocaïne par exemple, jadis limitée à cause de son coût se répand dans tous les milieux y compris les plus modestes.Nous vous demandions donc de:
- rédiger un plan d’action, structuré et pertinent, contre le fléau de la drogue au travers de leurs compétences une fois élus à la CTC (action de sensibilisation, campagnes de préventions, moyens alloués à la réalisation de structures, etc.),
- s’engager à refuser tout projet de légalisation des drogues dites douces.
Dans l'attente de vous lire. Replier
Bonjour,
La drogue est en effet un fléau qui n'épargne plus la Corse. La Collectivité Territoriale de Corse, dépourvue de compétences en la matière, n'est pas en mesure d'élaborer par elle-même un plan de lutte contre la drogue. Par contre, un partenariat peut être envisagé avec l'Agence Régionale de Santé et l'Education nationale, par voie de conventionnement, pour mettre en oeuvre des actions de prévention destinées à sensibiliser les publics concernés, en priorité les jeunes.
Pour ce qui est de la dépénalisation des drogues dites douces, nous y sommes clairement opposés. Tout comme le dispositif des salles de shoot proposé par le Gouvernement dans le cadre du projet de loi Santé contre lequel nous avons voté.
Equipe de campagne de Camille de Rocca Serra (Territoriales Corse)
Bonjour Monsieur,
La lutte contre ce phénomène relève de la compétence de l'Etat (services de police, Éducation nationale et Santé).
C'est un grave fléau qui touche la jeunesse insulaire tout comme l'alcoolisme dont on parle beaucoup moins et qui, au même titre que la drogue, occasionne autant de ravages.
Naturellement, nous sommes disposés à venir en appui de toutes les actions qui sont mises en œuvre pour enrayer son expansion.
Bien cordialement.
Monsieur,
Vous avez bien voulu m'interroger, en tant que candidat aux prochaines territoriales, sur le thème de la santé et en particulier des toxicomanies
Nous sommes particulièrement attentifs à ce phénomène de plus en plus prégnant chez nous.
En premier lieu il est nécessaire de prévenir et d’anticiper; cela passe par des mesures d’alerte et de dialogue dans tous les lieux fréquentés par les jeunes, en particulier l’Education nationale.
Ensuite nous pensons qu’il faut travailler avec les structures associatives et sportives qui accueillent les jeunes et leur garantir les moyens de leur action en ce sens, ce qui s'avère de plus en plus difficile dans le contexte d'austérité budgétaire imposée par la Commission européenne et relayée par le gouvernement et que nous combattons, dans la mesure où elle porte atteinte à la capacité d'action des pouvoirs publics.
Il faut un cadre permettant le suivi médical et psychologique; nombre de jeunes s’exposent et n’ont pas les moyens de préserver leur santé, voire d’envisager l’arrêt de consommation. Il faut absolument les soutenir dans leurs efforts de rupture à l’addiction.
Nous proposons globalement un "PEI santé" pour mettre la Corse à niveau dans ce domaine cucial et à travers lequel les moyens nécessaires à cette politique contre les toxicomanies seraient disponibles.
Enfin il faut plus de moyens pour la justice et la police qui, au-delà de leur participation au processus de prévention, doivent aussi avoir les moyens de briser les trafics et d’interpeller les trafiquants.
Cela pose la question du blanchiment de l’argent et des paradis fiscaux. La transparence dans les circuits financiers et la lutte contre le blanchiment de l’argent sale sont indispensables.
Nous sommes disponibles pour agir démocratiquement avec celles et ceux qui sont susceptibles de partager ces objectifs.
Il s'agit d'un sujet suscitant autant de passion que de confision dans l'opinion . Une chose est certaine: les politiques ultra-répressives menées contre les personnes souffrant d'addiction conduites par les gouvernements successifs ont été un échec total, qu'il s'agisse de la baisse de la consommation ou de la lutte contre les réseaux. A l'inverse, des exemples de politiques de dépénalisation -qu'il ne faut pas confondre avec la légalisation - existent en Europe, avec des résultats positifs. Enfin, est-il inutile de rappeler que les "drogues licites" - tabac et alcool - causent chaque année des milliers de décès et de graves maladies? Ainsi, c'est une politique de santé publique prenant en charge toutes les addictions que nous souhaitons faire prévaloir et pour celà, il convient de créer les conditions d'un vrai débat public, informant réellement les citoyens. La loi doit poursuivre deux objectifs: répondre aux besoins des personnes addictes et assurer la tranquilité publique par la suppression des réseaux mafieux.
Demeurant à votre disposition pour en discuter, je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.
Dominique BUCCHINI
Bonjour Anto,
Soyez assuré que je serai très ferme en ce qui concerne ce fléau, véritable cancer de la société .
Je me tiens à votre disposition.
Bien cordialement
Hyacinthe Santoni
Monsieur
La consommation et la diffusion de la drogue au sein de la société insulaire est un fléau qu’il convient de combattre. Je ne peux de ce fait qu’approuver vos initiatives en la matière. Je suis fermement opposé à la légalisation de la drogue quelle qu’elle soit. Nous devons exiger des pouvoirs publics les moyens nécessaires pour empêcher l’arrivée sur l’ile de drogues. Du fait de l’insularité, notre territoire est facilement accessible par voie maritime et donc perméable aux trafics.
Au-delà de l’aspect répressif, je partage votre volonté de mettre en œuvre un plan d’action reposant sur la pédagogie afin de sensibiliser les jeunes comme les parents. Je suis favorable, à ce sujet, à une démarche commune impliquant les conseils départementaux, l’Agence régionale de santé, l’Etat et la CTC.
Bien Cordialement
Cari amichi,
Rinnovu , y compris par l'investissement de ses militants et sympathisants a participé au Collectif et à ses initiatives (en particulier à la manifestation d'Aiacciu de 2012). La sensibilisation de la jeunesse est un axe fondamental. La Corse n'a aucune compétences en matière de répression, la prévention est notre seule arme. Les ravages de la drogue sont connus, et nous sommes inquiets de la progression de la cocaïne, drogue dite festive, de plus en plus à la mode dans une partie de la jeunesse. La sensibilisation doit donc se faire dans tous les lieux festifs, l'école a aussi un rôle important à jouer Le terrain associatif, politique, sportif, culturel doit être un terreau qui éloigne la jeunesse de la drogue. C'est un combat sociétal de tous les instants.
Comme initiative forte nous proposons une journée DROGA NO sur le modèle de la "festa di a nazione" aux collèges lyces université et autres lieux de formation
Nous sommes clairement hostiles à la légalisation du cannabis. Cependant la question d'une certaine "dépénalisation" pour les consomateurs et non les producteurs ou traficants peut se débattrre. Une analyse des différentes politiques européennes avec du recul peut servir de base au débat : Usage encadré comme aux Pays-Bas, dépénalisation comme en Espagne,...
Fratellenza
Bonjour,
On le sait désormais, aujourd’hui, en Corse, trois affaires sur quatre traitées par le tribunal correctionnel concernent les stupéfiants. La drogue touche malheureusement notre jeunesse. La CTC n’a aucune compétence juridique. Pour autant elle peut agir dans un cadre de prévention et d'explication. De nombreux professionnels de santé affirment que cette addiction conjugue un certain nombre de facteurs psychologiques qui témoignent de la détresse des jeunes. Il faut une approche pluridisciplinaire et transversale. Et dans ce droit fil, je m’engage à optimiser une démarche qui regroupe tous les acteurs de terrains. Il faudra se préoccuper de ceux qui tombent dans cette spirale. Mais aussi, tenter de juguler la récidive. On le voit c’est un problème de société qui indique le mal-être. Aussi le travail en amont me semble indispensable.
Je sais que le combat sera difficile, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour conjuguer une politique préventive à une autre dite curative et il est indispensable que les services de l'état renforcent leur action dans le domaine sur une île comme la notre. C’est la philosophie du plan d’action qui rejoint le problème de santé publique. La légalisation de drogues douces est un problème complexe je vous mentirais si je vous disais que mon avis était tranché, mon sentiment personnel serait plutôt sévère mais il nécessite d'être renforcé par une analyse plus profonde s'appuyant sur des études sérieuses et par des débats associants tous les acteurs du domaine. Ce que je peux vous dire c'est que je suis particulièrement sensible à cette question et que je ne négligerais aucune information.
Cordialement
Cher Monsieur,
J’ai pris bonne note de vos questions et j’ai lu avec intérêt le compte rendu de votre conférence de presse.
Contrairement à l’image idyllique que l’on fait d’elle, la Corse est malheureusement frappée durement par de nombreux maux dont on la croyait préservée.
La drogue s’est installée dans le paysage insulaire et s’est banalisée dans une sorte de fatalité ambiante.
Encore plus malheureusement, c’est notre jeunesse qui succombe.
On dit que les drogues dures ont depuis longtemps pris le pas sur les “douces” et que nous nous classons dans le peloton de tête des régions à forte consolation. Il y a des podiums dont on se passerait bien volontiers.
Pour être très clair, il n’y a pas pour nous de drogues “dures” ou “douces”. Il y a la drogue quelle que soit sa forme.
Il est bien évident que nous sommes contre toute légalisation de consommation de stupéfiants.
S’agissant d’un problème de santé publique, la Collectivité ne peut rester insensible à un phénomène qui décime, et le mot n’est pas trop fort, la jeunesse et même au-delà.
Il y a, avant tout, une politique de sensibilisation et de prévention à mettre en œuvre avec tous les partenaires recevant des jeunes: école, collèges, lycées, clubs sportifs, ...en s’appuyant aussi bien sur les structures institutionnelles que sur les structures associatives.
Les structures associatives ont souvent acquis des compétences, des expertises et des savoir-faire alliés à une souplesse de fonctionnement qui permet une adaptation plus rapide et une meilleure fluidité dans les contacts qu’elles peuvent avoir avec la population.
Aussi, il semble opportun de bénéficier de ces atouts pour porter une vraie politique de prévention et de sensibilisation auprès de tous les publics.
Nous sommes donc favorables à la signature de contrats d’objectifs, assortis de bilans d’étapes, avec des associations ayant prouvé leur sérieux dans ce domaine.
Cela se traduirait par des financements permettant à ces structures de mettre en œuvre une politique définie par la CTC en relation avec les services de santé et les partenaires accueillant essentiellement des jeunes.
Cependant, la CTC ne peut pas s’exonérer de la mise en place d’une politique visant à réprimer ou à aider à la répression du trafic de drogues au motif que cela ne rentre pas dans ses compétences. On a vu la CTC le faire dans d’autres domaines, pourquoi pas celui-ci qui apparait comme une priorité vitale, c’est le moins que l’on puisse dire.
Par quel dispositif et par quels moyens? C’est justement à ce niveau que l’expertise des associations de lutte contre la drogue est indispensable et nous saurons le moment venu solliciter leurs compétences pour définir aussi une vraie politique dans ce domaine.
Cordialement.
Caru Antò,
Nous avons envoyé notre réponse sur l’ensemble de ces questions essentielles pour notre jeunesse et notre peuple, au Cullettivu A Droga Fora aujourd’hui.
Nous la mettrons d’ici quelques jours en ligne sur notre site www.femuacorsica.com
A ringraziavi,
Que proposez vous pour améliorer le réseau routier et notamment les axes Bastia-Ajaccio et Bastia-Bonifacio ? Afficher la suite
Les orientations du schéma directeur des routes (priorité donnée aux entrées des deux grandes agglomérations, déviation d'agglomération, etc...adopté lors de cette mandature) vous semblent elles répondre aux besoins de la population ? Replier
Bonjour,
En termes d’infrastructures routières, nous prioriserons les grands axes plutôt que les traverses et aménagements divers, le but étant de réduire les temps de parcours entre les bassins de vie de l'île. Des efforts importants ont été faits sur l'axe Bastia-Ajaccio au cours des mandatures précédentes, notamment en termes de déviations et d'ouvrages d'art. Il va falloir insister sur celui qui relie Ajaccio au sud de l’île, et bien sûr sur l'axe euro-méditerranéen Bastia - Bonifacio qui est la dorsale économique de la Corse. La poursuite de la 4 voies au-delà de Vescovato est une nécessité.
Cordialement
Bonjour
Effectivement, les entrées des deux agglomérations principales de Corse sont un point noir du réseau routier insulaire et doivent faire l’objet d’un traitement particulier.
Sur ces deux axes, nous voulons ouvrir une réflexion sur la mise en place d’un réseau parallèle payant à grande vitesse, financé par le privé ou dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Cordialement
Bonjour,
Le retard accumulé depuis des dizaines d’années est tel qu’il va être particulièrement difficile de remonter la pente –on a d’ailleurs vu que le PEI n’a pas suffi à un vrai rattrapage.
Dans ce contexte, tous les investissements sont devenus indispensables, quelque soit leur localisation – sauf certainement quelques ronds points « électoraux » dans des villages qui n’en demandaient pas tant !
Malgré quelques améliorations, on est encore loin du compte.
Des montants très importants qui auraient pu servir à éliminer quelques points noirs persistants ont été soustraits du budget de la CTC pour financer les investissements des conseils généraux.
Les travaux routiers sont aussi le lieu d’interrogation sur les coûts : absence de concurrence pouvant faire baisser le prix de l’enrobé par exemple.
La transparence est là comme ailleurs indispensable et la collectivité unique devrait permettre d’optimiser les choix avec plus de clairvoyance.
Sous cette mandature, la priorité a été donnée aux sorties de villes : la plus grande part des investissements a été orientée en ce sens. Mais il se peut qu’on ne fasse que déplacer les problèmes …
Même si des investissements routiers massifs restent indispensables, il est aujourd’hui urgent d’engager une réflexion globale mais très concrète pour diminuer notre dépendance à la route : aujourd’hui, vivre en Corse sans voiture est extrêmement compliqué ; il faut envisager rapidement le développement significatif de transports en commun (train, cabotage, bus) ou « doux » (cyclisme) ou la rationalisation du transport du fret. Dans ce domaine urgent, tout reste à faire et cela sera un des axes de notre action.
Bien cordialement
Pour quelles raisons êtes-vous favorable au projet du Port de la Carbonite ? Merci
Bonjour,
C'est une nécessité pour la Corse. Les enjeux économiques sont colossaux. Les infrastructures portuaires actuelles à Bastia sont inadaptées au trafic, compte tenu des dimensions des navires et des perspectives d'évolution de la desserte. Des extensions sont indispensables, au niveaux des quais, des bassins, des terre-pleins, etc... Tous les sites possibles et les options d'aménagement de la façade est de la Corse de Bastia à Aleria ont été étudiés. Deux sites d'étude ont été retenus: le port actuel et le site de la Carbonite. Par délibération du 27 septembre 2007, l'Asssemblée de Corse a validé le projet d'un nouveau port sur le site de la Carbonite. Le projet a reçu le feu vert de l'État via le Comité national de la Protection de la nature : les dommages causés sur les patelles et une partie de l'herbier de posidonie seront largement compensés par la création d'une nouvelle Réserve naturelle étirée sur cinq sites marins d'une superficie totale de 7 000 hectares.
Cordialement
Bonjour Monsieur Andreani,
Le port de la Carbonite est une nécessité absolue. L'infrastructure actuelle est totalement obsolète et ne correspond plus aux besoins. Il faut doter Bastia d'un site moderne et fonctionnel, susceptible de répondre au trafic maritime qui fait de la capitale de la Haute-Corse le quatrième port français. De surcroît, il convient désormais de prendre en considération l'activité croisiériste en pleine expansion. Les études sont finalisées et le projet est opérationnel. Les obstacles de caractère environnemental ont été levés, seuls subsistent des oppositions idéologiques et sans réels fondements.
Bien cordialement.
Bonjour,
N'ayant pas le temps disponible pour parler comme il faudrait de ce projet je me tiens à votre disposition pour vous rencontrer lors d'une visite que j'effectue à travers toute la corse. Vous pouvez me joindre au 06 22 81 21 19.
Bien cordialement Hyacinthe Santoni
Pierre
A ce jour, je ne me suis pas prononcé de manière ferme et définitive sur le projet de la Carbonite dans la mesure où sa configuration n’est pas encore totalement précisée. Ce projet mérite d’être affiné en accord et en concertation avec tous les acteurs, municipalité, communauté d’agglomération de Bastia, Chambre de Commerce, représentants des forces vives.
Que ce soit à Bastia ou à Ajaccio, nous devons de toute façon réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour mieux gérer logistiquement notre fret et mieux accueillir les passagers et les croisiéristes.
Mais, j’insiste sur un point, le projet structurant de la Carbonite qui pourrait générer plus de 1000 emplois et qui est attendu de longue date, se doit d’être respectueux de l’environnement. Il doit être éco-responsable et être un symbole de notre savoir-faire en la matière : concilier développement économique et environnement est mon objectif.
Bien cordialement
Bonjour,
C'est une question importante, tous les candidats devraient pouvoir donner leur position détaillée sur ce projet;
En 2007, un grand débat public a eu lieu à Bastia. Partant du constat de saturation de l'actuel port de Bastia, deux options étaient proposées pour son extension: aggrandir l'enceinte portuaire actuelle, l'option sud à la Carbonite. Après un débat long et argumenté, Rinnovu à l'époque s'est prononcé pour cette option dite carbonite. Elle permet de récupérer le port pour la grande plaisance, et de rendre la mer aux bastiais. Elle permet de désenclaver la ville , ce choix est beaucoup plus structurant. La France nous a laissé un port du XIXème siècle. Comme indépendantiste en comparant avec toutes les autres îles , la Corse peut pas rester avec un port archaîque, incapable de s'adapter à la contenerisation. Un port ce n'est pas seulement le flot de touristes, c'est aussi un outil industriel pour importer et exporter. Ce n'est pas un port plus moderne et fiable qui peut aggraver l'économie résidenteille que nous avons toujours combattu y compris quand elle réapparait dans le nouveau PADDUC. Le financement incombe prioritairement à l'Etat au titre du rattrapage historique, en terme d'équipements structurants.
Cela étant nous avons posé des RESERVES très claires pour la suite de ce projet (validé suite au débat): Ce port doit rester un OUTIL PUBLIC il ne doit pas tomber dans les mains des groupes économiques , la CCI doit garder la main ; Les travaux doivent être menés de façon limpides; et SURTOUT il ne doit y avoir aucun risque au niveau de l'impact sur les plages du cordon lagunaire (courantologie). Le Maire de Bastia et d'autres ont demandé des études complémentaires. Nous attendons ces résultats. S'Il y a danger, il faudra peut être ne pas le faire. Le débat reprendra et nous y participerons. Pendant ce temps Aiacciu modernise son fond de baie portuaire. Est-ce la solution pour un grand port moderne de la Corse ? Le débat n'est pas clos. Notre position a toujours été honnète intelectuellement dans le fil du combat national Corse pour un rattrapage historique et pour un instrument de souverainété.
Cordialement
Monsieur,
Votre question mérite un developpement.
L’extension ou l’agrandissement du port de Bastia est une évidence dans la mesure ou Bastia est la capitale économique.
A ce jour il semble que les études produites par la CTC montrent que la Carbonite est le lieu le plus approprié à la construction de ce port.
Cependant les responsables de la ville de Bastia ont souhaité des études complémentaires pour évaluer si ce choix est impératif ou si une extension du port actuel était possible.
Donc deux solutions
Soit le port actuel était étendu et cela signifierait qu’il faut ajouter au coût de l’extension le coût du désenclavement immédiat du centre-ville car nous sommes déjà aux limites en termes de circulation et un accroissement des capacités ou des fréquentations du port actuel de commerce paralyseraient la ville.
Soit le port de la Carbonite voit le jour avec une réduction du potentiel balnéaire de la ville au bénéfice d’une structuration économique ambitieuse et d’un maillage type hub pour faciliter les échanges.
En tout état de cause ces études sont menées à la CTC et doivent permettre de donner aux élus locaux tous les paramètres indispensables aux choix plutôt de que de faire des annonces sans évaluations financières, techniques et souvent environnementales. Nous demandons des éclaircissements sur les engagements financiers en cette période de difficulté budgétaire car nous n'entendons pas semer des illusions.
Donc je suis favorable au développement du port de Bastia mais je n’ai pas en ma possession les éléments techniques et environnementaux qui me permettraient de vérifier si tout a été évalué correctement donc je pense qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Bastia a besoin d’un développement et d’un nouvel élan, touristique et économique permettant de trouver un équilibre entre développement et protection de l’environnement, cette évolution doit tenir compte de la qualité de vie des bastiais et permettre de revitaliser le centre-ville donc une des priorités sera la gestion des échanges entre le centre-ville et l’extérieur dans les deux cas.
Ce qui est dommageable c’est que la lenteur des études et des évaluations gèle de nombreux terrains et freine un développement de la Carbonite et de l’Arinella dont les potentiels sont importants, le débat sur le développement de ces espaces est une vraie question, nous y travaillons avec les services de la ville.
Emmanuelle de Gentili
Bonjour,
Aujourd’hui, dans sa configuration actuelle, le transport maritime (marchandises et passagers) n’est plus adapté et supportable à Bastia, capitale économique de l’île. Le port de la Carbonite se doit de limiter l’impact écologique. Des compensations environnementales sont prévues, telle que la création d’aires marines protégées nouvelles.
Sur le principe, nous sommes favorables au projet dans la mesure où le port respecte les standards environnementaux les plus élevés. Cependant des études complémentaires ont été demandées, nous ne pouvons pas avoir d’avis définitif sur l’opportunité du projet.
Dans le cas où ces études se concluent par un avis négatif, il faudra trouver une alternative et repenser territorialement l’ensemble du transport maritime de marchandises et de personnes.
Cordialement
Cher Monsieur,
Comme j’ai pu déjà l’indiquer à Madame Tomasi, nous avons communiqué très largement sur cette question notamment à travers un article que vous pouvez retrouver en suivant ce lien : http://www.corsenetinfos.corsica/Inseme-per-Bastia-Le-Comite-de-pilotage-a-valide-notre-analyse-sur-le-projet-du-port-de-la-Carbonite_a15363.html
Vous y trouverez avec précision nos arguments et j’espère que cela sera de nature à répondre à votre question,
Très cordialement
Bonjour Mesdames et Messieurs, que proposez-vous pour la prise en charge des enfants autistes de Corse ? Afficher la suite
La France est très en retard dans ce domaine et la Corse n'y échappe pas non plus. Il y a un énorme décalage entre les discours officiels et la réalité du terrain à tous les niveaux (scolarisation, accompagnement des enfants et familles, soins, manque d’établissements spécialisés composés de professionnels formés à des méthodes et sciences qui donnent de vrais résultats). Parmi vous se trouvent des futur(e)s membres de l'assemblée de Corse. Qui s'engage à traiter concrètement ce dossier qui mérite plus d'intérêts que bien d'autres ? Merci pour vos réponses.
Un parent concerné parmi d'autres Replier
Bonjour,
Le nombre de cas d’autisme connu dans le monde est actuellement de 1 garçon sur 56 et d’une fille sur 255. Le nombre de personnes diagnostiquées en France est de 650 000 personnes. En Corse, ce nombre est de 400 enfants de moins de 20 ans, soit sur l’ensemble de la population Corse, environ 1200 personnes diagnostiquées ou repérées pas l’association Espoir Autisme Corse.
Par manque d’établissements médicosociaux, les pouvoirs publics attribuent une aide à un membre de la famille pour qu’il arrête de travailler et qu’il s’occupe de l’enfant qui est scolarisé dans des conditions plus ou moins bonnes avec des temps de scolarisation allant de une heure à la journée. Il y a une inadéquation entre les possibilités de financement des places par les pouvoirs publics et le nombre de personnes autistes. L'Assemblée de Corse, sensibilisée par la diffusion en décembre 2013 du film Florian, ne dispose pas des compétences pour mettre en place à elle seule des dispositions en termes de santé et d'affaires sociales. Elle peut par contre être partenaire des Conseils Généraux, de l’Education Nationale et de l’enseignement supérieur, des organismes médico-sociaux ou même d'entreprises privées pour contribuer à offrir un accompagnement optimal visant à favoriser l'inclusion sociale des personnes concernées.
Cordialement
Monsieur,
L’autisme est un problème de santé publique et nous refusons, contrairement à d’autres, de faire preuve de démagogie. Cette question sensible et délicate ne relève pas de la compétence de notre collectivité.
En revanche, nous sommes en mesure d’accompagner des projets conduits l'Etat, les Conseils départementaux ou par le secteur associatif qui est très actif eu égard à l’insuffisance des politiques publiques que vous signalez fort justement.
Bien cordialement.
Bonjour,
Je suis un ancien éducateur et je connais bien le problème des enfants inadaptés. Je me tiens à votre disposition pour en parler avec vous pendant et après la campagne électorale et après quelque soit le résultat. Ce problème me tient vraiment à coeur et j'en ferai une de mes priorités si je suis élu à l'assemblée de Corse.
Bien cordialement.
Hyacinthe Santoni
Christophe,
Je suis pleinement conscient des difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses familles insulaires pour scolariser leurs enfants autistes. 1200 personnes ont été, en effet, diagnostiquées ou repérées par le Centre de Référence de l’Autisme Corse. Or, malgré les volontés affichées par les pouvoirs publics, aucun établissement spécialisé n’existe sur l’ile et nous sommes en retard pour la diffusion des nouvelles techniques de soins et d’accompagnement.
L’Assemblée de Corse en coordination avec l’Agence Régionale de Santé et les départements devra rapidement traiter cette question afin d’apporter des solutions concrètes aux familles concernées qui devront, au préalable, être consultées.
Bien Cordialement
Bonjour,
La France est très en retard dans la prise en charge des enfants autistes. Elle a été condamnée pour non respect de la charte sociale européenne. Ce nouvel exemple montre que la France, patrie des droits humains est un mythe"républicain". Par ricochet, suivant l'adage "baccala per corsica", la Corse est aussi très en retard sur ce sujet en particulier sur le plan du taux de scolarisation des enfants en question. Je pense que les différentes associations corses issues de familles touchées doivent se fédérer. Une question a été posée à l'assemblée de Corse. Les réponses sont parcellaires. La CTC doit avoir un "comité de suivi" souple qui vérifie les progrès de l'éducation nationale pour la prise en charge. Il y a eu quelques progrès. D'une manière générale, les valeurs ancestrales de la Corse, de son lien social, doivent nous aider en faveur des autistes. Tous les espaces possibles doivent être investis, au-delà de la scolarisation (participation aux activités culturelles, formation des intervenats, ...). Une enveloppe de le CTC doit être dégagée, ce n'est pas un effort énorme par rapport au gâchis de l'argent public existant. Je pense aussi qu'il faut tenir compte de ce qui se fait de mieux au niveau international dans les méthodes de prise en charge, je pense à la "méthode" dite "ABA". L’ABA, c’est un courant en psychologie, c’est le courant comportementaliste, il permet des progrès.
Je vous encourage dans votre action , dans votre espoir.
Cordialement.
Bonjour,
La France est effectivement très en retard dans ce domaine. En 2014 pour la cinquième fois consécutive, elle a été condamnée pour discrimination à l’égard des enfants autistes. En Corse la situation suit malheureusement la tendance nationale. C’est un problème de santé publique qui n’est pas convenablement couvert ni pour les soins, ni pour les offres adaptées au sujet, ni pour la recherche. Il faut une nécessaire révolution culturelle.
Comme vous le soulignez il y a des manques à tous les niveaux. Les associations font un travail formidable. La Collectivité territoriale de Corse sera à leurs côtés. Nous développerons développer des formations sanitaires et sociales en matière d'autisme aussi bien dans l’infra bac que dans l’enseignement supérieur. Enfin il ne faut pas oublier le volet « recherche ». Nous proposons la mise en réseau de l’Université, des centres et des laboratoires, par le biais d’une convention avec les Centres hospitaliers continentaux pour que la Corse puisse bénéficier des dernières avancées de la recherche.
Cordialement
Bonjour,
Nous sommes d’accord avec vous sur le fait que sur ce dossier médical précis (mais hélas aussi sur d’autres pathologies ou maladies) la France est en retard et les réponses imparfaites ou incomplètes.
Cette compétence est dévolue et mal exercée par l’Etat, pourquoi ne pas demander ponctuellement à l’exercer pour une prise en charge au plus près.
Nous nous engageons dès notre élection à saisir le Ministre de la Santé et l’ARS pour les sensibiliser sur ce point afin qu’une réponse concrète, et ce à tous les niveaux, puisse être rapidement apportée.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Christophe Canioni m’a confié le soin de répondre à votre question.
Depuis de nombreuses années nous travaillons ensemble. Même si je ne figure pas sur la liste, j’ai en charge le dossier global du Handicap.
Je comprends toutes les préoccupations et les questions qui vous assaillent au quotidien, les problèmes auxquels les parents sont confrontés, le souci d’assurer tout le bien-être de leurs enfants et pouvoir surtout se projeter sereinement dans l’avenir. Pourquoi puis-je me permettre de vous parler ainsi et vous dire que le dossier me tient à et au cœur. Parce que j’ai été pendant des années, les plus belles années de ma vie professionnelle, instituteur spécialisé auprès d’enfants lourdement déficients intellectuellement. Il est vrai que je n’ai pas eu d’enfants autistes mais c’était un bonheur quotidien de retrouver ma classe et mes élèves et de les voir progresser pendant les quatre années où ils m’étaient confiés. J’ai aussi géré l’angoisse des parents face à une question terrible et qui revenait sans cesse quand j’accueillais de nouveaux enfants « Et quand on ne sera plus là, que va-t-il ou que va-t-elle devenir ? ».
J’ai également été confronté à un problème de moyens même si les choses se sont améliorées, mais trop lentement.
Je crois fermement que la CTC a un rôle moteur et de coordination à jouer mais aussi un rôle de financeur car il s’agit d’une question majeure concernant le confort de vie que l’on doit à des enfants qui réclament plus d’attention que les autres.
Vous citez la scolarisation, l’accompagnement des enfants et familles, les soins, le manque d’établissements spécialisés, dans ces domaines la CTC doit dégager les moyens financiers et aussi humains en complémentarité avec l’Education nationale, les associations et les structures spécialisées.
Il s’agit d’offrir un parcours de scolarisation, de soins et d’accompagnement coordonné entre tous les intervenants. Mais il y a aussi « l’après», quand l’enfant devient l’adulte qui a lui aussi des droits que l’on doit préserver. Et le droit au travail et à une autonomie encadrée ne sont pas les moindres. C’est tout l’enjeu des CAT qui doivent bénéficier de l’aide de la collectivité pour accueillir ces jeunes adultes qui ont toute leur place dans notre société.
Cher Monsieur Bartoli, je sais que ce que je vais écrire n’est franchement pas dans l’air du temps mais s’il y a bien un secteur dans lequel on ne peut pas faire jouer des considérations économiques, c’est bien celui qui nous préoccupe vous et moi. On ne fait pas d’économies sur la vie de nos enfants.
Ma réponse n’est ni technique ni politique mais elle est sincère et je vous assure de tout mon dévouement et de celui de nos élus pour que ce dossier soit une priorité de politique régionale.
Dans cette attente, Cher Monsieur, ne perdez pas courage.
Quand mes collègues enseignants me demandaient pourquoi j’étais toujours heureux avec mes élèves alors qu’eux étaient quelque fois démoralisés, je leur répondais simplement « Parce que vous vous avez des enfants ordinaires et moi j’ai des enfants extraordinaires ! ».
Et c’est ce que je crois encore aujourd’hui.
Bien cordialement,
Francis Nadizi
Cher Monsieur,
Depuis fin 2012, le problème de l'autisme en Corse a acquis une visibilité plus grande à travers la médiatisation des difficultés rencontrées par le petit Florian Pietri le travail exceptionnel accomplit par l’association Espoir Autisme Corse. Pour autant, si des avancées ont pu se concrétiser grâce, notamment, à la mise en place de relations plus constructives entre l'Education Nationale et les familles, beaucoup reste à faire.
Une des premières luttes que nous aurons à mener sur ce dossier est, d'une part, d'initier l'organisation de formations adaptées en direction des enseignants et, d'autre part, de dégager des moyens permettant un accompagnement des enfants autistes afin qu'ils soient plus facilement intégrés dans le système scolaire classique.
Cette intégration permettra, par ailleurs, à un certain nombre de parents de pouvoir conserver leur emploi.
Se pose ensuite la problématique de l'accompagnement des personnes autistes dans le secteur médico-social. Notre rôle est d'appuyer l'ouverture de structures spécialisées dans la prise en charge des adultes autistes. Ces structures répondront aux objectifs suivants :
donner aux adultes autistes la possibilité d'une prise en charge adaptée,
permettre à de jeunes corses de se spécialiser dans des métiers et des méthodes innovantes pour une réelle montée en compétence du territoire sur ce sujet
positionner la Corse comme un laboratoire et une tête de pont dans des spécialités peu développées en France.
Pour ce faire, une collaboration avec tous les acteurs de ce dossier sera mise en œuvre.
Intégrer la différence de chacun dans le quotidien de tous ne peut que nous enrichir à titre individuel et collectif.
Recevez mes plus respectueuses salutations
Selon vous, est-ce que la ponctualité dans les transports publics est un problème crucial pour les responsables ? Que comptez-vous faire ?
Bonjour
La ponctualité est partie intégrante de la qualité du service public dans les différents modes de transport. Plus particulièrement, en ce qui concerne la desserte aérienne et maritime, elle est incluse dans la notion de régularité prévue dans le cadre des obligations de service public. En cas de retard ou d’annulation imputable au transporteur, des sanctions pécuniaires sont prévues dans les conventions de délégation de service. Elles se traduisent par une réduction de la compensation financière versée par l’Office des transports de la Corse aux compagnies titulaires de la délégation de service public. Tels sont les éléments que nous sommes en mesure de porter à votre connaissance sur cette question sensible pour les usagers.
Cordialement
Bonjour,
Tout doit être fait pour que les transports publics soient ponctuels afin qu'ils soient utilisés par le plus grand nombre .
Bien cordialement.
H Santoni
Pascal,
Les retards que vous soulignez dans les transports publics nuisent à la qualité de vie des insulaires et constituent une entrave au développement économique. Au-delà des problèmes météorologiques, ces retards sont bien souvent la conséquence d’un d’un sous-investissement de la part des pouvoirs publics. La priorité est de pouvoir assez rapidement planifier la modernisation de nos infrastructures. C’est pourquoi je propose la création d’un Fonds Spécial d’Investissement pour l’Equipement et l’Environnement. Il sera créé dans le prolongement du Programme Exceptionnel d’Investissement que j’ai négocié dans le cadre des accords de Matignon de 2000.
Il conviendra, par ailleurs, de sensibiliser les gestionnaires de transport public de la nécessité de respecter leur cahier des charges et en premier lieu la ponctualité des dessertes.
Bien à vous
Bonjour,
S'agissant des transports publics financés par la CTC, leur bon fonctionnement doit-être régulièrement évalué. Sur un plan général, je rappelle que Corsica Libera a récemment fait adopter par l'Assemblée de Corse un dispositif d'évaluation.
Bien cordialement
Bonjour,
Nous avons l’ambition de changer les comportements pour développer l’utilisation des transports collectifs. Il est vrai que la ponctualité et la fréquence sont des freins à ce développement. Ces freins sont souvent liés à l’absence de fluidité du trafic routier. Il faut donc créer un cercle vertueux ; diminuer le nombre des voitures dans les centres urbains en généralisant des usages partagés de l'automobile, développer l’interconnexion entre les différents moyens de transports collectifs (bus, train) et inciter l’utilisation des moyens de déplacement alternatifs (vélo, vélo électrique).
Cordialement
Bonjour,
Évidemment, la qualité des transports publics doit être irréprochable, cela passe par une grande ponctualité que ce soit dans l’aérien, le maritime, le train ou le transport en bus.
Sur les déplacements intérieurs et les lignes de bus, il est impératif d’avoir un choc de simplification. Autrement dit, avec la collectivité unique, il faudra envisager un maillage territorial par la nouvelle collectivité unique qui réponde à l’ensemble des besoins (transports en commun, scolaires, touristique).
La qualité des transports publics c’est aussi l’égalité dans la desserte. Il me semble juste que les territoires non desservis par le train jusqu’à l’Université de Corse doivent l’être par le bus, avec des horaires adaptés (l’Extrême Sud n’a actuellement pas de desserte pour l’Université).
Cordialement
Cher Monsieur
Nous interviendrons par la mise en place de démarches Qualité dans la limite de nos compétences (qui sont je vous le rappelle partagées pour le transport ferroviaire et pour le transport aérien par l’intermédiaire uniquement d’Air Corsica – nous n’avons aucune autorité sur les autres transports publics et sur les autres compagnies) mais pour répondre précisément à votre question, non, face à l’urgence sociale à laquelle nous sommes confrontées, à la délinquance croissante chez les jeunes notamment et la montée du chômage, nous ne pouvons pas dire que la ponctualité dans les transports publics est un « problème crucial ». L’avenir de notre jeunesse notamment celle en difficulté comme nous vous l’avons déjà indiqué et la prise en charge de nos aînés, sont, elles, des questions cruciales.
Il n’en demeure pas moins que la ponctualité est en effet, un préalable nécessaire si l’on veut assurer un transport public de qualité et cela doit rester un principe auquel bien évidemment nous veillerons.
Bien cordialement
Quelles sont vos positions sur une politique régionale de développement pour les déplacements cyclistes ainsi que sur la prévention sécurité cycliste ? Afficher la suite
Nous notons les problématiques suivantes :
- Routes territoriales interdites aux cyclistes sans alternative de contournement (Bastia/Ajaccio)
- Aucune signalétique de prévention pourtant existante depuis longtemps sur le continent
- Pas de véritable piste cyclable permettant aux cyclistes de se déplacer du sud au nord de la Corse
- Interdiction de monter dans le train avec un vélo
Nous souhaiterions connaître vos positionnements sur ces sujets.
Nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs l’assurance de notre parfaite considération.
La présidente.
Françoise LIPPINI Replier
Bonjour,
Nous étudions plusieurs pistes de réflexion à mettre en oeuvre:
Prévoir systématiquement des emprises pour réalisation de pistes cyclables en milieu périurbain
Dresser un plan de circulation cyclabe dans les deux grandes villes Bastia et Ajaccio
Développer les signalétiques et les initiatives de sensibilisation en milieu scolaire sur les pratiques de circulation éco-durables et sportives
Cordialement
Madame LIPPINI,
Des petits tronçons de pistes cyclables ont été réalisées mais en nombre insuffisant. Aussi, il sera souhaitable que des efforts soient entrepris mais cela ne dépend pas, comme vous le savez, de la compétence de la CTC. Leurs établissements relèvent de la responsabilité des maires que nous sommes prêts à aider en application des règlements d’aides correspondants. Il va de soi que la pratique du sport cycliste a connu une forte progression depuis que nous avons organisé les trois étapes du Tour de France 2013. Il nous appartient, sans doute, d’inciter les maires à formaliser des projets. Néanmoins, nous ne pouvons contraindre les intéressés.
Bien cordialement.
Bonjour,
La priorité absolue doit être donnée aux déplacements non polluants. La Corse doit viser l'Excellence dans le domaine des pistes cyclables et du Sport cycliste. Il en est de même pour le transport en train. Avec mes remerciements .
Bien cordialement.
H.Santoni
Françoise,
Vous avez raison. Nos axes routiers ne tiennent pas suffisamment compte des cyclistes. Nous devons rattraper notre retard en la matière. C’est nécessaire afin de favoriser les déplacements des insulaires en particulier en milieu urbain. La réalisation de pistes ou de voies cyclables encouragerait, par ailleurs, la pratique sportive. En outre, cela nous permettrait d’attirer des touristes souhaitant visiter notre île en vélo. Le tourisme sportif se développe et nous devons tirer profit du passage du Tour de France sur notre ile en 2013.
Je ne vois qu’avantage que les nouveaux investissements routiers intègrent des pistes ou des voies cyclables et que soient étudiées les possibilités de réaliser des pistes protégées sur les axes existant. D’accord pour adapter la signalétique afin de protéger les espaces dévolus aux cyclistes. Je suis également prêt à engager une discussion avec la société gestionnaire des Chemins de fer de la Corse pour trouver des solutions permettant de transporter des vélos dans le respect des normes de sécurité et de qualité.
Bien cordialement
José Rossi
Chère Madame,
Nous avons suivi avec attention les interventions publiques et propositions de votre association, notamment ces derniers jours dans la presse. De façon générale, nous approuvons vos positions. Si les électeurs nous font confiance, nous vous rencontrerons volontiers pour en envisager la mise en œuvre.
Bien cordialement.
Madame,
Connaissant le drame qui vous a touché, je vais essayer de vous répondre sans démagogie. L'absence de véritable piste cyclable est un problème en Corse où les routes sont dangereuses. Toute voie nouvelle devrait avoir un volet d'étude (au moins) pour intégrer une voie cycle sécurisée. Je pense au nouvel axe Bastia Vescovato. Des pistes cyclables en site propre sont parfois possibles, il faut y travailler. Où sont les retombées du Tour de France reçu en Corse ? Je pense que malheureusement ce sujet interesse peu les politiques. Les déplacements urbains vèlo sont aussi à développer dans les politiques urbaines.
Très chaleureusement
Madame la présidente,
Votre question rejoint un de nos engagements programmatiques que nous nommons « la Corse de la mobilité. »
En effet, nous considérons qu’il est urgent de se doter d’une vraie politique de transports et de déplacements. Cela s’inscrit dans une vision d’ensemble de notre île, où les enjeux économiques et environnementaux doivent s’accrocher à ce nouveau cycle : l’intermodalité. Telle est la première pierre du renouveau. Chacun a bien conscience qu’aujourd’hui la fin du « tout voiture a vécu ».
Et que les mentalités évoluent. Davantage qu’un loisir, ou encore un sport, actuellement, le vélo est considéré comme un vrai outil de déplacement. Bien évidemment, il faut se donner les moyens de parachever cette mutation, ici, comme ailleurs, car des obstacles persistent.
En premier lieu, Il faut savoir qu’à l’échelon local, pas moins de 3 acteurs sont en charge de la politique du vélo. La région bien sûr. Mais aussi les villes et les départements. Par ailleurs, si certaines routes territoriales de Corse sont interdites aux vélos comme vous le notez dans votre question, il serait utile de revoir la copie au sujet de l’actuel schéma routier mis en œuvre par la CTC pendant cette mandature. En effet, des améliorations sont à prévoir sur un certain nombre de points et celui-ci en fait partie.
Ceci étant, à l’avenir, il est nécessaire me semble-t-il d’encourager des incitations financières à l’usage du vélo, comme il en existe déjà pour la voiture avec le système Bonus/malus ou les frais kilométriques. En parallèle, l’option du crédit d’impôt pour l’achat de véhicules propres comme le vélo «équipé d’assistance électrique ». J’ajoute qu’en pleine ouverture de la COP 21, un amendement gouvernemental voté à l’Assemblée vient plafonner à 200 Euros par an et par salarié l’indemnité kilométrique destinée à inciter les salariés à se rendre au travail à vélo. Cette prise en charge des frais par l’employeur, bien que facultative, est déjà une avancée qui incite à ce nouveau mode de déplacement.
Je n’oublie pas le nécessaire maillage sécurisé des pistes cyclables pour des trajets plus sécurisés et plus continus.
Enfin, l’échelon national avec « le plan national vélo » n’est pas en reste. Il y a beaucoup à attendre de celui-ci, notamment dans le domaine de la communication. Car ce n’est que par une sensibilisation auprès du grand public que l’on pourra progressivement changer les habitudes et comportements. Là aussi, dans ce domaine comme dans d’autres, rien ne pourra remplacer le comportement citoyen.
Cordialement
Nous partageons votre point de vue et nous nous sommes d’ailleurs exprimés à ce sujet lors de d’une interview sur CorsicaRadio (http://www.corsicaradio.com/?p=3918) le 2 novembre dernier.
Développer le vélo à plusieurs effets bénéfiques pour la Corse :
- améliorer la santé publique,
- le développement économique et touristique,
- faciliter l’intermodalité des déplacements.
Nous aurons une politique volontariste en matière de développement du vélo, en surfant sur le formidable coup de projecteur du Tour de France 2014. Les marges de progression sont importantes et nous aurons une réflexion commune avec les associations pour développer les mobilités douces et le cyclisme en particulier.
Nous nous engageons à concentrer notre action sur :
➢ La création de pistes cyclables sécurisées sur les grands axes (routes territoriales) jusque dans les agglomérations. Ce développement peut s’envisager dans la perspective de constituer du foncier pour rouvrir une ligne de chemin de fer d’ici à 50 ans afin de coupler pistes cyclables et rails,
➢ Une campagne de prévention et d’incitation à la pratique du vélo dans les déplacements au quotidien.
Cordialement
Madame la Présidente,
La question a été traitée lors des municipales anticipées d’Ajaccio, ce qui a permis d’avoir des contacts extrêmement intéressants avec des cyclo-randonneurs et des associations préoccupés aussi par la création de “voies vertes”.
Cette problématique entre dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie mais met aussi l’accent sur des perspectives nouvelles d’aménagement du territoire.
Il s’agit donc d’une véritable question de société appelant une réponse coordonnée, ce qui doit être la cas compte tenu des compétences dévolues à la CTC, particulièrement en matière d’aménagement de réseaux routiers.
Un réponse coordonnée car la question appelle la coopération de différents services exerçant des compétences spécifiques. Il est cependant indispensable que les usagers et les porteurs de projets soient associés aux projets d’aménagement car les associations ou quelque fois de simples particuliers ont acquis des niveaux d’expertise que les élus ne peuvent pas méconnaitre.
Je suis convaincu qu’une étroite et véritable coopération peut donner naissance à des actions viables sur le long terme au bénéfice de la population et de la collectivité.
Pourquoi une coopération est-elle souhaitable? Pour deux raisons.
D’abord, malgré toute leur compétence, les services n’ont peut être pas pensé à la problématique que vous soulevé et ensuite les projets portés par des particuliers ou des associations ont besoin aussi de l’expertise règlementaire et de l’avis de faisabilité de la part des services. Il s’agit donc d’un travail commun à partir d’un projet pour lui donner règlementairement toutes les chances d’aboutir en tenant compte des contraintes légales.
Il y a des choses immédiatement réalisables, et comme vous le faites justement remarquer, la signalétique rentre dans ce champ comme la possibilité de voyager en train avec son vélo. Et il y a des aménagements plus structurants qui demandent des études de faisabilité plus approfondies.
Faut-il modifier des tracés? Qu’en est-il de la règlementation(souvent malheureusement incontournable) pour tel site ou tel autre ? ... Bref, un certain nombre de questions qui ne doivent en aucun cas être des obstacles pour la réalisation d’un projet mais, bien au contraire, qui doivent être traitées pour lui donner toute la viabilité nécessaire afin que nul ne puisse le contester.
C‘est dans cet état d’esprit que nous sommes. Il allie la concertation à la mise à disposition des conseils et des compétences des services territoriaux afin qu’en relation étroite avec les porteurs de projets, ils puissent les valider ou bien proposer les modifications nécessaires pour être en conformité avec les différentes règlementations.
Voilà donc, en quelques mots, l’état d’esprit qui guidera notre action au sein de la CTC en vous assurant que nous serons les relais fidèles des initiatives que vous voudrez bien nous proposer.
Nous vous assurons, Madame la Présidente, de nos meilleurs sentiments.
Chère Madame Lippini,
Votre engagement force le respect, sensibiliser, sécuriser, informer … ce combat vous savez le mener, nous saurons le soutenir. Nous vous aiderons, vous et les autres associations qui œuvrent pour améliorer les conditions de sécurité sur nos routes pour qu’en effet, nous ne connaissions « plus jamais ça ». Motards, cyclistes, chauffeurs, un jeune que nos routes emportent est un mort de trop et nous mettrons tous les moyens nécessaires pour atteindre le « risque 0 ».
Vous savez, puisque nous en avons souvent discuté, que le Groupe FEMU A Corsica a bataillé tout au long de la mandature pour obtenir des avancées, qui se font malheureusement attendre et sont très en deçà des demandes. Il nous a été souvent répondu que l’élargissement des bas-côtés suffisait à la sécurité et qu’on ne pouvait pas faire mieux. Pour nous, cela n’est pas acceptable. Nous avons cependant obtenu que l’étude de l’extension du train en Plaine associe une piste cyclable et que chaque aménagement routier tienne compte de la sécurité des cyclistes. Mais un vrai programme reste à faire.
La création de parcours cyclables relève principalement de la compétence des villes mais nous les encouragerons à en faire une priorité et nous mettrons à disposition toute l’ingénierie nécessaire pour intervenir sur les emprises relevant de la compétence de la Collectivité Territoriale.
La mise en synergie des acteurs ayant la compétence transport est un des axes de notre programme pour conduire la Corse vers des modes de déplacement éco-compatibles mais surtout plus sécurisés.
Par ailleurs, un projet européen est en cours d’élaboration pour créer un réseau cyclable régional sur l’ensemble du territoire insulaire, soyez assurée que nous le poursuivrons.
Cù a mio più rispettuosa affezzione.
Bonjour, où peut-on trouver votre programme détaillé (si possible en ligne) ?
Bonjour,
Notre projet est en ligne sur notre site de campagne (onglet Projet): http://camillederoccaserra2015.fr/projet/
Cordialement
Bonjour Monsieur Abraini,
Le programme est disponible et téléchargeable sur notre site www.prima-a-corsica.fr
Bien cordialement.
Bonjour,
Nous vous informons que notre programme est en consultation interne avant d'être mis sous presse dans les deux jours. Il sera disponible en ligne sur la page Facebook "Fronte di Manca" et sur les blogs "U Rossu" et "Terre Corse" (d'autres encore...). Il sera également envoyé sous format numérique à toute personne qui le souhaite. Le document papier (10 000 exemplaires) sera livré le 16 novembre en fin d'après-midi, et diffusé à l'occasion du meeting bastiais, qui aura lieu le mardi 17 novembre à 18h00.
Cordialement.
Fabien,
Les propositions de la liste que j’ai l’honneur de conduire figurent dans le journal de campagne qui est distribué depuis le 9 novembre. Elles seront, par ailleurs, en ligne dès leur présentation officielle du 18 novembre à Ajaccio, sur le site www.joserossi2015.com. Vous pourrez également retrouver mes propositions sur Facebook et sur Twitter. Par ailleurs, j’ai déjà fait part de mes positions sur quelques dossiers prioritaires tels que les transports et le traitement des déchets.
Bien Cordialement
José Rossi
Bonjour,
Plusieurs versions de notre programme "Corsica 21" ont déjà été publiées ces dernières années. Dans quelques jours, la nouvelle version sera mise en ligne sur le site Corsica21.com. Par ailleurs, une synthèse sera publiée et sera largement diffusée durant la campagne.
Bien cordialement.
Bonjour
Notre programme ("détaillé" comme vous dites) est en cours d'impression, comme celui de la plupart des candidats d'ailleurs, il sera diffusé dans les jours qui viennent , sachant que la campagne commence ce lundi après le dépôt officiel des listes, ce qui impose de préparer la "propagande officielle". Il sera sur notre site inforinnovu. Dans l'attente on peut y trouver déja les grandes têtes de chapitre que nous diffusons par tract lors de nos premières réunions publiques. Je vous rappelle les axes du projet rinnovu :
1/ Rejeter définitivement le modèle résidentiel, Protéger et mobiliser la terre agricole, Un grand plan pour l'agriculture. De nouvelles règles pour stopper la périurbanisation.
3/ Contrer les grands groupes économiques
4/ lutter contre la paupérisation (prix , économie non monétaire,...)
5/ aller vers l'excellence environnementale, énergie renouvelables, ...
6/ Un cadre statutaire avec des compétences exclusives pour l"Assemblée de Corse.
PAROLES DE CORSE va faire état des axes des projets des candidats. Merci de votre question, il est temps que cette campagne électorale aborde le fond des questions et non les aspects strictement politiques pour ne pas dire "politicards".
Cordialement
Sur le site www.lacorsequiose.fr
Cordialement
Bonjour,
Pour consulter les grands axes de notre programme et réagir, nous vous donnons rendez-vous sur notre site de campagne : www.orsucci-pieri.com
Bien sûr, l’élaboration de ces grands axes étaient indispensables pour aborder la campagne électorale qui s’annonce et pour que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause. Mais nous pensons qu’aujourd’hui les différences programmatiques existent mais ne sont pas fondamentales. Ce qui paraît essentiel dans le choix du 6 décembre, c’est d’identifier les femmes et les hommes qui, dans leurs parcours professionnels ou politiques, ont mis en adéquation leurs paroles et leurs actes.
Des individus qui gèreront la CTC, non pas en fonction d’intérêts particuliers, partisans ou géographiques, mais dans l’intérêt général de la Corse.
Des individus qui ont compris que la CTC devait être gérée en collégialité et en transparence.
Cordialement
Bonjour,
Vous pouvez consulter les différents sites du FN-RBM Corse, les pages FB des candidats et des responsables locaux régulièrement alimentés en infos.
https://www.facebook.com/christophe.canioni
http://www.fn-rbmcorsica.com/
https://www.facebook.com/francis.nadizi
Bien cordialement,
Bonjour Monsieur Abraini
Vous pouvez trouver notre programme sur le site : www.femuacorsica.com
Bien cordialement
Que proposez vous pour stopper la vente de biens et de terres dans l'interieur ? Sachant que les Corses vendent par besoin et non par profit ! Afficher la suite
Compte tenu de la hausse des taxes dans nos villages, compte tenu du fait que les héritiers d'aujourd'hui ont déjà beaucoup de mal à payer leur charges sur leur résidence principale, compte tenu du fait que la désertification fait qu'il est compliqué aujourd hui de vivre en résidence principale dans les villages de moyenne montagne. Replier
Bonjour,
L'exode rural constaté de manière constante depuis une cinquantaine d'années est prioritairement dû à des nécessités professionnelles et aux difficultés d'accès à certains services de base dans l'intérieur de l'île.
C'est un sujet transversal qui nécessite des actions dans plusieurs domaines, le but étant de rendre à nouveau attractives les zones rurales et favoriser le maintien voire l'implantation d'une partie de la population:
Couvrir tout le territoire en fibre très haut débit pour permettre à des activités numériques ou réalisables à domicile par le biais des NTIC de se développer hors des grands pôles urbains.
L'accompagnement financier du développement de filières écodurables tels que le thermalisme, le bois construction ou l’exploitation du liège, devrait avoir un impact favorable sur l'activité dans les zones rurales où sont implantées ces ressources.
Résorber le désordre foncier lié à l'indivision et à l'absence de titres de propriété pour remettre sur le marché du logement des biens qui en étaient exclus de par leur situation juridique. L'intérieur est davantage concerné par les conséquences de l'arrêté Miot et doit donc faire l'objet d'une réelle attention dans la politique d'assainissement cadastrale.
Renforcer financièrement le dispositif d’aide aux communes situées en Zone de Revitalisation Rurale pour la réhabilitation du foncier bâti existant et sa transformation en logements sociaux et communaux pour favoriser l’installation dans les villages de l’intérieur.
Instaurer une continuité territoriale sanitaire pour lutter contre la désertification médicale et le déséquilibre spatial de l’encadrement médical. Cela passe par la généralisation des cabinets secondaires dans les bassins médicalement sinistrés et par l’incitation financière et fiscale à effectuer des gardes dans ces bassins pour y garantir l'accès à un professionnel de santé et une permanence des soins.
Cordialement
Bonjour Monsieur,
Votre question est surprenante sachant que des mesures sont prévues pour enrayer le phénomène que vous évoquez dans le PADDUC.
Par ailleurs, des propositions en matière foncière et fiscale ont été formulées et adoptées par l'Assemblée de Corse sur cette question délicate et qui préoccupe les habitants. Ajoutons que la vente des terres intervient beaucoup plus fortement en zone littoral que dans l'intérieur.
Bien cordialement.
Bonjour,
S'agissant de la façon d'arrêter la vente de nos biens immobiliers à des étrangers, désormais hors de portée pour les familles corses, nous étions lors de la campagne de 2010 la seule formation à réclamer un statut de résident pour les protéger. Sur notre proposition, cette mesure a finalement été votée par l'Assemblée de Corse. Il reste à présent à construire un rapport de force avec Paris pour obtenir que cette demande devienne une loi.
En ce qui concerne les difficultés que rencontrent les Corses vivant dans l'intérieur de l'île pour payer les diverses impositions, nous plaidons depuis des années pour une fiscalité et une parafiscalité (caisses) différenciées selon la localisation du contribuable (taux moins élevés dans les zones rurales de l'intérieur).
Bien cordialement.
Bonjour,
D'une manière générale, pour stopper la dépossession et la vente de leurs biens par les Corses, je suis pour une citoyenneté corse qui limite le marché aux seuls résidents. La France ne veut pas en entendre parler. Comme mesures immédiates, il faut des aides de la CTC pour sortir de l'indivision si l'un des héritiers veut faire du bien en indivision sa résidence principale. Les Corses vendent de plus en plus car les exonérations liées à l'arrété Miot cessent progressivement. Le transfert de la fiscalité à la Corse est une revendication qui pourrait se faire sans révision constitutionnelle. Dans ce cadre là, concernant la fiscalité du patrimoine , on pourrait exonérer un certain temps le patrimoine bati ancien familial (dans des modalités à débattre) Mais à terme , les patrimoines importants doivent être taxés en cas de succession. La Corse fixera ses règles. Une société qui permet de transmettre gratuitement est une socité qui devient de plus en plus inégalitaire, ce n'est pas notre modèle de société au Rinnovu. Des mesures de soutien pour que les Corses vivent dns les villages sont possibles : améliorer le réseau routier, maintenir les services, avoir du très haut débit internet,... Repeupler certains villages est une grande ambition, ne baissons pas les bras.
Cordialement
Bonjour,
Vendre et acheter des biens immobiliers est naturel dans une situation économique normale. C’est la loi du marché. Or vous avez raison de souligner que les corses vendent par besoin. Le produit de la vente est devenu une source de revenus car il y a un décalage entre la valeur de la terre qui augmente du fait de la spéculation et le pouvoir d’achat qui régresse du fait de la structure de l’économie corse et de la crise. La seule solution durable qui permettra aux corses, notamment dans les zones rurales, de garder leur patrimoine et de vivre dignement, c’est d’assurer le développement économique, de créer des emplois et de maintenir les services publics (santé, éducation, très haut débit). Ce sera notre priorité. Une fiscalité adaptée, le statut de résident base sur la résidence fiscale, un développement basé sur les ressources du territoire (agriculture, agroalimentaire, tourisme) et l’incitation à la poly activité seront autant de mesures que nous mettrons en œuvre dès le début de la mandature.
Nous sommes persuadés que sans mesures fortes pour permettre l'élévation du niveau de vie donc une économie forte ce déclin se poursuivra, car aujourd'hui la consommation représente 70% de notre PIB ce qui a pour conséquence un effet immédiat sur la croissance des que nous ralentissons cette consommation.
Or nous devons gérer une transition économique pour rentrer dans un modèle plus performant de circuits cours d'une économie circulaire permettant de recycler de réemployer et donc de préserver nos ressources et pour nous de diminuer les importations de produits, sans cette inflexion nous ne pourrons pas sauver notre terre.
Cordialement
Cher Monsieur,
La situation est en effet très difficile dans l’intérieur et elle s’aggrave de jour en jour, nous faisons donc, de cette problématique une de nos priorités et les propositions pour renverser la situation, en recréant les conditions de base qui permettront à ceux qui le souhaitent de vivre dans les zones les plus contraintes, sont, en synthèse, les suivantes :
Dans le domaine du FONCIER ET DU LOGEMENT
Émergence d’un plan de développement concerté du logement dans l’intérieur avec des objectifs chiffrés et une évaluation quinquennale des résultats.
Demande de prorogation des avantages fiscaux liés aux droits de succession (Arrêtés Miot) : il faut à tout prix éviter la spoliation annoncée du peuple corse en raison des coûts insurmontables pour les familles.
Faire acter le transfert à la CTC de la compétence fiscale (défiscalisation de la rénovation des maisons de village par exemple).
Dans le domaine de la SANTE
Maintien de services d’urgence de plein exercice (CHI Corti-Tattò, Plaine), ouverture de nouveaux services, ouverture de maisons médicales en réseau sur tous les territoires du cœur de l’île, développement de l’accueil des personnes handicapées, maintien des personnes âgées dans les villages.
Dans le domaine de L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Ouverture d’un guichet unique par microrégion permettant d’avoir un seul interlocuteur, quel que soit le secteur d’activité
Simplification des procédures et des aides unifiées, clairement définies, avec des délais de versements inférieurs à 3 mois
Ouverture de crédits de trésorerie
Mise en place d’une « Zone franche rurale et de montagne » pour réimplanter les entreprises dans ces zones difficiles.
Et comme principe de base : REFUSER LE CHARCUTAGE DES COMMUNAUTES DE COMMUNES ET CONSTRUIRE DES REGROUPEMENTS COHERENTS qui, en étant mieux pensés, permettront de créer les conditions favorables pour la mise en place des mesures ci-dessus énoncées.
Ce sujet étant tellement vaste et nos réponses devant être concises, nous sommes à votre disposition pour plus de précisions et nous vous invitons à nous écrire à l’adresse mail suivante pour que nous puissions développer les points ci-dessus énoncés : [email protected]
Cordialement
Bonjour,
Nous avons plusieurs pistes de réflexion à mettre en oeuvre: Plan d’investissement remise à niveau des EPLE avec un service dédié aux constructions scolaires. Construction du collège du Stiletto à Ajaccio. Développer un schéma régional des internats Contractualisation avec l'Etat pour une grande politique de l'orientation afin de lutter contre le décrochage scolaire Développer les bourses internationales d'études pour les élèves les plus méritants
Cordialement