Ce dont je suis fier, c’est d’avoir pris conscience des choix que l’on fait au quotidien. Mais ce n’est pas si simple, n’est-ce pas ? On se heurte à tant de questions : est-ce que réduire les déchets plastiques suffit vraiment ? J’ai essayé d’acheter en vrac, mais qu’en est-il des emballages dans les magasins bio qui sont parfois tout aussi envahissants ? Cuisiner soi-même plutôt que d’opter pour des plats préparés, ça paraît une bonne idée, mais combien de temps cela me prend vraiment chaque semaine ? Je ressens un mélange de frustration et d’incertitude quand j’observe que mes efforts semblent insignifiants face à l’énormité du problème.

Et puis, il y a cette histoire de consommation énergétique. Je sais qu’éteindre les lumières derrière moi est important et utiliser des ampoules LED semble logique, mais quand je vois tous ces appareils en veille chez moi, je me demande si cela vaut réellement la peine. Et si on parlait du mode de transport ? Prendre le vélo peut être une excellente option pour réduire les trajets en voiture, mais que faire quand il pleut ou quand on a besoin de transporter des courses lourdes ? La ville rend aussi ce choix parfois délicat avec ses pistes cyclables incomplètes.

Il y a tellement d’aspects à considérer : acheter local ou éthique peut sembler bien sur le papier, mais jusqu’à quel point ces produits sont-ils réellement durables comparés aux alternatives moins chères ? À chaque fois que je fais un pas en avant dans mes habitudes de consommation, une nouvelle question émerge et m’inquiète davantage. Il faut admettre qu’il n’y a pas de solution miracle ; seulement des choix parfois lourds à porter.