Évidemment, gérer ce genre de tension au travail, c’est un peu comme naviguer dans une tempête avec une barque en papier. Je me rappelle d’une fois où j’étais coincé avec un collègue qui avait le talent particulier de faire passer des messages désobligeants sous couvert de fausse amitié. Un jour, après un projet commun, il a glissé subtilement que mon approche était « intéressante », mais qu’elle manquait de cette « petite touche personnelle » qui faisait toute la différence. Autant dire que c’était un coup bas déguisé.

Au lieu de laisser couler, j’ai choisi d’en parler franchement lors d’un café. J’ai posé les cartes sur table, sans aggressivité mais en mettant le doigt sur la nature de ses remarques. Surpris par ma franchise, il a fini par reconnaître ses comportements. Ça ne l’a pas changé du jour au lendemain, mais cela a ouvert une brèche pour mieux se comprendre. Parfois, oser le dialogue peut dénouer des nœuds bien plus gros qu’on ne le pense.