Pfff, encore un de ces débats qui semblent tourner en rond ! La communication non-violente (CNV) suscite souvent scepticisme et questionnements légitimes. Personnellement, j’ai été plongée dans cet univers lors d’un stage qui promettait des révélations sur nos interactions quotidiennes. On m’avait dit que ça pouvait transformer mes relations. J’étais à la fois intriguée et un peu dubitative.

Les premières séances ont fait émerger en moi une multitude d’émotions contrastées. J’ai appris à décortiquer les réactions humaines, ce qui a ouvert des portes vers une compréhension plus fine des motivations cachées derrière chaque échange. Il ne s’agit pas simplement d’éviter le conflit, mais d’explorer les besoins sous-jacents et de découvrir ce que l’autre ressent vraiment. En abordant cela comme une enquête psychologique, j’ai commencé à comprendre qu’il ne suffit pas de changer son vocabulaire; il faut véritablement se connecter avec autrui.

Mais est-ce réellement efficace ? Pour répondre, je me rappelle d’une dispute avec une amie proche où la tension était palpable. Armée de cette approche, j’ai essayé de mettre en pratique les principes de la CNV. Plutôt que de réagir par automatisme ou agression passive, j’ai formulé mes ressentis avec précision et sans jugement. Quelle surprise ! Non seulement cela a atténué la tension immédiate, mais nous avons réussi à nous rapprocher davantage après avoir mis à nu nos vulnérabilités respectives.

Cela dit, est-ce applicable à tous ? Chaque individu est unique et certaines personnes résistent encore face à cette méthode douce. D’autres s’interrogent : jusqu’où peut-on aller dans cette démarche avant que cela devienne artificiel ? Alors oui, il y a du potentiel pour améliorer nos échanges, mais tout dépend également de notre volonté collective d’ouvrir un dialogue sincère sans craindre le désaccord ou l’inconfort émotionnel. Quelles expériences avez-vous eues dans vos propres vies avec ce concept ? Cela mérite vraiment d’en discuter davantage !