Le déclic ça a été le jour où j’ai compris que manger pas cher, c’était aussi un art. Peuchère, tu parles d’un défi ! Franchement, faut jongler comme un clown avec les prix des courses. Je me rappelle encore de ma première tentative : j’ai cru qu’acheter des pâtes et de la sauce en boîte, c’était le bon plan. Bah oui, sauf que mon estomac n’était pas d’accord pour être une cuisine de prêt-à-manger.

Évidemment, y a pas que ça. J’ai trouvé que s’amuser avec des produits qui traînent dans le placard, ça peut donner des résultats étonnants. Les épices, oh là là ! Un peu de paprika ici, du cumin par là et hop, t’as un plat qui claque même si t’as dépensé trois sous. Et puis on va pas se mentir, faut pas avoir peur d’un petit mélange inattendu ; je parle d’haricots blancs avec des sardines à l’huile… Oui, c’est audacieux, mais au fond, ça te remplit le ventre et ça coûte moins qu’un café à la terrasse d’un bar.

Un autre truc ? Apprends à faire ton propre pain. Ça peut sembler fou, mais bèn oui ! Pour quelques euros et un peu d’huile de coude (et sans trop pétrir quand même), t’as ton pain tout chaud qui sort du four. En plus d’être épatant à l’heure du dîner, ça fait bien son effet devant les amis. “Ah ouais, toi aussi t’es devenu boulanger !”

Alors certes, 5€ par jour c’est une sacrée galère, mais avec un peu de créativité et l’envie de bousculer les codes culinaires, on finit par transformer ces menus routiniers en véritables plats à succès. À toi de jouer !