L’erreur que j’ai faite fut de vouloir embrasser l’infini en dix jours. Les néons de Tokyo, éclatants comme des étoiles, m’ont entraînée dans un tourbillon sans fin. J’ai omis de goûter la douceur des cerisiers à Kyoto, trop préoccupée par un horaire serré. Dans le labyrinthe des transports, j’ai compris que la beauté réside dans les instants volés, pas dans une course contre la montre. Prends le temps d’écouter les murmures du Japon ; c’est là que se cache l’essentiel.