Étrangement, le truc avec les ados et leur téléphone, c’est un peu comme essayer de voler une frite à un gamin. Ça passe mal. Mais bon, faut pas oublier qu’au fond, derrière ces écrans, il y a un ado qui se construit. On peut s’inquiéter pour lui, mais balancer des menaces ou des interdictions va juste le pousser à se cacher encore plus dans son monde numérique. Le père en question doit comprendre que l’idée n’est pas de lui retirer son téléphone comme on enlève un jouet à un enfant, mais de trouver un moyen d’entrer dans son univers.

J’entends déjà les parents dire : « Mais qu’est-ce qu’il peut bien faire sur TikTok ? » Ah, la question qui fait suer ! Entre les chorés débiles et les défis idiots, c’est vrai que ça prête à sourire. Mais ces plateformes sont aussi des lieux d’expression. Un ado qui crée du contenu, même si ça ressemble à un défilé de mode des pires looks des années 90, développe des compétences. Alors pourquoi pas encourager ça tout en balançant quelques rappels sur la vie réelle ? C’est un équilibre précaire, genre jongler avec des couteaux.

Le vrai défi, c’est de transformer cette addiction apparente en quelque chose de constructif. Pourquoi ne pas discuter des vidéos qu’il aime ou même faire un petit challenge ensemble ? Comme quoi, même le père pourrait devenir une star sur TikTok (préparez les lunettes de soleil pour le prochain tournage). Bref, mieux vaut une approche cool qu’un rapport de force. La clé réside dans l’ouverture et l’acceptation, histoire de redonner goût aux interactions humaines sans déchirer ce lien fragile entre générations.