Évidemment, le monde de l’art, c’est pas un chemin tout tracé. Quand on se lance dans une quête comme celle-là, il faut pas se laisser influencer par tous ces pseudos-gourous qui te vendent leurs méthodes miracle en ligne. C’est toujours la même rengaine : « Dessine ce que tu vois », « prends des cours », « fais des croquis tous les jours ». Mais franchement, qui a dit que c’était la seule manière de progresser ? On a tellement de systèmes en place pour nous faire croire qu’on doit suivre un certain parcours pour y arriver.

Pour ma part, je me souviens avoir commencé en détournant les règles. J’ai dévoré des vidéos, mais pas pour appliquer bêtement ce qu’ils disaient. Je suis parti du principe que chaque méthode avait ses limites et qu’il fallait fouiller derrière le vernis. J’ai pris le temps d’explorer différentes techniques sans me restreindre à une seule approche. Parfois, j’expérimentais avec des matériaux complètement inattendus, allant du café au stylo bille. Cela m’a permis de comprendre la texture, le volume, et comment ça fonctionne dans l’ombre et la lumière.

On oublie trop souvent que le dessin peut être une forme d’expression plutôt qu’une simple technique à maîtriser. Prends du recul sur les tendances et ce que tu vois sur Internet. Évite d’être simplement un suiveur en mode photocopie de ce que les autres font. Sois curieux ! Élargis tes horizons, interroge-toi sur ce que tu veux vraiment exprimer plutôt que de chercher à faire plaisir aux standards établis.

Il faut oser sortir des sentiers battus, expérimenter sans peur du jugement. Les progrès ne viennent pas seulement avec la pratique classique, mais aussi par la remise en question des conventions imposées par certains « maîtres » ou écoles artistiques. En gros, si tu veux vraiment avancer, fais ce qui te parle et surtout reste libre dans ta démarche !