Une fois, j’ai laissé mon destrier de métal entre les ombres d’une ruelle pavée, veillant comme un artiste à la beauté du geste. J’ai opté pour une étreinte robuste et rigide, convaincue que le bras de fer avec l’inconnu valait mieux qu’une chaîne lâche au goût amer de la facilité. En centre-ville, c’est la danse des voleurs : chaque seconde compte. Seule une protection digne peut rivaliser avec cette nature sauvage qui guette. Dans l’angoisse citadine, un U devient le bouclier de notre liberté fragile.