Sans stress, il me semble que cette question mérite d’être creusée un peu plus. À l’époque où je courais régulièrement, les gens avaient des rituels bien ancrés. Les matinées, avec leur fraîcheur, c’étaient un peu comme une promesse de renouveau. Mais le soir, ah le soir… ça avait son charme ! Je me souviens d’une course improvisée à la tombée du jour avec quelques amis du quartier. Le ciel s’embrasait de couleurs flamboyantes et on riait en croisant des silhouettes qui revenaient du boulot.

Si je fais le bilan de ces moments, je dirais que progresser ne se limite pas à l’heure choisie pour enfiler ses chaussures. Ce qui compte réellement, c’est comment on vit ces instants-là. L’excitation de l’effort partagé ou la douceur d’une solitude paisible apportent toutes deux leur lot d’énergie. Alors choisis ton moment selon ce qui te fait battre le cœur ; que ce soit sous les premiers rayons ou lors des derniers éclats de soleil, l’essentiel réside dans cette connexion avec soi-même et l’environnement.