Je me souviens quand j’étais gamin, on avait d’autres distractions. Pas d’écrans à gogo, mais des heures passées à jouer dehors, à grimper aux arbres ou à faire les fous avec une simple balle en caoutchouc. L’idée de passer tout son temps scotché devant un écran, c’était le rêve de certains, mais pas la réalité de la majorité. Si je voulais regarder la télé, c’était entre deux rendez-vous chez le médecin ou au café du coin. À l’époque, on savait couper le cordon sans pleurer comme des madeleines.

Aujourd’hui, ces écrans sont omniprésents, et un petit se retrouve piégé dans cet univers coloré et dynamique. Limiter le temps d’écran ? C’est comme demander à un chat de ne pas chasser les souris. J’ai vu mon voisin qui avait une approche que je trouve intéressante : plutôt que de mettre un ultimatum direct sur l’usage des écrans, il transformait ça en aventure. Il proposait des « expéditions » après l’école, où l’écran restait éteint pendant que ses enfants exploraient la nature ou créaient des choses avec leurs mains.

En effet, ils construisaient des cabanes ou lançaient des défis sportifs. Petit à petit, ils réalisaient que le monde extérieur pouvait être tout aussi captivant que les pixels illuminés de leur console. Et bien sûr, ils avaient quelques permissions de temps en temps pour leurs jeux favoris, histoire de ne pas créer une guerre ouverte.

C’est vrai qu’avec tous ces cris et pleurs quand il faut éteindre l’écran, tu dois te sentir acculé comme un héros de bande dessinée coincé dans un coin sombre. Mais plutôt que de batailler directement contre ce mur numérique, penser à faire du monde réel un terrain d’aventure peut changer la donne.