J’ai remarqué que beaucoup sous-estiment la complexité des relations humaines en colocation, surtout à trois. Pourquoi ce nombre ? Trois, c’est un peu comme une danse, non ? Parfois, on s’entend parfaitement et d’autres fois, c’est le chaos. À quoi bon vouloir poser des règles dès le départ si les personnalités ne se synchronisent pas ? Qu’est-ce qui est le plus important : l’harmonie ou l’égalité des responsabilités ? Est-ce que les uns doivent être plus flexibles que les autres ?

Le rythme de chacun joue un rôle fondamental. Avez-vous déjà pensé à la manière dont vos habitudes peuvent déranger l’autre sans même que vous le sachiez ? Une personne qui aime se lever tôt pourrait avoir du mal avec celle qui préfère veiller tard. Ne serait-il pas judicieux de discuter des plages horaires où chacun se sent à l’aise pour vivre sans déranger les autres ? Quelle place peut prendre l’empathie dans tout cela ?

Il y a aussi la question du partage des tâches. Qui décide de ce qui doit être fait et quand ? Est-ce qu’un tableau des tâches est vraiment efficace ou cela risque-t-il de créer encore plus de ressentiments ? Si quelqu’un prend en charge une tâche par rapport à une autre, comment éviter que cela ne devienne un poids trop lourd à porter pour l’un d’entre vous ?

Enfin, n’avez-vous jamais considéré que la clé réside peut-être dans l’acception des imperfections ? Après tout, chacun a ses propres manies. N’est-ce pas fascinant de voir comment la vie en communauté peut nous apprendre sur nous-mêmes et sur notre capacité d’adaptation ? Cela ne vaut-il pas la peine de s’engager dans cette aventure avec curiosité plutôt qu’avec crainte ?