Contrairement à ce qu’on dit, installer un truc pour se protéger de l’eau, c’est presque une petite aventure. Je me souviens de mes débuts, quand j’avais le même stress que toi. On a souvent l’impression que les tutos sont faits pour des pros en plein tournage, avec une lumière parfaite et des outils brillants. En réalité, la plupart d’entre nous on commence dans une salle de bain à moitié rangée, les cheveux en bataille et des instructions écrites sur un coin de la table.

Il n’y a rien de mieux que cette ambiance bricolage du dimanche. Les tuiles froides sous les pieds, la musique qui tourne en fond, un café qui refroidit sur le rebord. Je me souviens avoir essayé tout un tas de trucs : le silicone qui colle aux doigts, le niveau qui semble toujours être capricieux et ce moment où tu réalises que l’eau est l’ennemi numéro un.

C’est là que ça devient intéressant. Quand tu commences à travailler le matériau, tu fais corps avec lui. À un moment donné, tu oublies les fuites imaginaires et tu te concentres sur le mouvement précis de tes mains. La première fois que je me suis retrouvée face à ces joints en caoutchouc, je pensais que j’allais abandonner mais il y avait quelque chose de jouissif dans le fait de tout dominer enfin.

Le secret ? Une bonne dose d’audace et une volonté d’expérimenter. Et oui, ça demande quelques outils – mais rien d’extraordinaire non plus. Un bon cutter pour bien couper et une éponge humide pour épurer ton chef-d’œuvre à la fin. Il y a aussi ce petit frisson quand tout s’assemble correctement et que tu sens l’étanchéité comme une victoire personnelle.

C’est ça, ce retour aux sources qui nous rappelle qu’on peut tous se salir les mains sans perdre notre élégance. Bricoler fait partie des joies simples de la vie; quand on voit tout bien aligné et bien fait à la fin, quel bonheur !